CONCLUSION GENERALE
Pays enclavé, le secteur des transports du Burkina Faso
principalement constitué de transport routier, aérien et
ferroviaire, joue un rôle primordial dans l'économie. Le parc
automobile a besoin de renouvèlement car composé de vieux
véhicules. En effet seulement 10% des automobiles circulant au Burkina
Fasosont neufs et 60% (CCVA) respectent les normes d'émission de CO2.
Cette situation porte un coup sérieux sur les ressources naturelles
très diversifiées et sur l'homme ; ce qui se traduit par des
effets dommageables au niveau local et global. L'objectif principal
assigné à cette étude était de montrer
qu'au-delà de son caractère indispensable dans
l'épanouissement de l'économie, les transports sont source
d'externalités négatives au niveau national et global. Pour ce
faire des outils de la statistique descriptive et une approche
économétrique ont été utilisés pour la
vérification des hypothèses suivantes : H1= Les ressources
végétales évoluent en sens opposé par rapport aux
moyens et infrastructures de transport ; H2= Les moyens de transport sont
les principaux émetteurs de CO2 au Burkina Faso.
Ce pendant par défaut de données quantitatives
environnementales au Burkina Faso, l'approche économétrique a
été faite de façon théorique. Toute somme faite, le
secteur des transports qui contribue à hauteur de 30%(AIE, 2005) dans
l'émission de CO2 et donc de GES, entraine des effets
néfastes sur la santé humaine, sur l'environnement naturel
notamment la dégradation des sols, l'eau, la pollution
atmosphérique, la biodiversité et de manière
générale le problème de changement climatique.
Heureusement une prise de conscience sur l'impact négatif des transports
sur l'environnement a interpelé les gouvernements nationaux et mondiaux
à prendre des mesures de protection qui se résument par des
sommets internationaux, des accords et protocoles, des engagements, des
journées nationales et mondiales, et l'utilisation de nouvelles
technologies. Malgré ces mesures des insuffisances remarquées
surtout au niveau national restent à être comblées. Il
s'agit principalement de la mise en place d'une comptabilité du
patrimoine naturel permettant de suivre l'évolution des ressources
environnementales ; l' implication et le dynamisme de la
société civile dans les questions de l'environnement ;
l'adoption d'un projet de loi sur l'âge des voitures en circulation pour
permettre d'assainir le parc automobile au Burkina Faso et enfin la
nécessité de faire une véritable étude d'impact sur
l'environnement avant toute construction d'infrastructure de transport. Ainsi
il est à noter que les ressources environnementales sont essentielles
pour la survie de l'espèce humaine et donc leur préservation
incombe à toutes les couches sociales.
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