Section 3 : Améliorer la gestion interne
3.1. La non maitrise des charges de Personnel
Les charges de personnel augmentent d'une manière
considérable et pourtant la part de richesse qui sert à
rémunérer le travail des salariés est de 38 %.
Pour assurer la survie de l'entité le PAD doit
nécessairement diminuer drastiquement ses charges de personnel qui
absorbent une grande partie de sa trésorerie et bloquent non seulement
ses investissements, et poussent le PAD à ne pas faire face à
ses besoins financiers à court terme.
3.2. Recouvrement des créances de
l'Etat
Le PAD doit recouvrer ses créances sur l'Etat
sénégalais certes le seule actionnaire et les entreprises
publiques qui s'élevé à 19 milliards de FCFA. Ces dettes
fragilisent la situation financière de l'entreprise et peut constituer
un frein pour l'atteinte des objectifs.
Le PAD avait formulé depuis 2012, une proposition de
convertir ces créances en bons de trésor, ce qui permettra de
reclasser celle-ci en titres mobilisables. Les dirigeants actuels du PAD
doivent mettre la pression sur l'Etat pour recouvrer la totalité des
créances ou une partie ou bien en choisissant la proposition
citée en haut.
3.3. Mauvaise gestion
La qualité de gestion des dirigeants du PAD n'est pas
des meilleurs en ce sens que
- Les charges fixes de l'entreprise ont augmenté d'une
manière considérable en rapport avec le chiffre d'affaires.
- L'acquisition d'un terrain qui coute 18 milliards pourtant
validé par le conseil d'administration.
- Les frais financiers et le risque provisionné qui
augmentent aussi d'une manière considérable.
- L'enregistrement du ticket d'entrée de 24,6 Milliards
qui a biaisé le résultat (+529,5 %) malgré
l'enregistrement de ce ticket en autres produits et l'achat d'un terrain pour
consolider les états financiers cela n'a pas empêché de
déceler les failles dans la gestion de l'équipe dirigeante.
- Le recrutement de manière peu orthodoxe noté
entre 2013 et 2014
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