2. Développement
économique
Contrairement au courant politique du développement, le
développement économique dans les stratégies de lutte
contre la pauvreté, est un ensemble de réalisation
matérielle traduite par la croissance des activités
économiques (capitaux financiers, machines, technologies, bien
physiques).
D'après Bruno LETARGIE, le développement
économique constitue une accumulation des infrastructures d'accueil des
investissements. Autrement dit le développement économique ne
trouve son fondement que lorsque le pays se dote des infrastructures d'accueil
pouvant servir la création des activités multisectorielles pour
l'accroissement de la production intérieure. (9)
(8)Counin, Politique étrangère,
2002 vol. 67, No 2, p. 506-507
(9) B. LETAGIE, Le soutien du développement
dans le pays du tiers monde, colin, Paris, 1998, p. 55
Quant à Lee KUAN YU, dans Premium vivre,
dindephilosophie ou du pain avant les roses. Autrement appelé
thèse de Lee. Dans cette théorie, il a donné de la
primauté au développement économique et en
reléguant au second plan les questions de liberté et de droits
publics. Le développement économique conduit à un
idéal de changement positif de l'être humain. D'où il sied
de porter cette dynamique dans le développement social.
3. Développement
social
Les mutations enregistrées vers la fin de la
2ème guerre mondiale le 28 Novembre 1945 et vers le
début des années 50, touche le secteur social ont formé de
nouvelle orientation redonnant la valeur à l'homme comme centre de
gravité dans tous les domaines cet à ce niveau qu'Etienne BERTHE
suppose que le développement social est une transformation de certaines
mentalités structure sociale. L'économiste REDUING AVALANGE donne
quelques critères sur le développement social aboutissant des
échanges en ce terme. Le développement social se mesure
par :
v La capacité d'un peuple à se nourrir plus ou
moins trois fois par jour sur base d'un revenu mensuel de 400$
v Réduction considérable du taux de
mortalité 30% par an et de mobilité
v Capacité de regrouper et d'insérer la
population dans le centre urbain.
De l'avis général, le développement
social s'observe à partir des plusieurs éléments
combinés se rapportant principalement à la nourriture ou à
l'alimentation, transport et télécommunication, santé,
loisir et alphabétisation.(10)
4. Développement
humain
Le rapport mondial sur le développement depuis 1990 et
propose une conception du développement humain, un indicateur pour sa
mesure, l'IDH et une analyse des différents problèmes politiques,
économiques et sociaux et de leur impact sur le développement
humain.
D'après le rapport du PNUD, le développement
humain est le processus selon lequel le plus d'opportunités sont
offertes aux personnes. Parmi celles-ci, vivre longtemps grâce à
l'accès à de bonnes conditions de santé, l'accès
à l'éducation et aux ressources nécessaire pour jouir d'un
niveau de vie décent. D'autres opportunités incluent la
liberté politique, garantie des droits humains.
D'après Amaya Sen, qui lui est professeur
d'économie, université, Harvard, lauréat du prix Nobel
d'économie 1998. Il apporte l'humanisation sur la notion du
développement qui dans l'économie comme liberté, on ne
peut pas faire de l'économie sans liberté.
(10) E. BERTHE, Développement et
sous-développement, PUF, Paris, 1996, p.45
Le développement doit se centrer sur la personne et non
sur les biens. Il fait référence autant à ce que la
personne peut faire ou être (option) et ce qu'elle peut en effet arriver
à faire ou à être (des buts), et non aux biens dont elle
dispose. Vivre longtemps, bénéficier de plus d'éducation,
de la dignité. Ces sont de éléments qui permettent
d'élargir la gemme d'option disponible pour un individu. Avoir les biens
est une condition nécessaire mais non suffisante pour élargir ces
options. Le principal objectif du développement est d'élargir les
choix qui s'offrent aux gens.
Le développement humain, en tant qu'approche, repose
sur l'idée fondamentale du développement à savoir faire
progresser la richesse de la vie humaine, plutôt que la richesse de
l'économie dans laquelle les êtres humains vivent ce qui n'en
représente qu'une partie. (11)
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