UNIVERSITÉ D'ÉTAT
D'HAITI (UEH) FACULTÉ D'AGRONOMIE ET DE MÉDECINE
VÉTÉRINAIRE (FAMV) DÉPARTEMENT D'ÉCONOMIE ET
DE DÉVELOPPEMENT RURAL (DEDR)
Contribution de la Pomme de Terre au Revenu Agricole
des Exploitations Agricoles du Morne des Commissaires (Savane Zombi,
Orianie, Boucan Chatte, Gros Cheval)
Mémoire de fin
d'études Préparé par Levenson BADIO Pour l'obtention
du titre d'Ingénieur-Agronome Option : Economie et
Développement Rural Promotion: 2008-2013
Décembre 2015
Dédicace
Ce mémoire est dédié à ma
mère Oliane FRANCOIS et mon père Joseph Leconte
BADIO. Il est également dédié à
mes frères et soeurs et enfin à tous mes collègues de
promotion et amis qui m'ont encouragé au cours de la rédaction de
ce mémoire.
II
Remerciements
Avant tout, je tiens à remercier Dieu le Tout-puissant
de m'avoir connu avant ma naissance, lui qui m'a donné la connaissance
et l'intelligence.
Ensuite mes sincères remerciements vont directement
à l'égard de mon père et ma mère qui, depuis mon
enfance, se sacrifient pour mon éducation et mon succès dans la
vie professionnelle et qui, sans se lasser, m'ont toujours soutenu
économiquement tout au long de mes études.
Des remerciements spéciaux à mon conseiller
scientifique Rodrigue SIMON, Ing.-Agr. M. Sc., qui se mettait toujours
disponible pour m'assister, faire des remarques importantes et m'encourager
pour arriver jusqu'à ce point.
Des remerciements spéciaux au Docteur Alix DAMEUS,
directeur du Département d'Economie et de Développement Rural
(DEDR) pour son dévouement au progrès de ce dernier.
Des remerciements aux professeurs de la FAMV en particulier
les professeurs du Département d'Économie et
Développement Rural (DEDR) qui ont contribué à ma
formation en agronomie pendant les 5 années d'études.
Des remerciements particuliers à Réginald VIGILE
pour son support, son assistance et ses recommandations en vue
d'améliorer ce mémoire de fin d'études.
Des remerciements à mes frères Sony BADIO et
Jacob BADIO, à mes soeurs Sophia BADIO et Mirlande BADIO qui m'ont
transmis cet amour pour l'étude de par leur comportement exemplaire et
leurs attitudes qui m'ont positivement influencé et m'ont suscité
à avancer dans la vie professionnelle.
Des remerciements à mes amis de la promotion, notamment
Francin PASTELY, Paul-Hessen SAINT-LOUIS, Jose Minnerve CAYO, Mittérand
Odrylle BENJAMIN, Edline VALBRUN, Patrick MOISE, Samuel ANNAY, Sophia
TOUSSAINT.
Et enfin à tous ceux et celles (camarades de promotion,
amis et autres) qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce mémoire.
III
Résumé
Vu l'importance de la culture de pomme de terre au niveau de
la région du morne des commissaires, il a été jugé
important de mener une étude portant sur la contribution de cette
dernière au revenu agricole des exploitations de la zone. Pour mieux
cerner le sujet, on a fixé des objectifs, notamment la
détermination du revenu agricole des exploitations et celui imputable
à la pomme de terre pour enfin voir sa part dans le revenu agricole. On
a supposé que la pomme de terre contribue à plus de 30% au revenu
agricole. Pour réaliser ce travail, des documents traitant des sujets
relatifs à la pomme de terre ont été consultés et
aussi on a réalisé des enquêtes exploratoires pour avoir
une connaissance générale de la zone. Puis, une typologie a
été réalisée en prenant comme critères la
quantité de pomme de terre plantée pendant l'année et la
surface agricole utile. On a eu 6 types, puis par la méthode
d'échantillonnage aléatoire stratifiée, on a retenu un
nombre plus restreint d'exploitations agricoles à savoir 87 sur la
population de 596 recensée, lesquelles allaient être objet
d'étude. Et ensuite, on a réalisé des enquêtes
approfondies en utilisant des fiches d'enquête en vue d'obtenir des
informations relatives aux exploitations agricoles. Puis, on a
procédé au dépouillement et à l'analyse des
résultats obtenus.
Comme résultat, on a obtenu une contribution de la
pomme de terre à 40.1% au revenu agricole. Ce
résultat nous a permis de voir une part de cette dernière au
revenu agricole qui est supérieure au pourcentage estimé qu'on
supposait égal à 30%. Et ensuite, on a fait des
tests statistiques pour voir aussi la significativité des
résultats. Avec le premier test qui est le test sur une moyenne, on a
rejeté l'hypothèse nulle vu que p-value est inférieur au
seuil de signification. De ce fait, on a conclu que la part de la pomme de
terre au revenu agricole est différente de 30%. Puis, on a fait un
dernier test qui est l'analyse de variance (ANOVA) pour voir s'il y a une
différence significative entre les moyennes des types, on a donc vu
qu'il y a une différence significative au niveau des moyennes et par un
test post-hoc on a pu comparer les types d'exploitations agricoles puis les
classer suivant la contribution de la pomme de terre au revenu agricole.
iv
Table des matières
Dédicace i
Remerciements ii
Résumé iii
Liste des tableaux vii
Liste de figure viii
Liste des sigles et abréviations ix
I- GÉNERALITÉS 1
1.1- Introduction 1
1.2- Problématique 2
1.3- Objectifs du travail 4
1.3.1- Objectif général 4
1.3.2- Objectifs spécifiques 4
1.4- Hypothèses de travail 4
1.5- Cadre théorique 4
La théorie du producteur 4
II- REVUE DE LITTÉRATURE 5
2.1- Histoire de la pomme de terre 5
2.2- Importance de la pomme de terre 5
2.3- Présentation de la pomme de terre 6
2.3.1- Transpiration et respiration 6
2.3.2- Ecologie de la pomme de terre 6
2.3.2.1- Photopériode 6
2.3.2.2- Température 7
2.3.2.3- Alimentation en eau 7
2.3.2.4- Conditions du sol 7
2.3.3- Utilisation de la pomme de terre 8
2.3.4- Maladies et ravageurs de la pomme de terre 8
2.3.5- Contraintes de la culture de pomme de terre 8
2.4- Production de pomme de terre au niveau du morne des
Commissaires 9
2.4.1- Description du mode et moyen de production 9
2.4.2- Importance quantitative des espèces
cultivées 10
2.4.3- Variétés de pomme de terre
rencontrées et leurs caractéristiques 10
V
2.5- Amortissement des outils 10
2.6- Revenu du maraichage 11
III - PRESENTATION DE LA ZONE 12
3.1- Situation géographique 12
3.2- Altitude 12
3.3- Température 13
3.4- Calendrier cultural 13
3.5- Facteurs de production 15
3.5.1- Terre 15
3.5.2- Main-d'oeuvre 15
3.5.3- Outillage et équipements 16
3.6- Ressources biologiques 16
3.6.1- Système d'élevage 16
3.6.2- Ressources végétales 16
3.7- Institutions financières 16
3.8- Infrastructures 16
3.8.1- Routes 17
3.8.2- Electricité 17
3.8.3- Marché 17
3.8.4- Institutions sanitaires 17
IV - METHODOLOGIE 18
4.1-Recherche bibliographique 18
4.2-Enquête exploratoire 18
4.3-Typologie 18
4.4- Echantillonnage 19
4.5- Enquête formelle 19
4.6- Questionnaire d'enquête 20
4.6.1- Données qualitatives 20
4.6.2- Données quantitatives 20
4.7- Dépouillement des données 20
4.8- Méthodes d'analyse des données 20
4.8.1- Procédés de calcul 20
4.8.2- Tests statistiques 23
vi
4.8.2.1- Test sur une moyenne 24
4.8.2.2 Analyse de variances de plusieurs échantillons
(ANOVA) 24
4.8.2.3 Test de Tamhane 25
V- RÉSULTATS, ANALYSES ET DISCUSSIONS
26
5.1- Systèmes de cultures 26
5.1.1- Itinéraires techniques de la pomme de terre 26
5.1.2- Associations de cultures 26
5.1.3- Rotation culturale de la pomme de terre 27
5.2- Atout de la culture de pomme de terre 27
5.3- Superficie Occupée par les cultures et taux
d'occupation de la pomme de terre 27
5.4- Présentation des produits bruts des exploitations
agricoles 28
5.5- Revenu de la culture de pomme de terre 30
5.6- Le revenu agricole 31
5.7- Contribution de la pomme de terre au revenu agricole 32
5.8- Tests d'hypothèses 33
5.8.1- Test sur une moyenne 33
5.8.2- ANOVA (analyse de variances de plusieurs
échantillons) 34
5.8.2.1 Test de Tamhane (test post-hoc) 35
5.8.2.2 Différence significative de la part de la pomme
de terre au revenu agricole au niveau des
types d'exploitations agricoles 37
VI- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 38
VII- RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
41
VIII- WEBOGRAPHIE 44
ANNEXE .
VII
Liste des tableaux
Tableau 1: Présentation du calendrier cultural
13
Tableau 2: Présentation des types
différents types d'exploitations agricoles 19
Tableau 3: Répartition des échantillons au
niveau de la population 19
Tableau 4: Superficie agricole moyenne utile et celle de
la pomme de terre par type d'exploitations agricoles, taux d'occupation de la
pomme de terre et quantité de pomme de terre utilisée par
type
d'exploitations agricoles 27
Tableau 5: Présentation des produits bruts moyens
des 6 types d'exploitations agricoles (en
gourdes) 28
Tableau 6: Revenu tiré de la culture de pomme de
terre 30
Tableau 7: Revenu agricole moyen par type d'exploitations
agricoles (en gourdes) 31
Tableau 8: Détermination de la contribution de la
pomme de terre au revenu agricole 32
Tableau 9: Test sur une moyenne 34
Tableau 10: Test homogénéité des
variances 35
Tableau 11: Test de Tamhane 36
Tableau 12: Différence significative de la part de
la pomme de terre au revenu agricole au niveau
des types d'exploitations agricoles 37
VIII
Liste de figure
Importance quantitative des espèces cultivées 11
ix
Liste des sigles et abréviations
Af : Affectations
AM : Amortissement
AX : Animaux
CI : Consommation intermédiaire
CV : Coefficient de variation
DEFI : Développement des
filières rurales
FAO : Programme alimentaire mondial
MARNDR : Ministère de l'Agriculture,
des Ressources Naturelles et du
Développement Rural
PB : Produit brut
PDT : Pomme de terre
Qtité : Quantité
RA : Revenu agricole
SAU : Surface agricole utile
Su PDT : Superficie cultivée en pomme
de terre
Ttab : T tabulé
Tcal : T calculé
TO : Taux d'occupation
VAB : Valeur ajoutée brute
VAN : Valeur ajoutée nette
VANpdt : Valeur ajoutée nette
imputable à la pomme de terre
1
I- GÉNERALITÉS
1.1- Introduction
Haïti est un pays montagneux avec plus de 50% de sa
superficie ayant une pente de plus de 40% avec seulement 20% de plaine (MARNDR,
2010). Et suivant la même source, seulement 29% des terres sont
exploitables et de cette proportion, 44% sont exploitées. Cette
situation constitue un handicap pour le développement de l'agriculture.
Ce secteur, quoiqu'il représente une part importante dans la formation
du PIB soit de 23.76% (USAID, 2014), ne permet, entre autres d'aboutir à
une autosuffisance alimentaire. Dans le milieu rural haïtien,
l'agriculture est d'autant importante vu qu'elle constitue une source non
négligeable pour le financement des activités économiques
(paiement scolaire, nourriture etc...) et socio-religieuses (mariage,
funérailles, baptême, etc...). L'investissement public et
privé fait dans le secteur agricole est trop faible pour renforcer sa
productivité. Il a été prouvé qu'investir dans
l'agriculture est plus efficace pour réduire la pauvreté
qu'investir dans les autres secteurs (CLAQUIN et CHABANE, 2013), car une hausse
de 1% de croissance agricole réduit la pauvreté 3.2 fois plus
qu'une hausse équivalente de 1% dans les autres secteurs. En Haïti,
Les techniques et moyens de production agricole utilisés sont
rudimentaires et cela constitue une véritable problématique, en
plus les technologies des pays développés sont rarement
transférables au pays sous-développés ; l'utilisation
d'une technique agricole dépend de l'environnement économique et
de l'organisation sociale (Manuel d'Agronomie tropicale, 1990). De ce fait, ces
problèmes, en s'ajoutant à d'autres, débouchent sur une
triste réalité qui est bien la diminution de la production
agricole à l'échelle nationale.
La région du morne des commissaires, regroupant les
localités suivantes : Savane Zombi, Boucan Chatte, Orianie et Gros
Cheval n'est pas exempte de ces problèmes mentionnés ci-dessus ;
l'économie agricole de ces localités est basée sur le
maraîchage, en particulier la pomme de terre qui, elle-même,
constitue la culture principale de la zone. En raison de sa place de
prédilection au niveau du morne des commissaires, il a été
jugé important de faire des recherches en vue de déterminer sa
contribution dans le revenu agricole des exploitants.
2
1.2- Problématique
La pomme de terre figure parmi les cultures vivrières
importantes dans le monde. Elle est classée en quatrième position
après le blé, le riz et le maïs. La production de cette
culture représente à elle seule près de la moitié
de la production annuelle mondiale de racines et de tubercules (FAO, 2010).
Dans le monde entier, plus d'un milliard de personnes consomment de la pomme de
terre ; dans les pays en développement, elle entre dans la composition
du régime alimentaire de 500 millions de consommateurs. En Haïti,
cette culture est rencontrée généralement en altitude
là où la température est relativement basse facilitant sa
croissance et son développement. Elle est cultivée en particulier
dans des communes comme Kenscoff, Fonds-Verettes, et Thiotte, où le
climat constitue un atout favorable à son développement. Au
niveau de la région du morne des commissaires notamment dans les
localités de Savane Zombi, Gros Cheval, Orianie et Boucan Chatte, la
culture de la pomme de terre constitue la principale activité pour les
agriculteurs, elle sert à répondre à leurs besoins
socio-économiques et à ceux de leurs familles. Quoique la pomme
de terre occupe une place de choix dans la mise en valeur des exploitations
agricoles, de nombreuses contraintes techniques, économiques et
institutionnelles empêchent l'amélioration des conditions de vie
des exploitants. Les agriculteurs de la zone, malgré leur désir
d'améliorer leur niveau de vie, font face à une grande
contrariété qui n'est autre que la baisse de la production de
pomme de terre.
Dans la région du morne des commissaires, la pomme de
terre est cultivée principalement en altitude sur des terres pentues, ce
qui contribue à accélérer le processus de
l'érosion. Ce phénomène est bien constaté dans
certaines zones par la présence de différents types
d'érosion telles érosions en nappes et en griffes qui diminuent
bien évidemment la fertilité des sols par l'altération de
la texture du sol. En général, Les exploitants utilisent la pomme
de terre récoltée comme semence, cette dernière n'a subi
aucune amélioration, il en résulte une
dégénérescence du matériel génétique
et aussi la persistance de certaines maladies ayant comme conséquence la
diminution du rendement de cette culture.
Au niveau de cette région, il y a une faible
diversification des activités génératrices de revenus,
l'économie de la zone repose essentiellement sur l'agriculture. Selon
une étude menée à Tanzanie, la diversification des
activités agricoles aurait contribué à une augmentation de
la productivité agricole (ELLIS & MDOE, 2000) et selon la Banque
mondiale (2008) c'est l'un des moyens de réduire la pauvreté en
milieu rural et d'améliorer le revenu. Le crédit agricole
aurait
3
pu être une bonne alternative pour remédier au
problème de financement des activités des agriculteurs cependant
les agriculteurs de certaines localités, comme Orianie et Gros Cheval en
ont un accès très limité et aussi les termes et conditions
pour avoir accès au crédit sont trop formelles et
compliquées. Un frein important à l'amélioration de la
productivité agricole réside dans la faible disponibilité
et l'accès très limité aux intrants agricoles (MARNDR,
2010) ; les agriculteurs ne disposent pas d'équipements
appropriés pour la mise en valeur des terres, aucune entreprise de
production d'intrants n'est rencontrée. L'accès limité en
engrais en quantité suffisante à des moments propices et à
des prix abordables rendant son prix instable, constitue un handicap majeur
à l'augmentation de la production agricole. Enfin, la forte pression sur
les terres (diminution et même presque absence de jachère pour
certaines exploitations agricoles) diminuant la productivité de la terre
constitue aussi un problème non négligeable.
