WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Déterminants du recours à  la contraception en postpartum.

( Télécharger le fichier original )
par Ulrich Stéphane MPELI MPELI
ISSEA - Ingénieur dà¢â‚¬â„¢Application de la Statistique 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.1.4.2. Description du modèle de base

Le modèle estimé (modèle 1) est globalement significatif au seuil de 5 % (p-valeur=0,0000). Cela implique qu'il existe au moins un paramètre du modèle qui soit significativement différent de 0 ; en effet, quatre (04) variables (Rep_RS, Attit_MC3, Contact_media, Delai_interv) sont significatives au seuil de 5 %. En ce qui concerne le pouvoir explicatif du modèle, il est évalué par le pseudo-R2 de Mc Fadden qui donne une valeur de 51,13 % (Tableau 30, Annexe H).

63

Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année

Toutefois, ces résultats doivent être pris sous réserve d'une éventuelle mauvaise modélisation et de l'influence que certaines femmes peuvent avoir sur la modélisation. Il est donc important de faire une analyse des résidus.

4.1.4.3.Diagnostic du modèle initial et sélection du meilleur modèle ? Analyse des résidus standardisés de Pearson

Le graphique des résidus standardisés (Figure 35, Annexe H) montre que certaines femmes se décrochent de façon significative des autres, de par leurs comportements. Ainsi toute femme ayant une valeur résiduelle supérieure à trois en valeur absolue semble être mal modélisée.

Ces femmes qui semblent influencer les paramètres du modèle et leur significativité sont au total six (06). La plupart d'entre elles avait repris les rapports sexuels (83,33 %), mais n'utilisait aucune méthode contraceptive (83,33 %) ; pourtant la plupart des partenaires y était favorable (66,67 %). Ces caractéristiques ne cadrent pas avec le profil que nous avons décrit dans le chapitre précédent. Ceci pourrait justifier l'influence de ces femmes sur les paramètres estimés. Nous allons donc les retirer successivement du modèle. A cet effet, nous estimons un deuxième modèle en retirant l'individu situé à la position 196 (ligne 196) qui se décroche très largement des autres (modèle 2), et ensuite nous allons retirer les autres individus qui semblent mal modélisés (modèle 3).

? Sélection du meilleur modèle

La précédente analyse montre que la présence des individus mal modélisés et atypiques dans l'échantillon peut biaiser les résultats des estimations. Les caractéristiques des modèles candidats sont renseignées dans le tableau ci-dessous :

Tableau 12 : Comparaison des modèles candidats pour le premier niveau de l'analyse

Modèle 1

Modèle 2

Modèle 3

-118,843

-111,579

-94,403*

LV20

Pseudo R2 (%)

60,35*

51,13

54,02

TBC21 (%)

87,32*

83,43

86,11

AUC (%)

94,34*

91,51

91,97

262,8061*

297,1593

311,6861

AIC

406,0745*

455,5746

440,9452

BIC

Source : Auteur (Données du CPC) * Meilleur modèle pour le critère courant

20 Log-Vraisemblance

21 Taux de Bon Classement

64

Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année

Le modèle 3 semble être celui qui apporte une plus grande précision sur l'explication du phénomène. En effet, il maximise la vraisemblance, a un plus grand pouvoir explicatif, une plus grande aire en dessous de la courbe ROC (AUC) et minimise les critères d'information d'AKAIKE (AIC) et de SCHWARZ (BIC); en fin de compte, il respecte tous les critères retenus. En accord avec les différents critères de sélection, nous retenons donc le modèle 3. Cette étape montre à quel point la détection des points influents est importante pour améliorer la qualité du modèle.

? Test de bonne spécification du modèle retenu

Le test de Hosmer-Lemeshow est l'outil statistique approprié pour savoir si le modèle spécifié est bon ou mauvais. Il s'appuie sur les hypothèses suivantes :

? H0 : Le modèle estimé s'ajuste bien aux données (Goodness of fit)

? H1 : Le modèle estimé ne s'ajuste pas bien aux données.

Le tableau 31 (Annexe H) montre que le modèle estimé s'ajuste bien aux données et les résultats obtenus peuvent donc faire l'objet d'interprétations.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle