0.
INTRODUCTION GENERALE
0.1. OBJET D'ETUDE ET SA JUSTIFICATION
Au bout de notre dernière année d'études
universitaire nous avons l'obligation de présenter un travail de
mémoire, nous avons choisi le thème « la
problématique sur l'evolution de la Politique des
rémunérations » et principalement dans une entreprise
Minirère. Nous attribuons une importance considérable à
cette étude puisqu'elle permet d'ouvrir un nouvel horizon dans la
crème intellectuelle et éveiller la conscience des employeurs des
différentes sociétés et entreprises qui aurontà
lire ledittravail ainsi amélioreront leur Système de
rémumération à court et long terme.
0.2.
PROBLEMATIQUE
La problématiquese définit comme un ensemble des
questions posées dans le domaine de la science en vue d'une recherche
des solutions1(*).
C'est aussi l'ensemble des questions que le chercheur retient
sur son objet d'étude 2(*), aujourd'hui, dans les
entreprises privées, le plus grand nombre des salariés est donc
prêt à travailler mieux pour gagner un plus de survie et à
créer en même temps plus de valeur pour l'entreprise qui en assume
des nouvelles responsabilités économiques.
Toute firme quelque soit sa nature, sa grandeur ou son rang
connaît une naissance, une croissance et un déclin. Celle qui fait
objet de notre étude a vu le jour et se classe parmi les entreprises
industrielles vers 2005 et suivant un processus d'héritage de la
Gecamineset ne s'abstient par conséquent aux règlements qui
régissent une entreprise digne. Le déplacement de son usine de
production, l'acquisition des outils performants et l'augmentation mensuelle de
la production du cuivre et du cobalt, l'exiguïté de l'espace de
travail et de stockage; ne sont-ils pas des preuves d'un quelconque
accroissement d'une entreprise?
Certes, l'individu travaille pour produire et quand il y a
production escomptée, les recettes augmentent et le chiffre d'affaires
qui permet d'accroître la taille de l'entreprise qui à son tour
augmente la rémunération des salariés; c'est ce qui fait
que le travailleur soit motivé et ses avantages respectés. C'est
le cycle de vie d'une entreprise3(*)
Les entreprises doivent comprendre qu'elles jouent des triples
responsabilités: Economiques, humaines et sociales:
L'entreprise économique privée s'accroit car
elle est tenue, dans son contexte , en sus de l'opération de production
et de distribution pour la satisfaction des besoins, assumer des fonctions
sociales traditionnelles, des nouvelles responsabilités la
plaçant au niveau d'une entreprise socialement responsable portée
vers un développement global aux multiples dimensions
économiques, sociales, environnementales et humaines ;
La responsabilité sociale (ou sociétale) des
entreprises(RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent
les préoccupations sociales dans l'entreprise entre les partenaires
sociaux d'une part et l'ouverture de l'entreprise à son environnement, y
compris la société civile, et la création des
mécanismes de travail et de coopération entre les
différentes parties d'autre part est considéré comme le
fondement qui permet à l'entreprise d'assumer ses responsabilités
sociales sans masquer le rôle régulateur de l'Etat ni occulter son
rôle et ses responsabilités vis-à-vis de la
société, notamment des travailleurs et des catégories
vulnérables et pauvres.
La responsabilité d'une entreprise qui se veut viable,
performante et décente avec des caractéristiques comme la
cohésion sociale et la qualité de vie de ses employés est
de chercher des voies et moyens pour accroître le salaire de ses agents.
Ceci suscite à tout chercheur la curiosité
d'évaluer s'il y a eu évolution de rémunération des
salariés de la sociètéKamoto Copper Company SA comparable
à Celle d'une entreprise performante.
De Ce qui précède, il convient de poser entre
autre les questions suivantes:
1°.Comment se présente la situation de la
rémunération des agents de Kamoto Copper Company?
2°. Quel serait l'impact de cette évolution sur la
vie de l'entreprise?
Ces questions pertinentes nous poussent à proposer dans le
point suivant des réponses adéquates.
0.3.
HYPOTHESES DU TRAVAIL
D'après PINTO R. et GRAWITZ M., tout chercheur doit, en
effet, au départ disposé d'un point de vue, lequel constitue ce
qu'on appelle le concept opérationnel ou hypothèse de travail.
Selon P. PONGERE « l'hypothèse est une proposition
des réponses aux préoccupations que l'on se pose à propos
de l'objet de recherche formulée en terme tels que l'observation et
l'analyse puissent fournir une réponse ».