Les exploitants de la région du morne des commissaires,
conscients de la baisse considérable de la productivité des
différentes cultures de leurs exploitations agricoles, font quand
même le choix de prioriser une culture donnée par rapport aux
autres en tenant compte de celle présentant le bénéfice
relatif le plus élevé. De ce fait, ils allouent plus de facteurs
de production à la culture la plus profitable ou du moins à celle
pouvant causer la moindre perte monétaire, de telle sorte que le revenu
moyen procuré par cette culture soit supérieur à n'importe
quelle autre culture de l'exploitation. Ce qui aurait pour conséquence
une contribution de cette culture à un taux important dans le revenu
agricole.
Il devient nécessaire de se poser cette question: Quel
est l'apport de la culture de pomme de terre dans la formation du revenu
agricole des exploitations? La réalisation de ce travail va nous
permettre de répondre à cette question.
Ce travail devrait servir à toute institution
intervenant au niveau du morne des Commissaires en rapport au secteur agricole
en mettant disponible des informations relatives à l'affectation des
intrants, comment les exploitations allouent leurs intrants par rapport
à la culture de la pomme de terre et enfin la contribution de cette
dernière à la formation du revenu des exploitations agricoles.
4
1.3- Objectifs du travail
Pour la réalisation de ce travail, on se donne les
objectifs suivants :
1.3.1- Objectif général
L'objectif principal de ce travail est de déterminer
l'apport de la pomme de terre dans le revenu
agricole des exploitations du morne des commissaires.
1.3.2- Objectifs spécifiques
- Déterminer le taux d'occupation de chaque exploitation
en pomme de terre ;
- Déterminer le revenu agricole et celui tiré de la
pomme de terre ;
- Déterminer la part du revenu tiré de la pomme
de terre par rapport au revenu agricole et faire des comparaisons
inter-types.
1.4- Hypothèses de travail
1- La pomme de terre contribue à plus de 30% dans la
formation du revenu agricole des
exploitations du morne des Commissaires.
2- La part de la pomme de terre au revenu agricole
diffère entre les types d'exploitations agricoles.
1.5- Cadre théorique
Dans le cadre de ce travail, on a utilisé la
théorie suivante :
La théorie du producteur
Selon cette théorie, le producteur est confronté
à un ensemble de questions auxquelles il faut
répondre, à savoir :
- Quoi produire ?
- Quelles combinaisons productives qu'il faut adopter pour
maximiser ses profits ?
Le producteur fait choix du niveau d'output le plus profitable
en déterminant le niveau optimal de production qui maximise le profit de
la firme. Il fait face à des contraintes techniques, il utilise la
combinaison de facteurs qui correspond à la minimisation de ses
coûts pour un niveau donné de production, et aussi à la
maximisation de ses profits. De ce fait, il choisit le plan de production tel
que la valeur du produit marginal de chaque facteur est égale à
son coût.
1Disponible sur le site :
www.pomme-de-terre.net,
consulté le 27 février 2014
5
II- REVUE DE LITTÉRATURE
2.1- Histoire de la pomme de terre
La pomme de terre est une plante annuelle d'origine
sud-américaine. Elle a été découverte au
Pérou pour la première fois en 1533 par l'Espagnol Pedro de
Cieza. Ainsi depuis les Andes péruviennes où les Incas
l'employaient comme aliment, elle fut ramenée en Europe (Espagne) par
les navigateurs espagnols en 1534, où elle est cultivée par les
moines de Séville en 1573, sous le nom de Papa. Depuis lors, la pomme de
terre allait conquérir l'Europe, d'abord l'Espagne où elle prend
le nom de patata, puis l'Italie où elle est désignée
taratoufli, l'Irlande (potato), l'Allemagne puis la France.
C'est en 1716 que l'ingénieur français Antoine
Augustin Parmentier employa le terme « Pomme de terre » pour ainsi
désigner les tubercules. En France, cette espèce doit surtout sa
renommée au pharmacien Augustin Parmentier qui la proposa comme aliment
de substitution en cas de disette notamment après la famine de 1769-1770
(Rousselle, 1996). Depuis lors, la production progressa de façon
spectaculaire et en une génération elle acquit le statut
d'aliment parmi les plus importants en Europe.
2.2- Importance de la pomme de terre
A partir des années 80, la pomme de terre à
chair ferme a suscité un véritable engouement. Désormais,
elle représente plus de 20% du total des achats des français.
Cette progression est plus spectaculaire en région parisienne et dans
l'ouest de la France (de 5 à 20% en 10 ans1). Vu son
importance, on a remarqué une augmentation de la production de la pomme
de terre vers les années 2008-2009(FRANCE AGRIMER, 2010).
La pomme de terre a longtemps été
considérée par les organismes comme une des solutions au
problème de malnutrition en raison de sa richesse en vitamines. Ces
vitamines sont indispensables aux enfants au moment de la croissance.
6
2.3- Présentation de la pomme de terre
La pomme de terre est considérée comme un tubercule
de la famille des solanacées
regroupant des espèces comme la tomate, l'aubergine, le
piment, le poivron etc. C'est une plante vivace à multiplication
végétative, cette plante à fleur blanche ou violette,
à fécondation autogame, produit une tige souterraine vivace
également appelée stolon dont les extrémités
gonflées par des réserves d'amidon forment des tiges comestibles.
Les tubercules constituent une réserve d'éléments
nutritifs permettant à la plante de survivre au froid, de repousser et
de se reproduire. Chaque tubercule de pomme de terre possède entre 2
à 10 yeux et chaque bourgeon est susceptible de donner naissance
à un nouveau plant.
2.3.1- Transpiration et respiration
Le tubercule de pomme de terre est riche en eau, elle
représente 80% de son poids. Il perd de
l'eau sous forme de vapeur dès qu'il n'est pas dans son
medium, il continue à perdre aussi de l'eau tout au long de sa
période de stockage (GRISON, 1983).
Les pertes en eau sont proportionnelles à la
différence de pression de vapeur qui existe entre les tubercules et
l'air ambiant. Cette différence est d'autant plus importante que la
température des tubercules soit élevée, et que l'air ait
une température basse ou une humidité relative faible (VAN
KEMPEN, 1990).
2.3.2- Ecologie de la pomme de terre
La pomme de terre est une culture de climats
tempérés c'est pour cette raison qu'on la
retrouve uniquement dans les pays du Nord et du sud de
l'Afrique et dans les régions élevées de pays tels que
l'Ouganda, Kenya, Ethiopie, Cameroun etc... dans les régions tropicales,
on la retrouve en haute altitude (FAO, 2010). La pomme de terre se cultive dans
les régions fraiches, montagneuses de haute altitude allant de 800
à 1800 mètres. On la retrouve également dans des
régions désertiques des USA et du Mexique, dans des cuvettes
desséchées de Bolivie au Nord-Ouest de l'Argentine et sur les
côtes désertiques du Pérou.
2.3.2.1- Photopériode
Les jours courts, ou plus précisément les nuits de
longue durée favorisent une induction de la
tubérisation (GREGORY et STRUIL, 1992, cité par
ROUSSELLE, 1996). Cette relation de jour court doit être
relativisée en fonction des génotypes. En effet, il existe pour
chacun d'eux une photopériode critique. Au-dessous de cette
période, la tubérisation du génotype s'effectue
normalement alors qu'au-dessus elle est freinée ou totalement
inhibée.
7
L'adaptation de la pomme de terre à des latitudes plus
élevées s'est faite grâce à la sélection de
génotype dont la photopériode critique se situe parfois dans des
jours longs. Elle peut atteindre et même dépasser 18 heures
(MADEC, 1962). Mais un génotype apte à être
tubérisé en jours longs, est à fortiori, capable
d'être tubérisé en jours courts.
2.3.2.2- Température
La température influence la tubérisation et ce sont
les températures fraîches qui lui sont
favorables (BODLAENDER, 1963). Quand la température
aérienne est élevée, l'initiation des tubercules est
retardée. L'influence des températures élevées se
traduit aussi, selon certains résultats, par une diminution de la teneur
en matière sèche des tubercules (BEN KHEDER et EWING, 1985). La
pomme de terre résiste aussi bien au froid (jusqu'à -2 °C)
qu'à la chaleur, la tubérisation s'arrête au-delà de
29 °C. Pour pouvoir se développer, elle a besoin d'une
période de 3 à 4 mois suffisamment fraiche, pendant lesquelles
les températures nocturnes descendent au-dessous de 18 à 20
°C (MARTY, 1992, cité par ROUSSELLE, 1996). Toutefois la
température optimale de la pomme de terre est de 18 °C.
2.3.2.3- Alimentation en eau
Les besoins en eau de la pomme de terre varient au cours du cycle
végétatif, ils sont surtout
importants au moment de l'initiation des tubercules (SELHOST,
1987, cité par ROUSSELLE, 1996). Un stress hydrique se manifeste par une
réduction du nombre d'ébauche formé par la plante,
consécutive à une réduction du nombre de stomates
formés par la tige (HAVERKORT 1990, cité par ROUSSELLE, 1996). La
pomme de terre nécessite une pluviométrie régulière
bien repartie de 500 à 600 mm. Elle ne supporte ni excès d'eau
vers la fin de tubérisation (les tubercules périssent dans ce cas
facilement), ni la sécheresse (formation de tubercules
prématurés). Elle peut être cultivée à sec
pendant la saison pluvieuse ou en culture irriguée.
2.3.2.4- Conditions du sol
Les sols optimaux pour la pomme de terre doivent être
profonds, sains, riches et bien drainés.
Elle pousse bien dans les terres sablonneuses, les terres
franches et les terres humifères légèrement acides avec un
pH compris entre 5 et 6.5 (CROSNIER, 1996).
8
2.3.3- Utilisation de la pomme de terre
La pomme de terre contient une valeur nutritive assez
intéressante, elle est riche en glucide,
vitamines et potassium, elle a une importance nutritionnelle
et médicinale intéressante. Du point de vue nutritionnel, elle
contient des vitamines, acides aminés essentiels, sels minéraux,
etc... elle est constituée de plus de 75 % d'eau, de glucide et
très peu de lipides et de protides, elle contient beaucoup de vitamines
B et C, ce qui la permet de jouer un rôle important dans la formation du
tissu conjonctif et la cicatrisation des plaies (ROUSSELLE, 1996). La pomme de
terre est également utilisée à des fins
médicinales, le jus de pomme de terre a des propriétés
antispasmodiques empêchant les spasmes et les convulsions,
antiscorbutiques et diurétiques, elle est aussi utile contre
l'ulcère, contre l'inflammation, les brûlures,
etc.2.
2.3.4- Maladies et ravageurs de la pomme de terre
Les maladies causent des pertes importantes à la pomme de
terre, les plus connues sont : Le
mildiou, le flétrissement bactérien, la jambe
noire, on y trouve également des ravageurs comme le rat, la chenille, la
punaise etc... ces ravageurs s'ils ne sont pas contrôlés peuvent
aller jusqu'à causer la perte totale des tubercules, leurs effets
négatifs s'intensifient surtout en période pluvieuse
2.3.5- Contraintes de la culture de pomme de terre
Au Niger, la pomme de terre est cultivée dans certaines
zones (Agadez, Bonkoukou) depuis
fort longtemps. Néanmoins, le pays reste
dépendant de l'extérieur en approvisionnement des semences. C'est
pourquoi Sidikou (SIDIKOU, 2002 cité par YAGI) a préconisé
l'intégration des biotechnologies végétales à la
culture de la pomme de terre, ce problème se pose en Haïti dans les
zones de production des cultures maraichères principalement la pomme de
terre, cependant il n'a pas mentionné dans son étude la
nécessité de l'acquisition de compétences et de cadres
pour l'instauration de ces technologies. En effet, au Niger les conditions
climatiques sont trop souvent favorables à certains pathogènes,
la production des plants sains de pomme de terre demeure un facteur limitant
pour la culture de cette plante. Selon cet auteur, les biotechnologies
végétales peuvent apporter leur contribution au
développement de
2Disponible sur le site :
www.encyclopédiegratuite.fr,
consulté le 15 Décembre 2013
9
la pomme de terre. Assoumane et Tchibozo (cité par
YAGI, 2010) ont étudié les pratiques culturales de production de
la pomme de terre à Bonkoukou. Le premier a fait ressortir que la
principale contrainte de la pomme de terre au niveau de cette zone
réside non pas dans la production mais dans la conservation. En effet,
les lacunes constatées sur les méthodes de conservation
contraignent les producteurs à vendre la pomme de terre à un prix
plus bas. (YAGI, 2010).
2.4- Production de pomme de terre au niveau du morne
des Commissaires
La pomme de terre constitue l'activité principale de la
zone, elle a une place non négligeable dans le choix cultural des
agriculteurs. Les 4 localités d'étude constituent le bassin de
production de la pomme de terre.
2.4.1- Description du mode et moyen de production
Au niveau du morne des Commissaires, les moyens de production
sont traditionnels, les outils utilisés sont rudimentaires (houe,
pioche, machette, etc...) on retrouve généralement des
bâtiments de stockage, des silos servant parfois pour le stockage, des
glacis pour le nettoyage et triage des produits agricoles au niveau des
exploitations. Des pompes contenant des pesticides sont utilisées pour
le traitement phytosanitaire des cultures (pomme de terre, carotte, oignon)
avec un nombre d'aspersion allant de 8 à 15 pour la pomme de terre car
il faut asperger davantage en saison pluvieuse car la pomme de terre est
sensible à trop d'humidité (DEFI-MARNDR, 2012).
10
2.4.2- Importance quantitative des espèces
cultivées
Au niveau des différentes zones enquêtées,
en raison de la quantité et de l'intensité de production des
cultures, ainsi comme le montre le graphique suivant, la pomme de terre,
après le haricot est la culture la plus rencontrée.
Source : DEFI-MARNDR 2012
2.4.3- Variétés de pomme de terre
rencontrées et leurs caractéristiques
Les variétés de pomme de terre rencontrées
dans la zone sont : le Northena el le granula. Northena:
Rendement élevé, moins exigeant en soin, envahissant. Plus
résistant au froid, plus utilisé à Savane Zombi.
Granula : peu résistant au froid,
exigeant en soins et moins envahissant. Peu apprécié à
Savane Zombi contrairement aux autres bassins de production (Orianie, Gros
cheval, Boucan chatte/ Chapotin) compte tenu de son adaptation à ces
zones.
2.5- Amortissement des outils
L'amortissement se définit comme la constatation comptable
annuelle de la dépréciation des immobilisations. En
général, on distingue principalement 2 types, l'amortissement
linéaire et
11
l'amortissement dégressif3 cependant
certains auteurs parlent d'une dernière qui est bien l'amortissement
variable qui dépend du Kilométrage. Alexandre (ALEXANDRE, 2002),
dans sa recherche sur la rentabilité des cultures fourragères a
compris la complexité qui survenait quand il veut déterminer
l'amortissement d'un outil pour une culture, toutefois, il a utilisé une
méthode visant à déterminer l'amortissement des outils
imputable à une culture donnée, ce travail lui a permis de
déterminer la part de la dépréciation qui est
affectée aux cultures fourragères, il a donc utilisé comme
indicateur de dépréciation la superficie totale cultivée
et celle emblavée en cultures fourragères et enfin le coût
annuel des outils. On s'est inspiré de son travail en vue de
déterminer la dotation d'amortissement des outils et bâtiments
imputables à la pomme de terre, pour cela, il nous a fallu
déterminer la superficie totale qu'a couvert la pomme de terre pendant
une année, la superficie totale de l'ensemble des cultures et
l'amortissement de tous les outils pour l'exploitation donnée puis on a
procédé au calcul d'amortissement imputable à la pomme de
terre en utilisant le procédé d'Alexandre Diouf.
2.6- Revenu du maraichage
Des études réalisées en Afrique ont
montré que la vente des produits du maraîchage peut
améliorer le revenu des ménages, surtout à certaines
périodes de l'année quand d'autres sources d'emploi ou de revenus
sont limitées, ou bien quand les récoltes sont mauvaises à
cause d'une catastrophe naturelle (inondation, infestation par les ravageurs,
maladie chez les animaux ou dans la famille) (VERHEIJ E. et HENK W.,
2008). En ce moment, le revenu du jardin potager peut
être utilisé pour acheter des aliments que la famille ne peut pas
produire.
3Disponible sur le site :
http://www.lacompta.org,
consulté le 6 Février 2014
12
III - PRESENTATION DE LA ZONE
3.1- Situation géographique
La région du morne des commissaires se trouve à
la limite de 2 départements, une partie se trouve dans l'ouest au niveau
de la commune de Fonds-verettes, et une autre partie dans le Sud-est au niveau
de la commune de Thiotte. Elle est constituée de 4 localités
à savoir : Savane Zombie, Orianie, Boucan Chatte et Gros Cheval.
Savane Zombie est limitée à l'est par la ravine
Gué qui la sépare de la commune de Fonds-verrettes; au sud par
trois autres habitations de la commune qui sont Bois Pin-A-Nou, la Bancoeur et
Mare Blanche ; au Nord par KAY GUE et à l'ouest par la forêt des
pins. Orianie est un grand plateau à pente inclinée vers le
Sud-est, côtoyé par 2 vecteurs (la ravine Cordon à droite,
la ravine Gué à gauche). Gros cheval est situé au niveau
de la commune de Fonds-verettes, Sur le plan hydrographique, elle est
drainée par un très grand nombre de vecteurs (ravine Goman au
Sud-ouest, ravine Alphonse au Nord-est qui confluent au niveau de Simon; ravine
Ti bonm qui est un affluent de la rivière Gordon qui draine
partiellement le plateau d`Orianie. Boucan Chatte est dans l'Ouest
d'Haïti, dans la commune de Fonds-Verrettes. Boucan chatte (4ème
section de Fonds Verrettes : 99 km2 de superficie) est formé
de quelques petits plateaux au relief très mamelonné, notamment
au niveau des collines orientées vers le Nord-est de la localité.
Les collines orientées sur la façade sud-est présentent
une structure différente.
3.2- Altitude
Ces 4 zones sous-étude se trouvent en haute altitude,
la présence des pins l'en témoignent, Savane Zombie se trouve
à 1432 mètres avec comme coordonnées géographiques,
18.28o de latitude, et 71.81o de longitude, Orianie se
trouve à une altitude allant de 1100 à 1600 mètres de
coordonnées géographiques 18.18o de latitude et de
71,5o de longitude. Gros cheval est un plateau au relief
marqué par un gradient altitudinal bien marqué allant de 1500
à plus de 1600 m et de coordonnées géographiques
18o 20 `. Boucan Chatte est située autour de 1200
mètres d'altitude et de coordonnées géographiques
18.18o de latitude Nord et 71o 45 ` de longitude.
13
3.3- Température
La température n'est pas trop variable au niveau de ces
4 zones, ces zones se trouvent en montagne humide, la température
moyenne annuelle est de 16.50C avec un minimum de 10.3oC
et un maximum de 22.7oC. La température d'Orianie est de
280C avec une humidité relative de 79%.
3.4- Calendrier cultural
En général, au niveau de la zone d'étude, on
a 3 grandes campagnes agricoles, certaines
exploitations en fonction de leurs moyens financiers ou de
leurs pratiques culturales font 2 campagnes. Pour les exploitations ayant 3
campagnes, la grande et première campagne commence au mois de mars, la
deuxième saison commence au mois de juillet et la dernière au
mois d'octobre.
D
N
P
D T
fert., asp.
O
.
asp., chauss.
A
S
asp., chauss.
M
P
l a
n
t
.
A
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M
|
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J
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|
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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Rec.
B
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.
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asp.
Desher.
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P
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Rec.
B
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.
S e
m i s
Fert .,as p
Desher.
B
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.
S e m i s
D e
s h e r
.
Rec.
Tableau 1: Présentation du calendrier
cultural
14
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
C a r o
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|
But.
|
Sem is
|
Des her.
|
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|
Desher .
|
|
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|
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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l
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
|
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|
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|
|
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|
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|
|
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|
|
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|
|
|
|
P
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|
|
P r e
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|
Pépi nière
|
T
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.
|
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|
Desher.
|
fert ., asp .
|
Rec.
|
Source : DEFI-MARNDR 2012 PDT : Pomme de terre
Prep : Préparation du sol Fert : Fertilisation
15
Asp : Aspersion
Chaus : Chaussage
Rec : Récolte
But: Buttage
Plant: Plantation
Desh : Désherbage
Trans : Transplantation
3.5- Facteurs de production
Au niveau de la zone d'étude, les facteurs de
production (la terre, la main-d'oeuvre, les capitaux techniques) constituent
des dotations initiales ou des acquisitions et sont mis en valeur en vue
d'atteindre les objectifs fixés par les exploitations agricoles.
3.5.1- Terre
Avec l'absence de système de cadastre, parvenir
à établir les modes tenures avec exactitude est idéaliste.
Cependant, selon une enquête réalisée au niveau du morne
des commissaires, la valeur relative des terres en faire valoir-direct
s'élève à 73.92%, 15.08% sont en faire-valoir indirect et
10.99% se trouvent dans d'autres situations comme celles en indivision et les
terres relevant de la propriété de l'Etat Haïtien
(DEFI-MARNDR, 2012).
3.5.2- Main-d'oeuvre
Au niveau de la zone, il y a une prédominance de la
main d'oeuvre salariée par rapport aux autres formes de travail, on
utilise la main d'oeuvre familiale et aussi l'entraide qui est surtout
rencontrée chez les petits agriculteurs, cette forme de travail
dépend de la cohésion sociale des travailleurs mais aussi de la
classe sociale ; car les gens sont souvent enclins à donner leur force
de travail aux grands dons espérant un retour financier, social ou
autres de ces derniers. Au début de chaque campagne, des gens provenant
de différents endroits viennent souvent s'installer dans la zone pour
vendre leur force de travail, donc ils ne se posent pas vraiment le
problème de saisonnalité de main d'oeuvre.
16
3.5.3- Outillage et équipements
Les outils utilisés au niveau de la zone sont
très rudimentaires, on utilise la houe pour labourer et sarcler le sol,
la machette pour le défrichage et l'émondage, la pioche pour la
plantation, la serpette pour le sarclage, le couteau pour la récolte,
des pelles lors du travail du sol. On trouve entres autres des
équipements notamment des silos pour entreposer des semences, des
produits de récolte et des équipements. Les pompes sont
utilisées lors de l'aspersion, des glacis pour le séchage des
grains au soleil, des bassins pour stocker l'eau de ménage et pour
l'arrosage, des moulins qui sont généralement présents
chez les moyens et les grands planteurs.
3.6- Ressources biologiques
La zone dispose de ressources biologiques assez importantes,
ce sont les animaux d'élevage, les végétaux et enfin la
forêt des pins.
3.6.1- Système d'élevage
Au niveau de la zone, on retrouve différentes
espèces animales, les volailles (poules, dindes, etc.), les
équins (âne, cheval, mulet) les ovins, les caprins et les porcins.
La conduite des volailles se fait de manière libre, les caprins, les
ovins et les bovins sont conduits à la corde. L'élevage constitue
une activité complémentaire aux cultures, les résidus de
récoltes ainsi que certaines fourragers sont utilisés pour
nourrir les animaux.
3.6.2- Ressources végétales
La zone d'étude est bien réputée en
Haïti, grâce à Forêt des pins qui constitue une
ressource forestière non négligeable et souvent
considérée comme un lieu touristique, on retrouve des pins
.endémiques. Le maraichage est la culture principale de la zone en
raison de sa température, on y cultive généralement la
pomme de terre, la carotte, le chou, l'oignon, etc.
3.7- Institutions financières
On trouve des institutions qui octroient différents
types de crédits aux agriculteurs. Cependant tous les agriculteurs n'ont
pas la possibilité d'avoir accès à ces institutions de
crédit à cause des termes et conditions de crédit auxquels
ils devraient se soumettre.
3.8- Infrastructures
Les infrastructures sont traditionnelles et n'arrivent pas
à combler les attentes des habitants, citons entre autres :
17
3.8.1- Routes
La route menant de Fonds Parisien passant par Fonds-verettes,
jusqu'à Thiotte est en terre battue, on ne retrouve nulle part dans la
zone d'étude des routes asphaltées, les routes sont souvent
pentues et tout près des falaises, ce qui rend délicat les
conditions de transport.
3.8.2- Electricité
La zone d'étude n'est pas encore
électrifiée, On utilise des formes traditionnelles
d'énergie lumineuses (lampes, bougies, etc.) pour éclairer les
maisons, certaines maisons contiennent des panneaux solaires, et on trouve
très rarement des lampadaires au niveau de certaines
localités.
3.8.3- Marché
Au niveau de la zone, il y a plusieurs marchés, le
marché de Fonds-verettes, le marché de Boucan Chatte, le
marché d'Orianie, le marché de Gros Cheval, etc.
3.8.4- Institutions sanitaires
Il n'a pas d'hôpitaux aux mornes de commissaires, il y a
des centres de santé et quelques dispensaires. La majorité des
infrastructures de base se trouvent principalement au niveau de la ville de
Thiotte.
18
IV - METHODOLOGIE
En vue de réaliser ce travail de recherche, cette
méthodologie a été utilisée :
- Recherche bibliographique
- Enquête exploratoire
- Typologie
- Echantillonnage
- Enquête formelle
- Dépouillement des données
- Traitement et analyse des données
4.1-Recherche bibliographique
A cette étape, plusieurs documents, publications et
revues traitant de l'aspect de la production de pomme de terre et de son
importance économique ont été consultés. D'autres
documents concernant l'histoire agraire de la zone, des mémoires et des
rapports ont aussi été consultés.
4.2-Enquête exploratoire
Cette enquête a été réalisée
auprès des notables et des agriculteurs provenant des 4 localités
sous forme d'entrevue et de focus groupe. Elle nous a permis de mieux
comprendre, d'appréhender les questions relatives au problème de
recherche et de connaître les opinions des agriculteurs. Elle a aussi
permis d'avoir une vue d'ensemble de la zone d'étude, de réaliser
une typologie et aussi de trouver des pistes pour la réalisation de
l'enquête formelle.
4.3-Typologie
La typologie a été faite à partir des
informations recueillies lors de l'enquête exploratoire, et la population
statistique est constituée de toutes les exploitations agricoles
cultivant la pomme de terre. Pour la classification des exploitations
agricoles, 2 critères ont été retenus, ce sont :
? La surface agricole utile
? Le nombre de sacs de pomme de terre plantée par an (1
sac de pomme de terre pèse 90.9 kilogrammes)
19
Ainsi à partir de ces deux critères, on a obtenu 3
types d'exploitations agricoles repartis dans le tableau suivant
Tableau 2: Présentation des types
différents types d'exploitations agricoles
Critére I
Critère II
|
Moins de 20 sacs de pomme de terre plantés par an
|
Plus de 20 sacs de pomme de terre plantés par an
|
SAU < 1 ha
|
Type I
|
Type II
|
1 = SAU < 3 ha
|
Type III
|
Type IV
|
SAU = 3 ha
|
Type V
|
Type VI
|
Source : Enquête de l'auteur (décembre 2013)
4.4- Echantillonnage
La population concernée par l'étude est
estimée à 596 exploitations agricoles, cependant un
échantillon de 87exploitations agricoles a été
considéré. La méthode d'échantillonnage
aléatoire stratifiée a été utilisée.
Tableau 3: Répartition des échantillons au
niveau de la population
Type
|
Taille de la
population
|
Taille échantillon
|
Taux d'échantillonnage
|
1
|
120
|
10
|
8.33%
|
2
|
66
|
7
|
10.60%
|
3
|
160
|
28
|
17.5%
|
4
|
77
|
17
|
22%
|
5
|
81
|
9
|
11.11%
|
6
|
92
|
16
|
17.39%
|
Total
|
596
|
87
|
14.6%
|
Source : Enquête de l'auteur (mars 2014)
4.5- Enquête formelle
Pour la réalisation de ce type d'enquête, nous
avons utilisé un questionnaire d'enquête qui a permis de collecter
des données. A cette phase, seules les exploitations agricoles
constituant l'échantillon ont été
considérées. Cette enquête nous a permis d'obtenir des
informations qui ont amené vers les objectifs préalablement
fixés et de vérifier les hypothèses.
20
4.6- Questionnaire d'enquête
Tenant compte des objectifs fixés par ce travail de
recherche, on a procédé à la préparation d'un
questionnaire d'enquête en vue de pouvoir recueillir les informations
quantitatives et qualitatives relatives au travail.
4.6.1- Données qualitatives
Les données qualitatives recueillies sont :
l'état des équipements, la tenure foncière, les
espèces et variétés cultivées et enfin les types de
crédit agricole, le mode de faire-valoir.
4.6.2- Données quantitatives
Les données quantitatives recueillies sont :
quantité de produits récoltée, prix unitaire des produits
récoltés, quantité de main-d'oeuvre utilisée, prix
de la main-d'oeuvre, quantité d'intrants utilisée, nombre de sacs
de pomme de terre cultivé, prix unitaire des intrants, superficie
cultivée en pomme de terre et superficie totale cultivée.
4.7- Dépouillement des données
Après la réalisation de l'enquête, on a
procédé à la conception d'une grille de
dépouillement tenant compte des objectifs du travail. Cette
dernière a été préparée dans le but de
synthétiser les informations recueillies.
4.8- Méthodes d'analyse des données
A cette phase, une fois les données
dépouillées, on a les a traité puis procédé
aux calculs, et ensuite effectuer des tests statistiques à partir du
logiciel SPSS en vue de tester les hypothèses. Pour déterminer la
contribution de la pomme de terre au revenu agricole des exploitations, on a
fait certains calculs à partir de formules :
i ? 1
4.8.1- Procédés de calcul
Taux d'échantillonnage= (taille échantillon/taille
population)*100
Produit brut agricole= Produit brut animal + produit brut
végétal
n
?
Produit brut végétal=
Qipi
|
|
Qi : Quantité du produit i récoltée Pi :
Prix du produit i
DCI association : dépenses en produits de consommations
intermédiaires (autres que semences) quand la pomme de terre est en
association
21
Produit brut pomme de terre= quantité de pomme de terre
récoltée*prix
Produit brut animal= (vente animaux-achats d'animaux) + vente
de produits animaux + autoconsommation + variation de stock
Valeur ajoutée brute animale= Produit brut animal -
consommations intermédiaires animales Consommations
intermédiaires animales= aliments pour bétail + soins
vétérinaires + cordes Valeur ajoutée brute
végétale= Produit brut végétal - consommations
intermédiaires végétales Consommations
intermédiaires végétales= eau + semence + pesticide
Valeur ajoutée brute pomme de terre= Produit brut pomme
de terre-consommations intermédiaires pomme de terre
Méthode de calcul des consommations intermédiaires
imputables à la pomme de terre : A- Si la pomme de terre est en
association :
En général, la pomme de terre est
cultivée en association avec les cultures comme le haricot et le
maïs, cela complique le calcul pour déterminer la part des
consommations intermédiaires outre la semence utilisée dans le
processus de production. Pour résoudre ce problème, on a
procédé à une démarche permettant de collecter des
données sur l'emploi des intrants ; on a demandé aux exploitants
la quantité d'intrants (engrais chimiques, fumier, pesticides) qu'ils
utiliseraient s'ils devraient produire une certaine quantité de pomme de
terre en association sur une superficie donnée ; ensuite, on leur a
demandé la quantité qu'ils auraient utilisée sur cette
même superficie si la pomme de terre était en monoculture. Et la
portion des dépenses imputable à la pomme de terre s'obtient par
la formule suivante :
PDIpdt (%) = 100 - (
|
DCI association - DCI monoculture
* 100)
DCI association
|
PDIpdt : portion des dépenses en produits de consommations
intermédiaires (autres que semences) imputable à la pomme de
terre quand la pomme de terre est en association
22
DCI monoculture : dépenses en produits de consommations
intermédiaires (autres que semences) quand la pomme de terre est en
monoculture
Le traitement des données collectées
auprès des agriculteurs nous a permis de déduire que, la valeur
des dépenses de consommations intermédiaires imputables à
la pomme de terre représente 70% des dépenses totales
effectuées. Cela ne veut pas dire pour autant que la pomme de terre au
cours de son cycle de production a utilisé 70% de ces produits
(fertilisants, pesticides) au cours de son cycle de production c'est donc
plutôt un pourcentage qui tient compte de l'allocation financière
que les exploitants auraient fait s'ils devraient cultiver ces espèces
séparément.
