EPIGRAPHE
« La vie ressemble à un conte ; ce qui
importe, ce n'est pas sa longueur, mais sa valeur. »
Sénèque
DEDICACE
A vous nos grands-mères Suzanne
KAPEMBEMIKUKAKU et mamie MoniqueLINDONGI, nos
mots sont signifiants pour exprimer vos sacrifices faites à notre
égard, pendant la période que nous souffrions, vous ne nous avez
pas laissé souffrir et vous nous aviez donné le sourire.
Voilà nous sommes arrivées à réaliser notre premier
fruit scientifique grâceà vos efforts, vos conseils ainsi-que
votre amour. Que ce travail témoigne notre gratitude à votre
égard.
REMERCIEMENT
Le présent travail sanctionne la fin de notre premier
cycle universitaire, il est le fruit des nombreux sacrifices, privations et
efforts consentis pendant ces trois années d'études.
Avant d''entrer dans le vif de notre sujet, nous allons nous
acquitter d'un devoir de reconnaissance à l''endroit de tous ceux qui
nous ont aidés de loin tout comme de près à rendre
agréable notre cursus à l'Université de Kinshasa.
De prime abord, nous remercions l'Eternel Dieu Tout-Puissant,
le créateur de toutes choses visibles et invisibles, le maitre du temps
et de circonstance, pour sa bonté, sa sagesse, l'intelligence et le
souffle de vie, qu'il nous a donné enfin de finir ce travail en
beauté.
C'est ainsi, nous tenons à remercier le professeur,
docteur, EtienneTSHIMANGAKUTANGIDIKU, celui qui a
assuré de main de maitre ce travail, qui a su détecter en nous le
besoin d'être encouragé et aussi d'être incité
à nous dépasser par le travail, sa rigueur, sa passion ainsi que
ses conseils ont énormément contribués à
l'élaboration du présent travail et il est une grande source
d'inspiration.
Nous aimerions aussi remercier toutes les autorités
académiques de l'Université de Kinshasa, de la Facultés de
Lettres et Sciences Humaines en général et celles du
Département de Sciences de l'Information et de la Communication (SIC) en
particulier, pour les enseignements et leurs expertises.
A vous mes parents, Michel LUBAMBAPILUKA et
Patty YENGA. Vos efforts, physiques, morales,
matériels, spirituels, encouragements, pressions et sacrifices que vous
avez consentis pour notre succès et réussite.
A toute la famille LUBAMBA, Marie-Louise
LUBAMBA, George LUBAMBA,
Laurent-MaluLUBAMBA, Christopher MAKUTA
LUBAMBA, FransiscaLUBAMBA, jeannette
LUBAMBA, éclipse KAMOSILUBAMBA, Ignace
MBANZA le doyen de la famille et autres que nous n'avons pas
pu citer comprenez que, la liste est très longue.
Nous pensons plus particulièrement à Papa
Évariste, Lucie KHUZILUBAMBA,
Christian KIPAKA, Hermann ENGUNA, Cadette
TSHILOMBO, Joël KPENBANYO, pour leurs
soutiens sur le plan moral, financier et surtout pour leur sens d'amour
à notre égard.
A nos frères et soeurs, LerckyLUBAMBA,
Lydie LUBAMBA, Reagan LUBAMBA, Bienvenue
LUBAMBA, Lajoie et
Chandelier.
Nous gardons encore le bon souvenir à l'endroit des
journalistes et animateurs de la télévision, Jessy
KABASELE et Lolita KAYAle ``panier'', Alvine
KAZADI, Michel KAMEYA,
ForlandTAMBWE, Monsieur Michael.
Nous exprimons notre gratitude à tous nos compagnons de
lutte dans les murs de l'Université de Kinshasa, Lucien
EPIOBLA, Landry LUMBWE, Joseph
MALOZA, Elie KATENDE, James
NGOY,Orelis KATO, Benjamin KIWI.
A toi Charlène NINGA S.
Mâat, pour qui nous gardons une attention
particulière, pour ton amour et tonaffection, ton soutien et tes
conseils et aussi pour ta particularité et ta présence combien
importante à nos côtés, trouve ici l'expression de notre
amour.
Enfin, à tous ceux et toutes celles, de près ou
de loin dont les noms ne sont pas repris à travers ces lignes et qui ont
contribué d'une façon ou d''une autre à la réussite
et la réalisation de ce travail, de leur assistance morale,
matérielle et financière, trouvez ici l'expression de notre
gratitude.
INTRODUCTION GENERALE
0.1.
BUT ET CONTOURS DU SUJET
L'être vivant peut être considéré
comme un système semi ouvert, possédant une structure propre, il
est en interaction avec son milieu, produit des échanges avec les autres
systèmes et s'avère capable de maintenir sa structure, de la
différencier en puisant dans le monde extérieur les
éléments qui lui apporteront de l'énergie
nécessaire.
L'influence des médias sur la société en
générale et sur les adolescents en particulier constitue un sujet
qui occupe un rôle de plus en plus important dans les discussions du
monde moderne et pourquoi pas dans le commune de MASINA, quartier TSHUENGE,
notre recherche porte sur l'influence positive de l'émission le Panier
sur l'éducation des adolescents du quartier Tshuenge à Masina.
Notre choix s'oriente sur les médias de diffusion
audiovisuels, se trouve à la RTNC précisément à
Kinshasa, afin d'examiner leur apport et leur entrave sur l'éducation
des adolescents. Notre étude se justifie sur des aspects sociaux et
scientifiques. Sur l'aspect social, la société dans laquelle nous
vivons est très sensible au thème jeunes et médias.
Les parents, les éducateurs et tous ceux qui sentent
responsables de l'éducation des jeunes s'interrogent sur les effets
éventuels de cette amitié avec la télévision.
Certaines montrent la télévision du doigt, l'accusant
d'être à l'origine de nombreux maux, d'autres au contraire,
considèrent que ses effets ne sont pas nuisibles.
Pour ce faire, il est indispensable de réaliser
au-delà de la controverse qu'il existe un parcours systématique,
d'un point de vue scientifique de ce que l'on sait de nos jours sur la relation
« Ados/RTV » et l'éventuelle influence pernicieuse
ou bénéfique de celle-ci sur son développement cognitif,
affectif et psychosocial.
Sur l'aspect scientifique, ce travail constitue une base des
données à partir desquelles d'autres chercheurs pourront ainsi
amorcer d'autres études par ce que, « tout travail
scientifique est toujours en chantier car, le sens n'est ni
éclaté, ni achevé »1(*). Disait le professeur Charles
0.1.1. ETAT DE LA QUESTION
« L'état de la question est un état de
connaissance sur le thème identifié, il consiste en une
vérification des résultats des recherches antérieures
ainsi que toutes documents sur la théorie qui pourrait se rapporter au
thème sous examen. C'est une synthèse critique des écrits
existants. »2(*)
Influence de l'émission le Panier sur
l'éducation des adolescents, nous renvoie à analyser les effets
induits de l'émission sur les adolescents dans la commune de Masina.
Cependant, avant d'amorcer ce travail, nous nous sommes
référés à quelques travaux antérieurs entre
autres nous retenons deux :
La première étude réalisée sur
notre thème est celle de Monsieur KALUNDA MOZONDE, réalisé
en 2007 à l'Université Catholique du Congo, son travail porte sur
« l'influence des médias dans une démocratie naissante.
Cas de RFI à l'Université Catholique du Congo ».
Les questions qui ont l'ont guidée pour élaborer
son travail : comment les étudiants de l'université
catholique du Congo appréhendent les informations de la RFI en terme
démocratique ? Est-ce que les informations que la RFI diffuse,
à de l'influence influence les étudiants ?
Au regard des questions posées par l'auteur dans sa
problématique, il a formulé les hypothèses selon
lesquelles, les préférences auditeurs des étudiants de
l'Université Catholique du Congo sont nombreux et varie. Ils vont des
programmes informatifs liés au regard de la démocratie. Ainsi, au
respect de la déontologie journalistique.
La deuxième étude est celle de WALUMBUKA KIGOGO
Passy ; elle porte sur « l'influence des médias de
proximité sur l'éducation des jeunes, dans la ville de
Kinshasa ». Les questions qui lui ont permis d'aborder son travail
sont : comment est-ce que les médias de proximité influence
la population ? Comment les jeunes à perçoit les
informations ?
Elle a émis l'hypothèse selon laquelle, les
médias de proximité contribuent aux jeunesses une certaines
connaissances sur les Nouvelles Techniques de l'Information et de la
Communication de manière générale.
Contrairement à ces deux études
précédentes, nous focaliserons notre recherche sur l'influence,
effets et pouvoir de l'émission le panier sur l'éducation des
adolescents, au quartier Tshuenge à Masina.
0.1.2. PROBLEMATIQUE
Alain BERNERE pense que la problématique est
« l'activité intellectuelle qui consiste à poser le
problème d'une manière rationnelle et
systématique »3(*). FrancoisHoverllange dit : « bien que
l'inégal accès à l'information et au savoir
présente aujourd'hui un sérieux handicap dans le monde où
l'information est devenue pierre angulaire du développement
économique et social, on reconnait aujourd'hui que les disparités
en matière des nouvelles technologies de l'information et de la
communication créent une nouvelle forme d'exclusion ou de
pauvreté »4(*)
« La problématique par définition est
l'art de poser les problèmes ; elle est l'art de cerner les
contours du problème que l'on toujours étudie, cette
démarche suppose que le chercheur connait suffisamment les
frontières du problème telles que celles-ci ont été
posées par les recherches »5(*)
L'éducation est un instrumental crucial du capital
humain. Bien orientée, l'éducation permet d'atteindre les
objectifs de développement visant à réduire la
misère. Quoique la demande de l'éducation concerne l'ensemble de
la population qu'il soit enfant, jeune ou adulte, force est de constater qu'un
élément est mis au courant dans cette lutte de
l'amélioration des conditions de vie de l'éducation de la
population, c'est « les médias de
proximité »
De ce qui précède, notre problématique
s'articule autour des questions suivantes :
Ø Est-ce que l'émission le ``panier''
présente les effets positifs ou négatifs sur les
adolescents ? s'il en est ainsi, lesquels pour chacun des cas ?
Ø Que faut-il pour que l'influence négative ne
remporte sur celle positive ?