C'est une réponse provisoire tentant d'expliquer un
fait ou un problème donné et dont la validité s'observe
sur le terrain d'investigation4(*).
Bien formulée, l'hypothèse oriente l'ensemble de
l'édification et facilite le choix du dispositif méthodologique
ou expérimental4(*).
A la lumière de ce qui précède et nous
référant aux questions posées dans la
problématique, ainsi les réponsesà notre questionnement se
présentent de la maniere suivante:
1°. La situation de rémunération des agents
de l'entreprise Kamotocoppercompanyestime un avantage Comparatif visà
vis des autres entreprises de la place.
2°. Nous n'estimons que la rémunération des
employés au sein de l'entreprise qui fait objet de notre étude
ait connu à plus ou moins soixante-dix pourcent d'évolution.
Cette évolution aurait un impact positif sur la vie de
l'entreprise en ce sens qu'elle permettrait non seulement l'accroissement de
l'entreprise, du chiffre d'affaires mais aussi permet à la
socièté d'être cotée sur le marché de Bourse
et présenterdans le Groupe Glencore Stratas.
0.4. METHODES ET TECHNIQUES DE
RECHERCHE
0.4.1
MÉTHODES
D'après H. POINTCARRE, « on fait de la science
avec des faits comme on fait une maison avec des Pièrres, mais une
accumulation des faits n'est science qu'un tas de pierres n'est donc pas une
maison »5(*).
Une méthode est un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie6(*).
La méthode est en effet, un chemin rationnel parcouru
pour parvenir à la solution d'un fait, d'un problème quelconque.
Avec ceci, il y a lieu de voir qu'un chercheur avisé doit avoir une
ligne de conduite à suivre pour élaborer un travail de recherche.
C'est ainsi que certaines méthodes nous sont utiles et nécessaire
pour notre étude.
Ø MÉTHODE SYSTÉMIQUE
La recherche systémique a pour but de construire un
modèle, un cadre théorique adapté à l'analyse du
système socioculturel afin de délimiter les ressemblances et les
différences entre les types des systèmes différents.
C'est ainsi que Ludwig Bertalanffy7(*),
Définit un système comme un ensemble d'objets et de relations
entre ces objets et leurs attributions, et que pour comprendre un tout
organisé, nous devons connaître à la fois les composantes
et le rapport entre eux.
ET selon Micro Robert, un système est un ensemble
abstrait dont les éléments sont coordonnés par une loi,
une théorie8(*)
Elle est axée sur la notion de système qui est
un ensemble d'éléments entre lesquels existent des relations
telle que toute modification d'un élément ou d'une relation qui
l'entraine.
Cette méthode nous a servi de point d'encrage afin de
vérifier si l'aménagement vers un milieu spacieux, l'acquisition
des outils modernes et performants, l'accroissement de production
journalière, hebdomadaire, mensuelle et annuelle sont facteurs du
changement positif de la rétribution du moyen humain, facteur par
excellence de production.
Elle nous a permis également d'analyser les processus
de transformation intervenue dans la rémunération par rapport aux
données d'entrées et aux besoins des agents.
0.4.2. TECHNIQUES
Selon PINTO R. et GRAWITZ M., « la technique est un moyen
utilisé pour atteindre un but mais elle se situe au niveau des faits ou
des étapes pratiques. C'est pour dire que la méthode se situe au
niveau de l'esprit, la technique, quant à elle se situe au niveau de la
pratique »9(*)
Une technique se définie comme étant un outil de
recherche qui permet de récolter les données et de traiter les
informations nécessaires à l'élaboration d'un travail
scientifique10(*)
Toute étude quelque soit sa taille doit recourir
à l'utilisation des procédés techniques
opératoires, rigoureux, bien définis, transmissibles, plus
concrets, plus précieux afin d'orienter, de guider l'objectif de
recherche.
Pour la collecte des données nous aurons à
utiliser la technique documentaire, d'enquête par interview et par
questionnaire.
0.4.2.1. L'analysedocumentaire
Celle-ci nous a permis de consulter entre autres les notes de
cours, les TFC, les mémoires et quelques documents rencontrés sur
le net et sur place a Kamoto Copper Company dans les technical report, le code
du travail, mesure d'application de code de travail, les correspondances
reçues (en rapport avec la rémunération, le SMIG,...), les
rapports mensuels, les tableaux barémiques, les différentes
déclarations, etc.