Consommations intermédiaires pomme de terre= semences
pomme de terre achetées + 0.7* Consommations intermédiaires
végétales totales (pomme de terre et autres cultures qui lui sont
associées) excluant les semences
Consommations intermédiaires végétales
totales excluant les semences= Fertilisants + pesticides Si la pomme de terre
est en monoculture :
Consommations intermédiaires pomme de terre= semence pomme
de terre achetée + fertilisant + pesticides
VAN= VAB - AM
VANpdt= VAB pdt- AAMtot
Atipdt=?n i=1AAMi
AMi= AMi*TO
AMi= cout d'acquisition/ durée de vie probable
RA= VAN - Af
Rpdt= VANpdt- Afpdt
AF= salaires + nourriture pour les travailleurs +
intérêts + fermage + métayage
PRA= (Rpdt/ RA)*100
23
TO= superficie emblavée en pomme de terre pendant un
an/ superficie occupée par toutes les cultures de l'exploitation pendant
un an
VABpdt: valeur ajoutée brute pomme de terre
Atipdt : amortissement total imputable à la pomme de
terre
AMi : amortissement de l'équipement i
AAMi : amortissement de l'équipement i pour la culture de
pomme de terre
TO : taux d'occupation ou superficie relative de la pomme de
terre
RA : revenu agricole
Rpdt : revenu tiré de la pomme de terre
Af : Affectations
Afpdt : Affectations imputables à la pomme de terre
PRA : part de la pomme de terre au revenu agricole
N.B : Au cours de ce travail, on n'a pas pu
déterminer le revenu généré par chaque culture non
plus du revenu animal de l'exploitation agricole, car il est difficile de
dissocier les dépenses (consommations intermédiaires, outils)
faites pour chaque culture surtout dans le cas des jaden lakous, il y a aussi
des outils et équipements qui sont utilisés à la fois aux
cultures et à l'élevage (machette). De ce fait, on a
calculé le revenu généré par la pomme de terre
ainsi que le revenu agricole.
4.8.2- Tests statistiques
Pour tester les hypothèses, on a utilisé 2 tests
statistiques:
- Test sur une moyenne ayant rapport avec la première
hypothèse - ANOVA (analyse de variances) pour la deuxième
hypothèse
24
4.8.2.1- Test sur une moyenne
Le test statistique utilisé pour vérifier la
première hypothèse est le test sur une moyenne.
Hypothèses statistiques
Hypothèse nulle : H0 : p.= p.0 Hypothèse
alternative : H1: p.?p.0 p.: moyenne calculée p.0: valeur
hypothétique= 30%
1) Hypothèse de base
La population normale a une variance inconnue,
l'échantillon est de petite taille N < 30 prélevé de
manière aléatoire d'une population normale de variance
inconnue
2) Seuil de signification : á= 0.05
3) Rapport critique
??-??0
On va effectuer le test de t student. Le rapport critique est t
=
s/vn
n : taille de l'échantillon
X : moyenne de l'échantillon S : écart-type de
l'échantillon
4) Critère de décision
Rejeter Ho si tcal> t tab ou si la valeur de p-value est
inférieure au seuil de signification
4.8.2.2 Analyse de variances de plusieurs
échantillons (ANOVA)
Ce test consiste à comparer les variances des
échantillons et de voir si elles sont égales, dans le cadre de
notre travail, il consiste à comparer la valeur moyenne de la
contribution de la pomme de terre au revenu agricole des 6 types
d'exploitations agricoles et de voir si elles sont égales. L'ANOVA
suppose l'homogénéité des variances, pour cela il faut
faire un test préalable qui est le test de Levene. Et après, on a
procédé à un test post-hoc pour des variances
inégales, on a donc fait le test de Tamhane.
Hypothèses statistiques
Hypothèse nulle : H0 : Toutes les variances sont
égales c'est-à-dire, p.1= p.2= p.3= p.4= p.5=
p.6 Hypothèse alternative : H1 : Au moins une variance est
différente des autres
25
Hypothèses de base
On considère k (égal à 6)
échantillons et pour un nombre d'observations N (égale à
87)
Seuil de signification : Pour réaliser le
travail, on a retenu un seuil de signification á= 0.05, ce qui signifie
on prend le risque de se tromper à 5% avec k-1 et N-k degré de
liberté
Rapport critique : Distribution de Fisher test
unilatéral à droite Fk-1n-k=ó2A/
ó2R
ó2A : Variance entre les échantillons
ó2R : Variance résiduelle
Décision : rejeter Ho si Fcal > Ftab
ou si p-value est inférieure au seuil de signification.
4.8.2.3 Test de Tamhane
L'ANOVA contient certaines limites. Elle permet de dire si les
variances sont égales ou
différentes l'une de l'autre mais si elles sont
différentes, elle ne permet pas de dire lesquelles diffèrent
l'une de l'autre. Pour cela, il importe de faire un test post-hoc qui est le
test de Tamhane.
26
V- RÉSULTATS, ANALYSES ET DISCUSSIONS
5.1- Systèmes de cultures
Cette section présente la culture de la pomme de terre en
termes de son itinéraire technique, des cultures avec lesquelles elle
est généralement associée et de sa rotation culturale.
5.1.1- Itinéraires techniques de la pomme de
terre
En général, les agriculteurs suivent ces
étapes pour mettre en place la pomme de terre :
- Préparation du sol : On
écrase les mottes compactes mais aussi pendant le labourage, on fait une
première fertilisation en appliquant au sol de la fumure organique.
- Plantation : Le semis direct est
généralement pratique pour cette culture.
- Sarclage : On arrache les mauvaises herbes
afin de diminuer la compétition, une telle étape si
négligée pourrait contribuer à la diminution du
rendement.
- Arrosage : A défaut de pluie, on
utilise des récipients pour combler ce besoin d'eau.
- Traitement phytosanitaire : on utilise une
pompe contenant en solution un mélange de produits chimiques (dithane,
actara, curacron, etc...) et on asperge la pomme de terre chaque semaine. En
période pluvieuse on intensifie l'aspersion, mais ces traitements
dépendent des moyens économiques de l'agriculteur.
- Fertilisation : On utilise du fumier pour
la fertilisation, et des engrais comme l'urée, et d'autres engrais
chimiques (20-20-10, 12-20-20, etc...).
- Buttage : Opération qui consiste
à recouvrir la pomme de terre avec de la terre avant la
récolte.
- Récolte : La récolte de la
pomme de terre se fait manuellement, en général 4 mois
après plantation.
5.1.2- Associations de cultures
Dans les différentes zones, on constate une
prédominance des associations de cultures. En général, on
trouve les associations à base de pomme de terre et les associations
sans pomme de terre. Les associations de cultures les plus rencontrées
dans la zone sont : pdt x haricot ou pdt x maïs et comme association sans
pomme de terre, on trouve mais x haricot, café x banane et les jadens
lakous (association de plus de 2 cultures rencontrée sur la cour de
l'exploitation agricole).
27
5.1.3- Rotation culturale de la pomme de terre
Au niveau du morne des commissaires, On trouve des rotations
qui se font à base de pomme de terre et d'autres sans pomme de terre
(surtout dans les jadens lakous):
· pdt/ Jachère/ chou
· pdt/ carotte/ pdt
· pdt/ Jachère/ oignon
· Patate/ igname/ patate
· chou/ jachère/ oignon
5.2- Atout de la culture de pomme de terre
La pomme de terre, contrairement aux autres cultures de la
zone (carotte, chou et oignon), peut être conservée pour servir de
semence. Cela constitue un avantage pour les agriculteurs, vu qu'il leur permet
de résister aux périodes de baisse de volume de vente, en
limitant les pertes et en leur empêchant de succomber au rapport de force
vis-à-vis des acheteurs.
5.3- Superficie Occupée par les cultures et taux
d'occupation de la pomme de terre
Ce tableau ci-dessous présente l'occupation des terres
agricoles par la pomme de terre et par les cultures en général et
aussi la quantité de pomme de terre qui a été
cultivée par les exploitations suivant leur type.
Tableau 4: Superficie agricole moyenne utile et celle
de la pomme de terre par type d'exploitations agricoles, taux d'occupation de
la pomme de terre et quantité de pomme de terre utilisée par type
d'exploitations agricoles
Type
|
SAU (ha)
|
TO (%)
|
Supdt (ha)
|
Qtitépdt ( sacs de 90.9kgs)
|
type 1
|
0.78
|
43
|
0.34
|
9.10
|
type 2
|
0.82
|
58
|
0.48
|
29.71
|
type 3
|
1.95
|
25
|
0.49
|
10.75
|
type 4
|
1.99
|
49
|
0.96
|
43.94
|
type 5
|
4.25
|
16
|
0.65
|
7.78
|
type 6
|
7.23
|
44
|
3.17
|
95.00
|
Source : Résultat d'enquête de
l'auteur (septembre 2014)
28
SAU : Surface agricole utile
TO : Taux d'occupation de la pomme de terre
Su PDT : Superficie occupée par la pomme de terre
Qtité PDT : Quantité de pomme de terre
plantée pendant l'année
L'analyse de ce tableau nous permet de comprendre que les
exploitations de type 5 constituent celles dont le taux d'occupation (TO) en
pomme de terre est le plus faible soit 16%, c'est á
dire elle représente le groupe ayant planté le moins de sacs de
pomme de terre. Par contraste, les exploitations faisant partie du
deuxième type représentent celles dont la superficie relative
emblavée en pomme de terre est la plus élevée ;
quoiqu'elles ne constituent pas le groupe d'exploitations ayant planté
le plus de pomme de terre, mais elles représentent celui ayant
placé une plus grande superficie relative à la production de la
pomme de terre.
5.4- Présentation des produits bruts des
exploitations agricoles
Le tableau suivant fournit les informations concernant les
produits bruts générés par les exploitations agricoles au
cours de l'année. Les résultats sont présentés
d'abord pour la pomme de terre, les produits d'élevage, les
végétaux et enfin pour l'ensemble des produits provenant des
exploitations agricoles.
Tableau 5: Présentation des produits bruts
moyens des 6 types d'exploitations agricoles (en gourdes)
Type
|
PB pdt
|
PBA*
|
PBV
|
PBT
|
type 1
|
55600
|
8496.5
|
135976.5
|
144473
|
type 2
|
199463.29
|
4315.71
|
295660
|
299975.71
|
type 3
|
63830.36
|
12671.82
|
206452.86
|
219124.68
|
type 4
|
279191.2
|
8908.64
|
542096.2
|
551004.82
|
type 5
|
53105.56
|
13615.67
|
352510
|
366125.67
|
type 6
|
464812.5
|
17823.44
|
872227.65
|
889491.88
|
Source : Résultats d'enquête de l'auteur (septembre
2014) PB pdt : produit brut moyen pomme de terre
PBA* : Produit brut moyen animal
29
PBV : Produit brut moyen végétal PBT : Produit brut
moyen total
Les résultats présentés dans le tableau 5
montrent que les types 1 et 5 constituent les types d'exploitations agricoles
dont les produits bruts en pomme de terre sont les plus faibles, ceci peut
s'expliquer par la quantité de pomme de terre que ces dernières
ont plantée pendant l'année. Les types 1 et 5 ont planté
moins de 20 sacs de pomme de terre. On remarque cependant que le type 5
constitue la classe d'exploitation agricole dont le produit brut en pomme de
terre est le plus faible quoiqu'il ne soit pas le type ayant la plus faible
superficie. Ceci s'explique par le fait que les exploitations du type 5 ont
planté une quantité moyenne de pomme de terre moins
élevée que le type 1 (voir tableau 4). Le type 1 par
conséquent, n'ayant pas trop de terre consacre plus de temps à la
pomme de terre, prend soin de cette culture de manière à tirer le
maximum de récolte possible. Cependant ce tableau nous montre clairement
que les types 2, 4 et 6 tirent un fort produit brut de pomme de terre, car ces
derniers pratiquent cette culture à grande intensité, ils
s'adonnent beaucoup plus à cette dernière.
En comparant les types 2 et 3, on constate que quoique le type
2 ait une surface agricole utile plus petite que ce dernier, il arrive à
tirer un produit brut total plus élevé que le type 3, en raison
du fait que le type 2 a une plus forte intensification agricole, valorise mieux
l'espace, produit beaucoup plus de pomme de terre qui est
considérée comme une culture de rente pour eux.
30
5.5- Revenu de la culture de pomme de terre
Le revenu tiré de la pomme de terre constitue un objectif
spécifique du travail, son importance se justifie par le fait qu'il
permet de déterminer la contribution de la pomme de terre au revenu
agricole.
Tableau 6: Revenu tiré de la culture de pomme de
terre
Type
|
Type 1
|
Type 2
|
Type 3
|
Type 4
|
Type 5
|
Type 6
|
RM pdt
(HTG)
|
20893.73
|
93315.97
|
30253.65
|
129626.9
|
17385.8
|
163431.36
|
Ecart-type (HTG)
|
13374.93
|
51575.99
|
21551.2
|
115824.82
|
7457.37
|
120678.91
|
CV (%)
|
64.01
|
55.27
|
71.24
|
52.24
|
42.89
|
73.84
|
Source : Résultat d'enquête de
l'auteur (septembre 2014) RM pdt : revenu moyen tiré de la pomme de
terre
Le revenu tiré de la production de pomme de terre est
en moyenne 17385.8 gourdes pour le type 5, c'est le revenu le
plus bas tiré de la pomme de terre, quoiqu'ayant une plus grande
superficie que les types 1 et 3, il n'arrive pas à avoir un meilleur
revenu puisqu'ils se consacrent à d'autres cultures, de ce fait ils ne
plantent pas beaucoup de pomme de terre. Tandis que les exploitations du
premier et troisième type tirent un meilleur revenu dans la pomme de
terre car elles consacrent temps et argent pour améliorer leur
productivité. En comparant le type 1 au type 2 qui se trouvent dans la
même classe de superficie, on constate que le revenu imputable à
la pomme de terre du type 2 (93315.97 gourdes) est de loin
plus élevé que le type 1 soit 4 fois plus élevé que
ce dernier( RM pdt type 2/ RM pdt type 1= 4.46). Vu que le
type 2 se spécialise fortement dans la production de pomme de terre, les
exploitations du type 2 en plus de planter une grande quantité de pomme
de terre, investissent temps et argent dans cette culture. En comparant le type
3 et 4 se trouvant dans la même classe de superficie, on constate que le
revenu imputable à la pomme de terre pour le type 4 (115824.82
gourdes) est 5 fois plus élevé (RM pdt type 4/
RM pdt type 3= 5.37) que le type 3(21551.2 gourdes).
En comparant le type 5 au type 6, on voit que le revenu moyen imputable
à la pomme de terre du type 6 (163431.36 gourdes) est 9
fois plus élevé (RM pdt type 6/ RM pdt type 5= 9.4)
que le type 5 (17385.8 gourdes), ceci peut être
expliqué par le fait que les exploitations du type 6 ont planté
plus de pomme de terre pendant
31
l'année et pour la plupart d'entre eux, elles agissent
comme de véritables entreprises agricoles ; cependant on constate que le
type 6 a un coefficient de variation très élevé, ceci a
deux explications, d'abord il y a plusieurs exploitations de ce type qui se
consacrent à d'autres cultures, comme l'oignon, la carotte, etc., ils
font ce choix car ils pensent que le marché pour la vente de ces
produits est moins compétitif vu que peu de gens optent pour ce choix et
la deuxième explication réside dans l'écart qu'il y a au
niveau de la superficie agricole de ce type leur donnant la possibilité
de planter de loin une plus grande quantité de pomme de terre que
d'autres augmentant les écarts observés au niveau de ce type. Par
contre le faible revenu du type 5 s'explique par le fait que les exploitants du
type 5 pour certains, ont planté d'autres cultures sur les parcelles au
lieu de prioriser la pomme de terre, de ce fait leur revenu imputable à
la pomme de terre est faible. Le type 5 correspond également au type
d'exploitations agricoles donc le coefficient de variation est le plus faible,
les écarts des revenus imputables à la pomme de terre pour les
exploitations de ce type sont faibles. Une dernière comparaison est le
type 2 et 3 et le type 4 et 5 ; le type 3 quoiqu'ayant une superficie agricole
plus élevé que le type 2 tire un revenu plus faible que le type 2
de même que le type 5 comparé au type 4, ceci peut être
expliqué par le fait que les types 2 et 4 ont planté plus de
pomme de terre que les types 3 et 5 et leur investissement en cette culture est
plus élevé.
