I.3 Problèmes de fonctionnement
A. Problème économiques
Il y a eu deux tentatives de remise en activité de
l'usine de katana après les années 60; de 1970 à 1974 et
de 1982 à 1988.
Mais chaque fois la reprise a été partielle
c'est-à-dire que le calcaire a été exploité
à kabimba et le clinker (= calcaire préparé à
1350° de température) a été transporté
jusqu'à katana pour y être moulu, ensaché et vendu
à Bukavu et Goma principalement.
Pour ce faire, il avait fallu augmenter la capacité de
cuisson de l'usine de Kalemie (pour servir deux usines) et
réhabilité le secteur de la mouture à katana.
Malheureusement, la non prise en charge des travaux publics,
l'amenuisement du pourvoir d'achat de la population et l'inflation galopante
n'ont pas favorisé la prospérité de ces programmes
ambitieux.
A signaler aussi que la CEPGL qui avait promis d'exploiter le
gaz méthane du lac Kivu n'a plus réalisé sa promesse qui
pouvait permettre à l'usine de katana de fonctionner en autonomie
c'est-à-dire de réaliser sur place l'exploitation de calcaire, la
cuisson par le four et la mouture du clinker.
Enfin, il y a lieu stigmatiser l'attitude de l'administration
souvent sollicitée pour protéger l'industrie locale mais elle
n'est jamais parvenue à distinguer l'entrée frauduleuse du ciment
zambien, tanzanien, ougandais et rwandais sur le marché congolais.
B. Problème économiques et
juridiques
La société INTER'LACS (c.à.d. les usines
de kabimba et katana) n'eu aucun répit face aux attaques, des groupes
armés depuis 1996.
Outre des véhicules et des matériels
emportés ou endommagés, le fonctionnement de l'unité de
kabimba a été soumis à rude épreuve pendant toute
la période de la guerre et jusqu'à ce jour.
Pire, la convoitise extérieure du marché
congolais de ciment s'est étendue au patrimoine même de la
cimenterie, qui fait actuellement face aux décisions d'expropriation de
l'unité de katana.
C. Perspective d'avenir
A court terme et en cas de retour aux meilleures
conditions politiques et économiques, il est possible de procéder
à un investissement pour permettre en état la capacité de
production de kabimba et la mouture de katana. Ce serrait la
réhabilitation de ce existe déjà en vue de la production
du ciment pouzzolanique.
A long terme dans un environnement économique
incitatif, il ya lieu de faire de gros investissement pour produire du ciment
portland normal.
Nous pensons que la cimenterie d'avenir pour l'Est de la
RDC est bien celle de katana compte tenu de l'existence du gaz méthane
dans le lac Kivu (ce gaz peut aussi servir à d'autres fin tel que la
conservation des forets et la protection de l'environnement en
général) et de la présence des carrières de
calcaire jusque là inexploités à katana.
Localisation
La cimenterie de katana est située à katana
dans le territoire de Kabare à 6km du centre de katana dans la province
du Sud-Kivu en RDC
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