0.4.2.2. Technique d'enquête
par interview
Partant d'un guide d'entretien nous avons eu à
évaluer la manière dont la rémunération a
évoluée sur une période donnée à partir des
questions posées aux personnels dirigeants et dirigés de
l'entreprise.
0.4.2.3. Technique d'enquête
par questionnaire
Cette technique nous a servi d'outil important pour la
rédaction d'un questionnaire d'enquête auquel devrait être
ciblés les salariés en vue de recueillir leurs avis et
considérations sur l'évolution des rémunérations
dans cette entreprise.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.5.1.
Choix du sujet
Dans tout travail intellectuel, il faut déterminer des
objectifs qui permettent de mieux guider la recherche et mieux concentrer
l'attention du chercheur sur certains éléments précis. Au
terme de cette recherche, nous voulons atteindre les objectifs suivants:
· Evaluer la situation de rémunération des
agents de l'entreprise Kamotocoppercompany et vérifier si la
rémunération au sein de cette entreprise a connu une
évolution sur une période donnée ;
· Eclairer l'impact sur la problématique de
l'évolution sur la rémunération qui peut entraînerla
survie et la projection de l'entreprise.
0.5.2. Intérêt de
l'étude
Choisir un sujet d'étude d'un travail scientifique,
c'est aussi choisir un champ de recherche dans lequel il faudra
séjourner longtemps et que c'est l'approche des travaux aux quels il
faudra se familiariser11(*).
Le choix de ce sujet est relatif à un champ
d'étude qui a des rapports avec notre formation. Tout gestionnaire des
ressources humaines, tout chercheur avéré s'intéresse en
particulier aux situations générales des employés et
notamment la rémunération, une matière très
sensible dans chaque entreprise.
Sur le plan personnel, ce travail nous permettra de mieux
maitriser les théories de la motivation ; de mieux connaître le
fonctionnement du secteur industriel
Sur le plan scientifique, ce travail concilie entre autre
théories et pratiques pour des stratégies managériales
pouvant répondre aux besoins primaires et secondaires des gestionnaires
pour le bien-être de l'entreprise, des dirigeants et dirigés.
Du point de vue pratique, pour mieux gérer son
personnel par la mise en oeuvre d'un plan de gestion appropriée, faire
face à la concurrence et fidéliser les ressources humaines par
une offre de service alternatif au secteur industriel.
0.6 DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
DE L'ETUDE
La delimitationspacio temporelle nous permet de projeter notre
travail dans le temps et dans l'espace.
Ainsi:
· Dans le temps, notre travail s'etend sur une
périodede 4 années et ce de 2010 jusqu'en 2013,
· Dans l'espace, notre travail va se limiterà la
ville de Kolwezi dans une socièté minière nommée
KAMOTO COPPER COMPANY.
0.7.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introductionet la conclusion générale,
notre travail sera subdiviséen trois chapitresà savoir :
· Le premier chapitre sera consacréà la
définition des concepts et à la description du champ
d'investigation.Nous définirons sur cette partie du travail les concepts
de bases mais aussi nous allons présenter l'entreprise KCC qui constitue
notre champd'investigation.
· Le deuxieme chapitre quant à lui,portera sur les
considérations theoriquede la rémunération,
· Letroisiemechapitre s'etablira sur la
problematiquedel'évolution des rémunérations dans une
socièté Industrielle''. Il s'agira principalement des
caractéristiques de l'échantillon, la présentation du
système des rémunérations, les besoins de ses
employés en matière de rémunérations.
CHAPITRE I:
DEFINITION DES CONCEPTS ET PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
Dans l'objectif de s'éloigner de toute confusion
etsurtout pour parler un langage compréhensible et sans
équivoque, il est impérieux d'aborder ce travail en
commençant par la définition des concepts de base et une
brève theorisation sur la rémunération
Notre mission dans ce chapitre est de fixer les idées,
attirer l'attention des uns et des autres afin de permettre une
compréhension adéquate. Ainsi nous nous proposons d'analyser,
dans cette partie, les concepts fondamentaux et développer quelques
notions théoriques relatives à notre étude.
I.1.
DÉFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE
I.1.1 LA REMUNERATION
La
rémunération consiste à rétribuer une
entité (
personne physique
ou
morale,
entreprise) en
contrepartie du
travail
effectué, ou d'un
service
rendu. Selon les cas, le montant de la rémunération et les
modalités de son versement sont prévus12(*) :
· Soit par les simples usages,
· Soit en application de
règles découlant de la
loi et des règlements
(regroupés dans le
Code du travail)
I.1.2. L'EVOLUTION
L'évolution est un processus - parallèle
à la progression linéaire ininterrompue du termequi dans une
alternance variable de phase de progressions, stagnations, ruptures,
régressions, achemine l'ensemble des facteurs du monde
phénoménologique - matière organique et inorganique,
concepts et faitsvers l'accomplissement de leur finalité, et qui oriente
l'homme vers l'augmentation de ses connaissances, une meilleure
compréhension de l'univers, de lui-même, de l'organisation de la
société et, en principe, vers un état
général qui, dans de laps de temps variés, le propulsent
vers sa propre conquête ainsi que celle de son environnement de plus en
plus élargi13(*).
Dans notre contexte, « l'évolution »
signifie, selon le dictionnaire Larousse, une série de transformations
successives.14(*)
I.1.3. L'ENTREPRISE
L'entreprise est avant tout une organisation, un microcosme de
société, c'est-à-dire un petit monde.
Pour Gérard LELARGIE, l'entreprise est une organisation
qui met en oeuvres différents moyens appelés facteurs de
production, de façon si possible optimale pour atteindre les objectifs
qu'elle s'est fixée pour la production ou la commercialisation des biens
et des services.
Durant des longues périodes, on
a défini l'entreprise comme principalement un groupement des moyens
financiers, techniques, matériels et humains, organisés et
coordonnés pour produire les biens et services.15(*)
Selon Michel BARBELET et Cie, l'entreprise est un groupe
humain, organisé exploitant collectivement des moyens matériels
et immatériels afin de satisfaire les besoins d'un marché
consommateur en respectant des craintes de rentabilité ou un
marché de profit.16(*)
I.2 DEFINITION DES CONCEPTS
CONNEXES
I.2.1 SALAIRE
Le
salaire est un
revenu qui paie la
force de travail.
La force de travail est ensuite employée à un certain temps pour
réaliser une certaine quantité de
travail. Le
salaire peut être payé en argent, en nature et sous d'autres
formes, en particulier sous forme d'assurances (chômage notamment, via
les cotisations). Mais au bout du compte, le salaire correspond toujours
à une certaine quantité de marchandises et de services marchands.
C'est le salaire réel. Pour comparer les salaires réels entre
eux, on doit mesurer le
pouvoir d'achat
réel du salaire nominal, c'est-à-dire tenir compte du niveau des
prix des marchandises de consommation17(*).
Le
montant du salaire est négocié entre l'employé et
l'employeur, dans le cadre de la loi et d'autres règlements (les
conventions
collectives par exemple). Néanmoins, la relation de travail
étant par nature déséquilibrée, c'est souvent
l'employeur qui le fixe de manière quasi-unilatérale. Il est
ensuite inscrit sur le
contrat de
travail, à côté des autres conditions (durée du
travail, affectation, etc.).
Cependant, certains travailleurs ne bénéficient
pas de la protection de la loi, ni même d'un contrat de travail: c'est le
cas des travailleurs clandestins. Le montant du salaire est
déterminé par un grand nombre de facteurs : individuels
(qualification, etc.) et collectifs (
grève, etc.),
économiques (
taux de
chômage, etc.) et historiques (avancement social, forme de
l'état, etc.).
Le
montant du salaire est exprimé super-brut, brut et net. Le salaire
super-brut correspond à la fraction de la
masse salariale
attribuée à chaque travailleur, c'est-à-dire au salaire
net plus les
cotisations
sociales salariales et patronales. Le salaire brut comprend le salaire net
plus les cotisations sociales salariales. Le salaire net est l'argent
payé directement au salarié, plus les primes et avantages divers
(par exemple : voiture de fonction, bons d'achat, repas et gîte
gratuits, etc.). Selon les pays, le salaire est net avant impôt (cas de
la France) ou après impôt (cas de l'Allemagne). Enfin, dans
certains pays où il n'y a pas d'assurance sociale, le salaire net est
aussi le salaire brut et le salaire super-brut18(*).
Enfin le salaire est payé au temps ou à la
tâche. On parle de « salaire horaire » (ou
journalier, hebdomadaire, mensuel) dans le premier cas et de
« salaire à la pièce » (ou au poids, au
volume, etc.) dans le second. Ces types de paiement dépendent
étroitement du secteur économique et de sa
mécanisation : lorsque la productivité dépend
essentiellement de la machine (amélioration technique, vitesse, etc.),
le salaire est payé au temps, lorsqu'elle dépend surtout du
travailleur (cueillette manuelle de fruits, etc.), le salaire est payé
à la tâche
I.2.2. MOTIVATION
La motivation est dans un
organisme vivant,
la composante ou le processus qui règle son engagement pour une
activité précise, elle en détermine le
déclenchement dans une certaine direction avec l'intensité
souhaitée et en assure la prolongation jusqu'à l'aboutissement ou
l'interruption19(*).