5.6- Le revenu agricole
Le tableau suivant permet de montrer le revenu agricole moyen
tiré pour chaque type d'exploitations agricoles, l'écart-type
ainsi que les coefficients de variation.
Tableau 7: Revenu agricole moyen par type d'exploitations
agricoles (en gourdes)
Types
|
Type 1
|
Type 2
|
Type 3
|
Type 4
|
Type 5
|
Type 6
|
RAM
|
65175.6
|
138252.86
|
121523.96
|
257323.9
|
213083
|
364668.31
|
Ecart-type
|
40296.04
|
74062.79
|
90809.31
|
166742.62
|
140504.94
|
149432.54
|
CV (%)
|
61.83
|
53.57
|
74.73
|
64.79
|
65.94
|
40.98
|
Source : Résultat d'enquête de
l'auteur (septembre 2014) RAM : revenu moyen agricole
32
Ce tableau nous montre que le type 1 a le revenu agricole le
plus faible puisque ce type a planté une faible quantité de pomme
de terre et aussi constitue le type rentrant dans la plus faible classe de
superficie cultivée. Le type 6 a le revenu agricole le plus
élevé vu que c'est le type d'exploitation dont la combinaison
quantité de pomme de terre plantée et la superficie agricole
utile est plus élevée. Un autre aspect de l'analyse est la
comparaison des types de la même classe de superficie l'un à
l'autre : le revenu du type 2 (RMA=138252.86 gourdes) est 2 fois
plus élevé (RMA type 2/ RMA type 1= 2.12) que celui du
type 1(RMA= 65175.6 gourdes). Le revenu agricole du type 4 (RMA= 257323.9
gourdes) est 2 fois plus élevé (RMA type 4/ RMA
type 3= 2.11) que celui du type 3 (121523.96 gourdes). Le revenu agricole du
type 6 (RMA=364668.31 gourdes) est 1.71 fois plus
élevé que celui du type 5 (RMA=213083 gourdes).
5.7- Contribution de la pomme de terre au revenu
agricole
Le tableau ci-dessous présente les résultats
concernant la part de la pomme de terre dans le revenu agricole. Ces
résultats présentent la moyenne de la part de la pomme de terre
au revenu agricole de toutes les exploitations agricoles se trouvant à
l'intérieur de chaque type (Voir annexe).
Tableau 8: Détermination de la contribution de la
pomme de terre au revenu agricole
Type
|
Type 1
|
Type 2
|
Type 3
|
Type 4
|
Type 5
|
Type 6
|
PRA (%)
|
37.74
|
70.07
|
30.67
|
55.84
|
9.37
|
45.50
|
Source : Résultat d'enquête de
l'auteur (Septembre 2014) PRA : Part de la pomme de terre au revenu agricole
Une partie essentielle du travail dont on se donnait au
préalable pour objectif consiste à déterminer la part de
la pomme de terre dans le revenu agricole, cette contribution est importante
car elle nous permet de voir l'importance économique de cette culture au
niveau de la région et de voir la place qu'il faut accorder à
cette culture. Le tableau ci-dessus présente la part de la pomme de
terre dans le revenu agricole. En analysant le tableau, on remarque que la part
de la pomme de terre dans le revenu agricole augmente avec la quantité
de pomme de terre cultivée, en comparant le premier type (37.74%) au
second (70.07%), on remarque que ce dernier est presque 2 fois plus
élevé que le premier vu que pour la même classe de
superficie l'importance relative de la pomme de terre par rapport aux autres
cultures est plus élevée , idem en comparant
33
le troisième type (30.67%) au quatrième (55.84%)
, on remarque que le quatrième est presqu'également 2 fois plus
élevé que le troisième. En comparant le cinquième
(9.37%) et le sixième type (45.5%), on remarque que ce dernier est 5
fois plus élevé que le cinquième car les exploitations du
type 5 ne priorisent pas vraiment la culture de la pomme de terre, elles tirent
leur revenu des autres cultures à savoir la carotte, l'oignon, le chou,
etc., ce qui fait que le revenu qu'elles tirent de la pomme de terre est
faible. Pour les exploitations ayant planté moins de 20 sacs, notamment
les types 1,3 et 5, on constate que la part de la pomme de terre diminue avec
l'augmentation de la superficie agricole, c'est-à-dire la part du type 1
est plus élevée que le type 3 et ce dernier est plus
élevé que 5. Pour les exploitations ayant planté plus de
20 sacs de pomme de terre, on en fait la même remarque. De ce fait, on
peut conclure que la contribution de la pomme de terre au revenu agricole varie
proportionnellement avec la quantité de pomme de terre cultivée
et de manière inversement proportionnelle avec la surface agricole utile
cultivée, car hormis la pomme de terre, quand le revenu des autres
cultures augmente, la part relative de la pomme de terre dans le revenu
agricole diminue. On peut donc classer les types en fonction de leur
contribution au revenu agricole comme suit : Type 5< Type 3< Type 1<
Type 6< Type 4< Type 2.
5.8- Tests d'hypothèses
En plus des résultats et analyses, il nous faut
déterminer la significativité des résultats. En fonction
des hypothèses de recherche, on a eu 2 tests statistiques, le premier
c'est le test sur une moyenne et le second est le test d'ANOVA.
5.8.1- Test sur une moyenne
Pour le test sur une moyenne, on a utilisé le test de T
student. L'hypothèse de base stipule que la pomme de terre contribue
à 30% au revenu agricole, lequel pourcentage est considéré
comme théorique et qu'on va comparer aux résultats obtenus.
34
Tableau 9: Test sur une moyenne
En analysant le tableau ci-dessous, on voit que p-value des 6
types est inférieure au seuil de signification qui est égale
à 0.05 ; de ce fait, on rejette l'hypothèse nulle,
c'est-à-dire qu'on admet que la part de la pomme de terre au revenu
agricole est différente de 30% au seuil de 5%.
|
Test Value = 0
|
|
|
|
Difference de
|
Différence de l'intervalle de confiance
|
|
t
|
df
|
Sig. (2-tailed)
|
moyenne
|
Lower
|
Upper
|
Type I
|
4.783
|
9
|
.001
|
37.73700
|
19.8882
|
55.5858
|
Type II
|
9.173
|
6
|
.000
|
70.06714
|
51.3768
|
88.7575
|
Type III
|
7.259
|
27
|
.000
|
30.67107
|
22.0015
|
39.3406
|
Type IV
|
12.183
|
16
|
.000
|
55.84255
|
46.1256
|
65.5595
|
Type V
|
5.327
|
8
|
.001
|
9.37222
|
5.3148
|
13.4296
|
Type VI
|
7.384
|
15
|
.000
|
45.50125
|
32.3661
|
58.6364
|
Source : Résultat de calcul de l'auteur
(septembre 2014) df : degré de liberté
t : t tabulé Sig : p-value
5.8.2- ANOVA (analyse de variances de plusieurs
échantillons)
Pour voir s'il y a une différence significative au
niveau des moyennes des 6 catégories d'exploitation, on a
procédé à une analyse de variance. Pour cela, on doit
faire un test d'homogénéité au préalable et ensuite
une analyse post-hoc.
35
Tableau 10: Test homogénéité des
variances
L'ANOVA suppose l'homogénéité des
variances. De ce fait, on a fait un test préalable de
l'égalité des variances qu'est le test de Levene. Ce tableau nous
donne le résultat de ce test avec N-K et K-1 degrés de
liberté.
Statistic de Levene
|
|
df1
|
|
df2
|
|
Sig.
|
|
|
3.752
|
|
5
|
|
81
|
|
.004
|
Source : Résultat de calcul de l'auteur
(novembre 2014)
df1 : degré de liberté (K-1) df2 : degré de
liberté (N-K)
Comme nous montre le tableau ci-dessus, p-value (sig) est
inférieure au seuil de signification 0.05, étant donc inferieure,
on peut conclure que les variances ne sont pas homogènes, on rejette
l'hypothèse nulle, de ce fait on peut déjà conclure qu'il
y a une différence significative entre les variances des
différents types d'exploitation. Afin de déterminer quels types
sont différents les uns des autres, on a procédé à
un test post-hoc.
5.8.2.1 Test de Tamhane (test post-hoc)
Le test de Tamhane va nous permettre de voir dans notre cas quels
types d'exploitations sont
différents l'un de l'autre. Il nous présente la
comparaison multiple des différents types d'exploitations agricoles.
36
Tableau 11: Test de Tamhane
(I) type
|
(J) type
|
Difference Moyenne (I-J)
|
Ecart-type
|
Sig.
|
Intervalle de confiance de la différence 95%
|
|
|
|
|
|
Lower Bound
|
Upper Bound
|
1
|
2
|
-32.3309
|
10.98181
|
0.144
|
-70.6639
|
6.0021
|
3
|
7.06514
|
8.95035
|
1
|
-24.205
|
38.3352
|
4
|
-18.1063
|
9.12502
|
0.639
|
-49.7395
|
13.5268
|
5
|
28.36406
|
8.08404
|
0.083
|
-2.5581
|
59.2862
|
6
|
-7.76566
|
10.01166
|
1
|
-41.222
|
25.6907
|
2
|
1
|
32.33093
|
10.98181
|
0.144
|
-6.0021
|
70.6639
|
3
|
39.39607*
|
8.72909
|
0.017
|
6.1382
|
72.654
|
4
|
14.22459
|
8.90809
|
0.895
|
-19.2042
|
47.6534
|
5
|
60.69499*
|
7.83835
|
0.002
|
25.8762
|
95.5138
|
6
|
24.56527
|
9.81435
|
0.32
|
-9.9658
|
59.0963
|
3
|
1
|
-7.06514
|
8.95035
|
1
|
-38.3352
|
24.205
|
2
|
-39.39607*
|
8.72909
|
0.017
|
-72.654
|
-6.1382
|
4
|
-25.17148*
|
6.23401
|
0.004
|
-44.6312
|
-5.7117
|
5
|
21.29892*
|
4.57696
|
0.001
|
6.883
|
35.7149
|
6
|
-14.8308
|
7.47197
|
0.584
|
-38.6675
|
9.0059
|
4
|
1
|
18.10634
|
9.12502
|
0.639
|
-13.5268
|
49.7395
|
2
|
-14.2246
|
8.90809
|
0.895
|
-47.6534
|
19.2042
|
3
|
25.17148*
|
6.23401
|
0.004
|
5.7117
|
44.6312
|
5
|
46.47040*
|
4.90976
|
0
|
30.1885
|
62.7523
|
6
|
10.34068
|
7.68033
|
0.957
|
-14.2192
|
34.9005
|
5
|
1
|
-28.3641
|
8.08404
|
0.083
|
-59.2862
|
2.5581
|
2
|
-60.69499*
|
7.83835
|
0.002
|
-95.5138
|
-25.8762
|
3
|
-21.29892*
|
4.57696
|
0.001
|
-35.7149
|
-6.883
|
4
|
-46.47040*
|
4.90976
|
0
|
-62.7523
|
-30.1885
|
6
|
-36.12972*
|
6.40883
|
0
|
-57.8494
|
-14.41
|
6
|
1
|
7.76566
|
10.01166
|
1
|
-25.6907
|
41.222
|
2
|
-24.5653
|
9.81435
|
0.32
|
-59.0963
|
9.9658
|
3
|
14.8308
|
7.47197
|
0.584
|
-9.0059
|
38.6675
|
4
|
-10.3407
|
7.68033
|
0.957
|
-34.9005
|
14.2192
|
5
|
36.12972*
|
6.40883
|
0
|
14.41
|
57.8494
|
* : La différence de moyenne est significative au seuil de
0.05 Source : Résultat de calcul de l'auteur (novembre
2014)
37
5.8.2.2 Différence significative de la part de
la pomme de terre au revenu agricole au niveau des types d'exploitations
agricoles
Le tableau ci-dessous présente le résultat
simplifié du test de Tamhane relatif à la comparaison
inter-type de la part de la pomme de terre au revenu agricole.
Tableau 12: Différence significative de la part de
la pomme de terre au revenu agricole au niveau des types d'exploitations
agricoles
|
Type I
|
Type II
|
Type III
|
Type IV
|
Type V
|
Type VI
|
Type I
|
|
|
|
|
|
|
Type II
|
|
|
|
|
|
|
Type III
|
|
|
|
|
|
|
Type IV
|
|
|
|
|
|
|
Type V
|
|
|
|
|
|
|
Source : Résultat de l'enquête de l'auteur (Novembre
2014)
On peut conclure que la part de la pomme de terre au revenu
agricole du type I ne diffère significativement de celle d'aucun autre
type. Par contre, celle du Type II diffère significativement de celle du
type III et V, celle du Type III diffère significativement de celle du
Type IV et V, celle du le Type IV diffère significativement de celle du
type V et enfin la part de la pomme de terre au revenu agricole du type V a une
différence significative avec celle du type VI.
Comme on l'a aussi remarqué au moment des
enquêtes, la pomme de terre reste pour les agriculteurs du morne des
commissaire ce que la banane est pour la plaine de l'Arcahaie et la
38
VI- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Cette étude avait pour objectif principal de
déterminer la contribution de la pomme de terre à la formation du
revenu agricole des exploitations du morne des commissaires. Elle a
été réalisée au niveau de 4 localités
(Savane zombi, Boucan chatte, Orianie et Gros cheval). Au cours de ce travail,
nous avons pu voir la place de la culture de la pomme de terre au niveau des
exploitations agricoles en termes de superficie occupée par cette
dernière et de sa contribution au revenu agricole. La réalisation
de cette étude a eu pour base principale la théorie du
producteur, elle nous a permis d'apprécier la culture de la pomme de
terre en termes de sa production et de son importance économique. Nous
avons ensuite réalisé la typologie des exploitations en fonction
de leur surface agricole utilisée et le nombre de sacs
de pomme de terre de 90.8 kg plantés par an.
L'analyse des résultats obtenus nous aide à
comprendre les raisons du choix de la plupart des exploitations à
prioriser la pomme de terre. A titre d'exemple, nous avons vu que l'utilisation
de la pomme de terre comme semence constitue un atout contrairement aux
maraîchers (carotte, chou, oignon etc...) dont les produits ne peuvent
pas être utilisés à cette fin. On a eu à
déterminer la contribution de cette culture au revenu des exploitations.
Les résultats obtenus nous ont montré que la pomme de terre
occupe une part importante dans le revenu agricole des exploitations sous
étude soit 40.1%. On a pu voir que le type 5 est le type dont la part de
la pomme de terre au revenu agricole est la plus faible soit 9.37% alors que le
type 2 a la part la plus élevée soit 70%. L'interprétation
des résultats obtenus de la réalisation des tests statistiques
nous montre clairement une contribution de la pomme de terre au revenu agricole
de loin supérieure à 30%. Et aussi, on peut comprendre qu'il y a
une variabilité significative au niveau de la part de la pomme de terre
dans le revenu agricole selon le type d'exploitations, c'est-à-dire que
la superficie agricole utilisée et la quantité de pomme de terre
plantée contribuent à influer la part de la pomme de terre dans
le revenu agricole. Plus précisément, on peut conclure que,
caeteris paribus, pour un type d'exploitations agricoles donné, la
contribution de la pomme de terre est proportionnelle à la
quantité cultivée et inversement proportionnelle à la
superficie totale cultivée.
39
canne à sucre pour la plaine de Leôgane, c'est
donc une culture qui identifie la zone et qui a une place de
prédilection dans leurs pratiques culturales. De ce fait, cette culture
malgré ses contraintes, a une place de choix dans l'économie de
ces exploitations et constitue une culture de rente pour les habitants de la
zone.
