La priorisation des investissements dans les infrastructures de transports en Afrique( Télécharger le fichier original )par Diane Rux Tessa Université Libre de Bruxelles - Master Spécialisé en Gestion des Transports 2015 |
3.4.4. Analyse et Interprétation des RésultatsFigure 15: Ranking et Robustness . Sur base des résultats obtenus, le projet 1 (0.34) réalise une bonne performance sur la base des critères, poids et échelle de préférence. 44 Rédigé par Diane Rux TESSA Tableau 11:Performances des projets
Les graphes suivants montrent le ranking index intermédiaire : Figure 16: Ranking de l'index Intermédiaire économique Figure 17: Ranking de l'index intermédiaire social Figure 18: Ranking final La critique que nous pouvons apporter est que le logiciel DART distingue un projet d'un autre sans en donner les détails. Entre les différents projets, on sait qui est le meilleur mais on n'a pas assez de détails sur la position réelle des indicateurs. Aussi, quand on fait varier les poids, l'analyse de la robusteness change. On peut le voir sur l'image suivante les images suivantes : Avant variation des poids on a : 45 Rédigé par Diane Rux TESSA Et après variation on a : 3.5. Investir dans les meilleurs modes.Selon le rapport de l'Unicef du 12 Aout 2014 (« Génération 2030/Afrique », s. d.),un quart de la population mondiale vivra en Afrique d'ici 2050.La population Africaine qui compte actuellement environ 1,2 milliards d'habitants verra sa population doubler d'ici 2050.Cette croissance démographique nous interpelle au premier ordre vu les relations que la croissance démographique entretien avec les IT. En effet, lorsque la population augmente, l'une des conséquences directes est l'évolution de la demande de transports .Il faut donc anticiper sur des infrastructures de capacité et sur des modes de transport rapides, induisant moins de congestion, moins de pollution en bref des modes plus favorable au déploiement de l'économie, de la société et à la protection de l'environnement. Pendant plusieurs années, la route a été le mode de transport le plus utilisé pour le transport des marchandises. Mais de nos jours, plusieurs acteurs du secteur des transports vibrent au rythme de montée en force du transport ferroviaire. Pour ces acteurs à l'instar du Dr Pape SAKHO de l'Université Check Anta Diop du Sénégal , le transport par rail a l'avantage de transporter plus facilement les produits comme le pétrole, le charbon, les minerais bref les pondéreux. De plus, il s'est également avéré que le transport ferroviaire pour distances longues et des volumes importants, est plus rapide que la route sur des questions de coûts de transport et délais de livraison. En Afrique, l'heure est d'une part à la rénovation des chemins de fer laissés par le colonisateur. C'est par exemple le cas sur les lignes Dakar -Bamako et Abidjan Cotonou,
Addis-Abeba et Djibouti, Douala Ndjamena. Pour ce qui est de la construction des nouvelles lignes, on peut parler de la construction de la ligne Burundi -Tanzanie. Ces différents chantiers arrivent à point nommé en Afrique car on sait à quel point les réseaux routier sont pauvres et presque abandonné à eux même sans infrastructure de qualité ni de capacité. La carte ci-dessous démontre à suffisance le manque de voies de transport dans l'ensemble de la région Afrique. Figure 19 : Réseaux de transport en Afrique Source: http://www.populationdata.net/indexcarte.php?cid=1&mid=2711 Restons dans la logique du choix de mode du transport pour dire qu'en dehors du fait que le transport par rail ait l'avantage d'être rapide, moins couteux, il est aussi le mode de transport le moins polluant après la voie fluviale et les modes doux (marche à pieds et vélos) hors mis l'analyse du cycle de vie. Vu sous ces angles, il est sans contester que ce mode est celui le plus efficace à adopter. En Afrique, plus on construit des routes plus il y a de la congestion. Car il y a une classe moyenne qui émerge et a tendance à acheter des voitures. Cela se justifie par exemple par la progression effrénée du nombre de demandes d'immatriculation. Au Sénégal, il a fallu à un moment, arrêter la délivrance des immatriculations des véhicules. Sans oublier que la route est le mode le plus discriminant en matière de transport terrestre. C'est dans ce sens 47 Rédigé par Diane Rux TESSA que s'inscrit l'ouvrage (Chaléard et al., 2006) qui prône la mise en perspective du chemin de fer en Afrique dans un monde de plus en plus préoccupé par les problèmes environnementaux. Cependant, il est à noter que mettre en place des investissements dans les infrastructures ferroviaires nécessite une planification à long terme, des investissements de qualité supérieure et couteuse. Pourtant nous savons que les ressources financières sont la chose qui manque le plus dans les caisses. Aussi, les lieux de livraison de marchandises sont nombreux et dispersés. Il n'est donc pas évident de penser à une livraison de porte à porte avec le train. Dès lors on voit donc qu'il est important de penser à une complémentarité entre la voiture et le train pour le transport de marchandises. L'utilisation des deux modes est notre conseil. Le transport est louable mais son efficacité est encore meilleure si elle est complétée par le transport par voiture particulièrement en ce qui concerne le transport des marchandises. S'agissant du transport des personnes, nous pensons que ce qui est ennuyeux pour notre environnement c'est le fait de construire des trams, des trains, et parfois des bus qui rouleront à vide. Il serait plus judicieux d'avoir des voitures vides consommant moins d'espace et d'énergie au lieu des trams et trains qui rouleront à vide en créant plus de congestion. La pollution du tram et du train ne se mesure pas qu'au niveau des émissions de polluant mais au cycle de vie total de l'infrastructure. Et selon nos lectures, il apparait que le cycle de vie des infrastructures ferroviaire produisent plus de polluants que la voiture. Comme pour dire que plusieurs paramètres sont à prendre en compte lors des investissements. Tout est à étudier sans négligence au regard de la limite des budgets et des priorités environnementales. 48 Rédigé par Diane Rux TESSA |
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