Cette notion se distingue du dynamisme, de l'énergie ou
du fait d'être actif. La motivation prend de nos jours une place de
premier plan dans une organisation,elle estdéterminante pour la
productivité chez les employés.
Se manifestant habituellement par le déploiement d'une
énergie (sous
divers aspects tels que l'
enthousiasme,
l'assiduité, la persévérance), la motivation est
trivialement assimilée à une « réserve
d'énergie ».
Mais plus qu'une forme « d'énergie
potentielle », la motivation est une instance d'intégration et
de régulation d'une multitude de paramètres relatifs aux
opportunités d'un
environnement et aux
sollicitations d'une situation. Aussi le rôle de la motivation est-il
proportionné aux degrés d'ambiguïté et
ambivalence d'une
situation : elle doit dissiper la complexité voire la confusion des
données et leur
conférer différentes valeurs avant d'en tirer une conclusion sur
le plan du comportement : le choix et l'investissement dans la direction
préférée20(*).
« Rien n'est plus insondable que le système
de motivations derrière nos actions. »
L'interrogation portant sur la motivation, émerge
principalement dans les situations où son rôle de
délibération interne est requis prioritairement ;
c'est-à-dire avant tout quand l'organisme est face à une
dimension quelconque de
concurrence, une
priorité ou hiérarchie devant émerger pour permettre
l'action. De ce point de vue, bien que les problématiques ne soient pas
équivalentes, deux types de concurrence sont identifiables :
· la « concurrence
psychologique »
des attentes individuelles, par exemple, choisir entre l'
action et le repos ;
· les situations collectives où face aux
mêmes exigences les motivations individuelles sont le facteur de
différenciation des conduites :
apprentissage,
compétitions,
activités
collectives, etc
I.2.3. EMPLOYE
Un
employé est une « personne rétribuée pour
produire un travail au sein d'une entreprise ou d'une
administration »21(*)
Historiquement l'employé travaillait dans la fonction
publique, ainsi, quand
Balzac
écrit les employés, il évoque d'abord les employés
de la fonction publique,l'apparition de l'employé dans le secteur
privé remonte au
XIXe siècle
où le terme supplante progressivement celui de
commis.
La
séparation entre l'
ouvrier et l'employé
pose problème. Beaucoup d'auteurs évoquent à la fin du
XIXe et au début du
XXe siècle
la question du
travail
manuel. Pourtant, cette séparation apparemment évidente
résiste mal à l'examen de la situation du
XIXe sièclemême:
on trouve des garde-magasins, des
contremaîtres
etc., ou autres
salariés
effectuant un travail manuel et pourtant classés comme
employés.
Fritz
Croner
(de) a proposé
une distinction reposant sur l'idée de la
délégation : les employés exerceraient les fonctions
qu'effectuaient auparavant les patrons. 22(*).
Delphine Gardey, membre du comité de
rédaction de la revue du CNRS Travail, genre et sociétés,
propose-t-elle une troisième explication reposant sur le lieu de
travail: ce qui caractériserait l'employé, c'est son lieu de
travail à savoir le bureau. Cette définition a le mérite
d'être plus flexible, puisqu'elle permet d'englober des personnes
travaillant effectivement à des tâches manuelles et d'autres
effectuant un travail plus intellectuel.
I.3. PRESENTATION CHAMP D'INVESTIGATION
1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le siège social de Kamoto Copper Compagny se trouve aux
usines hydro métallurgiques de LUILU situées à environ 18
km de la ville de KOLWEZI (à partir de la poste) sur la nationale
N°1 en partance vers le territoire de Dilolo au Sud-Ouest de la province
du KATANGA en RDC. L'entreprise KAMOTO COPPER COMPANY
KCC en sigle ,est une société par action à
responsabilité limité (SARL) cotée en bourse (TORONTO)
en partenariat avec la générale des carrières et des
mines issue d'une joint-venture signé entre Katanga mininglimited avec
75% d'actions représentatives et la Gécamines avec 25%.