Ainsi, il s'avère important de faire les recommandations
ci-dessous :
1- Il importe d'introduire des semences résistantes
à des maladies et de meilleure qualité ;
2- Il faut contrôler la fluctuation des prix des
fertilisants:
2.1- En supervisant les opérateurs intervenant dans la
vente de fertilisants et s'assurant qu'ils les vendent au prix fixé par
le ministère de l'agriculture ;
2.2- En mettant les fertilisants subventionnés
à temps sur le marché pour éviter la hausse du prix ;
3- Il est nécessaire de penser à
réhabiliter les infrastructures routières pour le transport des
produits agricoles vers les marchés ;
4- Les instances concernées doivent organiser des
séances de formation pour les agriculteurs en leur proposant de
nouvelles fiches techniques adaptées aux cultures et à leurs
régions agricoles ;
5- Il s'avère nécessaire de rendre le
crédit accessible à un plus grand nombre d'agriculteurs afin
d'augmenter l'investissement dans le secteur ;
6- Il importe de mettre en place d'autres infrastructures et
services pouvant constituer des sources de génération de revenus
pour les habitants de la zone d'étude, ce qui aurait pour effet de
diminuer la propension de ces derniers à faire pression sur les terres
et à travailler des terres non adaptées à cette
culture.
Ce travail ne s'avère pas exhaustif, son étendue
à bien certaines limites, des problèmes assez importants
devraient susciter d'éventuelles recherches. Le centre de recherche de
Savane Zombi compte introduire de nouvelles variétés de pomme de
terre qui sont déjà prouvées plus résistantes que
celles actuellement utilisées par les agriculteurs, cela nous permet de
poser des interrogations à savoir, quelle serait la propension ou
l'aversion de ces agriculteurs à l'introduction de cette nouvelle
variété dans leur habitude culturale et quel coût
économique qui
40
sera associé à l'adoption de cette
dernière. Ces questions devraient être l'objet d'études
ultérieures. Une autre remarque est le fait que certaines exploitations
optent pour le choix d'une culture autre que celle de la pomme de terre comme
la carotte et l'oignon, il serait judicieux de porter une étude
ultérieure afin de savoir s'il existe une culture dont la
productivité du capital serait supérieure à celle de la
pomme terre.
41
VII- RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ALEXANDRE Diouf., 2002 Typologie des
exploitations et rentabilité des cultures fourragères dans les
systèmes de production du bassin arachidier de Sénégal.
Banque mondiale, 2007, World Development report
2008: Agriculture for Development, Washington, DC.
BEN KHEDHER M., EWING E.E.,
1985-: Growth analyses of eleven potato cultivars grown in the
green house under long photoperiods with and without heat stress. Am. Potato
J., 62,537554
BODLANDER, 1963: Influence of temperature,
radiation and photoperiod on development and yield. The growth of potato.
BUTAULD J,-P., Delame N., 1997 :
Inégalités des revenus agricoles de 1990 à
1994>> Synthèse no 10.
CHARLES Roger., 2011 : Contribution de la
riziculture au revenu agricole des exploitations agricole dans la commune dans
la commune de Torbeck (Etude de cas : Bourry 1ère
section).
CHASSARD Mélanie et BERNARD Chevalier, 2002 :
Un large éventail de revenu agricole. CIRAD-GRET, 1990
: Mémento de l'agronome.
DEFI, MARNDR 2012 : Étude-Diagnostic des
systèmes de culture de quatre zones de production du Morne des
Commissaires (Savane Zombi, Orianie, Gros Cheval, Boucan Chatte/Chapotin).
ELLIS, F. & MDOE: Rural livelihoods and
diversity in developing country. OXFORD University, Press, OXFORD
FAO, 2010 : Année internationale de la
pomme de terre.
France Agrimer, 2010. La pomme de terre : Bilan
campagne 2009/2010 14 p.
42
FRASER Nicole, 1998. La production biologique de
la pomme de terre. Centre d'agriculture biologique de la Pocatière 56
p.
GALLUP J., RADELET S. & WARNER. A, 1997:
Economic Growth and the income of the poor». CAER II Discussion paper No
36. Harvard Institute for International Development.
GRET/FAMV, 1990 : Manuel d'Agronomie Tropical
Appliqué â l'Agriculture Haïtienne, p.100.
GRISON C., 1983 : La pomme de terre.
Caractéristiques et qualités alimentaires. APRIA (Association
pour la promotion industrie agriculture, 292.
JEAN-PIERRE Lachapelle, 2009. Analyse
comparative des revenus de pomme de terre 22
pages.
MADEC P., 1958 : Le rôle du tubercule
mère dans l'évolution des germes de la pomme de terre.
Ann.Amélior. Plant., 8,15, 26
MARNDR 2010. Haïti : Plan d'investissement
agricole 91 p.
N'DAYEGAMIYE Adrien, NYIRANEZA Judith, DRAPEAU Anne, PAUL
Deschenes, 2013. Rotations : Aspect sur la
rentabilité et des gains sur la production de pomme de terre. 19
pages.
OXFAM, 2012. Planter maintenant (2éme
édition) Revitaliser l'agriculture pour la reconstruction et le
développement d'Haïti.
PIERRE Claquin et MOHAMED Chabane, 2013 :
L'agriculture au coeur des stratégies de développement.
ROUSSELLE Patrick, ROBERT Y., CROSNIER J.C,
éd, 1996 : La pomme de terre. USAID, 2014
: Haïti sécurité alimentaire en bref
VAN KEMPEN P., 1990- La pomme
de terre : stockage et conservation. Tech. Agricole., no 4180, 17p.
43
VERHEIJ E. & HENK W., 2008: Le jardin
potager dans les zones tropicales, fondation Agomisa et CTA 106p.
YAGI Samoussi, 2010. Etude de la
filière pomme de terre dans les communes de Doutchi,
koréeMaà et Soukoukoutane (Département de Dogondoutchi) au
Niger.
44
VIII- WEBOGRAPHIE
www.encyclopédiegratuite.fr,
décembre 2013
http://www.lacompta.org,
février 2014
www.pomme-de-terre.net,
février2014
ANNEXE
Annexe A: Questionnaire d'enquête
Code:
Date:
Informations au sujet du chef de
l'exploitation
Noms et prénoms : . Sexe :
Niveau d'instruction : Age :
Localité :
A- Inventaire et description des facteurs de production
A.1- Ressources en terre
No parcelle
|
Superficie
|
Mode de tenure
|
Cout
|
Utilisation (si
jachère, durée)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
? Si en métayage, le taux de répartition :
A.2- Le travail
1- Personne vivant au sein de l'exploitation
Noms
|
Prénoms
|
Sexe et âge
|
Activité au sein de l'exploitation
|
Temps de
travail au sein de
l'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
2- couts imputables aux opérations culturales
No parcell e
|
Nombre de campag ne
|
Opératio ns culturale s
|
Périod
e de l'anné e
|
Quantit éd'H-J
|
Salaire journalie r/ H-j
|
Salai re
total
|
Dépense moyenne d'alimentation /H-j
|
Dépenses totales d'alimentati on
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A.3- Quelle est la superficie occupée par la pomme de
terre ?
Type
Cout de construction
Durée de vie
Valeur actuelle
A.4- Ressources en capital d'exploitation
A.4.1- Outillage et équipement
Type
|
quantité
|
Cout d'achat
|
Valeur actuelle
|
Durée de vie
|
amortissement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A.4.2- Bâtiments (dépôts, glacis,
bassin et autres)
B- Financement
Bailleur
|
Montant (gourdes)
|
Taux d'intérêt
ou condition
|
Duré du prêt
|
Utilisation
|
|
|
|
|
|
|
C- Intrants utilisés
No parcelle
|
Quantité intrants
|
Prix
|
Quantité (achetés)
|
Cout total
|
stock
|
achetés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C.1- Si la pomme de terre était en monoculture, quelle
quantité utiliseriez-vous dans les cas suivants pour les parcelles
concernés (ou la pomme de terre est en association)
C.1.1- Fumier :
C.1.2 Engrais
C.1.3 nombre d'aspersion et dépenses effectuées
pour l'aspersion
D- Produits récoltés
No
parcelle
|
culture
|
Quantité semée
|
Quantité récoltée
|
Quantité vendue
|
Quantité consommée
|
Quantité stockée
|
Pertes
|
Prix
|
recette
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
E- Elevage
E.1- Cheptel de l'exploitation
Espèce
|
Quantité possédé
|
Quantité gardiennage
|
pris
|
en
|
Conditions gardiennage)
|
(si
|
|
|
|
|
|
|
|
|
E.2- Poste de dépenses
Espèces
|
Santé
|
aliments
|
Main d'oeuvre
|
Autres dépenses (cordes, abreuvoirs, etc.)
|
Dépenses totales
|
|
|
|
|
|
|
E.3- Produit brut animal
Espèc e
|
Qt é
|
Nbre d'Ax vend u
|
Prix de vent e
|
Nbre d'A* acheté s
|
Prix d'acha t
|
Vente de produit s A*
|
Autoconsommatio n (en espèce)
|
Valeur actuel chepte l
|
Valeur chepte
l en début
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe B
Tableau des superficies agricoles et celles de la pomme de terre
pour le type 1
No
|
SAU ( ha)
|
TO
|
supdt (ha)
|
QtitéPdt (sacs)
|
E12
|
1.94
|
0.30
|
0.58
|
6.00
|
E13
|
0.65
|
0.50
|
0.32
|
3.00
|
E24
|
0.30
|
0.21
|
0.06
|
4.00
|
E33
|
0.60
|
0.33
|
0.20
|
11.00
|
E43
|
0.97
|
0.70
|
0.68
|
15.00
|
E62
|
0.68
|
0.38
|
0.25
|
17.00
|
E72
|
0.80
|
0.38
|
0.30
|
10.00
|
E114
|
0.80
|
0.56
|
0.45
|
13.00
|
E149
|
0.70
|
0.44
|
0.31
|
5.00
|
E152
|
0.40
|
0.50
|
0.20
|
7.00
|
Moyenne
|
0.78
|
0.43
|
0.34
|
9.10
|
Tableau des superficies agricoles et celles de la pomme de terre
pour le type 2
No
|
SAU
|
T.O
|
sup pdt
|
Qtitépdt (sacs)
|
E17
|
0.82
|
0.48
|
0.39
|
27.00
|
E75
|
0.94
|
0.45
|
0.42
|
20.00
|
E90
|
0.94
|
0.77
|
0.72
|
41.00
|
E93
|
0.80
|
0.80
|
0.64
|
23.00
|
E98
|
0.90
|
0.48
|
0.43
|
40.00
|
E115
|
0.43
|
0.51
|
0.22
|
20.00
|
E130
|
0.91
|
0.60
|
0.55
|
37.00
|
Moyenne
|
0.82
|
0.58
|
0.48
|
29.71
|
Tableau des superficies agricoles pour le type 3
NO
|
SAU
|
T.O
|
Su pdt
|
Qtitépdt ( sacs)
|
E3
|
1.94
|
0.25
|
0.48
|
6.00
|
E5
|
4.19
|
0.20
|
0.84
|
16.00
|
E9
|
1.79
|
0.16
|
0.29
|
5.00
|
E10
|
2.00
|
0.30
|
0.60
|
14.00
|
E12
|
1.94
|
0.30
|
0.58
|
6.00
|
E14
|
2.58
|
0.20
|
0.52
|
16.00
|
E15
|
2.26
|
0.29
|
0.65
|
9.00
|
E16
|
1.34
|
0.21
|
0.28
|
12.00
|
E25
|
2.58
|
0.16
|
0.41
|
6.00
|
E40
|
1.29
|
0.31
|
0.40
|
7.00
|
E41
|
2.58
|
0.21
|
0.54
|
3.00
|
E42
|
1.61
|
0.25
|
0.40
|
8.00
|
E47
|
1.30
|
0.23
|
0.30
|
19.00
|
E54
|
2.26
|
0.12
|
0.27
|
6.00
|
E60
|
1.50
|
0.25
|
0.38
|
12.00
|
E74
|
1.85
|
0.19
|
0.35
|
10.00
|
E81
|
1.50
|
0.30
|
0.45
|
13.00
|
E87
|
1.46
|
0.30
|
0.44
|
12.00
|
E97
|
2.48
|
0.25
|
0.62
|
9.00
|
E109
|
1.05
|
0.17
|
0.18
|
5.00
|
E110
|
1.50
|
0.17
|
0.26
|
10.00
|
E113
|
1.06
|
0.38
|
0.40
|
16.00
|
E120
|
1.29
|
0.30
|
0.39
|
3.00
|
E124
|
4.50
|
0.38
|
1.71
|
18.00
|
E125
|
2.00
|
0.50
|
1.00
|
11.00
|
E127
|
2.53
|
0.17
|
0.43
|
19.00
|
E128
|
1.29
|
0.20
|
0.26
|
15.00
|
E140
|
1.00
|
0.17
|
0.17
|
15.00
|
Moyenne
|
1.95
|
0.25
|
0.49
|
10.75
|
Tableau des superficies agricoles et celles occupées par
la pomme de terre pour le type 4
NO
|
SAU
|
TO
|
Su pdt
|
Qtitépdt
|
E19
|
2.7
|
0.34
|
0.918
|
25
|
E45
|
2.25
|
0.46
|
1.035
|
42
|
E51
|
1.29
|
0.32
|
0.4128
|
29
|
E53
|
2.5
|
0.69
|
1.725
|
69
|
E78
|
1.29
|
0.375
|
0.48375
|
23
|
E82
|
2.6
|
0.4
|
1.04
|
60
|
E83
|
1
|
0.6
|
0.6
|
22
|
E86
|
1.1352
|
0.45
|
0.51084
|
26
|
E89
|
1.6125
|
0.51
|
0.822375
|
35
|
E101
|
2.9025
|
0.45
|
1.306125
|
90
|
E104
|
2.33
|
0.36
|
0.8388
|
30
|
E111
|
2.32
|
0.45
|
1.044
|
47
|
E112
|
2.3
|
0.6
|
1.38
|
55
|
E126
|
1.29
|
0.79
|
1.0191
|
61
|
E132
|
2.15
|
0.7
|
1.505
|
73
|
E137
|
2.05
|
0.36
|
0.738
|
40
|
E153
|
2.15
|
0.45
|
0.9675
|
20
|
Moyenne
|
1.992364706
|
0.488529
|
0.961546471
|
43.94117647
|
Tableau des superficies agricoles et celles occupées par
la pomme de terre pour le type 5
No
|
SAU
|
TO
|
Su pdt
|
Qtitépdt ( sacs)
|
E2
|
4.25
|
0.11
|
0.47
|
3.00
|
E4
|
4.19
|
0.14
|
0.59
|
15.00
|
E6
|
6.02
|
0.10
|
0.60
|
4.00
|
E35
|
3.70
|
0.20
|
0.74
|
5.00
|
E37
|
3.63
|
0.10
|
0.36
|
8.00
|
E59
|
5.81
|
0.27
|
1.57
|
13.00
|
E117
|
3.23
|
0.21
|
0.68
|
7.00
|
E119
|
3.23
|
0.11
|
0.35
|
5.00
|
E121
|
4.19
|
0.12
|
0.50
|
10.00
|
Moyenne
|
4.25
|
0.16
|
0.65
|
7.78
|
Tableau des superficies agricoles et celles occupées par
la pomme de terre pour le type 6
No
|
SAU
|
TO
|
supdt
|
Qtitépdt (sacs)
|
E11
|
6.45
|
0.26
|
1.68
|
30.00
|
E26
|
5.00
|
0.38
|
1.90
|
24.00
|
E32
|
4.00
|
0.18
|
0.72
|
20.00
|
E38
|
13.41
|
0.40
|
5.36
|
150.00
|
E39
|
7.50
|
0.30
|
2.25
|
35.00
|
E46
|
6.00
|
0.55
|
3.30
|
140.00
|
E56
|
5.25
|
0.58
|
3.05
|
87.00
|
E63
|
19.75
|
0.60
|
11.85
|
393.00
|
E76
|
10.00
|
0.24
|
2.40
|
50.00
|
E88
|
4.64
|
0.36
|
1.67
|
43.00
|
E91
|
3.23
|
0.45
|
1.45
|
54.00
|
E95
|
6.45
|
0.56
|
3.61
|
95.00
|
E96
|
3.54
|
0.36
|
1.27
|
63.00
|
E103
|
6.55
|
0.76
|
4.98
|
75.00
|
E118
|
5.81
|
0.25
|
1.45
|
45.00
|
E133
|
8.15
|
0.79
|
6.44
|
216.00
|
Moyenne
|
7.23
|
0.44
|
3.17
|
95
|
Tableau des données du produit brut des consommations
intermédiaires, amortissements et valeur ajoutée pour la pomme de
terre et toute l'exploitation agricole pour le type 1
No E.A
|
PBpdt
|
PBt
|
CIpdt
|
CIT
|
VABpdt
|
VABt
|
Ampdt
|
Amort
|
VAN pdt
|
VAN
|
E12
|
44000.00
|
159710
|
15500.
