Section 2. La bonne gouvernance
Depuis la fin des années 1990, l'accent a
été mis sur les allures positives de la bonne gouvernance qui a
permis une amélioration notable au niveau de la qualité des
institutions qui symbolisent pleinement les citoyens, qui sont accolées
par un réseau solide de réglementation institutionnelle et de
responsabilité qui ont pour but d'accomplir le bien-être
collectifs. D'ailleurs la bonne gouvernance traduit, les principaux piliers qui
contour la gestion des affaires publics. Donc quels indicateurs peut-on
utiliser pour l'apprécier ?
I. Définitions
La notion de la bonne gouvernance est une priorité pour
les grandes organisations internationales (FMI, BM, OCDE, PNUD,..) et plus
particulièrement la banque mondiale qui est le principal diffuseur de
cette portée. Celle-ci définit le concept de gouvernance dans un
rapport paru en 1992, comme « une affaire de management ou de reformes
institutionnelles en matière d'administration, de choix de politique,
d'amélioration de la coordination et de fourniture de services publics
efficaces ».
Cette détermination indique que la bonne gouvernance
endosse les principes de l'efficience et de la responsabilisation qui
réside dans les actions gouvernementales éventuelle qui exige
l'existence d'un cadre institutionnel transparent, dotée d'une
bureaucratie imbue d'éthique professionnelle et des pratiques politiques
favorables au développement. Elle associe la notion de la bonne
gouvernance à une saine gestion des affaires publiques.
Pour qu'on puisse parler de la bonne gouvernance, la Banque
Mondiale repose de valeurs universelles : l'exclusivité et la
responsabilisation.
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Gouvernance et Investissements directs
étrangers: Cas des Pays MENA
? L'exclusivité :
désigne les garanties de droits fondamentaux des citoyens
notamment ceux liés au droit de participation. Ce
critère néglige la discrimination et assure la primauté de
droit.
? La responsabilisation : repose sur deux
concepts qui sont la transparence et la stabilité. La transparence
nécessite la libre circulation des informations. La stabilité
promouvait le pluralisme et la désignation égalitaires et
équilibrée des agents et des représentants de l'Etat.
Le PNUD (1997) a exhorté l'adaptation d'une bonne
gouvernance qui couvre les sphères économiques, politiques et
administratives dans la gestion d'Etat .suite à cette définition
la gouvernance repose des processus, des mécanismes et des institutions
qui permettent aux citoyens d'exprimer leurs intérêts et de
respecter l'intégralité, les droits et les besoins de tous au
sein d'un Etat.
Selon « le fond monétaire international (FM)
», la bonne qualité de gouvernance exige l'instauration d'une
meilleur pratique de conduit des affaires publique fondée sur la
disponibilité, la fiabilité de l'information et confronter de
plus la transparence dans le parcours de prise de décision.
Dans le même contexte, l'OCDE recourt à la
transparence, l'efficacité et la primauté de droit comme des
indications de base, permettent de concevoir un environnement tonique et
propice de l'administration des affaires publiques.
Pour qu'on puisse parler de bonne gouvernance, la Banque
Mondiale se base sur deux valeurs universelles qui sont respectivement
l'inclusion et la responsabilité. Selon la banque mondiale,
l'exclusivité désigne les garanties des droits fondamentaux des
citoyens notamment ceux liés au droit de participation dans la prise de
décision. Ce critère néglige de ce fait la discrimination
et l'exclusion.
La responsabilisation est fondée sur deux concepts qui
sont la transparence et la stabilité. La transparence nécessite
une bonne circulation des informations pertinentes et fiables, qui donnent une
idée claire sur le fonctionnement et le mode de gestion des affaires. De
plus, le conte stabilité promouvait le pluralisme et la
désignation égalitaire et équilibrée des agents et
représentants de l'Etat.
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Gouvernance et Investissements directs
étrangers: Cas des Pays MENA
Meisel et Ould Aoudia 19(2008) indiquent que la
bonne gouvernance inclut les critères suivants : droits individuels
respectés, contrats sécurisés, administration efficace,
institutions politiques démocratiques, absence de corruption,
transparence, participation, responsabilité.
A la lumière de cette identification les aspects
essentiels d'une « bonne gouvernance » c'est l'exercice de
la démocratie, l'implication citoyenne dans la prise de décision,
et la lutte contre les ennuis (inégalité, corruption, violence
discrimination, pauvreté) et si c'était un appui authentique
d'une modernisation stratégique efficace voulu afin de progresser la
qualité institutionnelle et assurer la complémentarité
socioéconomique et politique.
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