0.1.3. HYPOTHESE
En faisant allusion aux idées de P. RONGERE qui
suggèrent qu'une « hypothèse est la
matérialisation du projet envisagé comme moyen efficace de
réponse au problème posé, elle suppose que le projet
étant mené à bien sera vite résolu. Qu'il y a donc
un lieu de causalité entre la matérialisation des extras et le
but cherché ».6(*)
« L'hypothèse est une proposition de
réponse à une question posée. L'hypothèse tend
généralement à formuler une relation les faits
observé ».7(*)
Effectivement, l'émission le ``panier'' a la
capacité et le moyen de remplir leur mission pour l'éducation de
la population car, avant de concevoir toute une émission
médiatique, on se dit que la programmation mise en oeuvre dans une
chaine doit être étroitement dépendante des fonctions
principales d'un média, d'où, l'éducation fait partie de
ces fonctions.
Pour ce qui est des effets, bien évidemment, il y
aurait des effets aussi positifs que négatifs. Concernant les effets
positifs, il ressort que l'émission le panier est un média de
divertissement, informe, éduque, et stimule intellectuellement les
jeunes adolescents. Toutefois, l'influence négative emporte sur
l'influence positive de l'émission, les effets négatifs peuvent
alors être pris dans un tout : le modelage de conduites
inappropriées dans tous les domaines par exemple :
· Domaine contemporaine et style de vie ;
· Domaine relationnel et la sexualité ;
· Style d'habillement.
Sachant que la télévision est une
activité dévorante pour les jeunes comme pour les plus
âgés, nous devons mobiliser les propriétaires de ces
chaines de tenir compte des caractéristiques qui feront
l'efficacité de la relation pédagogique dans leur programmation
et ainsi, les parents doivent règlementer ces temps que leurs enfants
doivent passer devant la télévision.
0.2. METHODES ET TECHNIQUES
Pour mener à bien nos recherches, nous optons pour ces
méthodes et les techniques suivantes :
a. Méthodes
« La méthode est l'ensemble ordonné de
manière logique de principes, de règles, d'étapes
permettant de parvenir à un résultat. »8(*)
Cependant, pour l'accomplissement de ce travail nous nous
servirons de la méthode analyse de contenu pour comprendre le
fonctionnement et la gestion des programmes et de la méthode
herméneutique pour arriver à l'explication de l'influence de
l'émission sur les adolescents et à l'interprétation des
interfaces ou des documents.
b. Techniques
« La technique est l'ensemble de
procédés utilisés par un chercheur pour atteindre ses
objectifs. »9(*)
Nous sommes conscients que l'achèvement complet du
présent travail sera possible par l'association de techniques
documentaires. La technique d'enquête et d'observation participante.
Ø Technique documentaire : les
ouvrages, les livres, les journaux, les revues seront consultés dans la
bibliothèque et l'internet ;
Ø Technique d'enquête : par
celle-ci, nous allons établir un questionnaire écrit qui sera
envoyé aux 100 personnes ciblées comme échantillon car il
nous sera difficile d'étudier ce fait social en interrogeant l'ensemble
des adolescents de MASINA, pour obtenir des informations sur notre sujet
d'étude ;
Ø Etant de Masina quartier Tshilenge, la
proximité nous facilitera l'observation participante.
0.3. PRESENTATION DES DONNEES
Ce travail est subdivisé en trois chapitres : le
premier consistera à présenter le cadre théorique et
conceptuel ; le deuxième nous présentera la
Radio-Télévision Nationale Congolaise et l'émission le
panier, le troisième chapitre concrétise le premier et le
deuxième par la stigmatisation de l'émission le panier sur
l'éducation des adolescents. Une donnera des éclaircissements sur
ce dernier chapitre qui nous conduira à une conclusion
générale.
0.4. DIFFICULTES RENCONTREES
Tout travail à caractère scientifique comporte
toujours certaines difficultés et imperfections lors de sa
rédaction. En ce qui nous concerne, nous pouvons relever
quelques-unes.
Considérant la conjoncture actuelle que connait notre
pays la République Démocratique du Congo, nous étions sans
nul doute confrontés à des difficultés d'ordre
matériel et financier, par conséquent, les moyens d'accès
à certaines données dans les bibliothèques et sites
internet nous étaient difficiles et limités.
Notre statut d'étudiant régulier ne nous a pas
rendu la tâche facile car il nous a fallu faire preuve d'énormes
sacrifices pour arriver à combiner au même moment les
activités académiques telles que les cours, les travaux
pratiques, les interrogations, les examens et le stage avec les contraintes
d'élaboration d'un rapport de stage et d'un travail de fin de cycle.
Car, il nous a fallu beaucoup de souplesses pour bien
gérer le temps qui nous était imparti et surtout la
période des préparations des examens qui a ralenti un peu le
rythme de notre travail.
CHAPITRE PREMIER :
CADRES THEORIQUE ET CONCEPTUEL
Ce premier chapitre entend circonscrire le cadre conceptuel et
théorique de notre étude. Il s'agira, dans la première
section, d'expliciter, à la lumière de la littérature
scientifique disponible, les concepts de base contenus dans le sujet. La
deuxième section sera consacrée au cadre théorique. En
l'occurrence la théorie de « l'agenda setting ».
SECTION 1 : CADRE
CONCEPTUEL
1.1. MEDIAS
1.1.1. Définition
Pendant longtemps, les chercheurs ont limité la
définition des médias à la dimension d'instrument de
médiation de la communication à son aspect technique. Aujourd'hui
le terme « média » est défini de plusieurs
manières. Pour les uns, c'est l'ensemble des supports communicationnels
permettant de véhiculer le message ; pour les autres, c'est un
support communicationnel qui permet à l'homme de transmettre des
messages, des faits sociaux, économiques, politiques et culturels.
Le mot médias est le pluriel de médium en latin
ce qui signifie milieu ou encore intermédiaire. Patrick CHAREAUDEAU le
définit « comme des organisations
spécialisées qui ont pour mission de répondre à la
demande sociale par devoir démocratique »10(*).
Pour le professeur TSHIMANGA Etienne, « longtemps
les médias ou mass médias ont été définit
par les chercheurs en rapport avec leur aspect technique, privilégiant
ainsi leur dimension d'instrument de médiation de la
communication ; médias sont les moyens de communication des mass,
les techniques de diffusion collective ».11(*)
FREDERIC B. et Catherine BERTHO LAVENIR, pensent que le
média est « Tout système de communication permettant
à une société de remplir toutes ou une partie de trois
fonctions essentielles, de la communication à distance, de transmission
des messages et de réactualisation des pratiques
culturelles »12(*)
En croire Francis BALLE « les médias sont
l'un des milieux privilégiés d'où la société
s'interroge sur elle-même ».13(*)
A l'instar de l'écriture, pour Platon, « les
médias sont des prothèses pour la pensée ou la
réflexion, ils sont un creuset ou la pensée se forge et
permettent de la communiquer à un ou plusieurs destinataires, selon des
formes diverses ».14(*)
Le média est un équipement technique permettant
aux hommes de communiquer l'expression de leur pensée, quelles que
soient la forme et la finalité de cette expression. Cette
définition est tirée du livre média et
société de Francis BALLE15(*)
Selon le lexique d'information et de communication, le
média est « une technique utilisée par un
individu ou par un groupe d'individus pour communiquer à un autre
individu ou à autre groupe, autrement que face-à-face (à
une distance plus ou moins grande) l'expression de leur pensée, quelles
que soient la forme et finalité de cette expression »16(*).
Quant à Jérôme BOURDON, il qualifie les
médias de « techniques d'élaboration et de circulation
des informations, parmi les vastes publics »17(*).
Que sont devenus les médias aujourd'hui ? Pour
Rémy RIEFFEL, les médias «nous sont aujourd'hui devenus
aussi familiers et indispensables que d'autres outils ou objets domestiques,
ils sont considérés comme compagnons de notre vie quotidienne,
sentinelle de notre curiosité à l'égard du
monde »18(*).
1.1.2. TYPOLOGIE DES MEDIAS
Sur le plan technique, F.BALLE19(*) distingue trois types de média dont :
v médias autonomes : sont ceux
qui n'ont pas besoin d'être raccordés à un réseau,
c'est-à-dire ceux qui sont eux- mêmes supports de l'information.
En font partie les livres, journaux, etc...
v médias de diffusion : les
médias de diffusion correspondent à tous les médias qui
s'appuient sur un réseau de transmission unidirectionnelle d'un message.
En font partie la radio, la télévision, etc.
v médias de communication : les
médias de communication permettent une communication, un échange
à une distance et à double sens. En font partie le
téléphone, l'internet, etc.
Sur le plan catégoriel, REMY REFFEL20(*) repartit les médias en
trois catégories :
Ø les médias
imprimés : livres, journaux, affiches, magazines,...
Ø les médias de film :
photographie, cinéma ;
Ø les médias
électroniques : radio, télévision,
téléphone, magnétoscope, vidéo, internet,
ordinateur etc.
Sur le plan évolutif, on distingue deux types de
média :
Ø Les médias
traditionnels : « le terme média
traditionnel se rapporte aux méthodes de communication qui existaient
avant l'introduction d'internet. Les industries considérées comme
faisant partie des médias traditionnels sont la diffusion
télévisuelle et la câblodistribution, la radio, les studios
de cinéma,... »21(*).
Ø Les médias sociaux :
« sont l'ensemble des moyens de communication qui se sont
développés depuis que l'internet s'est démocratisé.
Ce nouveau phénomène médiatique et social a
généré un engouement inédit chez le public,
à tel point que mêmes les médias traditionnels ont
commencé à se servir des médias dits
« sociaux » pour diffuser leurs
contenus »22(*).
« Les médias se diffèrent les uns les
autres par l'étendue de leur audience potentielle ou effective....Ils
diffèrent par la nature des messages acheminés, ils se
diffèrent enfin par les vitalités qu'ils recèlent ou par
leur inclination, réelle ou supposée, à atteindre
certains objectifs plutôt que d'autres : distraire plutôt
qu'informer, propager des savoirs ou former le jugement, influencer, persuader
ou créer des oeuvres originales »23(*).
1.1.3. LES FONCTIONS DE MEDIAS
«On dit souvent que les médias ont trois
fonctions : informer, éduquer et distraire. C'est un peu court,
surtout à la fin du XVèmes. Les médias de plus
en plus nombreux, occupent dans notre monde une place de plus en plus
importante : s'il ne peut y avoir de société de masse sans
médias. En assurant des rôles nombreux et extrêmement
divers, qui varient d'abord selon l'environnement
politique »24(*)
1.1.4. REGIME DES MEDIAS
1.1.4.1. MEDIA DU REGIME AUTORITAIRE
Dans ce régime, les médias sont d'ordinaire
propriété privée et autorisés à rechercher
des profils, mais leurs contenus sont étroitement contrôlés
par les autorités .Le rôle essentiel des médias est de ne
véhiculer que ce qui est conforme aux vues et aux intérêts
du pouvoir.
