0.3. HYPOTHESES DE LA RECHERCHE
Pareilles questions suscitent des réponses provisoires
appelées hypothèses qui selon Claude Bernard4 «
c'est une interprétation anticipée dans un rapport en vertu
duquel on fait des expériences pour la contrôler.
En d'autres termes, une hypothèse est une
réponse provisoire à la question posée, c'est en fait une
position relative à l'exploitation d'un problème. De ce fait les
réponses provisoires à nos problèmes posés ci-haut
sont les suivantes :
V' Les secteurs dans lesquels les capitaux peuvent
être injectés ou les dépenses peuvent être
réalisées avec l'assurance d'impacter positivement sur
l'économie de la RDC seraient les secteurs où les effets
propagateurs sont remarquables dont la construction, le transport et la
télécommunication, le service marchand et l'administration
publique.
V' Comme l'objectif de l'Etat congolais est d'arriver
à booster l'économie à la croissance afin
d'améliorer le social du peuple, on peut présumer
qu'il aurait intérêt à prendre ses
décisions de prévision ou planification en mettant l'accent
sur les secteurs qui généreraient les effets propagateurs qui
sont notamment l'agriculture, l'extraction, l'industrie,
l'électricité et l'eau et autres services marchands, la
construction, le transport et la télécommunication et le
service
4 BERNARD C., Enquête Sociologique,
Paris, Coll. Universitaire. Ed. Arand. Collin, 1978, p.15.
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marchand ; lesquels pouvaient être
considérés comme secteurs moteurs de l'économie congolaise
de l'époque.
V' A voir ses caractéristiques,
l'économie congolaise ne serait pas intégrée étant
donné qu'elle est désarticulée, déformée et
extravertie.
0.4. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
A l'issu de notre analyse, nous nous sommes fixés deux
grands objectifs principaux qui sont les suivants :
V' Sur le plan général, le
présent travail a pour objectif d'analyser les secteurs dans lesquels
les capitaux peuvent être injectés ou les dépenses peuvent
être réalisées avec l'assurance d'impacter positivement sur
l'économie de la RDC.
V' Sur le plan spécifique, nous avons comme
objectif de voir dans quelle mesure l'Etat congolais peut prendre des
décisions de planification dans le cadre de booster l'économie
à la croissance afin d'améliorer le social du peuple.
0.5. INTERET ET DELIMITATION DU TRAVAIL
Actuellement, notre pays a besoin des décideurs ou
planificateurs qui prennent des décisions après l'analyse
profonde de la conjoncture économique et non des décideurs qui le
font de manière hasardeuse. Donc, nous pensons que cette étude
relève d'une grande importance tant dans des pays
développés que dans ceux dits sous-développés. Ce
travail a donc sa raison d'être.
Le présent travail se circonscrit en République
Démocratique du Congo du point de vue spatial ; il couvre par ailleurs,
l'année 2005, la période antérieure étant
considérée comme référence. Pourquoi l'année
2005 ? Premièrement, c'est évidemment parce que cette
année nous semble être le moment où le produit
intérieur brut de la RDC a pris de l'ascenseur après une bonne
période de récession ; deuxièmement, parce que
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jusqu'aujourd'hui aucune actualisation des données
n'est mise en place par l'institut national des statistiques au niveau
national.
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