1.2 HISTORIQUE
KCC fut créé le 01/07/2006 en 2009 il
été décidé de fusionner deux entreprises
minières par « fusion-absorption »
kamotocoppercampany (KCC et democraticrépublic of Congo avant cette
fusion, kcc avaient en possession quatre sites d'exploitation qui
sont :
· La mine souterraine de kamoto (KTO),
· La mine à ciel ouvert T17,
· L'usine hydro métallurgique de LUILU,
· DCP quant à elle avait 3 sites suivants,
· La mine à ciel ouvert de TILWENZEMBE,
· La mine à ciel ouvert de kamotooliveira virgule
(KOV),
· Le concentrateur de Kolwezi (kzi),
KCC a repris tous les sites d'exploitation de KOV et seulement un
seul de DCP qui est la mine à ciel ouvert de KOV.
En date du 22 avril 2010 une ordonnance loi est signée
faisant de KCC une entreprise officielle.
1.3. OBJECTIFS
KCCs'est fixé les objectifs
suivants :
· Produire le cuivre et le cobalt sous toutes ses formes,
· Assurer le bien-être de son personnel et ses
contractants,
· Participer au développement économique de
la ville de KOLWEZI en particulier et de la RDC en général.
Pour arriver à produire KCC est structurée
d'une certaine façonen département ou direction.
Les grands sont :
· L'exploitation, production, production ou encore
opération
· La direction technique (grand bloc)
· Le bloc des services fonctionnels (pour atteindre les
objectifs)
Dans le pool opération, il ya 3 secteurs principaux
qui sont :
· Le mining ou les mines ;
· Le concentrateur ;
· Les usines hydro métallurgique.
1.4. SITE D'EXPLOITATION
1.4.1. LA MINE DE KOV
Est la plus grande ressource de cuivre à haute
teneur au monde. Elle est entrée en production dès 1960 sous
auspice de la société minière Gécamines.
Elle a pour vocation, l'extraction minière
l'obtention des minerais enfouis dans le sous-sol.
Le forage : drilling qui s'effectue sur 2 types de
mine :
· Mine à ciel ouvert : open pit
· Mine souterraine : underground
Les opérations sont similaires pour les deux types de
mine dans le but d'obtenir les minerais. Le forage consiste à faire
des trous dans la couche minéralisée se trouvant dans la roche.
Et ceci engage un certain nombre de coût (puel, MO) recharge des engrais
AMO)
1.4.2. LA CONCENTRATION
Elle consiste à faire le rapprochement des particuls
minéralisées, elle s'effectue dans le concentrateur afin
d'obtenir un concentré, le produit fini de la première
opération , constitue la matière première de la
deuxième.
Quelques opérations à suivre pour arriver
à la concentration :
· Le broyage qui renferme aussi 2 types :
· Broyage à sec (DryCrushing) et
Broyage humide (Waitcrushing)
· La flottation
· La décantation et filtration
· Le pompage.
1.4.3. LE TRAITEMENT HYDRO METALLURGIQUE
Ce traitement est fonction de la nature du minerai
reçu en amont pour le minerai de KCC il ya un traitement
spécifique qui se fait pour qu'il ne soit pas gérable au
niveau du traitement hydro métallurgique de KCC .
Quelques opérations :
· Oxydoréduction : qui s'effectue au niveau
du four, c'est le grillage sulfatant
· La lixiviation : consiste à
liquéfier toutes les particules minéralisées, pour que le
traitement hyrometallurgique soit par fait à l'aide de l'acide
sulfurique en quantité industrielle, monu mentale
(H2s02)
· La décantation
· L'électrolyse : c'est l'opération
finale ici aussi on a beaucoup d'énergie électriques, et toutes
les particules sont transformées en électrons, le courant les
récupèrent pour le coller vers la place peu après on
retrouve du cobalt après retrait de résidus.
· Circuit cobalt : c'est un circuit qui s'obtient
après retrait des résidus provenant de l'extraction du
cuivre.
