5.2.2. Les partenaires au développement
Les partenaires au développement ont également
contribué au développement agricole au Cameroun en
général et dans l'arrondissement de Dschang en particulier. L'un
des programmes phare financé par les partenaires au développement
à l'instar de l'Agence française de développement (AFD),
dans le cadre du D, est le programme ACEFA. Le programme ACEFA vise
l'amélioration des performances économiques des principales
filières agropastorales du Cameroun et l'augmentation des revenus des
producteurs agricoles. Il vise plus spécifiquement:
ü L'amélioration des capacités de la
gestion technico-économique des exploitants et de leurs
regroupements ;
ü Le renforcement des capacités de production et
la valorisation des produits agricoles par le cofinancement des projets
portés par les groupements de producteurs ;
ü L'amélioration de la gouvernance des
groupementset celui des services rendus par ces derniers aux exploitants
agricoles ;
ü Le renforcement de l'implication des organisations
professionnelles dans l'élaboration, la mise en oeuvre et le suivi des
politiques publiques agricoles territoriales et nationales.
Dans l'arrondissement de Dschang, les résultats du
programme ACEFA sont non moins importants. Plusieurs groupements de paysans ont
été suivi et appuyé, plusieurs projets ont
été réalisés et de multiples réunions et
séances de formations organisées. (Rapport DDADER
Dschang, 2012). L'encadré 2 présenté plus haut
montre la contribution du programme ACEFA dans l'encadrement et le financement
des projets de groupements de paysans, en particulier des maraîchers du
village Fonakeukeu.
5.2.3. La micro-finance au service de la production
maraîchère
Les institutions de micro-finance, en dépit de leur
développement accéléré dans l'arrondissement de
Dschang (environ une quinzaine), contribue très faiblement au
financement agricole notamment à la culture de la tomate. L'essentiel de
leur financement est tourné vers le commerce. (Bouyo K N, 2008).
Toutefois, il faut remarquer que la micro-finance contribue
également au développement de la culture de la tomate dans cet
espace. (Tableau9). Une très faible proportion de jardiniers a eu
accès aux crédits provenant des micro-finances pour le
démarrage de leur activité. Il s'agit essentiellement des hommes.
On s'aperçoit que les femmes rurales (pratiquant l'agriculture) sont
exclues du système de financement par la micro-finance dans cet
arrondissement.
5.2.4. Les
paysans
Le développement de la culture de la tomate dans
l'arrondissement de Dschang repose sur la mise en oeuvre d'une pléthore
de stratégies émanant des paysans.
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