|
78339.0
|
28500.0
|
81371.00
|
1080.00
|
3600.0
|
27420
|
77771.00
|
|
|
.00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
0
|
.00
|
|
E13
|
27000.00
|
57460.
|
10195.
|
22471.0
|
16805.0
|
34989.00
|
265.50
|
531.00
|
16539
|
34458.00
|
|
|
00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
|
.50
|
|
E24
|
15000.00
|
90400.
|
5200.0
|
28160.0
|
9800.00
|
62240.00
|
1917.86
|
8950.0
|
7882.
|
53290.00
|
|
|
00
|
0
|
0
|
|
|
|
0
|
14
|
|
E33
|
80000.00
|
230600
|
28242.
|
52975.0
|
51758.0
|
177625.00
|
37.33
|
112.00
|
51720
|
177513.00
|
|
|
.00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
|
.67
|
|
E43
|
93750.00
|
122875
|
37492.
|
45230.0
|
56258.0
|
77645.00
|
8346.10
|
11923.
|
47911
|
65722.00
|
|
|
.00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
00
|
.90
|
|
E62
|
74000.00
|
225780
|
30750.
|
78895.0
|
43250.0
|
146885.00
|
3857.25
|
10286.
|
39392
|
136599.00
|
|
|
.00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
00
|
.75
|
|
E72
|
80000.00
|
213250
|
42600.
|
75140.0
|
37400.0
|
138110.00
|
1374.75
|
3666.0
|
36025
|
134444.00
|
|
|
.00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
0
|
.25
|
|
E114
|
56000.00
|
136705
|
33587.
|
43715.0
|
22413.0
|
92990.00
|
473.06
|
841.00
|
21939
|
92149.00
|
|
|
.00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
|
.94
|
|
E149
|
30000.00
|
104900
|
17982.
|
41860.0
|
12018.0
|
63040.00
|
459.38
|
1050.0
|
11558
|
61990.00
|
|
|
.00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
0
|
.63
|
|
E152
|
56250.00
|
103050
|
17866.
|
33580.0
|
38384.0
|
69470.00
|
400.00
|
800.00
|
37984
|
68670.00
|
|
|
.00
|
00
|
0
|
0
|
|
|
|
.00
|
|
Moy
|
55600.00
|
144473
|
23941.
|
50036.5
|
31658.6
|
94436.50
|
1821.12
|
4175.9
|
29837
|
90260.60
|
|
|
.00
|
40
|
0
|
0
|
|
|
0
|
.48
|
|
Tableau des données du produit brut des consommations
intermédiaires, amortissements et valeur ajoutée pour la pomme de
terre et toute l'exploitation agricole pour le type 2
No E.A
|
PBpdt
|
PBt
|
CIpdt
|
CIT
|
VABpdt
|
VABt
|
Am pdt
|
Amor t
|
VAN pdt
|
VAN
|
E17
|
222000
|
31660
|
62390.00
|
119405.00
|
159610.0
|
197195.00
|
444.00
|
925.0
|
159166
|
19627
|
|
.00
|
0.00
|
|
|
0
|
|
|
0
|
.00
|
0.00
|
E75
|
187500
|
21022
|
83000.00
|
85000.00
|
104500.0
|
125220.00
|
2979.0
|
6620.
|
101521
|
11860
|
|
.00
|
0.00
|
|
|
0
|
|
0
|
00
|
.00
|
0.00
|
E90
|
315000
|
38174
|
113144.0
|
134680.00
|
201856.0
|
247060.00
|
750.75
|
975.0
|
201105
|
24608
|
|
.00
|
0.00
|
0
|
|
0
|
|
|
0
|
.25
|
5.00
|
E93
|
181250
|
28763
|
77967.00
|
120937.00
|
103283.0
|
166693.00
|
640.00
|
800.0
|
102643
|
16589
|
|
.00
|
0.00
|
|
|
0
|
|
|
0
|
.00
|
3.00
|
E98
|
108000
|
18579
|
58950.00
|
110135.00
|
49050.00
|
75655.00
|
1287.8
|
2683.
|
47762.
|
72972
|
|
.00
|
0.00
|
|
|
|
|
4
|
00
|
16
|
.00
|
E115
|
112500
|
26199
|
25002.00
|
42725.00
|
87498.00
|
219265.00
|
4263.6
|
8360.
|
83234.
|
21090
|
|
.00
|
0.00
|
|
|
|
|
0
|
00
|
40
|
5.00
|
E130
|
270000
|
45586
|
97510.00
|
150015.00
|
172490.0
|
305845.00
|
180.00
|
300.0
|
172310
|
30554
|
|
.00
|
0.00
|
|
|
0
|
|
|
0
|
.00
|
5.00
|
Moy
|
199464
|
29997
|
73994.71
|
108985.29
|
125469.5
|
190990.43
|
1506.4
|
2951.
|
123963
|
18803
|
|
.29
|
5.71
|
|
|
7
|
|
6
|
86
|
.12
|
8.57
|
Tableau des données du produit brut des consommations
intermédiaires, amortissements et valeur ajoutée pour la pomme de
terre et toute l'exploitation agricole pour le type 3
No E.A
|
PBpdt
|
PBt
|
CIpdt
|
CIT
|
VABpd t
|
VABt
|
am pdt
|
Amort
|
VAN pdt
|
VAN
|
E3
|
37500.00
|
77135.00
|
12912.0
|
17215.00
|
24588.0
|
59920.00
|
343.00
|
1372.0
|
24245.0
|
58548.00
|
|
|
|
0
|
|
0
|
|
|
0
|
0
|
|
E5
|
50000.00
|
167225.0
|
30300.0
|
70036.00
|
19700.0
|
97189.00
|
760.00
|
3800.0
|
18940.0
|
93389.00
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
0
|
0
|
|
E9
|
30000.00
|
86150.00
|
7450.00
|
15585.00
|
22550.0
|
70565.00
|
0.00
|
0.00
|
22550.0
|
70565.00
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
0
|
|
E10
|
77000.00
|
218775.0
|
15710.0
|
40217.00
|
61290.0
|
178558.0
|
180.00
|
600.00
|
61110.0
|
177958.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
|
0
|
0
|
E12
|
44000.00
|
159710.0
|
15500.0
|
78339.00
|
28500.0
|
81371.00
|
1080.0
|
3600.0
|
27420.0
|
77771.00
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
|
E14
|
105000.0
|
225900.0
|
23996.0
|
66982.00
|
81004.0
|
158918.0
|
823.20
|
4116.0
|
80180.8
|
154802.0
|
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
E15
|
81000.00
|
176000.0
|
32180.0
|
52493.00
|
48820.0
|
123507.0
|
188.50
|
650.00
|
48631.5
|
122857.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
|
0
|
0
|
E16
|
91000.00
|
159000.0
|
39497.0
|
51508.00
|
51503.0
|
107492.0
|
246.75
|
1175.0
|
51256.2
|
106317.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
5
|
0
|
E25
|
29000.00
|
483330.0
|
10900.0
|
100590.0
|
18100.0
|
382740.0
|
376.00
|
2350.0
|
17724.0
|
380390.0
|
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
E40
|
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|
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|
14140.0
|
32940.00
|
20860.0
|
82190.00
|
2025.8
|
6535.0
|
18834.1
|
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|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
5
|
0
|
5
|
|
E41
|
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|
117100.0
|
4750.00
|
32990.00
|
10250.0
|
84110.00
|
600.81
|
2861.0
|
9649.19
|
81249.00
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
E42
|
40000.00
|
106200.0
|
19530.0
|
34300.00
|
20470.0
|
71900.00
|
323.75
|
1295.0
|
20146.2
|
70605.00
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
0
|
5
|
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E47
|
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|
145040.0
|
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|
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|
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|
106205.0
|
542.80
|
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|
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|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
E54
|
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|
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|
12519.0
|
85322.00
|
17481.0
|
317940.0
|
360.60
|
3005.0
|
17120.4
|
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|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
E60
|
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|
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|
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|
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|
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|
99000.00
|
1041.5
|
4166.0
|
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|
94834.00
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
|
E74
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
E81
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
45.00
|
150.00
|
20615.0
|
141429.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
|
0
|
0
|
E87
|
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|
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|
33785.0
|
59445.00
|
61215.0
|
154860.0
|
1092.3
|
3641.0
|
60122.7
|
151219.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
E97
|
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|
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|
25300.0
|
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|
69700.0
|
346202.0
|
1420.2
|
5681.0
|
68279.7
|
340521.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
5
|
0
|
5
|
0
|
E109
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
427.04
|
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|
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|
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|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
6
|
0
|
E110
|
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|
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|
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|
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|
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|
120600.0
|
1221.1
|
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|
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|
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|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
1
|
0
|
9
|
0
|
E113
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
793.06
|
2087.0
|
63999.9
|
216708.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
4
|
0
|
E120
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
570.00
|
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|
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|
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|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
0
|
0
|
|
E124
|
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|
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|
26137.0
|
47000.00
|
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|
203150.0
|
878.56
|
2312.0
|
82984.4
|
200838.0
|
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
4
|
0
|
E125
|
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|
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|
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|
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|
26700.0
|
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|
175.00
|
350.00
|
26525.0
|
103415.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
|
0
|
0
|
E127
|
135000.0
|
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|
58300.0
|
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|
76700.0
|
475265.0
|
150.11
|
883.00
|
76549.8
|
474382.0
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
|
9
|
0
|
E128
|
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|
199670.0
|
33910.0
|
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|
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|
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|
132.00
|
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|
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|
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|
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
|
0
|
0
|
E140
|
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|
194030.0
|
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|
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|
17720.0
|
147540.0
|
329.97
|
1941.0
|
17390.0
|
145599.0
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
3
|
0
|
Moy
|
63830.36
|
219124.6
|
22855.6
|
56644.82
|
40974.7
|
162479.8
|
597.89
|
2514.8
|
40376.8
|
159965.0
|
|
|
8
|
4
|
|
1
|
6
|
|
2
|
3
|
4
|
Tableau des données du produit brut des consommations
intermédiaires, amortissements et valeur ajoutée pour la pomme de
terre et toute l'exploitation agricole pour le type 4
No E.A
|
PBpdt
|
PBt
|
CIpdt
|
CIT
|
VABpdt
|
VABt
|
am pdt
|
Amort
|
VAN pdt
|
VAN
|
E19
|
222000
|
601250
|
123200
|
325000
|
98800
|
276250
|
185.3
|
545
|
98614.7
|
275705
|
E45
|
180000
|
333335
|
57350
|
130235
|
122650
|
203100
|
5324.5
|
11575
|
117325. 5
|
191525
|
E51
|
225000
|
438450
|
74755
|
169010
|
150245
|
269440
|
381.12
|
1191
|
149863. 88
|
268249
|
E53
|
430400
|
669535
|
176016
|
223915
|
254384
|
445620
|
6522.57
|
9453
|
247861.
43
|
436167
|
E78
|
150000
|
280692
|
65658
|
76446
|
84342
|
204246
|
2499.75
|
6666
|
81842.2 5
|
197580
|
E82
|
240000
|
359300
|
68592
|
109175
|
171408
|
250125
|
770
|
1925
|
170638
|
248200
|
E83
|
156250
|
237800
|
64040
|
98192
|
92210
|
139608
|
2157
|
3595
|
90053
|
136013
|
E86
|
200000
|
280145
|
66363
|
109375
|
133637
|
170770
|
607.5
|
1350
|
133029. 5
|
169420
|
E89
|
240000
|
325930
|
100842
|
143325
|
139158
|
182605
|
586.5
|
1150
|
138571. 5
|
181455
|
E101
|
500000
|
107410 5
|
168060
|
254625
|
331940
|
819480
|
8069.85
|
17933
|
323870. 15
|
801547
|
E104
|
187500
|
431450
|
51150
|
87175
|
136350
|
344275
|
1825.56
|
5071
|
134524.
44
|
339204
|
E111
|
237000
|
529920
|
122025
|
181995
|
114975
|
347925
|
5259.15
|
11687
|
109715. 85
|
336238
|
E112
|
320600
|
449075
|
89367
|
128770
|
231233
|
320305
|
2527.2
|
4212
|
228705. 8
|
316093
|
E126
|
421000
|
849970
|
92800
|
289340
|
328200
|
560630
|
2080.07
|
2633
|
326119. 93
|
557997
|
E132
|
494000
|
107006 0
|
193429
|
297981
|
300571
|
772079
|
1925
|
2750
|
298646
|
769329
|
E137
|
237500
|
552100
|
104547
|
241870
|
132953
|
310230
|
1649.88
|
4583
|
131303. 12
|
305647
|
E153
|
305000
|
883965
|
120098
|
249395
|
184902
|
634570
|
1522.35
|
3383
|
183379. 65
|
631187
|
Moy
|
279191.17 65
|
551004. 8
|
102252.47 06
|
183283. 8
|
176938.70 59
|
367721. 1
|
2581.95 88
|
5276.58 8
|
174356. 75
|
362444. 5
|
Tableau des données du produit brut des consommations
intermédiaires, amortissements et valeur ajoutée pour la pomme de
terre et toute l'exploitation agricole pour le type 5
No E.A
|
PBpdt
|
PBt
|
CIpdt
|
VABpdt
|
VABt
|
am pdt
|
VAN pdt
|
VAN
|
E2
|
29750.00
|
182485.0
|
13525.00
|
16225.00
|
162330.00
|
32.23
|
16192.77
|
162037.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
E4
|
64000.00
|
342160.0
|
27000.00
|
37000.00
|
278168.00
|
1468.60
|
35531.40
|
267678.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
E6
|
25200.00
|
199720.0
|
5285.00
|
19915.00
|
180251.00
|
29.30
|
19885.70
|
179958.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
E35
|
37000.00
|
693591.0
|
16032.00
|
20968.00
|
585876.00
|
925.80
|
20042.20
|
581247.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
E37
|
60000.00
|
588260.0
|
16142.00
|
43858.00
|
537103.00
|
437.70
|
43420.30
|
532726.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
E59
|
122000.00
|
641080.0
|
43320.00
|
78680.00
|
536834.00
|
1860.30
|
76819.70
|
529944.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
E117
|
35000.00
|
179150.0
|
14875.00
|
20125.00
|
149068.00
|
394.38
|
19730.62
|
147190.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
E119
|
35000.00
|
218310.0
|
11790.00
|
23210.00
|
148785.00
|
173.47
|
23036.53
|
147208.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
E121
|
70000.00
|
250375.0
|
25597.00
|
44403.00
|
202900.00
|
0.00
|
44403.00
|
202900.0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
Moy
|
53105.56
|
366125.6
|
19285.11
|
33820.44
|
309035.00
|
591.31
|
33229.14
|
305654.2
|
|
|
7
|
|
|
|
|
|
2
|
Tableau des données du produit brut des consommations
intermédiaires, amortissements et valeur ajoutée pour la pomme de
terre et toute l'exploitation agricole pour le type 6
No E.A
|
PBpdt
|
PBt
|
CIpdt
|
VABpdt
|
VABt
|
am pdt
|
Amort
|
VAN pdt
|
VAN
|
E11
|
167500.0
|
391570.0
|
35197.00
|
132303.0
|
300106.00
|
558.48
|
2148.00
|
131744.5
|
297958.0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
|
2
|
0
|
E26
|
148000.0
|
441090.0
|
72530.00
|
75470.00
|
295173.00
|
2346.88
|
6176.00
|
73123.12
|
288997.0
|
|
0
|
0
|
|
|
|
|
|
|
0
|
E32
|
187500.0
|
724000.0
|
49010.00
|
138490.0
|
609950.00
|
695.88
|
3866.00
|
137794.1
|
606084.0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
|
2
|
0
|
E38
|
702000.0
|
1087675.