1.1.4.2. MEDIA DU REGIME COMMUNISTE
Dans tel régime, les médias sont
étatisés, comme le système éducatif. Ici, les
médias jouent trois rôles :
§ Ils servent à diffuser les instructions du
pouvoir, d'où la centralisation d'un système
médiatique.
§ Ils doivent mobiliser les masses, les inciter à
exécuter les ordres.
§ Ils doivent endoctriner, inculquer l'idéologie
officielle, façonner l'homme nouveau. Par ailleurs, Ils
célèbrent le culte des chefs suprême par une incessante
litanie de ses vertus.
1.1.4.3. MEDIA DU REGIME LIBERAL
Ici, les médias doivent objectivement rapporter les
faits et mettre sur le marché des idées toutes les
opinions : alors, l'être humain est capable de discerner la
vérité et il est enclin à s'en inspirer dans son
comportement.
1.1.4.4. MEDIA DU REGIME DE
RESPOSABILITE SOCIALE
Les médias doivent nécessairement
répondre aux divers besoins et désirs des divers groupes qui
composent la société. Au cas où les citoyens sont
mécontents du service qui leur fourni et qu'ils le manifestent, les
médias doivent réagir.
1.1.5.
PROGRAMME
Le terme « programme vient du
grec programma qui signifie affiche. Le programme est une
liste, généralement commentée, des émissions de
radio et de télévision diffusées pendant une
période donnée »25(*)
Les programmes sont des émissions de diverses natures
que les médias mettent à la disposition du public.
La teneur des programmes nous dit
THEVENOT, « doit être modulée en fonction des
moments de la journée et de la semaine : des segments variés
et courts seraient adaptés aux moments de grandes activités
sociales ou domestiques ; des segments longs seraient
réservés aux moments de loisir »26(*).
1.2. EMISSION
Selon FALCONI A. et BANDIM'BANI YAMBU, Un programme est une
« suite ordonnée d'instruments et d'expressions mises sous
forme concernant à un. »27(*)
En partant de la pensé de François Jost, donne
une acception tout à fait élaborée du terme
émission « c'est un programme bien conçu de la radio ou
de la télévision, pour informer les
téléspectateurs, les auditeurs sur un problème
réels. »28(*)
Le dictionnaire de la langue française définit
une émission comme un programme diffusé radiophonique ou
télévisé :
Dans le cadre de notre étude, l'émission
étant une action de produire et des transmettre, de livrer aux
circulations du public les connaissances ou bien les informations.
En guise d'exemple, nous citons :
a. Emission sportive
b. Emission musicale
c. Emission socioculturelle
d. Emission politique
e. Emission scolaire
f. Emission économique
g. Emission sanitaire
h. Emission religieuse.
L'émission est un programme
diffusé exclusif à la télévision et à la
radio.29(*)
« La définition du lexique de l'information
communication de Francis Balle, semble plus fédératrice de faites
ces définitions précédentes. Elle présente
l'émission comme un programme (production) diffusé à la
radio ou télévision, identité par son titre, son genre,
son indicatif et son générique, son animateur et son
auteur ».30(*)
Nous faisons remarquer que l'esprit de cette derrière
définition rime parfaitement avec notre conception du terme de
l'émission.
1.3. INFLUENCE
Les facteurs qui régissent les rapports
d'influence font l'objet de recherches approfondies depuis les
années 1950. Ainsi, les chercheurs ont mis en évidence qu'un
individu, qui ne sait que penser ou comment réagir dans une situation
nouvelle, cherchera auprès des autres l'information qui lui fait
défaut. Parmi les principales recherches sur l'influence, celles de
Stanley Milgram au début des années 1960 ont
particulièrement marqué. Elles montrent l'importance de la
soumission face à une autorité, considérée comme
légitime et donc justifiant une obéissance pouvant aller
très loin, par exemple dans les punitions infligées à un
autre individu.31(*)
La capacité à influencer le
comportement d'autrui dépend de son engagement dans une situation. Si on
veut obtenir quelque chose d'un individu, il est plus efficace de lui demander
en premier lieu une chose moins importante ou coûteuse, par exemple un
renseignement. La première demande engage l'individu dans l'interaction
et améliore les chances qu'il accepte la requête suivante, comme
le savent les démarcheurs à domicile.32(*)
On parle d'idées d'influence lorsqu'un sujet croit
être soumis à une force interne ou externe qui dirige ses
pensées module ses sentiments est commande ses actes ou son comportement
le délire de l'influence correspond à la persistance et au
développement organisé de ce types d'idées.33(*)
Selon Francis BALLE, « influence à propos des
médias, la question de leur influence se rapports au pouvoir qu'ils sont
censés exercer sur chaque individu, sur la société globale
ou sur la vie internationale en cette question ne sera évidemment jamais
tranchée aussi sommairement du moins qu'on le voudrait. L'influence d'un
média dépend de ce que le gens font, de ce qu'ils en attendent et
de ce qu'ils en pensent ».34(*)
Dictionnaire de psychologie dit, «
les psychosociologues étudient les problèmes liés aux
rapports d'influence réciproque entre le groupe et l'individu, entre
autres les questions de la fonction, du style et de l'efficacité du
leadership. Leurs recherches portent sur les conditions dans lesquelles les
individus ou les groupes résolvent leurs conflits par la
coopération ou la concurrence, et sur les multiples conséquences
de ces modes de résolution des conflits. Les chercheurs tentent
également de découvrir par quels moyens les groupes incitent
leurs membres au conformisme et comment ils traitent les membres
récalcitrants ; cette approche permet également de
connaître les valeurs spécifiques du groupe ».35(*)
1.4. EDUCATION
L'un de ce mots dont tout le monde croit bien connaitre le
sens à condition de ne pas avoir à le définir
effectivement, l'idée d'éducation se relève triplement
résistance à une saisie conceptuelle : avant d'être
une notion, l'éducation désigne une expérience, un
défi, un enjeu ; une expérience intersubjective, un
défi morale et politique, un enjeu dans la concurrence entre les
sciences humaines.
« N'attribuons donc pas détour
étymologique la prérogative de rendre raison du sens.
Accordons-lui cependant que, sur un point, il nous permet un rappel suggestif
« Educare », action de guider hors de »
c'est-à-dire développer, faire produire. L'éducation est
une locomotive d'un lieu vers un autre qui ne se résout pas au seul
mouvement d'un acteur. Ce dernier est un mobil, sujet-objet d'un
déplacement. Tout éduqué, en quelque sorte, est une
personne déplacée qui, sous la conduite d'autrui, a dû
quitter un lieu pour en gagner un autre ».36(*)
Ceci nous renvoie à dire que, c'est le fait d'adopter
un autre style, un comportement suite à l'influence extérieure,
dans le bon tout comme dans le mal.
L'éducation signifie maintenant plus couramment
l'apprentissage et le développement des facultés physiques.
Psychiques et intellectuelles, les moyens et les résultats de cette
activité de développement. Spécifiquement,
l'éducation humaine inclut des compétences et des
éléments culturels caractéristiques du lieu
géographique et de la période historique.
Chaque pays dans le monde dispose de son propre système
éducatif, avec un rôle traditionnellement révolu aux
parents d'un enfant ou à leur substitut d'amener cet enfant aux moeurs
de l'âge adulte, et une innervation souvent croissante des Etats.
Dans le système éducatif, nous retrouvons
dès d'abord, l'éducation familiale, généralement
accomplie par les parents biologiques de l'enfant en question, bien que le
gouvernement et la société aient un rôle. Dans les nombreux
cas, les orphelins ou enfants abandonnés ne reçoivent une
éducation familiale de la part de parents non biologiques. Les autres
peuvent être adoptés, élevés par une famille
d'accueil, ou être placés dans un orphelinat.
Ensuite, l'éducation parentale, selon Pourtois (1984)
est une activité volontaire d'apprentissage de la part des parents qui
souhaitent améliorer les interactions noués avec leur enfant,
pour encourager l'émergence de comportements jugés positifs et
réduire celle de comportement négatif. Cette éducation a
pour but d'aider les parents à mieux actualiser leurs
potentialités éducatives, en développement leur sentiment
de compétence et en utilisant le mieux possible les ressources que leur
environnement. L'éducation parentale comprend les mesures prises par
l'état afin de la promouvoir, soit en donnant plus de temps au parent
pour éduquer leurs enfants, soit en leur proposant une initiative ou une
formation.
1.5. ADOLESCENT
L'adolescence du latin
« adolescere » : « grandir »,
est une phase du développement humain physique et mental qui survient
généralement entre la puberté et l'âge adulte
légal (majorité civile) et suit la phase de l'enfance.
En outre Adolescent, psychologie,
branche de la psychologie qui s'intéresse
spécifiquement à l'adolescent et aux transformations psychiques,
cognitives et sociales qui accompagnent les transformations physiologiques de
la puberté.
« Étape marquant le passage
entre l'enfance et l'âge adulte, l'adolescence reste une notion
récente. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle,
en Occident, elle n'existe pas au niveau social, puisqu'elle se confond avec
l'enfance, et qu'aucune période de transition n'est envisagée
pour amener à la communauté des adultes.
Caractérisée par la puberté, vers l'âge de
12 ans, elle s'étend
Traditionnellement jusqu'à l'âge de
18-20 ans. Mais depuis les années 1970, pour de nombreuses
raisons sociologiques et économiques (allongement des études, vie
en couple tardive, accès à l'emploi), la fin de l'adolescence
tend à se situer vers 25 ans. »37(*)
Le psychologue Américain G. Stanley Hall souhait que,
« l'adolescence est une période de stress émotionnel
résultant des modifications psychologiques rapides et importantes qui
surviennent à la puberté. Cependant, les études de
l'anthropologue américaine Margaret Mead ont montré que le stress
émotionnel n'était pas inévitable mais qu'il était
culturellement déterminé. Elle a montré que les
difficultés de la transition entre l'enfance et l'adulte variaient d'une
culture à l'autre. Le psychologue américain d'origine allemande
Erik Erikson considère que le processus de développement
psychologique se déroule tout au long de la vie. »38(*)
« L'adolescence correspond au passage d'un
individu dépendant à un individu indépendant dont
l'identité va lui permettre de communiquer avec les autres d'une
manière adulte. L'apparition de problèmes émotionnels est
variable parmi les adolescents »39(*)
L'adolescence est la période de la vie durant laquelle
la croissance naturelle et pondérable subit une nouvelle poussée
et qui est caractérisée par les profondes modifications qui vont
transformer l'enfant en adulte. Elle dure de deux à trois ans, et elle
peut se diviser en trois stages40(*) :
· La pré puberté :
caractérisée par une croissance staturale rapide et pas
l'apparition des caractères sexuelles secondaires :
· La puberté : moment où apparaissent
chez la fille les premières règles, chez le garçon la
première éjaculation ;
· La post puberté : période dont on
peut difficilement préciser la fin, et que caractérise un
arrêt progressif de la croissance staturale, tandis que la croissance
pondérale et la maturation morphologique des divers organes se
poursuivent encore. La pleine maturité sexuelle et l'aptitude à
la procréation en son aboutissement. Le bouleversement qui occupe cette
période met en question la conception que chacun à son propre
corps. Très perturbatrice est l'absence de parallélisme qui, bien
souvent, dissocie cette maturité somatique, intellectuelle, libidinale
et sociale.
