Liste des formules
Formule 1: Moyenne pondérée appliquée au
calcul du besoin moyen de la population en
énergie 28
Formule 2: Moyenne pondérée appliquée au
calcul du besoin moyen de la population en
protéines 29
Formule 3: Calcul des besoins lipidiques (AESA/UE) 30
Formule 4: Calcul du taux de couverture des besoins
énergétiques et protéiques 32
Formule 5: Calcul du taux de couverture des besoins lipidiques
32
Liste des annexes
Annexe 1: Mécanisme de mise en oeuvre du PNIASA 70
Annexe 2: Dispositif institutionnel du PNIASA 71
Annexe 3: Les outils de programmation et de suivi 73
Annexe 4: Concepts de la gestion de projets 75
Annexe 5: Principes de la gestion axée sur les
résultats 78
Réalisé et soutenu par Aicha PERE
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Réalisé et soutenu par Aicha
PERE
Chapitre I : Introduction
Les Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD) adoptés en 2000 par les Nations Unies, pour
remédier à la pauvreté persistante en Afrique, ont
guidé l'élaboration des plans et programmes de
développement des pays.
Un programme clé est alors mis en place au Togo, dans
la droite ligne du premier objectif qui est de réduire l'extrême
pauvreté et la faim, celui de l'investissement agricole et de la
sécurité alimentaire. L'objectif du Programme national
d'investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA)
initié en 2010, est de contribuer à l'amélioration de la
sécurité alimentaire et à la croissance économique
du Togo.
Une évaluation est nécessaire à
différentes étapes pour avoir une appréciation objective
de l'amélioration de l'état des valeurs cibles, d'où la
présente étude.
Le présent mémoire est subdivisé en trois
chapitres. Le présent chapitre présente la problématique
ainsi que les objectifs de l'étude et le cadre théorique. Le
second présente en détail la méthodologie utilisée
; et le dernier présente les résultats et procède à
des analyses. Elle se termine par une conclusion et quelques
recommandations.
1. Présentation de l'étude
1.1. Problématique
L'agriculture, en Afrique, est la principale source de revenus
et d'emplois pour environ 70% de la population active mondiale, 63% de la
population de l'Afrique subsaharienne (Banque Mondiale,2014) et 60% de la
population togolaise (RNA 2012). Elle reste ainsi la meilleure
opportunité de stimuler un développement durable car offrant
également de débouchées d'affaires aux secteurs
secondaires et tertiaires. Le développement du secteur agricole,
apparaît alors comme un levier pour l'économie des pays et le
bien-être des populations.
L'on a observé entre les années 1981 et 2012
(Banque Mondiale) une baisse de la pauvreté dans le monde, ceci,
même en Afrique subsaharienne qui passe de 56,8% en
11
1990 à 42,7 en 2012. Cependant, en raison du boom
démographique également observé ces dernières
années, le nombre de personnes pauvres y reste toujours
élevé par rapport aux autres régions du monde. En 2012,
nous avons toujours 42,7% de la population de l'Afrique subsaharienne qui vit
avec moins de 1,90 dollar par jour, contre 18,8% en Asie du sud, 7,2% en Asie
de l'est et Pacifique, 5,6% en Amérique latine et Caraïbes, et 2,1%
en Europe et Asie centrale. Et nombreuses sont les personnes qui souffrent
d'insécurité alimentaire, particulièrement les enfants et
les personnes vulnérables.
Suite à l'adoption des Objectifs du Millénaire
pour le Développement (OMD), les engagements de Maputo pris en 2005, ont
mis le Programme détaillé de développement agricole en
Afrique (PDDAA) au centre des efforts déployés en vue
d'accélérer la croissance et réduire la pauvreté et
la faim en Afrique. La Déclaration de Paris, prise la même
année, a marqué l'engagement des pays développés
à oeuvrer aux cotés des pays en développement selon une
approche basée sur les résultats. Pour remédier à
la crise alimentaire de 2008, le Togo a signé en 2009, son Compact de
Programme détaillé de développement de l'agriculture
africaine (PDDAA) qui engage le pays à consacrer au moins 10% du budget
national à l'agriculture afin d'atteindre une croissance agricole d'au
moins 6% par an.
Différentes stratégies de développement
agricole ont alors été élaborées et mises en oeuvre
en vue d'améliorer les conditions de vie des populations rurales,
d'accroître les capacités productives de ces groupes, de juguler
l'insécurité alimentaire et amorcer enfin le
développement. Au Togo, c'est à travers l'élaboration du
Programme national d'investissement agricole et de sécurité
alimentaire (PNIASA) que l'agenda de l'ECOWAP/PDDAA s'est mis en oeuvre.
Pour la mise en oeuvre du PNIASA, il a été mis
en place un dispositif institutionnel de suivi et d'évaluation qui
permet de rendre compte : (i) de l'utilisation des ressources mises à
leur disposition, (ii) des résultats obtenus, et (iii) du niveau
d'atteinte des objectifs visés. Ceci permet à tous les acteurs
d'apprécier le taux de réalisation des activités, les
effets, et impacts créés afin d'assurer la
pérennité des financements à travers une gestion efficace
et efficiente.
Réalisé et soutenu par Aicha PERE
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Réalisé et soutenu par Aicha PERE
Tous les projets ainsi planifiés à travers ce
programme dénotent une volonté certaine d'améliorer les
conditions de vie des populations. L'investissement dans le secteur agricole
est souvent évalué par l'évolution de la production et sa
capacité à créer de la richesse. En dénote la liste
des indicateurs d'effet et d'impact du programme qui ne comporte aucun
indicateur relatif à l'état nutritionnel des populations. Il
importe cependant, également de voir l'impact du programme sur la
santé et la nutrition des populations, ce qui démontrera
réellement de l'évolution du niveau de vie des populations
pauvres et permettra d'estimer le niveau d'atteinte de l'objectif relatif
à la sécurité alimentaire.
C'est dans cet optique nous avons choisi comme thème :
« Evaluation de l'impact d'un programme d'investissement agricole
sur les plans alimentaires et nutritionnels : Cas du Programme national
d'investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) au
Togo ».
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