Quelques opérations:
· Précipitation par sélectivité,
diminution des impuretés avec comme élément utilisé
« la chaux »
· Lixiviation
· Décantation
· Electrolyse cobalt
Autres notion sur KCC
Les usines de Luilu font partie de la société
privée Katanga Copper company, KCC en sigle. Ce siège, qui, jadis
fut un siège du Groupe Ouest de la Générale des
Carrières et des Mines, a été démarré
à l'époque de l'Union Minière du Haut Katanga en 1960. Ces
usines de Luilu ont été calquées sur celles de Shituru
à Likasi, mais en grand format pour répondre aux attentes des
investisseurs qui étaient autres que l'accroissement de la production
des métaux. Cette usine avait pour mission de produire le cuivre et
cobalt à partir des concentrés oxydés et sulfurés
des concentrateurs de Kolwezi (KZC) et de Kamoto (KTC). Ces concentrateurs
étaient alimentés par les minerais bruts provenant de la mine
souterraine de Kamoto (minerais sulfurés et mixtes), des
carrières de Kamoto Oliveira Virgule (KOV), de la carrière de
Dikuluwe, de la carrière de Mashamba (Manyama) et celle de la
carrière de Mutoshi. Avec la décadence de la Gécamines, un
contrat a été signé entre Katanga Mining Limited et la
Gécamines pour produire d'abord Kamoto Operating Limited KOL en sigle et
ensuite Katanga Copper Company après fusion entre Kamoto Operating
limited (KOL) et Democratic Copper and cobalt Project (DCP), contrat qui visait
à relancer la production de la mine de Kamoto, du concentrateur KTC et
de l'usine de Luilu.
Kamoto Copper Compagny KCC en sigle est l'une de la
société minière en partenariat avec la
Générale de Carrière et des Mines qui est le
propriétaire du site dans lequel évolue cette entreprise. Cette
société a vu le jour le 1ère juillet de l'année
2006 sous le nom de Kamoto Operating Limited en sigle KOL jusqu'à
la fusion des actions entre Katanga Mining Limited et DemocraticRepublic of
Congo Cooper and Cobalt Project DCP en sigle en 2009 pour devenir enfin Kamoto
Copper Company en sigle KCC.
KCC
possède cinq principaux sites d'exploitation situés à
Kolwezi :
·
Mine souterraine de Kamoto qui alimente les minerais sulfurés et
mixtes
·
Mine à ciel ouvert de T17 qui alimente les minerais oxydés
·
Mine à ciel ouvert de KOV qui alimente les minerais oxydés
·
Le concentrateur de Kamoto KTC enrichis les sulfures et les oxydes
·
L'usine hydro métallurgique de LUILU qui produit les cathodes de cuivre
et de cobalt.
I.5.STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
ET FONCTIONNEMENT
1. ORGANIGRAMME DE KCC
Source : System HR KCC
2. FONCTIONNEMENT
2.1 LA
DIRECTION GENERALE
La direction générale s'occupe de la gestion de
toute les unités e production ainsi que de toute les secteurs
administratifs de l'entreprise, le directeur général chapote
toute les activités de l'entreprise
2.2 LA
DIRECTION DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT
Elle s'occupe des recherches pour le maintient et les
perspectifs avenirs de l'entreprise.
2.3 LA
DIRECTION TECHNIQUE ET INGENIERING
Elle s'occupe de la réhabilitation des engins et
dispose d'une division électronique.
2.4 LA
DIRECTION ADNINISTRATIVE
Elle chapote la sécurité, la santé des
travailleurs, de la formation, du Protocol, de l'intendance, des initiatives
sociales et des services médicaux.
En outre, elle est composée des différents
secteurs dont les ressources humaines, le département juridique, le
secrétariat général, le département de formation,
le service de recrutement, le département l'environnement, des relations
industrielles et des projets
1.5 LA
DIRECTION DES APPROVISIONNEMENTS ET LOGISTIQUE
Elle s'occupe des procurèrent de la gestion des stocks,
des métaux, de la gestion des contrats et ceux qui font la
réquisition au niveau technique.
1.6 LA DIRECTION FINANCIERE
Elle comprend la comptabilité, le contrôle de
gestion et le budget, la fiscalité, le pay roll (qui s'occupe des pays
des agents).
1.7 LA DIRECTION
D'INFORMATIQUE ET TELECOMMUNICATION
Elle s'occupe de l'information et aussi de la
télécommunication
1.8. CARRIERE T 17
(Mine à ciel ouvert qui produit les Minerais
oxydés) Elle extrait des minerais mixtes en faisant recourt aux engins
de l'EGMF (entreprise générale Malta Forrest) qui assure la
production de ce carrière.
1.9. MINE SOUTERAINE DE KAMOTO
Elle produit essentiellement les minerais en sulfure,
c'est-à-dire ce qui ne sont pas en contact avec l'air.