Cette longue période, un processus physique, psychique
et physiologique naturellement engagé par le corps, appelée
puberté démarre plus tôt dans les régions tropicales
et méditerranées (9-11 ans), et plus tard dans les régions
nordiques (14-17ans) tandis que les régions tempérées la
connaissance de 11 à 14 ans.
Le processus pubertaires varie encore selon le sexe, d'environ
2 ans plus tôt chez la fille que chez le garçon.
Enfin, la puberté démarre plus tôt en
ville qu'à la compagne, probablement suite aux stimulations plus
nombreuses (bruit, stress, par ex). L'adolescence est toute personne qui est
dans l'adolescence.
1.5.1. LES
DÉBUTS DE LA PSYCHOLOGIE DE L'ADOLESCENCE
Selon le Microsoft en
Encarta, « C'est à la fin du XIXe siècle
que ces prémices se transforment en réel intérêt
scientifique et social. La psychologie va considérer l'adolescence comme
une seconde naissance (sur le plan psychique), une période
particulièrement propice à la constitution de la
personnalité, à la maturation sexuelle et au développement
intellectuel. Certains, comme Stanley Hall ou Pierre Mendousse (l'Âme
de l'adolescent, 1909 et l'Âme de l'adolescente, 1928),
s'intéressent à des dimensions adolescentes telles que
l'idéalisme, l'opposition, la mélancolie. Bien que Sigmund Freud
l'ait théorisée au même moment en tant
qu'étape-clé du développement psychique, les
psychanalystes vont assez peu intervenir sur la question adolescente. Ils sont
surtout préoccupés par le développement sexuel infantile
et les névroses adultes, jusqu'à ce que Pierre Mâle
s'intéresse, dans les années 1960, aux manifestations
normales et pathologiques de l'adolescence ».41(*)
1.5.2. LES
COMPÉTENCES COGNITIVES
À l'adolescence, le développement
de la pensée et des capacités cognitives, initié durant
l'enfance, se poursuit.
Pour le psychologue Jean Piaget, «
célèbre pour sa théorie des stades de
développement, qui caractérisent le processus menant à la
pensée conceptualisée, l'adolescent entre 12 ans et
15 ans accède au stade de la pensée formelle et acquiert le
raisonnement hypothético-déductif. Manipulant les concepts et les
hypothèses, l'adolescent apprend à raisonner à partir des
informations données (même verbalement) et à en
déduire, de manière logique, les solutions recherchées. La
pensée formelle a été largement étudiée
après Jean Piaget, qui a surtout travaillé sur le
développement de l'enfant. Alors que l'appréhension du
réel occupait son fonctionnement mental durant l'enfance, l'adolescent
devient capable de construire des projets et des théories, de favoriser
les dimensions abstraites par rapport aux valeurs concrètes.
Progressivement, il s'intéresse moins aux idées qu'aux relations
qu'elles entretiennent. De plus, il prend peu à peu conscience qu'il a
des convictions, des points de vue personnels, qu'il expérimente dans
son environnement amical, scolaire ou familial. Toutes ces évolutions
liées à la pensée formelle accompagnent le
développement de fonctions cognitives comme la mémoire et le
langage ».42(*)
1.5.3. LES EFFETS
PSYCHOLOGIE GENERAUX CHEZ LES ADOLESCENCES
D'après Allwood Martin, « un groupe de
psychologues, d'éducateurs, de critiques et de radiodiffuseurs analysent
les effets probables de la télévision sur les enfants,
d'après Leur propre expérience et les travaux de recherche dont
ils ont connaissance. Ils constatent peu ou pas d'effets sur la vision, la
santé générale, les résultats Scolaires, la lecture
des livres et la fréquentation des bibliothèques. L'effet le plus
marqué concerne l'emploi du temps. L'enfant qui consacre beaucoup de
temps à la télévision, joue moins, seul ou avec d'autres
enfants ; il reste aussi plus souvent à la maison. Les effets de la
télévision sur le développement du caractère, le
comportement moral, l'anxiété et l'agressivité sont,
disent-ils, inconnus ».43(*)
SECTION 2 : CADRE
THEORIQUE
Un travail scientifique effectué en sciences de
l'information et de la communication doit toujours avoir un soubassement
théorique, celle-ci va nous permettre de marcher et de s'inspirer des
expériences des natures.
Pour JEAN Louisse, « la théorie est une
tentative de représenter le réel toujours insaisissable dans son
intégralité ».44(*)
D'après Edgar Morin, « les
théories scientifiques sont des productions de
l'esprit ».45(*)
Comme l'explique ALEX MUCCHELLI : « la
scientificité doit donc proposer des hypothèses (principes) et
essayer de les tester. Ces hypothèses sont formulées dans les
orientations théoriques, car seule la théorie guide les
hypothèses et les observations »46(*).
De ce fait, la théorie doit servir de grille explicite
de lecture des phénomènes. Ainsi, précise Alex
MUCCHIELLI « Toute théorie repose sur l'ensemble de
principes qui forment son armature intellectuelle. Ces principes servent
à lire les phénomènes étudiés. Ils sont
devenus des postulats que l'on ne met plus en doute. Ils servent
d'hypothèses de départ à tout examen des
phénomènes »47(*).
Comme inscrite dans la pensée de LINO PUNGI qui,
estime que « la théorie est une explication, ou une
tentative d'explication d'une tranche d'expérience de la vie, ce qu'elle
explique est appelé l'objet d'étude ».48(*)
Une théorie est avant tout un exposé expliquant
le déroulement d'un phénomène qui se produit dans
certaines conditions déterminées. Elle est pour ainsi relation
établie scientifiquement par un processus d'une observation.
Ainsi, pour mener à bien l'analyse de notre
étude scientifique, nous avons opté pour une théorie de
l'agenda setting.
2.1. LA THEORIE DE LA FONCTION
D'AGENDA
A l'encontre des travaux sur les effets limités et
indirects des médias, on assiste à un retour aux
hypothèses sur les effets directs de ceux -ci. Le concept d'agenda
setting a été proposé par Maxwell McComb et Donald SHAW
en 1972. Il désigne la façon dont les préoccupations des
citoyens sont structurées par les médias. Selon McComb et
SHAW : « Il existe dans les domaines politiques,
économiques, et sociaux des choses que les citoyens ne maitrisent pas.
Ils ont donc, besoin des médias pour s'informer »49(*). Partant du principe que les
médias n'accordent pas une importance égale à tous les
sujets ,on en arrive qu'ils orientent l'attention du public sur certains sujets
que sur d'autres .Ainsi, les médias peuvent contribuer à
influencer le public en mettant en évidence tel
événement plutôt que tel autre, tel enjeu social
plutôt que tel autre, une façon pour eux d'orienter son
attention. Les auteurs résument ainsi leur théorie :
« la presse ne réussit peut-être pas, la plupart du
temps, à dire aux gens ce qu'il faut penser, mais elle est
extrêmement efficace pour dire à ses lecteurs, auditeurs, et
téléspectateurs à quoi ils doivent
penser »50(*).
L'effet le plus important de la communication de masse serait sa
faculté d'organiser mentalement le monde à notre place.
McComb et SHAW ont essayé de vérifier
empiriquement ce rôle des médias en analysant les
élections présidentielles de 1968. Ils montrent que parmi
les électeurs hésitants, on relèverait des
corrélations importantes entre les questions mises en vedette par les
médias et les questions que ces électeurs considéraient
comme éléments clés de l'élection
présidentielle. Dans le modèle qu'ils présentèrent
en 1972, il apparait que les éditeurs et programmeurs jouent un
rôle très important dans la formation de la réalité
sociale par la sélection et le classement des informations et sont en
somme, les auteurs d'un véritable agenda public qui organise notre
univers.
« Les pionniers de la recherche en communication de
masse, suivant la ligne tracée par Merton (qui s'est fixé de
mettre à jour les besoins de la société), vont se
consacrer à définir les fonctions des mass-médias dans la
société. Plusieurs études et enquêtes par sondage
relèvent les fonctions suivantes : fonction de diffusion et
d'interprétation des informations, fonction de développement du
consensus social, de légitimation des normes, de transmission de
l'héritage social, de distraction. Parmi ces différentes
fonctions, celle de la mise à l'ordre du jour ou de l'agenda a
été formulée théoriquement par deux études
qui soulignent cette fonction qui serait remplie presqu'à notre insu par
les grands organes d'information. »51(*)
Allant dans la ligne de White qui qualifie les journalistes de
Gatekeepe ou portiers de l'information puisqu'ils opèrent un filtrage
sévère dans le flot des faits portés à leur
connaissance et qu'ils transforment et informent, M. Mc Combs et D. Shaw (dans
The Agenda Setting fonction of mass media) soulignent le rôle joué
par les médias dans l'établissement, pour l'opinion publique des
sujets de controverses. « Non seulement ils sélectionnent les
thèmes de discussion, mais ils en établissent l'ordre des
priorités »
R. Cobb et C. Eider dans « participation in
Américain politics : the dynamics of agenda setting »,
s'intéressa à l'établissement de l'ordre du jour et du
calendrier des décideurs politiques. Ils montrent que cet
établissement est de l'apanage des mass-médias.
« Ainsi la fonction d'ordre du jour ou agenda
setting invite à comprendre que c'est la presse qui détermine
moins ce qu'il faut penser. La presse ne vise pas à inculquer aux gens
des idées à reproduire mais à les envoyer à
certaines préoccupations. On peut ainsi distinguer trois agendas :
celui des médias, celui des citoyens et celui de ces groupes tient pour
important. Comme on le voit, ces études reviennent d'une certaine
manière sur les effets de medias. »52(*)
En parlant des études sur les élections
présidentielles américaines de 1968, Mc Combs et D. Shaw
révélèrent que parmi les électeurs
résidents, on relevait des corrélations importantes entre les
questions mises en exergue par les medias et les questions faisant la
préoccupation principale des électeurs pour ces élections.
Ce qui a conduit Daniel Bougnoux à connaitre que « les medias
dominants imposent leurs modèles de visibilité ; ils
s'opposent aux opinions qui n'entrent pas dans les clichés ready made de
l'image et de la narration ».
