7. ANNEXES
Annexe 1 : Principaux indicateurs économiques de
la zone euro
Annexe 2 : Opérations de refinancement de la BCE
(en milliards d'euros)
Annexe 3 : Actif du bilan de l'Eurosystème
Annexe 4 : Taux de croissance et d'inflation annuels
moyens par pays en zone euro
Annexe 5 : Taux d'intérêts des dettes
publiques à 10 ans (en %)
Annexe 6 : La trappe à la liquidité
Annexe 7 : Actifs éligibles et actifs
utilisés comme collatéraux par la BCE (au 2ème trimestre
2014, montants en milliards d'euros)
Annexe 8 : Achats réalisés par la BCE dans
le cadre du QE (valeur comptable fin de mois, en milliards d'euros)
Annexe 9 : Clé de répartition des Etats au
capital de la BCE
Annexe 10 : Canaux de transmission du quantitative easing
à l'économie réelle
Annexe 11 : Taux de croissance mensuels du PIB en zone
euro (en %)
Annexe 12 : Taux d'intérêts des dettes
publiques de la zone euro et du marché monétaire et
interbancaire
Annexe 13 : Crédit et taux d'emprunt bancaire en zone
euro
Annexe 14 : Principaux taux de change
Annexe 15 : Principaux indices boursiers
européens
Annexe 1 : Principaux indicateurs économique de la
zone euro
Sources : BCE, Eurostat
Annexe 2 : Opérations de refinancement de la BCE
(en milliards d'euros)
Sources : BCE, Eurostat
Annexe 3 : Actif du bilan de l'Eurosystème
Source : Banque Nationale de Belgique
Annexe 4 : Taux de croissance et d'inflation annuels
moyens par pays en zone euro
Source : Eurostat
Source : Eurostat
Annexe 5 : Taux d'intérêts des dettes
publiques à 10 ans (en %)
Source : BCE
Annexe 6 : La trappe à la liquidité
L'existence de la trappe à la liquidité a
été postulée par John Maynard Keynes dans la
Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et
de la monnaie (1936). Elle a été reprise en 1937 par John Richard
Hicks et Alvin Hansen dans le cadre du modèle économique IS/LM,
qui montrent que la politique monétaire peut devenir inefficace dans des
conditions de dépression.
Paul Krugman, économiste néo-keynésien,
redéfini en 1998 le cadre théorique de la trappe à la
liquidité pour mieux analyser la situation au Japon, suite à
l'éclatement de la bulle immobilière en 1991.
Krugman résume la situation de trappe à la
liquidité ainsi : « Dans un pays avec de mauvaises
perspectives de croissance à long terme - dues par exemple à des
tendances démographiques non favorables - le taux d'intérêt
réel de court terme nécessaire pour égaler
l'épargne et l'investissement devrait être négatif. Comme
le taux nominal ne peut pas être négatif, le pays « a
besoin » par conséquent d'inflation attendue (expected
inflation). Si les prix étaient parfaitement élastiques,
l'économie obtiendrait l'inflation dont elle a besoin, quelques soit la
politique monétaire ; si nécessaire en faisant baisser les
prix maintenant de telle sorte que les prix puissent augmenter dans le futur.
Mais si les prix actuels ne sont pas flexibles à la baisse, et que le
collectif attend une stabilité des prix sur le long terme,
l'économie ne peut pas obtenir le niveau d'inflation attendu dont elle a
besoin ; et dans cette situation l'économie se retrouve elle
même dans une situation où l'expansion monétaire, à
court terme, quelques soit sa taille, est inefficace ».
En situation normale, une politique monétaire
expansionniste a pour effet principal de faire baisser le taux
d'intérêt nominal, par l'augmentation de la quantité
réelle de monnaie dans l'économie. On assiste à un
déplacement de la courbe de l'offre de monnaie vers la droite (l'offre
est verticale car contrôlée par la banque centrale) et à
une diminution du taux d'intérêt d'équilibre (du point 1 au
point 2).
Modèle de la trappe à la liquidité -
Source : Krugman (1998)
Cependant, lorsque les taux nominaux se trouvent trop proches
de zéro, toute politique monétaire expansionniste devient
inefficace. La raison est simple : le taux d'intérêt
directeur ne peut pas descendre en dessous de 0%, à cause de la fonction
de réserve de richesse assurée par la monnaie. En effet, avec des
taux d'intérêt négatifs, tout agent rationnel
préfèrerait détenir des espèces plutôt que de
prêter. Cela reviendrait à vouloir posséder des titres qui
rapporteraient moins que la monnaie et le marché des capitaux
disparaîtrait, ce qui n'est pas rationnel.
