4.1.6. Synthèses des résultats des deux
modèles
En résumé des deux modèles, il ressort
que dans l'arbitrage des choix contraceptifs, les femmes avaient tout d'abord
un premier choix qui s'imposait à elles : celui d'utiliser ou de ne pas
utiliser les méthodes contraceptives. Les critères qui
déterminaient le choix du recours ou du non recours aux méthodes
contraceptives sont par ordre de significativité : la reprise ou non des
rapports sexuels, le délai d'intervention, contact avec les
médias, l'attitude du partenaire pendant la conversation sur les
méthodes contraceptives, le statut matrimonial, le statut
sérologique, la parité, le domaine d'activité de la femme,
le niveau d'implication du partenaire dans le déroulement de la
grossesse et la durée de la relation.
Ayant fait le choix de recourir à la contraception, un
second choix s'imposait à ces dernières, celui du type de
méthodes contraceptives. En effet, elles pouvaient décider
d'utiliser soit une méthode moderne, soit une méthode
traditionnelle. Ce second choix était déterminé à
partir des critères suivants, toujours par ordre de
significativité : le délai de reprise des rapports sexuels, la
participation à une consultation de planning familial, le statut
matrimonial, les domaines d'activité de la femme et du partenaire,
statut sérologique, le désir d'avoir d'autres enfants, la
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane,
Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème
année
religion, le revenu, l'âge, la cohabitation avec le
partenaire, le niveau d'instruction de la femme, le nombre d'enfants, la
durée de la relation et l'attitude du partenaire vis-à-vis de la
planification familiale.
Ainsi donc, le délai d'intervention et le statut
sérologique étaient importants pour le premier niveau de choix,
tandis que les femmes s'appuyaient sur le statut sérologique et le
niveau d'instruction uniquement au deuxième niveau de choix : ce qui
confirme les hypothèses de recherche que nous avons émises.
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