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DE LA RADIO TELEVISION NATIONALE CONGOLAISE (RTNC) ET DE
L'EMISSION LE PANIER
Ce chapitre porte essentiellement sur deux sections
suivantes : la présentation de laRadiotélévision
Nationale Congolaise (RTNC) etla présentation de l'émission le
Panier. Cette présentation portera sur l'historique, la localisation, le
statut juridique, l'objet social, la structure et les sources de financement de
ladite institution.
SECTION 1 :
PRESENTATION DE LA RADIO TELEVISION NATIONALE CONGOLAISE (RTNC)
1.1. Statut juridique
La RTNC est un organe de presse public. En vertu de
l'ordonnance présidentielle n'81-050 du 02 avril 1981, cette institution
médiatique est connue comme un établissement public a
caractère éducatif et commercial. Elle est dotée d'une
personnalité juridique et de l'autonomie financière. Cet organe
de presse est régi par l'ordonnance susmentionnée et les
dispositions générales applicables aux autres entreprises
publiques ainsi que ses propres statut et règlements d'entreprise.
La Radiotélévision Nationale Congolaise est sous
une double tutelle. Du point de vue technique, elle est placée sous
tutelle du ministre ayant communications et medias dans ses attributions. Sur
le plan administratif, elle est, comme toutes autres entreprises publiques,
sous la tutelle du ministre de portefeuille. Son personnel est régi par
le statut de la fonction publique.
1.2. Historique
La Radiotélévision Nationale Congolaise
s'inscrit dans la ligne d'une longue évolution des structures des medias
audiovisuels en RDC.
Tout a commencé par la création en janvier 1937,
à Léopoldville. De la Radio Leo. Ce tout premier organe de
presse audiovisuels du Congo belge fut l'ouvre des pères
jésuites. La Radio Leo fonctionnait au collège Albert
1er (actuel collègeBoboto). Elle émettait le soir de
18h00 à 19h00, en français et en néerlandais, et ne
s'adressait exclusivement qu'aux blancs.
La radio Léo sera suivie par d'autres radios
créées à Léopoldville. C'est le cas de la radio
congolia créée en 1939 à Léopoldville à
l'initiative d'un technicien belge nommé jean Hourdebise. Contrairement
à la radio Léo. Radio congolia émettait dans les quatre
langues nationales étant donné
l'hétérogénéité de son public cible.
En 1940, naquit la radio Congo-Belge (RCB), la première
station officielle du pays. Cette radio est née pour reprendre le
rôle des radios belges de Bruxelles réduites au silence
après l'occupation allemande. Cette station destinée uniquement
aux européens utilisait deux langues : le français et le
portugais. Elle avait, ainsi que le confirme YAV SAMUTELA, une triple
mission : apporter les nouvelles du front aux belges de la Belgique et
soutenir leur courage ; apporter les nouvelles aux belges du Congo et
d'ailleurs ; faire la propagande pour la Belgique et sa colonie.
Neuf ans plus tard, soit en 1949, naitra la radio Congo-Belge
pour africains (RCBA). Cette station, comme son nom l'indique, était
destinée aux africains. Sa mission principale consistait à mettre
en exergue les bienfaits de la colonisation.
Au lendemain de l'indépendance du Congo, ces deux
stations de radios, RCB et RCBA, donneront naissance à la radio
nationale congolaise (RNC).
Quant à la télévision nationale, son
projet fut initié en 1964 par Moise Tshombe. Cependant, elle ne sera
opérationnelle que deux ans plus tard. L'inauguration de la
télévision nationale a eu lieu à Kinshasa. C'était
le 23 novembre 1966, voir du premier anniversaire du régime du
président de la république, lieutenant Général
Joseph Mobutu. Cette télévision fonctionnait comme une direction
du ministre de l'information. Par conséquent, elle n'avait pas de
personnalité juridique.
Avec l'avènement de la télévision, la
Radio Nationale Congolaise changea de dénomination. Elle devient la
Radio Diffusion et Nationale Congolaise. Ce changement intervint en 1967, sera
inaugurée, par le président Mobutu, la cité de la voix du
zaïre (actuelle cité de la voix du peuple). Cette cité
abrite les services de la radio et télévision nationale.
En 1981, la Radio et diffusion et Télévision
Nationale Congolaise sera débaptisée office zaïroise de
Radiodiffusion et Télévision (OZRT) par l'ordonnance
présidentielle n'81-050 du 02 avril 1981 portant création et
statuts d'un établissement public. Deux branches principales
constitueront cet office : la voix du zaïre (pour la Radio) et la
Télé zaïre (pour la Télévision).
Cependant, avec la révolution de l'AFDL en 1997, l'OZRT
deviendra, par ordonnance-loi du président LD. Kabila,
Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC). La RTN fut
créée en 1999 comme une chaine publique provinciale. Des lors,
les deux télévisions fonctionnent jusqu'aujourd'hui à
Kinshasa. La RTNC est une chaine nationale tandis que la RTN est une chaine
provinciale.
Ce chapitre porte essentiellement sur la présentation
de notre champ de recherche. Il s'agit de la radiotélévision
nationale congolaise (RTNC). Cette présentation portera sur
l'historique, la localisation, le statut juridique, l'objet social, la
structure et les sources de financement.
1.3. Situation
géographique
Le siège social de la Radio Télévision
Nationale Congolaise (RTNC) est situé au croisement des avenues de la
Libération (ex. avenue du 24 novembre) et Kabinda, dans la commune de
Lingwala. La RTNC est située au Nord de L'Université Protestante
au Congo, au Sud de la maison communale de Lingwala, à l'Est du Camp
Kokolo et à l'Ouest du Palais du peuple.
La Radio Télévision Nationale Congolaise assure
la couverture nationale par le canal du réseau satellitaire Renatelsat.
Elle dispose, en outre, des stations provinciales au niveau des chefs-lieux des
provinces.
1.4. Objet social.
Les missions assignées à la RTNC par
l'ordonnance présidentielle du 02 avril 1981 sont encore
d'actualité aujourd'hui. Il s'agit entre autres:
Ø d'exploiter les services publics de la Radio et de la
Télévision ;
Ø d'informer, former et éduquer les masses
congolaises ;
Ø de créer et promouvoir les productions
cinématographiques et autres s'y rapportant ;
Ø de produire, commercialiser et vendre les espaces
publicitaires.
1.5. Structure
La RTNC comprend une macro structure coiffée par un
conseil d'administration et une direction générale. Elle compte
au total 21 directions au niveau central et 10 directions provinciales.
Conseil d'Administration : c'est l'organe de
décision de la politique de l'entreprise
Direction Générale : elle
exécute les décisions prises au niveau du conseil
d'administration et assure la gestion quotidienne de l'entreprise. Elle
comprend le Directeur Général (DG), le Directeur
Général Adjoint (DGA), le Directeur Technique (DT) et le
Directeur Financier (DF).
Viennent les différentes Directions :
Ø Direction des programmes radio
Ø Direction des programmes TV
Ø Direction des informations radio :
Ø Direction des informations TV
Ø Direction ratelesco
Ø Direction de production
Ø Direction technique radio
Ø Direction technique TV
Ø Direction des sports
Ø Direction de la radio Kinshasa
Ø Direction de RTN
Ø Direction des ressources humaines
Ø Direction financière
Ø Direction commerciale
Ø Direction des redevances RTV
Ø Direction d'organisation et d'études
Ø Direction de formation professionnelle et de
recherches
Ø Directions de relations extérieures
Ø Direction de l'inspection générale
Ø Direction de l'intendance
Ø Direction provinciale
1.6. Ligne
éditoriale
La ligne éditoriale de la RTNC repose sur la promotion
de l'image de marque de la RDC et des institutions de la république au
niveau national et international. Elle prône la primauté de
l'institution Présidence de la république sur les autres
institutions.
1.7. Sources de
financement
A part des interventions ponctuelles de l'Etat la RTNC a
quelques autres sources de financement :
v les reportages
v la publicité
v la rentabilisation du patrimoine et des programmes,
v les communiqués divers.
1.8. ORGANIGRAMME DE LA
RDC
1.8. Organigramme
SECTION 2 :
PRESENTATION DE L'EMISSION LE ``PANIER''
2.1. Historique
Le ``panier'' est une émission matinale qui a pour
objectif d'informer, de former et de divertir. Le premier numéro fut
débuté du 09 septembre 2013 après six mois de repos, il
change de saison. C'est une émission composée d'un équipe
de plusieurs personnes, précisément dis huit membres au total.
Ils ont une animatrice principale Lolita Kaya.
C'est une émission qui se passe deux fois par semaines
c'est -à- dire du lundi au mardi de 6 heure 30 à 9heure 00 et
dure 10 minute à l' exception de l' émission la culture qui
prend 25 minute . Le panier contient plusieurs rubriques. Et chaque
rubrique est tenu par un intervenant (é), et contenant une animation.
Ces rubriques sont les suivantes :
- L'appel au salut ;
- La culture ;
- Infos sport ;
- Mode et beauté ;
- Le site et personnage ;
- L'artiste santé ;
- La chanson du jour ;
- Bopeto ;
- Comment ça se passe ;
- Agenda culture.
2.2. Déroulement de
l'émission
A. L'appel au salut
C'est une exhortation de cinq minute qui n'a pas dd'
intervenant (e). Cette émission admet une pause deux minutes pour la
météo et la jeunesse ou dessein animée.
B. La culture
C'est une rubrique qui se focalise beaucoup plus sur des
questions liées à la culture. Cette rubrique dure 45 minutes,
à partir de 7 h 00, c'est le journal qui intervient.
C. Infos sport
Cette rubrique s'occupe uniquement de notions de sports
ainsi que des choses rudimentaires c'est -à- dire ce qu'on savoir
à propos de nos droits.
D. Mode et beauté
Cette rubrique nous apprend comment se vêtir,
s'habiller et se maquiller.
E. Le site et personnage
Il s'agit d'une étude de musées,
d'échangeurs, et des gens qui relèvent une
notoriété ou de grande personnalité.
F. L'artiste santé
C'est une rubrique qui enseigne sur les mesures de
précautions prises pour lutter contre les maladies et comment se
comporter quand on est malade53(*).
G. La chanson du jour
C'est une sorte d'animation avant le déroulement de
l'émission et n'a pas d'intervenant (e).
H. Bopeto
C'est une rubrique qui nous enseigne sur la
propriété et elle est la seule rubrique qui se passe à
lingala.
I. Comment ça se passe
C'est une rubrique qui nous apprend comment une telle chose se
passe.
J. Agenda culturel
Il s'agit simplement d'un Karibu.
