II.3.2 Prise de photos techniques
Sur une plaque à fond neutre, prendre un ou quelques
spécimens en positions différentes, mettre à
côté un papier sur lequel nous inscrivons le numéro
correspondant, et ensuite, prendre soigneusement une photo.
II.3.3. Etude macrochimique
Certains produits chimiques font apparaître de nouvelles
colorations à quelques groupes de
champignons tandis que d'autres restent immuables (Eyi Ndong
et al., 2011).
Nous avons pris un morceau de la chair du champignon et avec une
pipette, nous avons mis
goutte à goutte le produit chimique. Ou la chair se colore
ou elle reste immuable.
Les produits chimiques utilisés sont :
? KOH (Potasse)
? NaOH (Soude caustique)
? Sulfate ferreux ; solution aqueuse à 10%
? NH4OH(Ammoniaque)
II.4.4. Réalisation d'une sporée
La couleur des spores constitue un des caractères les plus
importants pour l'identification des
Basidiomycètes. Sans sa connaissance, la
détermination de l'espèce peut devenir problématique
pour certains taxons. La couleur des spores est généralement
déterminée en réalisant une sporée.
Néanmoins, si le sporophore collecté a atteint sa
maturité, les spores peuvent aussi être observées en masse
sur le haut du stipe (Eyi Ndong et al., 2011).
Pour chaque champignon, un morceau a été pris et
déposé sur un papier convenable comportant le numéro du
spécimen, les lamelles ou les tubes sont tournés sur le papier.
L'ensemble a été gardé dans un endroit où
l'humidité est favorable au dépôt de spores (une nuit peut
suffire). Le papier avec sporée a été conservé dans
une enveloppe portant le numéro du spécimen. Notons que le
largage des spores peut ne pas survenir surtout quand le champignon n'est pas
mûr.
II.3.5. Identification
Quant à la détermination scientifique, les
ouvrages suivants nous ont servi de références. Il s'agit de :
Russula I (Buyck, 1993), Russula II (Buyck, 1994),
Russula III (Buyck, 1997) de la « Flore illustrée des
champignons d'Afrique centrale. » Genre Lactarius (Heim, 1955),
Cantharellineae (Heinemann, 1959), Boletineae (Heinemann, 1954),
[Amanita, Volvaria] (Beeli, 1935) de la « Flore
iconographique des champignons du Congo ».
II.3.6. Le séchage
Le séchage consiste à placer un morceau de
l'échantillon dans un courant d'air chaud. Ce morceau est
enveloppé dans un sachet pour séchage afin d'éviter les
fumées. Sécher un champignon c'est provoquer l'évaporation
de l'eau qu'il renferme.
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Le séchage est réalisé grâce
à l'étuve artisanale (Fig.5 (a&b)) et la chaleur est fournie
par une ampoule électrique de 100 watts. Il faut chaque fois faire une
rotation de ces sachets dans différentes étagères surtout
quand on a beaucoup de champignons à sécher.
a b
Figure 5 (a & b) : Photos d'un Séchoir
(Nijimbere, 2011)
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