Introduction générale
Certaines approches accordent une importance majeure aux
anticipations de croissance
des entreprises et au rôle de l'incertitude dans la
détermination des niveaux d'investissement. Dans la mesure où les
entreprises peuvent modifier tant le calendrier que le volume de leurs
Investissements, la réussite de ces derniers, repose
essentiellement sur la période choisie et sur les circonstances dans
lesquelles ils seront réalisés.
A ce sujet, Robert Lucas2 a
souligné la manière dont les agents constituent leurs
anticipations quant à l'avenir. Les anticipations sont au centre de
l'économie, parce qu'elles influencent le comportement des
consommateurs, des investisseurs et de tous les autres acteurs
économiques. Or, ces anticipations dépendent de nombreux
facteurs, parmi lesquels les politiques économiques mises en oeuvre par
les pouvoirs publics.
Ainsi donc, la remise en cause de ces hypothèses et
l'incertitude de l'environnement
incite à une meilleure compréhension du
processus de prise de décision, en particulier les décisions
stratégiques.
En effet, dans un environnement turbulent, comme c'est le cas au
NIGER, il est
impérieux de s'interroger sur les paramètres
déterminant le niveau global de l'investissement productif.
Des nombreuses influences sont susceptibles d'être
prises en compte pour chercher à expliquer par quoi est
déterminé l'investissement.
La macroéconomie cherche à définir par
quoi est déterminé l'investissement. Il s'avère alors
qu'en situation de plein emploi des facteurs de production, seule la
rémunération réelle des facteurs est importante alors que,
si l'entreprise est confrontée à une contrainte sur ses ventes,
ce seront le coût relatif et la demande anticipée qui seront
déterminants. Ainsi, en cas de sous-emploi, la théorie de
l'accélérateur de Samuelson établit qu'une augmentation de
la demande anticipée relancera l'investissement.
2 Robert Lucas (né en1937, prix Nobel, 1995),
Théorie des anticipations rationnelle. Maxi fiche d'histoire de la
pensée économique, Ghislain Deleplace et Christophe lavialle,
2008, Pages 138.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 4
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Introduction générale
Ainsi La décision d'investissement est
étroitement liée à la décision de financement.
Elle
permet de prendre en compte les interrogations sur la
manière dont les fonds seront recueillis pour financer les projets
d'investissement jugés rentables.
Il existe des sources très diverses concernant l'origine
des moyens servant à financer
l'entreprise .mais toutes comportent un cout dont le calcul
permet de guider le choix des dirigeants.
D'autre part, le choix d'une politique de financement a une
incidence sur la structure du capital de l'entreprise.
Ainsi, si l'on tient compte de la rentabilité requise
par les apporteurs de fonds propres et du cout de la dette, une structure de
financement optimale serait celle qui permet aux actionnaires de maximiser la
valeur de leur fonds propres compte tenu du risque financier liés
à l'endettement.
Nous avons fait le choix d'étudier en quoi la
sélection d'investissement et de mode de financement le moins
onéreux permet-il d'assurer la pérennité de l'entreprise
?
Au centre de cette question principale se trouve sept
questions secondaires qui nous permettrons de cerner les principales
opportunités de la sélection d'investissement et de mode de
financement approprié à savoir :
1. Qu'est-ce qu'un investissement ?
2. Comment évaluer un investissement ?
3. Peut-on évaluer financièrement et
économiquement un projet en avenir certain et non risqué ?
4. Quels sont les risques encourus par l'entreprise ?
5. Quelles sont les principales modalités de financement
des entreprises ?
6. Quel est le cout de chaque mode de financement ?
7. Quel est le mode de financement le mieux approprié
?
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 5
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
. Introduction
générale
Pour vérifier ses hypothèses, j'ai fait recourt
à la méthode d'évaluation de la rentabilité des
investissements afin de déceler les liens de causalité entre le
cout du capital investit et les flux nets de trésorerie qu'il
génère dans l'avenir. Quant aux techniques, j'ai utilisé
les techniques documentaires, de questionnement.
Cependant, ce qui nous démarque de ces travaux
précités est le fait que notre étude traite des du choix
des investissements dans le domaine de transport et le mode de financement
approprié, cas du groupe BARKA et vise les objectifs suivants :
? ressortir les différents critères
d'évaluations de la rentabilité des investissements du groupe
BARKA et le mode de financement le moins onéreux dans le domaine de
transport face aux risques encourus ;
? évaluer le niveau de rentabilité des
investissements du groupe.
? déterminer le cout de chaque mode de chaque mode de
financement
? choisir le mode de financement le moins onéreux
Mais aussi, nous avons en plus utilisé, à part
les méthodes comptables, la méthode financière pour
évaluer la rentabilité dans ce secteur face aux risques encourus
pour la prise de décisions d'y investir.
Hypothèses :
Par définition, l'hypothèse est une proposition
de réponse à la question posée. Elle tend à
formuler une relation entre des faits significatifs même plus au moins
précise, elle aide à sélectionner les faits
observés. Ceux-ci rassemblés, elle permet de les
interpréter, c'est-à-dire De leur donner une signification. Une
fois vérifiée, elle constituera un élément possible
de la théorie. Ce qui précède nous amène à
formuler les hypothèses suivantes :
Malgré la turbulence dans le secteur, les
investissements dans le domaine de transport au Niger seraient expliqués
par deux principaux postulats : les postulats réels d'une part (la forte
demande, le climat économique prometteur, le développement de
l'entreprise elle-même et l'espérance à un avenir meilleur)
; les postulats financiers d'autre part (rentabilité
élevé, délai de récupération court,
accès facile au crédit, non fonctionnement du circuit bancaire)
;
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 6
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
|