Sur le plan administratifs, l'émission le
« panier » est administrée par :
· un réalisateur ;
· un producteur ;
· un préparateur ;
· un chef caméraman.
CHAPITRETROISIEME :
ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES D'ENQUETE
3.0. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, notre travail sera focalisé sur la
présentation, l'analysée l'interprétation des
résultats de l'enquête élaborée dans la commune de
Masina précisément dans le quartier Tshuenge, nous
achèverons par donner offrir une brève appréciation
critique en rapport à l'enquête emmener sur l'influence de
l'émission le panier, sur l'éducation des adolescents.
3.1. RAPPEL METHODOLOGIQUE DE
L'ENQUETE
Dans le cadre général de notre travail, nous
allons rappeler les soubassements qui nous a bien permit d'arriver à ce
troisième comme une partie théorique, pour bien comprendre la
réalisation de notre travail, nous allons rappeler la méthode et
technique.
3.1.1. DEFINITION
« La méthode scientifique est un ensemble
d'Operations par lesquelles on cherche à obtenir des résultats
valides et reproductibles. C'est la démarche logique d'une science,
c'est-à-dire l'ensemble des moyens mis en oeuvre enfin de
répondre à une question. Il s'agit d'un procédé
explicite et reproductible d'une série de règle à
observer, lorsqu'on étudie un problème précis.
L'utilisation d'une méthode est donc essentielle à la
crédibilité des conclusions d'une recherche
scientifique ».54(*)
« La méthode est un ensemble des
opérations intellectuelles permettant par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités ».55(*)
« La méthode est l'ensemble des
opérations intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et
d'expliquer la réalité
étudiée ».56(*)
Dans c'est cas, nous avons utilisé la méthode
analytique
3.1.2. METHODE ANALYSE DE
CONTENU
« Une analyse de contenu consiste en un examen
systématique et méthodique de documents textuels ou visuels. Dans
une analyse de contenu le chercheur tente de minimiser les éventuels
biais cognitifs et culturels en s'assurant de l'objectivité de sa
recherche ».57(*)
Analyse de contenu en communication est une démarche
qualitative qui étudie les interactions entre les différents
membres d'une communauté donnée. L'intérêt de cette
approche tient essentiellement aux possibilités de compréhension
du contexte qu'elles permettent, en particulier en facilitant l'approche des
connections entre différents aspects du phénomène
étudier.
« Analyse de contenuest un ensemble d'instruments
méthodologique de plus en plus raffinés et en constante
amélioration s'appliquant à des discours extrêmes
diversifiés et fondé sur la déduction ainsi que
l'interférence ».58(*)
3.2. ECHANTILLON,
QUESTIONNAIRE ET TECHNIQUE D'ENQUETE
3.2.1. ECHANTILLON
« L'échantillon désigne l'ensemble des
personnes soumises au questionnaire et dont les réponses seront retenues
pour représentatives d'une population beaucoup plus vaste. La
représentativité de l'échantillon est donc sa
qualité primordiale ».59(*)
« En statistique, un échantillon est un
ensemble d'individus représentatif d'une population,
l'échantillonnage vise à obtenir une meilleure connaissance d'une
ou plusieurs populations ».60(*)
Pour ce qui nous concerne, nous avons pris un
échantillon de 45 personnes à qui nous avons soumis notre
questionnaire et dont les réponses sont considérées pour
représentatives des habitants du quartier Tshuenge dans la commune de
Masina.
3.2.2. QUESTIONNAIRE
« Le cherche doit au préalable accorder une
attention toute particulière à la construction de ce
questionnaire, particulièrement à la formulation des
énoncés qui le composent ».61(*)
Le questionnaire remplit une triple fonction sur base des
informations offertes par les personnes elles-mêmes :
a. Il nous fournit les caractéristiques
sociodémographiques des personnes ;
b.Il nous indique les attitudes générales des
personnes à l'égard de tel ou tel comportement ou mesurent la
fréquence de tel ou tel acte ;
c.Il restitue les événements passés et
désormais inobservables tels qu'ils se sont déroulés soit
habituellement soit de façon exceptionnelle.
« D'une façon générale, le
questionnaire d'enquête suscite des réponses verbales constituant
des opinions ou restituant des actes ; l'observation directe
présente ces actes. »62(*)
Notre questionnaire à l'ossature de huit questions nous
permettant de savoir qui comprend quoi de quelle façon. Ces questions
nous permettent de connaitre les motivations, les opinions, les comportements
et les identités de nos enquêtés.
Le questionnaire remplit par la personne interrogée,
comme l'entretien, recueille des réponses à des questions en
dehors des questions concernant les caractéristiques
sociodémographiques des personnes (date de naissance et
thématique.) Les réponses constituent généralement
soit des synthèses ou des généralisations des
éducations ou des notions, soit des récits
détaillés d'événements passés.
Dans le premier cas, la personne interrogée exprime un
point de vue général sur l'éducation ou la notion à
guise, qui est les siens habituellement. L'interviewé procède
donc à une sorte de bilan personnel suscité par la question, il
généralise son expérience et présente une sorte de
résumé de son comportement dans ce domaine.
3.2.3. TECHNIQUE D'ENQUETE
Dans le présent travail, nous avons recouru à trois
techniques qui nous a permis de bien aborder notre recherche, ces techniques
sont les suivantes :
Ø Technique d'entrevue
L'entrevue de recherche permet la collecte des informations
sous forme de données discursives c'est-à-dire des données
relatives au discours d'une personne. « Une entrevue de recherche
est en quelque sorte une discussion, qui peut être structurée
autour de questions spécifiques préalablement formulées
par le chercheur dans un canevas ou grille d'entrevue ».63(*)
« L'entrevue de recherche ; c'est une
disposition face à face ou un enquêteur a pour objectif de
favoriser chez un enquêté la production d'un discours sur un
thème défini dans un cadre de recherche ».64(*)
Ø Technique documentaire
Consiste à passer en revue des ouvrages, des revues, ayant
trait au sujet ou thème accoster.65(*)
Ø Technique d'observation
participante
« En utilisant l'observation participante, le chercheur
adapte un point de vue interne, c'est-à-dire qu'il étudie. Dans
ce cas, le chercheur s'immerge personnellement dans la vie de gens, il
participe aux activité de la communauté qu'il observe au
même titre que les autres membres du groupe ».66(*)
« L'observation participante, elle doit porter aussi
bien vers les individus dans leur vie sociale, elle doit accompagner les autres
démarches investigatrice, tout en demeurant autonome. Elle doit tendre,
idéalement à couvrir la totalité du
phénomène étudie, y compris l'observateur dans son
observation. Elle doit tenter d'être panoramique (par analogie avec le
terme cinématographique qui désigne une caméra pivotant
sur elle-même saisissant l'ensemble de champ perceptif et
analytique »67(*).
3.3. PRESENTATION ET ANALYSE
DES DONNEES
3.3.1. QUESTIONS LIEES A
L'IDENTITE DES ENQUETES
QUESTION 1. INDIQUEE VOTRE
SEXE ?
SEXE
|
NOMBRE
|
POURCENTAGE
|
MASCULIN
|
32
|
71
|
FEMININ
|
13
|
29
|
TOTAL
|
45
|
100
|
Le constat fait est que, la majorité de ceux qui ont
répondu aux questions de notre enquête sont garçons, nous
avons trouvez 71% pour le sexe masculin et 29% pour le sexe féminin.
QUESTION 2. QUEL EST VOTRE
AGE ?
AGE
|
NOMBRE
|
POURCENTAGE
|
12 à 15 ans ENFANTS
|
6
|
13
|
16 à18ans ADOLESCENTS
|
39
|
87
|
TOTAL
|
45
|
100
|
A la question de savoir l'Age de nos enquêtés,
nous avons constaté que 13% de notre variable enfants dont l'âge
varie entre 12 à 15ans qui ont répondu à notre
questionnaire et suivi enfin de 87% des adolescents, c'est-à-dire ceux
dont l'âge varie entre 16 à 19ans.
3.3.2. QUESTIONS LIEES A LA
THEMATIQUE
QUESTION 3. Connaissez-vous
l'émission le Panier ?
VARIABLE
|
REPONSES
|
NOMBRE
|
POURCENTAGE
|
SEXE
|
|
|
|
MASCULIN
|
OUI
|
32
|
71
|
NON
|
0
|
0
|
FEMININ
|
OUI
|
13
|
29
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
AGE
|
|
|
|
12 à 15 ans ENFANTS
|
OUI
|
6
|
13
|
NON
|
0
|
0
|
16 à18ans ADOLESCENTS
|
OUI
|
39
|
87
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
A la question de savoir ceux qui ont la connaissance sur
l'émission le panier, 71% de nos enquêtés du sexe masculin
ont la connaissance l'émission et 29% de nos enquêtés du
sexe féminin ont nécessairement la connaissance de ladite
émission.
Concernant la variable âge, 13% des Enfants ont la
connaissance sur l'émission le panier alors qu'au contraire 87% des
Adolescents ont la connaissance sur l'émission le panier.
QUESTION 4. Connaissez-vous la
chaine sur laquelle l'émission le Panier se passe ?
VARIABLE
|
REPONSES
|
NOMBRE
|
POURCENTAGE
|
SEXE
|
|
|
|
MASCULIN
|
OUI
|
32
|
71
|
NON
|
0
|
0
|
FEMININ
|
OUI
|
13
|
29
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
AGE
|
|
|
|
12 à 15 ans ENFANTS
|
OUI
|
6
|
13
|
NON
|
0
|
0
|
16 à18ans ADOLESCENTS
|
OUI
|
39
|
87
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
A la lumière de notre questions, les
enquêtés en majorités nous ont répondu tous oui,
voici dont résultats nous donne : 71% de nos enquêtés
du sexe masculin ont dit connaitre ladite chaine et 29% de nos
enquêtés du sexe féminin ont suffisamment dit oui.
QUESTION 5. Comment
appréciez-vous la transmission de l'émission le Panier dans le
domaine éducatif ?
VARIABLE
|
REPONSES
|
NOMBRE
|
POURCENTAGE
|
SEXE
|
|
|
|
MASCULIN
|
Très bonne
|
16
|
35
|
Bonne
|
16
|
36
|
Pas du tout bonne
|
0
|
0
|
Mauvaise
|
0
|
0
|
Très mauvaise
|
0
|
0
|
FEMININ
|
Très bonne
|
12
|
27
|
Bonne
|
1
|
2
|
Pas du tout bonne
|
0
|
0
|
Mauvaise
|
0
|
0
|
Très mauvaise
|
0
|
0
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
AGE
|
|
|
|
12 à 15 ans ENFANTS
|
Très bonne
|
5
|
11
|
Bonne
|
1
|
2
|
Pas du tout bonne
|
0
|
0
|
Mauvaise
|
0
|
0
|
Très mauvaise
|
0
|
0
|
16 à18ans ADOLESCENTS
|
Très bonne
|
24
|
54
|
Bonne
|
15
|
33
|
Pas du tout bonne
|
0
|
0
|
Mauvaise
|
0
|
0
|
Très mauvaise
|
0
|
0
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
Concernant la transmission de l'émission le panier, 35%
de nos enquêtés du sexe masculin les jugent très bonne, 35%
du sexe masculin toujours les jugent bonne. Ainsi que 27% de nos
enquêtés du sexe féminin les jugent très bonne, 2%
les jugent bonne.
