1.1.4. Disponibilités en énergie
La conversion en énergie se basera sur les produits
obtenus en quantité significative. Ce sont donc le maïs, le sorgho,
le riz usiné, l'igname, le manioc, le haricot et l'arachide pour la
production vivrière, et pour les animaux, les bovins, ovins/caprins,
porcins, volailles. Les quantités de ces différents produits ont
donc été multipliées par leurs compositions en
énergie (confer tableaux 9 et 10).
Ceci nous permet d'avoir l'énergie, la quantité
de protéines et de lipides produites chaque année en fonction des
différents groupes de produits vivriers.
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Graphique 9: Quantité d'énergie produite
par groupe d'aliments
Source : Résultats de nos travaux
Tout comme l'augmentation de la production vivrière, la
production d'énergie augmente également. L'on remarque toutefois
que la production d'énergie dépend grandement de la production
végétale, soit dans l'ordre, des céréales (60%),
des tubercules (31%), puis des légumineuses (9%) en 2014.
Compte tenu du manque de données entre 1994 et 2009 sur
la production animale, nous observerons également l'évolution de
la production d'énergie provenant uniquement des produits
végétaux sur une série plus longue. Elle ne comprend pas
non plus les soldes import-export dont les données disponibles datent de
2010.
Graphique 10: Quantité d'énergie provenant
des produits végétaux
Source : Résultats de nos travaux
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1.1.5. Disponibilités protéiques
Les principaux produits alimentaires ont été
convertis en quantités de protéines grâce à la
composition protéinique de chacun d'eux.
Graphique 11: Quantité de protéines
produite par groupe d'aliments
Source : Résultats de nos travaux
La grande partie de protéines disponible provient
également de la production de céréales en premier, puis
des légumineuses. La production de légumineuses n'étant
pas grande, elle n'arrive pas à concurrencer les céréales
en termes de production de protéines, malgré le fait que les
légumineuses contiennent plus de protéines que les
céréales. Il est également à remarquer que parmi
les produits animaux, la volaille est celle qui contribue le plus à
l'apport en protéines.
Les protéines de l'alimentation sont pour la plupart
d'origine végétale, et celles d'origine animale sont en
quantité très faible. Les protéines
végétales ont une digestibilité inférieure à
celle des protéines animales. Un facteur limitant des protéines
végétales est qu'elles ne contiennent jamais tous les acides
aminés essentiels en même temps, à l'exception du quinoa et
du soja qui ne font que très peu partie de l'alimentation au Togo.
L'apport en protéines animales devrait alors également être
conséquent pour un meilleur équilibre nutritionnel.
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