Que faire en cas de situation de trappe à la
liquidité ? Krugman évoque alors plusieurs pistes : des
réformes structurelles, des réformes fiscales mais surtout il
suggère de continuer la politique monétaire expansionniste. Les
actions de la banque centrale, qui s'engagent à la stabilité des
prix comme objectif de long terme, sont perçues comme des actions
temporaires. Krugman attribue donc cette situation à un manque de
crédibilité des banques centrales. Au contraire, il affirme
qu'une politique monétaire expansionniste permanente pourrait être
efficace dans le sens où elle créerait chez les individus des
anticipations d'inflation. Une politique monétaire efficace dans une
situation de trappe à la liquidité nécessite donc que la
banque centrale agisse de manière crédible pour permettre
à l'inflation de se produire.
Annexe 7 : Actifs éligibles et actifs
utilisés comme collatéraux par la BCE (au 2ème trimestre
2014, montants en milliards d'euros)
Sources : BCE
Annexe 8 : Achats réalisés par la BCE dans
le cadre du QE (valeur comptable fin de mois, en milliards d'euros)
Source : BCE
Annexe 9 : Clé de répartition des Etats au
capital de la BCE
Banque centrale nationale
|
Clé répartition %
|
Capital apporté à la BCE
|
Banque Nationale de Belgique (Belgium)
|
3,5%
|
268 222 025,17 €
|
Deutsche Bundesbank (Germany)
|
25,6%
|
1 948 208 997,34 €
|
Eesti Pank (Estonia)
|
0,3%
|
20 870 613,63 €
|
Central Bank of Ireland (Ireland)
|
1,6%
|
125 645 857,06 €
|
Bank of Greece (Greece)
|
2,9%
|
220 094 043,74 €
|
Banco de España (Spain)
|
12,6%
|
957 028 050,02 €
|
Banque de France (France)
|
20,1%
|
1 534 899 402,41 €
|
Banca d'Italia (Italy)
|
17,5%
|
1 332 644 970,33 €
|
Central Bank of Cyprus (Cyprus)
|
0,2%
|
16 378 235,70 €
|
Latvijas Banka (Latvia)
|
0,4%
|
30 537 344,94 €
|
Lietuvos bankas (Lithuania)
|
0,6%
|
44 728 929,21 €
|
Banque centrale du Luxembourg (Luxembourg)
|
0,3%
|
21 974 764,35 €
|
Central Bank of Malta (Malta)
|
0,1%
|
7 014 604,58 €
|
De Nederlandsche Bank (The Netherlands)
|
5,7%
|
433 379 158,03 €
|
Oesterreichische Nationalbank (Austria)
|
2,8%
|
212 505 713,78 €
|
Banco de Portugal (Portugal)
|
2,5%
|
188 723 173,25 €
|
Banka Slovenije (Slovenia)
|
0,5%
|
37 400 399,43 €
|
Národná banka Slovenska (Slovakia)
|
1,1%
|
83 623 179,61 €
|
Finlands Bank (Finland)
|
1,8%
|
136 005 388,82 €
|
Total
|
100,0%
|
7 619 884 851,40 €
|
Dernière mise à jour le
01/01/2015
|
Source : BCE
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Annexe 10 : Canaux de transmission du quantitative easing
à l'économie réelle
Annexe 11 : Taux de croissance mensuel du PIB en zone
euro (en %)
Source : Eurostat
Annexe 12 : Taux d'intérêts des dettes
publiques de la zone euro et du marché monétaire et
interbancaire
Taux d'intérêts des dettes publiques à
10 ans (en %) - Source : BCE
Taux d'intérêts des dettes publiques de la
zone euro notées triple A et de différentes maturités (en
%) - Source : BCE
Taux du marché monétaire et interbancaire de
la zone euro (en %) - Source : BCE
Annexe 13 : Crédit et taux d'emprunt bancaire en
zone euro
Crédit bancaire dans la zone euro (variation
annuelle, en %) - Source : BCE
Coût d'emprunt bancaire dans la zone euro (en %) -
Source : BCE
Annexe 14 : Principaux taux de change
Source : BCE
Annexe 15 : Principaux indices boursiers
européens
Cours de bourse des principaux indices boursiers
européens (Base 100 au 31/12/2012) - Source : abc bourse
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