Dans ce point, il est question de savoir
l'appréciation des enquêtés par rapport la transmission de
l'émission le panier, 54% des enfants les trouvent très bonne,
33% les trouvent bonne.
Question 6. En suivant
l'émission le Panier qu'en pensez-vous ?
VARIABLE
|
REPONSES
|
NOMBRE
|
POURCENTAGE
|
SEXE
|
|
|
|
MASCULIN
|
Emission éducative
|
15
|
33
|
Emission de culture
|
16
|
36
|
Emission de divertissement
|
1
|
2
|
FEMININ
|
Emission éducative
|
5
|
11
|
Emission de culture
|
8
|
18
|
Emission de divertissement
|
0
|
0
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
AGE
|
|
|
|
12 à 15 ans ENFANTS
|
Emission éducative
|
2
|
5
|
Emission de culture
|
4
|
9
|
Emission de divertissement
|
0
|
0
|
16 à18ans ADOLESCENTS
|
Emission éducative
|
19
|
42
|
Emission de culture
|
19
|
42
|
Emission de divertissement
|
1
|
2
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
A la question de savoir le point de vue de nos
enquêtés sur le thème suivants : éducation,
culture et divertissement porte sur cette émission, 33% du sexe masculin
l'estime éducatif, de l'autre côté 36% les trouvent
culturel et 2% les trouvent une émission de divertissement et 11% du
sexe féminin les trouvent éducatif, 18% les trouvent culturel.
Dans l'autre point variable âge, 5% d'enfants dont
l'âge varie de 12 à 15ans les trouvent éducatif soit 9% des
adolescents dont l'âge varie de 16 à 18ans pense que c'est
culturel.
Question 7. Quelles sont vos
suggestions par rapport à l'émission le Panier ?
VARIABLE
|
REPONSES
|
NOMBRE
|
POURCENTAGE
|
SEXE
|
|
|
|
MASCULIN
|
Bonne continuité
|
30
|
67
|
Amélioration des rubriques
|
2
|
4
|
FEMININ
|
Bonne continuité
|
13
|
29
|
Amélioration des rubriques
|
0
|
0
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
AGE
|
|
|
|
12 à 15 ans ENFANTS
|
Bonne continuité
|
4
|
9
|
Amélioration des rubriques
|
2
|
4
|
16 à18ans ADOLESCENTS
|
Bonne continuité
|
35
|
78
|
Amélioration des rubriques
|
4
|
9
|
TOTAL
|
TOTAL
|
45
|
100
|
Dans ce tableau nous montre la manière dont nos
enquêtés ont pu répondu à notre question. 67% du
sexe masculin ont suggèrent a l'émission le panier de bonne
continuité, 4% les suggèrent des améliorations sur leurs
rubriques et 29% du sexe féminin les suggèrent de la bonne
continuité.
Dans notre variable Age, 9% des enfants dont l'âge varie
de 12 à 15ans suggèrent à l'émission le panier de
la bonne continuité, 4% dise qu'elle améliore les rubriques soit
78% des adolescents suggèrent émission le panier de
continuité, 9% les suggèrent de l'amélioration.
3.4. CONSIDERATIONS
CRITIQUES
A la lumière de l'échantillon de notre
enquête mené au sein de la société restreinte du
quartier Tshuenge dans la commune de Masina, nous assurons que
l'émission le panier a une énorme influence sur les adolescents.
En considérant toutes leurs réponses sur le programme
hebdomadaire de cette émission, ça prouve qu'elle est vraiment
bien captée chez les adolescents de manière éducative, ce
qui aubaine l'influence sur l'éducation et la culture
générale.
L'émission le panier permet aux adolescents à
une connaissance aguerrie, forte, globale par des notions telles que :
éducation, culture, art, environnement, politique, historique et autres
que nous n'avons pas pu toutes énuméré.
Emission le panier est une composante incontournable du
quartier Tshuenge. Elle influence nos loisirs, notre savoir, notre culture et
elle nous renseigne sur l'actualité, la météo, le sport et
même sur la musique.
Elle est importante, tout le monde même les adultes la
regardent, parce que elle a une grande qualité des choses actuelles et
elle a des nombreux avantages tels que :
· sa capacité des rubriques permet aux enfants,
adolescents et adultes de partager ces expériences culturelles avec les
autres ;
· l'émission le panier donne l'occasion à
tous les membres de la société en générale de
passer de très beau moment à suivre la
télévision ;
· les parents peuvent utiliser l'émission le
panier comme catalyseur pour amener les enfants à lire et à
connaitre l'histoire d'une chose pendant cette transmission ;
· l'émission le panier transmet des valeurs
importantes et donne des leçons de vie à la
société ;
· l'émission le panier traite souvent des sujets
délicats ou controversés aux autres émissions, car elle
facilite la discussion logique entre parents et enfants ;
· sur le plan éducatif, sa peut développer
la socialisation et les habiletés d'apprentissage chez les adolescents
et les jeunes enfants ;
· les nouvelles, les actualités et des notions
historiques, qui aident les enfants, les adolescents et adultes à mieux
connaitre d'autres peuples et d'autres cultures.
Ce qui nous envoi à conclure que, l'émission le
panier est une très bonne émission pour les adolescents en
général, car elle transmet à la société une
connaissance certaine.
CONCLUSION PARTIELLE
Le troisième chapitre qui s'achève ici, s'est
consacré à rappeler la méthode analytique sur l'approche
quantitative de la communication, suivi des définitions des quelques
concepts et la description des techniques utilisées, nous avons
défini les concepts comme : l'échantillon, le questionnaire,
l'entrevue et observation. Suivi des procédures qui nous ont conduits
aux résultats ainsi que l'interprétation données et les
considérations critiques de notre enquête, cela entre en ligne de
notre dernière articulation.
CONCLUSION GENERALE
Notre présent travail a porté sur l'influence de
l'émission le `'panier `' sur l'éducation des adolescents
par les habitants de quartier Tshuenge dans la commune de Masina.
Dans la conception et réalisation des programmes
télévisuels, il sied de tenir compte des différentes
observations des sondés, ce que les publics disent au sujet des
programmes qui sont mis à leur disposition.
Dans ce travail, nous avons principalement abordé trois
points qui sont subdivisés en trois chapitres. Nous avons
premièrement parlé du cadre théorique et conceptuel, dans
cette étape, le point a été mis principalement sur la
définition des concepts clés qui font partie de notre travail et
la présentation de la théorie sur laquelle nous nous sommes
inspiré pour aborder le sujet de notre étude ; dans le
deuxième chapitre nous avons procédé à la
présentation de la Radio Télévision Nationale Congolaise
et l'émission le `'panier''. Le troisième et dernier chapitre de
notre travail a consisté à la présentation et
l'interprétation des données de l'enquête menée au
sein du quartier Tshuenge à Masina, suivi de la considération
critique ou nous avons glissé notre point de vue par rapport au
phénomène de l'influence de l'émission le panier.
Dans cette perspective d'idée, nous rappelons que, dans
ce présent travail, nous avons recouru à trois techniques qui
nous ont permis d'atteindre notre objectif, ces techniques sont les
suivantes : la technique documentaire, l'entrevue et l'observation
participante.
On peut retenir que, à l'issu de cette enquête,
l'hypothèse de recherche s'est vérifiée et s'est
confirmée selon laquelle l'émission le panier a de l'influence
positive auprès des adolescents grâce à la qualité
des animateurs.
Nous achevons notre travail avec beaucoup de satisfaction et
en acceptants de le mettre à la disposition de toute la
communauté universitaire pour une éventuelle recherche.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. AMYOTTE, L., Méthodes qualitative Apllication
à la recherche en sciences humaines, Renouveau, montréal,
1996,480p.
2. BALLE, F., Lexique d'information communication,
Dalloz, Paris, 2006, 275p.
3. BALLE, F., Médias et société,
Montcheretien, Paris, 2009, 832p.
4. BARBIER, F., et Lavenir. C., Histoire des
médias, A ; Colin, Paris, 2009, 219p.
5. BERTRAND (dir.), Medias : introduction à la
presse, radio, la télévision'', Ellipses
éditions marketing SA, Paris, 1999, 320p.
6. BONNEVILLE, L et Alii, Introduction aux méthodes
de recherche en communication, La Chenelière, Montréal,
2007, 238p.
7. BOURDON, R., Introduction aux médias,
Montchrestien, Paris, 2009, 894p.
8. CHARADEAU, P., Les discours d'information
médiatique. La construction du miroir social, Paris Nathan. Ina
1998, 300p.
9. CHAREAU DEAU, P., les médias et
l'information, éd, Deboek, Bruxelles, 2005, 256p.
10. Dictionnaire Larousse illustré, éd
spéciale, RDC, 2009, 599p.
11. DORON, F., et Françoise Parrot, Dictionnaire
de psychologie, PuK, Paris, 1991, 756p.
12. FALCONI, A., et BANDIM'BANI YAMBU, Lexique des
médias, internet et multimédia, Kinshasa, MediasPaul,
150p.
13. FLAUBERT, G., Développement de
l'adolescent, puk, Paris, 2009, 428p.
14. GRAWITZ, M., Méthodes de recherche en sciences
sociales, Dalloz, Paris, 2001,275p.
15. HAVERLLANGE, F., Libérer la parole paysanne au
sahel, éd l'harmattan, Paris, 2000,126p.
16. JOST, F., La télévision du quotidien. En
réalité et fiction, Bruxelles, De Boeck University, 2009,
221p.
17. KATZ et alii cités par J.LOHISSE dans la
communication : de la transmission à la relation, De Boeck
Université, Bruxelles, 2009,
271p.LOUIS, J., initiation aux méthodes de
recherche en sciences sociales, l'Harmattan, Paris, 2000, 256p.
18. MARTINS, A., Influence des bandes dessinées en
europe, éd, suede, 1992, 301p.
19. Microsoft ® Encarta ® 2009. (c) 1993-2008
Microsoft Corporation.
20. MIREILLE, Dictionnaire de la Française,
hancette et librairie générale Française, 597p.
