2.5.2. Projets HIT sans concentration spécifique
Les autres projets sont ceux qui ne ciblent pas
particulièrement une gent donnée. Ils sont au nombre de cinq (05)
: l'Association Base Fandima (ABF), l'Association pour le Développement
Social et Culturel (ADESOC), l'Association Nationale d'Action Rurale (ANAR),
l'Association d'appui et de Promotion Rurale du Goulmou (APRG), et
l'Association Vive Le Paysan (AVLP).
L'Association Base Fandima (« l'éveil des
consciences ») est née en 1997 de l'initiative de jeunes
paysans du village de Nagaré, près de Fada N'Gourma à
l'Est du Burkina Faso. Elle a pour but de mettre en place un système
d'épargne et de crédit pour aider les jeunes ruraux à
rentabiliser leurs activités agricoles et pallier les incertitudes des
récoltes et ainsi endiguer l'exode vers les villes ou les mines d'or
avoisinantes. Ses zones d'intervention sont le Gourma, la Gnagna et la
Kompienga, dans la région de l'Est. Pour mener à bien ses
missions, l'ABF a un certain nombre de partenaires dont le Fonds pour
l'Alphabétisation et l'Education Non Formelle (FONAENF), le Programme
Appui au Développement Local de l'Est du Burkina Faso (ADELE) et Tree
Aid.
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L'ADESOC, quant à elle, a été
créée en 1999 à Ouagadougou. Elle mène ses
interventions dans les régions du Centre et de la Boucle du Mouhoun,
notamment dans la Kossi. Elle intervient dans les domaines de l'embouche bovine
et du maraîchage. Elle a pour partenaires le SPONG, le Secrétariat
Permanent du Centre National de Lutte contre le Sida (SP/CNLS-IST) et la
Fondation Séverine Peguiron (Suisse).
L'Association Nationale d'Action Rurale (ANAR) est une ONG qui
a été reconnue officiellement depuis le 1er
février 1989, soit un an après sa création. Elle se fixe
comme but principal d'encadrer et d'accompagner les communautés de base
dans l'identification, l'élaboration, l'éducation,
l'exécution et l'évaluation de leurs projets de
développement. Elle a également développé des liens
de partenariat avec des institutions tels l'Union Internationale pour la
Conservation de la Nature (UICN) dont elle est membre à part
entière, la Coalition Nationale pour les Droits et la Citoyenneté
des Femmes (CNDCF), le Réseau Sud-Sud (France -Burkina) dont l'ANAR
occupe la Vice-présidence, le SPONG et la Goutte d'Eau France. En plus
des partenaires cités l'ANAR bénéfice de l'appui d'un
certain nombre de services de l'Etat.
L'APRG est née en 1978 sous l'impulsion de
l'Association Pour la Productivité (APP). Elle a donc plus de trois
décennies d'existence. L'APRG a pour objectif principal d'appuyer et
d'encadrer les initiatives des populations rurales pour améliorer de
façon durable leurs conditions de vie. Elle est basée à
Fada N'Gourma, et plus globalement intervient sur l'ensemble de la
région de l'Est. L'association a pour principales cibles les hommes et
les femmes vivant en milieu rural. Dans son volet HIT, l'APRG donne sous forme
de crédit du bétail et du petit bétail (chèvres,
moutons, porcins, volaille). Pour être viable et opérationnelle,
l'APRG dispose de nombreuses sources de financement. Au niveau national, nous
pouvons citer la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF) et le Programme
pour le Développement Agricole (PDA) de l'Agence Allemande de
Coopération Technique (GTZ). A l'international, il y a comme partenaires
financiers le Service Universitaire Canadien Outre-mer (CUSO), l'Organisation
des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et le Programme
Alimentaire Mondial (PAM).
Concernant l'Association Vive Le Paysan (AVLP), celle-ci est
née en 1979 à Saponé dans le Centre-Sud burkinabè,
avec pour objectif de « rendre le paysan capable et conscient d'être
le principal acteur de son propre bien être ». Elle compte plus que
42 000 membres. Elle intervient dans les régions du Centre-Sud et du
Centre. L'association a 5 grands axes de travail : (i)
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l'agriculture et l'environnement, (ii) la santé, (iii)
l'éducation formelle et informelle, (iv) la formation des « leaders
» pour l'association, et (v) l'amélioration de la position de la
femme. Elle octroie des microcrédits à ses membres et mène
des activités de capitalisation animale. Ses principaux partenaires sont
Oxford Commitee for Famine Relief (OXFAM UK), Club Loisirs Actions Jeunesse
(France) et les services étatiques en relation avec ses domaines
d'action.
Enfin, l'Association Vive Le Paysan (AVLP) est née en
1979 à Saponé dans le Centre-Sud burkinabè, avec pour
objectif de « rendre le paysan capable et conscient d'être le
principal acteur de son propre bien être ». Elle compte plus que 42
000 membres. Elle intervient dans les régions du Centre-Sud et du
Centre. Elle octroie des microcrédits à ses membres et
mène des activités de capitalisation animale. Ses principaux
partenaires sont Oxford Commitee for Famine Relief (OXFAM UK), Club Loisirs
Actions Jeunesse (France) et les services étatiques en relation avec ses
domaines d'action.
Ce chapitre consistait à montrer que d'autres sentiers
doivent être explorés afin d'assurer un niveau de vie minimum aux
personnes pauvres et vulnérables. D'abord, il en est ressorti que les
textes consacrant la protection sociale universelle sont présents, mais
peinent à être exécutés. Ensuite, que les filets
sociaux de sécurité mis en oeuvre par les pouvoirs publics n'ont
pas un impact durable et soutenu. Puis, que l'élevage est un pan
névralgique de l'économie burkinabè qui promeut le statut
social des couches vulnérables. En outre, que la capitalisation animale
a un effet significatif en matière de protection, de promotion et de
transformation des pauvres et vulnérables. Et enfin, que le cadre
institutionnel des interventions HIT est dynamique, en ce sens qu'il existe des
relations de partenariat entre chacun des onze (11) projets et des structures
étrangères.
A ce niveau de l'étude, il importe de préciser
la méthodologie employée, et de fournir des informations
statistiques sur les actions de capitalisation animale. C'est ce à quoi
le chapitre suivant s'attèlera.
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