LES AD-BLOCKERS INCITENT LES MARQUES À SE
FOCALISER SUR D'AUTRES LEVIERS DIGITAUX, PRISÉS DAVANTAGE PAR LES
UTILISATEURS.
Le déversement des budgets publicitaires dans d'autres
leviers tels que les réseaux sociaux, que nous avons mis en exergue dans
la revue de littérature, est une réalité bien palpable.
Pour preuve, à l'image du témoignage de Guewen
Gabillet, de nombreux intermédiaires tels que les régies
proposent de plus en plus d'autres moyens de communiquer tels que des jeux
concours ou des opérations spéciales. Ceci rentre davantage dans
les attentes des internautes qui veulent être actifs et non passifs tout
en évitant d'être adblockés.
Mais encore une fois, ces façons de communiquer ne sont
pas à la portée de tous les acteurs.
LES ANNONCEURS NE DOIVENT PAS ÊTRE
LÉSÉS SI UNE PUBLICITÉ EST BLOQUÉE. IL FAUT TROUVER
DE NOUVEAUX MODÈLES DE RÉMUNÉRATION ALTERNATIFS.
Les entretiens ont montré que malgré les
différents modèles de rémunération possibles, il
est difficile aujourd'hui de trouver un meilleur modèle que la
rémunération par la publicité. Certains sites premium
peuvent se permettre de faire payer un accès à certains contenus
mais pour la majorité des sites, ce n'est pas possible.
Pour ce qui est des annonceurs, il s'agit de prévoir
les pertes liées aux adblockers pour éviter des dépenses
publicitaires excessives. Ceci peut éventuellement leur permettre de
dépenser sur d'autres leviers non adblockés s'ils en ont les
moyens.
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