2.3.2. Politique
monétaire restrictive
Une politique monétaire restrictive est une action
exercée par l'autorité monétaire, laquelle consiste
à réduire le taux d'expansion de la masse monétaire en vue
de l'orientation l'économie à court terme ou moyen terme.
Cependant, pour la mise en oeuvre de la politique monétaire restrictive,
l'autorité monétaire ajuste les instruments à sa
disposition dans le sens contraire à celui de la politique
monétaire expansive.
2.3.3. Politique
monétaire prudente
Elle consiste à une limitation du taux d'expansion
de la masse monétaire en fonction de l'évolution de
l'activité économique réelle et cela, dans le but
d'éviter toutes perturbations probables et susceptibles à
créer une instabilité du cadre macroéconomique.
En effet, dès que l'autorité
monétaire constate un léger dépassement de la limite
établie, elle procède tout de suite à un ajustement des
instruments de la politique monétaire, dans le sens à
réduire l'expansion monétaire. Dans le cas contraire, les
instruments sont ajustés de manière à accroître
l'expansion monétaire. Tout ceci en vue de maintenir la stabilité
macroéconomique. La politique monétaire prudente peut être
restrictive comme expansive.
Toutefois, l'autorité monétaire peut
décider de la mise en oeuvre d'une politique monétaire prudente
restrictive pendant une période donnée, en vue d'influencer le
cadre macroéconomique et de ramener une certaine stabilité. Pour
ce faire, l'autorité monétaire se fixe un objectif consistant
à limiter le taux d'expansion monétaire de manière
à se prévenir des dérapages pouvant crée une
stabilité économique.
Dans le cas de la mise en oeuvre d'une politique
monétaire prudente expansive, l'action de l'autorité
monétaire consistera à augmenter progressivement l'objectif de la
limitation d'expansion monétaire.
2.3.4. Politique
monétaire accommodante
La politique monétaire est accommodante lorsque
l'autorité monétaire l'oriente et l'adapte au financement des
déficits budgétaires de l'État et cela, au
détriment d'un encadrement adéquat de financement à
l'économie.
En effet, les opérations financières de
l'État peuvent se solder par un déficit ou un excédant
budgétaire. Dans le cas où la première situation est la
plus fréquente que la seconde, l'État dispose de deux moyens de
financement :
1) Par l'émission des billets ou le recours aux
avances de la Banque Centrale (la planche à billet) ;
2) L'État peut également emprunter les
sommes qui lui manquent auprès des agents économiques à
capacité de financement.
Toutefois, dans le contexte, il s'agit d'une part, d'une
fréquence des déficits et d'autre part, d'un recours
fréquent aux avances de la Banque Centrale comme mode de financement
choisit par le pouvoir centrale pour couvrir ses déficits
budgétaires.
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