|
372492.00
|
329508.0
|
580535.00
|
4791.20
|
11978.0
|
324716.8
|
568557.0
|
|
0
|
00
|
|
0
|
|
|
0
|
0
|
0
|
E39
|
170000.0
|
390630.0
|
80315.00
|
89685.00
|
261785.00
|
985.50
|
3285.00
|
88699.50
|
258500.0
|
|
0
|
0
|
|
|
|
|
|
|
0
|
E46
|
887500.0
|
1614930.
|
337650.00
|
549850.0
|
1063465.0
|
9384.10
|
17062.0
|
540465.9
|
1046403.
|
|
0
|
00
|
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
00
|
E56
|
520000.0
|
1053300.
|
172180.00
|
347820.0
|
749008.00
|
4796.60
|
8270.00
|
343023.4
|
740738.0
|
|
0
|
00
|
|
0
|
|
|
|
0
|
0
|
E63
|
1205000.
|
2286910.
|
777890.00
|
427110.0
|
1202570.0
|
24090.0
|
40150.0
|
403020.0
|
1162420.
|
|
00
|
00
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
00
|
E76
|
300000.0
|
1007705.
|
97880.00
|
202120.0
|
732272.95
|
4712.40
|
19635.0
|
197407.6
|
712637.9
|
|
0
|
00
|
|
0
|
|
|
0
|
0
|
5
|
E88
|
235000.0
|
718875.0
|
129270.00
|
105730.0
|
445715.00
|
914.76
|
2541.00
|
104815.2
|
443174.0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
|
4
|
0
|
E91
|
365000.0
|
658740.0
|
145415.00
|
219585.0
|
430110.00
|
382.50
|
850.00
|
219202.5
|
429260.0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
|
0
|
0
|
E95
|
525000.0
|
888240.0
|
211050.00
|
313950.0
|
532859.00
|
4009.04
|
7159.00
|
309940.9
|
525700.0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
|
6
|
0
|
E96
|
250000.0
|
524450.0
|
99155.00
|
150845.0
|
317554.00
|
1458.00
|
4050.00
|
149387.0
|
313504.0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
|
0
|
0
|
E103
|
332000.0
|
544700.0
|
76990.00
|
255010.0
|
316190.00
|
1874.16
|
2466.00
|
253135.8
|
313724.0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
|
4
|
0
|
E118
|
290000.0
|
793845.0
|
134985.00
|
155015.0
|
556510.00
|
3377.50
|
13510.0
|
151637.5
|
543000.0
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
0
|
0
|
0
|
E133
|
1152500.
|
1390385.
|
408837.00
|
743663.0
|
893473.00
|
3505.23
|
4437.00
|
740157.7
|
889036.0
|
|
00
|
00
|
|
0
|
|
|
|
7
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Moyenne
|
464812.5
|
907315.3
|
200052.88
|
264759.6
|
580454.75
|
4242.64
|
9223.94
|
260516.9
|
571230.8
|
|
0
|
1
|
|
3
|
|
|
|
9
|
1
|
Contribution de la pomme de terre au revenu agricole pour le type
1
No E.A
|
VANpdt
|
VAN
|
Affectpdt
|
affectation
|
Revenupdt
|
RA
|
Partpdt (%)
|
E12
|
27420.00
|
77771.00
|
13350.00
|
59200.00
|
14070.00
|
18571.00
|
75.76
|
E13
|
16539.50
|
34458.00
|
4950.00
|
9450.00
|
11589.50
|
25008.00
|
46.34
|
E24
|
7882.14
|
53290.00
|
3600.00
|
11100.00
|
4282.14
|
42190.00
|
10.15
|
E33
|
51720.67
|
177513.00
|
9900.00
|
32400.00
|
41820.67
|
145113.00
|
28.82
|
E43
|
47911.90
|
65722.00
|
13500.00
|
21000.00
|
34411.90
|
44722.00
|
76.95
|
E62
|
39392.75
|
136599.00
|
15300.00
|
32700.00
|
24092.75
|
103899.00
|
23.19
|
E72
|
36025.25
|
134444.00
|
4650.00
|
34000.00
|
31375.25
|
100444.00
|
31.24
|
E114
|
21939.94
|
92149.00
|
13387.50
|
17700.00
|
8552.44
|
74449.00
|
11.49
|
E149
|
11558.63
|
61990.00
|
4500.00
|
21000.00
|
7058.63
|
40990.00
|
17.22
|
E152
|
37984.00
|
68670.00
|
6300.00
|
12300.00
|
31684.00
|
56370.00
|
56.21
|
Moy
|
29837.48
|
90260.60
|
8943.75
|
25085.00
|
20893.73
|
65175.60
|
37.74
|
Contribution de la pomme de terre au revenu agricole pour le type
2
No E.A
|
VAN pdt
|
VAN
|
affect pdt
|
Affect
|
Rev pdt
|
RA
|
part pdt
|
E17
|
159166.00
|
196270.00
|
42060.00
|
74650.00
|
117106.00
|
121620.00
|
96.29
|
E75
|
101521.00
|
118600.00
|
19500.00
|
24000.00
|
82021.00
|
94600.00
|
86.70
|
E90
|
201105.25
|
246085.00
|
36900.00
|
42900.00
|
164205.25
|
203185.00
|
80.82
|
E93
|
102643.00
|
165893.00
|
20700.00
|
37200.00
|
81943.00
|
128693.00
|
63.67
|
E98
|
47762.16
|
72972.00
|
36720.00
|
57150.00
|
11042.16
|
15822.00
|
69.79
|
E115
|
83234.40
|
210905.00
|
25350.00
|
49750.00
|
57884.40
|
161155.00
|
35.92
|
E130
|
172310.00
|
305545.00
|
33300.00
|
62850.00
|
139010.00
|
242695.00
|
57.28
|
Moyenne
|
123963.12
|
188038.57
|
30647.14
|
49785.71
|
93315.97
|
138252.86
|
70.07
|
Contribution de la pomme de terre au revenu agricole pour le type
3
No E.A
|
VAN pdt
|
VAN
|
affect pdt
|
affect
|
rev pdt
|
RA
|
part %
|
E3
|
24245.00
|
58548.00
|
5325.00
|
6300.00
|
18920.00
|
52248.00
|
36.21
|
E5
|
18940.00
|
93389.00
|
12000.00
|
14400.00
|
6940.00
|
78989.00
|
8.79
|
E9
|
22550.00
|
70565.00
|
4500.00
|
19500.00
|
18050.00
|
51065.00
|
35.35
|
E10
|
61110.00
|
177958.00
|
12600.00
|
23400.00
|
48510.00
|
154558.0
|
31.39
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E12
|
27420.00
|
77771.00
|
13350.00
|
59200.00
|
14070.00
|
18571.00
|
75.76
|
E14
|
80180.80
|
154802.00
|
21600.00
|
66900.00
|
58580.80
|
87902.00
|
66.64
|
E15
|
48631.50
|
122857.00
|
7750.00
|
20000.00
|
40881.50
|
102857.0
|
39.75
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E16
|
51256.25
|
106317.00
|
2199.00
|
25000.00
|
49057.25
|
81317.00
|
60.33
|
E25
|
17724.00
|
380390.00
|
4500.00
|
58200.00
|
13224.00
|
322190.0
|
4.10
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E40
|
18834.15
|
75655.00
|
8550.00
|
15000.00
|
10284.15
|
60655.00
|
16.96
|
E41
|
9649.19
|
81249.00
|
5475.00
|
36700.00
|
4174.19
|
44549.00
|
9.37
|
E42
|
20146.25
|
70605.00
|
7050.00
|
9000.00
|
13096.25
|
61605.00
|
21.26
|
E47
|
69432.20
|
103845.00
|
17285.00
|
31600.00
|
52147.20
|
72245.00
|
72.18
|
E54
|
17120.40
|
314935.00
|
8850.00
|
99900.00
|
8270.40
|
215035.0
|
3.85
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E60
|
18658.50
|
94834.00
|
12400.00
|
41350.00
|
6258.50
|
53484.00
|
11.70
|
E74
|
46561.30
|
189355.00
|
8700.00
|
39000.00
|
37861.30
|
150355.0
|
25.18
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E81
|
20615.00
|
141429.00
|
11325.00
|
45350.00
|
9290.00
|
96079.00
|
9.67
|
E87
|
60122.70
|
151219.00
|
9900.00
|
22800.00
|
50222.70
|
128419.0
|
39.11
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E97
|
68279.75
|
340521.00
|
11850.00
|
50850.00
|
56429.75
|
289671.0
|
19.48
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E109
|
23297.96
|
245488.00
|
4350.00
|
19500.00
|
18947.96
|
225988.0
|
8.38
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E110
|
61988.89
|
113417.00
|
8700.00
|
17250.00
|
53288.89
|
96167.00
|
55.41
|
E113
|
63999.94
|
216708.00
|
15200.00
|
21400.00
|
48799.94
|
195308.0
|
24.99
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E120
|
10380.00
|
49170.00
|
2475.00
|
15000.00
|
7905.00
|
34170.00
|
23.13
|
E124
|
82984.44
|
200838.00
|
16050.00
|
52950.00
|
66934.44
|
147888.0
|
45.26
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E125
|
26525.00
|
103415.00
|
9750.00
|
29550.00
|
16775.00
|
73865.00
|
22.71
|
E127
|
76549.89
|
474382.00
|
16950.00
|
100800.00
|
59599.89
|
373582.0
|
15.95
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
E128
|
65958.00
|
123760.00
|
12375.00
|
46500.00
|
53583.00
|
77260.00
|
69.35
|
E140
|
17390.03
|
145599.00
|
12390.00
|
69000.00
|
5000.03
|
76599.00
|
6.53
|
Moy
|
40376.83
|
159965.04
|
10123.18
|
37728.57
|
30253.65
|
122236.4 6
|
30.67
|
Contribution de la pomme de terre au revenu agricole pour le type
4
No E.A
|
VAN pdt
|
VAN
|
affect pdt
|
affect
|
revenupdt
|
RA
|
part pdt
|
E19
|
98614.7
|
275705
|
31935
|
106500
|
66679.7
|
169205
|
39.407642
|
E45
|
117325.5
|
191525
|
37500
|
84300
|
79825.5
|
107225
|
74.446724
|
E51
|
149863.88
|
268249
|
23925
|
77100
|
125938.88
|
191149
|
65.885189
|
E53
|
247861.43
|
436167
|
74175
|
97000
|
173686.43
|
339167
|
51.209708
|
E78
|
81842.25
|
197580
|
20550
|
31500
|
61292.25
|
166080
|
36.905257
|
E82
|
170638
|
248200
|
60500
|
93500
|
110138
|
154700
|
71.19457
|
E83
|
90053
|
136013
|
24000
|
50850
|
66053
|
85163
|
77.560678
|
E86
|
133029.5
|
169420
|
16200
|
32400
|
116829.5
|
137020
|
85.26456
|
E89
|
138571.5
|
181455
|
32032.5
|
48000
|
106539
|
133455
|
79.831404
|
E101
|
323870.15
|
801547
|
83550
|
170750
|
240320.15
|
630797
|
38.097859
|
E104
|
134524.44
|
339204
|
45450
|
114500
|
89074.44
|
224704
|
39.64079
|
E111
|
109715.85
|
336238
|
64800
|
159800
|
44915.85
|
176438
|
25.457016
|
E112
|
228705.8
|
316093
|
72450
|
112000
|
156255.8
|
204093
|
76.561078
|
E126
|
326119.93
|
557997
|
55050
|
87150
|
271069.93
|
470847
|
57.570703
|
E132
|
298646
|
769329
|
64800
|
203700
|
233846
|
565629
|
41.342647
|
E137
|
131303.12
|
305647
|
36450
|
117000
|
94853.12
|
188647
|
50.280747
|
E153
|
183379.65
|
631187
|
17040
|
201000
|
166339.65
|
430187
|
38.666824
|
Moy
|
174356.7471
|
362444.5
|
44729.85294
|
105120.6
|
129626.8941
|
257323.9
|
55.842553
|
Contribution de la pomme de terre au revenu agricole pour le type
5
No E.A
|
VAN pdt
|
VAN
|
affecpdt
|
affec
|
rev pdt
|
RA
|
part pdt
|
E2
|
16192.77
|
162037.00
|
2670.00
|
12750.00
|
13522.77
|
149287.00
|
9.06
|
E4
|
35531.40
|
267678.00
|
23155.00
|
102500.00
|
12376.40
|
165178.00
|
7.49
|
E6
|
19885.70
|
179958.00
|
3750.00
|
7200.00
|
16135.70
|
172758.00
|
9.34
|
E35
|
20042.20
|
581247.00
|
5975.00
|
43600.00
|
14067.20
|
537647.00
|
2.62
|
E37
|
43420.30
|
532726.00
|
20160.00
|
174600.00
|
23260.30
|
358126.00
|
6.50
|
E59
|
76819.70
|
529944.00
|
65310.00
|
296600.00
|
11509.70
|
233344.00
|
4.93
|
E117
|
19730.62
|
147190.00
|
7320.00
|
17300.00
|
12410.62
|
129890.00
|
9.55
|
E119
|
23036.53
|
147208.00
|
4470.00
|
20250.00
|
18566.53
|
126958.00
|
14.62
|
E121
|
44403.00
|
202900.00
|
9780.00
|
31800.00
|
34623.00
|
171100.00
|
20.24
|
Moy
|
33229.14
|
305654.22
|
15843.33
|
78511.11
|
17385.80
|
227143.11
|
9.37
|
Contribution de la pomme de terre au revenu agricole pour le type
6
No E.A
|
VAN pdt
|
VAN
|
affpdt
|
affect
|
rev pdt
|
RA
|
part pdt
|
E11
|
131744.5
|
297958.0
|
53300.00
|
171400.00
|
78444.52
|
126558.
|
61.98
|
|
2
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E26
|
73123.12
|
288997.0
|
40600.00
|
106100.00
|
32523.12
|
182897.
|
17.78
|
|
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E32
|
137794.1
|
606084.0
|
18075.00
|
93600.00
|
119719.12
|
512484.
|
23.36
|
|
2
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E38
|
324716.8
|
568557.0
|
135000.00
|
243600.00
|
189716.80
|
324957.
|
58.38
|
|
0
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E39
|
88699.50
|
258500.0
|
31800.00
|
45750.00
|
56899.50
|
212750.
|
26.74
|
|
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E46
|
540465.9
|
1046403.
|
217550.00
|
633500.00
|
322915.90
|
412903.
|
78.21
|
|
0
|
00
|
|
|
|
00
|
|
E56
|
343023.4
|
740738.0
|
92650.00
|
223300.00
|
250373.40
|
517438.
|
48.39
|
|
0
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E63
|
403020.0
|
1162420.
|
302850.00
|
576150.00
|
100170.00
|
586270.
|
17.09
|
|
0
|
00
|
|
|
|
00
|
|
E76
|
197407.6
|
712637.9
|
45000.00
|
164400.00
|
152407.60
|
548237.
|
27.80
|
|
0
|
5
|
|
|
|
95
|
|
E88
|
104815.2
|
443174.0
|
39735.00
|
127550.00
|
65080.24
|
315624.
|
20.62
|
|
4
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E91
|
219202.5
|
429260.0
|
48975.00
|
110850.00
|
170227.50
|
318410.
|
53.46
|
|
0
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E95
|
309940.9
|
525700.0
|
122525.00
|
201700.00
|
187415.96
|
324000.
|
57.84
|
|
6
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E96
|
149387.0
|
313504.0
|
63225.00
|
83200.00
|
86162.00
|
230304.
|
37.41
|
|
0
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E103
|
253135.8
|
313724.0
|
75415.00
|
97000.00
|
177720.84
|
216724.
|
82.00
|
|
4
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E118
|
151637.5
|
543000.0
|
41650.00
|
95500.00
|
109987.50
|
447500.
|
24.58
|
|
0
|
0
|
|
|
|
00
|
|
E133
|
740157.7
|
889036.0
|
225020.00
|
331400.00
|
515137.77
|
557636.
|
92.38
|
|
7
|
0
|
|
|
|
00
|
|
Moy
|
260516.9
|
571230.8
|
97085.63
|
206562.50
|
163431.36
|
364668.
|
45.50
|
|
9
|
1
|
|
|
|
31
|
|
|