21. MUCCHIELLI, A. Théorie Systémique :
Principes Et Applications, Armand Colin, Paris, 1999, 160p.
22. PIAGET, J., psychologie général,
puk, Paris, 2007, 297p.
23. RIEFFEL, R., `' Medias : Introduction à la
presse, la radio, la télévision'', Ellipses,
éditions marketing, Paris, 1999, 540p.
24. RIEFFEL, R., Que sont les médias ?
Gallimard, sl, 2005, 539 p
25. THEVENOT Cité par Jost FRANCOIS dans `'
introduction à l'analyse de la télévision'',
Ellipses, éditions marketing sa, Paris, 2004, 158p.
26. WIKIN, Y., méthodes empiriques de recherche en
communication, Bruxelle, 2009, De boeck, 256p.
NOTES DE COURS
1. KASONGO, E., Théorie de la communication,
G3 sic, faculté des lettres, Unikin, 2015-2016, inédit.
2. MBADU, C., Initiation à la Recherche
Scientifique, G2 sic, Fac des lettres, Unikin, 2014-2015,
inédit.
3. PUNGI LINO., Théories la communication,
troisième graduat sic, fac. Lettres, Unikin, 2014-2015,
inédit.
4. TSHIMANGA, E., Histoire Générale de
l'Information, G1 Sic, Fac des Lettres, UNIKIN, 2013-2014,
inédit.
SITES WEB
1. www.crrpmonttpelle.fr
2.
www.girlactionfondation.ca
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENT
iii
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. BUT ET CONTOURS DU SUJET
1
0.1.1. ETAT DE LA QUESTION
2
0.1.2. PROBLEMATIQUE
4
0.1.3. HYPOTHESE
5
0.2. METHODES ET TECHNIQUES
6
0.3. PRESENTATION DES DONNEES
7
0.4. DIFFICULTES RENCONTREES
7
CHAPITRE PREMIER : CADRES THEORIQUE ET
CONCEPTUEL
8
SECTION 1 : CADRE CONCEPTUEL
8
1.1. MEDIAS
8
1.1.1. Définition
8
1.1.2. TYPOLOGIE DES MEDIAS
10
1.1.3. LES FONCTIONS DE MEDIAS
11
1.1.4. REGIME DES MEDIAS
11
1.1.4.1. MEDIA DU REGIME AUTORITAIRE
11
1.1.4.2. MEDIA DU REGIME COMMUNISTE
11
1.1.4.3. MEDIA DU REGIME LIBERAL
12
1.1.4.4. MEDIA DU REGIME DE RESPOSABILITE
SOCIALE
12
1.1.5. PROGRAMME
12
1.2. EMISSION
12
1.3. INFLUENCE
14
1.4. EDUCATION
15
1.5. ADOLESCENT
16
1.5.1. LES DÉBUTS DE LA PSYCHOLOGIE
DE L'ADOLESCENCE
18
1.5.2. LES COMPÉTENCES COGNITIVES
18
1.5.3. LES EFFETS PSYCHOLOGIE GENERAUX CHEZ
LES ADOLESCENCES
19
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE
20
2.1. LA THEORIE DE LA FONCTION D'AGENDA
21
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA RADIO
TELEVISION NATIONALE CONGOLAISE (RTNC) ET DE L'EMISSION LE PANIER
23
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA RADIO
TELEVISION NATIONALE CONGOLAISE (RTNC)
23
1.1. Statut juridique
23
1.2. Historique
23
1.3. Situation géographique
25
1.4. Objet social.
25
1.5. Structure
26
1.6. Ligne éditoriale
27
1.7. Sources de financement
27
1.8. ORGANIGRAMME DE LA RDC
28
SECTION 2 : PRESENTATION DE L'EMISSION LE
``PANIER''
29
2.1. Historique
29
2.2. Déroulement de l'émission
29
CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DONNEES D'ENQUETE
32
3.0. INTRODUCTION
32
3.1. RAPPEL METHODOLOGIQUE DE L'ENQUETE
32
3.1.1. DEFINITION
32
3.1.2. METHODE ANALYSE DE CONTENU
33
3.2. ECHANTILLON, QUESTIONNAIRE ET TECHNIQUE
D'ENQUETE
33
3.2.1. ECHANTILLON
33
3.2.2. QUESTIONNAIRE
34
3.2.3. TECHNIQUE D'ENQUETE
35
3.3. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
36
3.3.1. QUESTIONS LIEES A L'IDENTITE DES
ENQUETES
36
3.3.2. QUESTIONS LIEES A LA THEMATIQUE
37
3.4. CONSIDERATIONS CRITIQUES
42
CONCLUSION PARTIELLE
44
CONCLUSION GENERALE
45
BIBLIOGRAPHIE
46
TABLE DES MATIERES
48
* 1 MBADU, C., Initiation
à la Recherche Scientifique, G2 sic, Fac des lettres, Unikin,
2014-2015, inédit, p.12
* 2Ibidem, p.14
* 3
www.crrpmonttpelle.fr,
consulté le 8 janvier 2016.
* 4Haverllange, F.,
Libérer la parole paysanne au sahel, éd l'harmattan, Paris, 2000,
p.23
* 5Mbandu, C., opcit.
* 6 Ibidem
* 7Wikin, Y., méthodes
empiriques de recherche en communication, Bruxelle, 2009, De boeck, p59
* 8 Dictionnaire Larousse
illustré, éd spéciale, RDC, 2009, p.46.
* 9 Ibidem p 48.
* 10 CHAREAU DEAU PATRICK,
les médias et l'information, éd, Deboek, Bruxelles,
2005, p.20
* 11 TSHIMANGA, E., Note du
cours de l'Histoire Générale de l'Information, G1 Sic, Fac
des Lettres, UNIKIN, 2013-2014, inédit.
* 12 BARBIER FREDERIC ; et
Lavenir. C., Histoire des médias, A ; Colin, Paris, 2009,
p.7
* 13 BALLE Francis,
Médias et société, Montcheretien, Paris, 205, p.8
* 14 Patrick CHARADEAU, Les
discours d'information médiatique. La construction du miroir
social, Paris Nathan. Ina 1998, p7
* 15 Francis BALLE, opcit p
57.
* 16 BALLE, F., Lexique
d'information communication, Dalloz, Paris, 2006, p 9.
* 17 BOURDON, R.,
Introduction aux médias, Montchrestien, Paris, 2009, P 9.
* 18 RIEFFEL, R., Que sont
les médias ? Gallimard, sl, 2005, 539 p.
* 19 BALLE, F., Lexique
d'information communication, Dalloz, Paris, 2006, p 252.
* 20 RIEFFEL, R., `' Medias :
Introduction à la presse, la radio, la télévision'',
Ellipses, éditions marketing, Paris, 1999, p14.
* 21
WWW.GIRLACTIONFONDATION.CA,
consulté le 20 juillet 2016.
* 22 ibidem
* 23 BALLE, F., Medias et
sociétés, MontChretien, Paris, 2009, 832 p.
* 24 BERTRAND (dir.), Medias :
introduction à la presse, radio, la télévision'', Ellipses
éditions marketing SA, Paris, 1999, p 25
* 25Dictionnaire de la langue
française
* 26THEVENOT Cité par
Jost FRANCOIS dans `' introduction à l'analyse de la
télévision'', Ellipses, éditions marketing sa, Paris,
2004, p 10.
* 27 FALCONI, A., et
BANDIM'BANI YAMBU, Lexique des médias, internet et multimédia,
Kinshasa, MediasPaul, p.42
* 28 JOST, F., La
télévision du quotidien. En réalité et fiction,
Bruxelles, De Boeck University, 2009, p.8
* 29 Mireille, Dictionnaire de
la Française, hancette et librairie générale
Française, p.39
* 30 BALLE, F., lexique de
l'information communication, Dalloz, Paris, 2006, p.169
* 31Microsoft ® Encarta
® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation.
* 32ibidem
* 33DORON, F., et
Françoise Parrot, Dictionnaire de psychologie, PuK, Paris, 1991,
p.442
* 34 BALLE, F., Lexique
d'information communication, Dalloz, Paris, 2006, p. 167
* 35DORON, F., et
Françoise Parrot, opcit, p.445
* 36 Encyclopédie
Universelle thématique n'13 (sciences humaines éd 2005),
médiasat France, p.702.
* 37 Larousse francaise, 2009,
p.453
* 38Flaubert, G.,
développement de l'adolescent, puk, Paris, 2009, p.18-19
* 39ibidem, p.20
* 40
Encyclopédie Universelle, thématique n'12 sciences, éd
2005 médiasat, France, p.709
*
41Microsoft® Encarta® 2009
* 42Piaget, Jean.,
psychologie général, puk, Paris, 2007, p.91
* 43 Martin s, A.,
influence des bandes dessinées en europe, éd, suede, 1992,
p.14
* 44 KASONGO, E.,
note de cours de théorie de la communication, G3 sic, faculté des
lettres, Unikin, 2015-2016, inédit.
* 45
Ibidem
*
46 MUCCHIELLI, A. Théorie
Systémique : Principes Et Applications, Armand Colin, Paris, 1999,
p.15.
* 47
ibidem.
* 48 PUNGI LINO,
Note de cours des théories la communication, troisième graduat
sic, fac. Lettres, Unikin, 2014-2015, inédit.
* 49KATZ et alii
cités par J.LOHISSE dans la communication : de la transmission
à la relation, De Boeck Université, Bruxelles, 2009, p.53.
* 50ibidem p.54.
* 51 KASONGO, E.,
Théories de la communication, G3 SIC, Fac des Lettres, Unikin,
2015-2016, p 53, Inédit.
* 52
ibidem
* 53Ces données ont
été tiré aux archives de la RTNC.
* 54AMYOTTE, L.,
méthodes qualitative Apllication à la recherche en sciences
humaines, Renouveau, montréal, 1996, p43
* 55 Madeleine,
G., méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001,
p.35
* 56 LOUIS, J.,
initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, l'Harmattan,
Paris, 2000, p.120
* 57Bonneville, L et alii,
introduction aux méthodes de recherche en communication, La
Chenelière, Montréal, 2007, p.217
* 58 Bonneville, L
et alii., p212
* 59 Ibidem
* 60
Ibidem
* 61Ibidem, p110.
* 62
ibidem
* 63Dommigon, F.,
cité par Yves wikin, méthodes empirique des recherche en
communication, Bruxelle, 2009, De Boeck, p25
* 64 Ibidem
* 65Bonneville, L
et alii., opcit, p173
* 66 Ibidem,
p180
* 67 Edgar,
Morin., cité par par Yves wikin, méthodes empirique des recherche
en communication, Bruxelle, 2009, De Boeck, p28
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