Elle contient un gisement dont l'exploitation a
commencée en Mine à ciel ouvert (carrière de Musonoie) la
découverture de se gisement avait débuté en 1942
1.10. LES COONCENTRATEUR DE KTC (KAMOTO
CONCENTRATEUR)
Ce concentrateur traite les minerais oxydés venant de
la carrière T17 et les minerais mixtes venant de KAMOTO
1.11. LA METALLURGIE
Elle est une transformation des minerais en métaux
(cuivre et cobalt).
Elle débute au concentrateur de KTC puis le renvoi
à luilu, les quels transformés au concentrateur de KTC par
broyage.
Se faisant par :
1. Dry crushing (à sec)
2. Wet crushing (humide)
Le concentrateur permet d'enrichir les minerais, les
opérations de concentration (broyage par flottation, pompage,
préparation dans l'eau et retraitement des sables)
Quand à la métallurgie proprement dite, nous
avons les opérations suivantes :
Pulpage ; Lixiviation ; Clarification ;
Préparation des réactifs ; Electrolyse et retraitement des
sables
CHAPITRE II THEORIE SUR LA
REMUNERATION
II.1.ÉTYMOLOGIE
Le
terme « rémunération » viendrait du latin
« remunerare » (rémunéré), tiré
du substantif « munus, muneris » signifiant
« cadeau »23(*).
Par
rémunération, il faut entendre le salaire ou le traitement
ordinaire de base ou minimum et tous autres avantages et accessoires
payés, directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par
l'employeur au travailleur en raison de l'emploi de ce dernier24(*).
C'est la somme représentative de l'ensemble des gains
susceptibles d'être évalués en espèces et
fixés par accord ou par les dispositions légales et
réglementaires qui sont dus en vertu d'un contrat de travail, par un
employeur à un travailleur.
Selon le Dictionnaire Hachette, la
rémunération est la somme d'argent qu'on donne en échange
d'un travail ; c'est la rétribution, l'honoraires, l'appointement, le
salaire.
La
rémunération consiste à rétribuer
une
entité (
personne physique
ou
morale,
entreprise) en
contrepartie du
travail
effectué, ou d'un
service
rendu. Selon les cas, le montant de la rémunération et les
modalités de son versement sont prévus :
· soit par les simples usages,
· soit par des dispositions contractuelles librement
négociées entre les parties ou résultant d'accords
collectifs (
accord
d'entreprise,
convention
collective ou
accord
de branche professionnelle...)
· soit en application de règles découlant
de la
loi et des règlements
(regroupés dans le
Code du travail)
II.2.ENJEU DE LA
RÉMUNÉRATION
Les
raisons d'être de la rémunération sont multiples et
expliquent les différentes philosophies et modes de
détermination:
· Rémunération d'un
poste défini de manière objective, en dehors de toute
considération pour le titulaire qui le détient,
· Rémunération de la
performance d'une personne dans le cadre d'un poste,
· Rémunération d'une
personne en dehors de toute considération pour le poste qu'elle est
censée assurer,
· Rémunération mixte
tenant compte à la fois du poste tenu et des caractéristiques
personnelles du titulaire du poste.
II.3.RÉMUNÉRATION
DU TRAVAILLEUR
· TRAVAILLEUR SALARIÉ
Pour un salarié, la rémunération peut
comprendre différents éléments qui figurent ou non sur le
bulletin de
salaire:
Ø Une partie fixe :
salaire de base,
Ø Une partie variable : les
primes, les commissions, l'
intéressement,
la participation aux bénéfices,
Ø Des «avantages
sociaux» : mutuelle, prévoyance,
retraite,
ou des «avantages en nature» : tickets restaurants,
voiture de
fonction, chèques cadeaux...
L'emploi des
travailleurs
intérimaires donne lieu au versement de primes
particulières.
Les prestations de formation, étant un droit du
travailleur (voir le
Droit
individuel à la formation) ne doivent pas être
considérées comme une rémunération.
· TRAVAILLEUR NON
SALARIÉ
La
rémunération des travailleurs non salariés (TNS) n'est pas
un salaire, elle peut prendre différentes formes suivant les professions
concernées: honoraires, émoluments, etc.
Garanties et protection des rémunérations des
travailleurs
II.4. GARANTIES ET PROTECTION
FACE À L'EMPLOYEUR
L'employeur ne peut agir de manière arbitraire en
matière de rémunération :
· Respect du contrat individuel de
travail, censées régir la relation avec le salarié (en
l'absence frauduleuse d'un tel contrat, les tribunaux retiennent que la
production de trois bulletins de salaire vaut contrat entre les parties)
· Respect de l'ensemble des
dispositions légales, censée généralement
prévaloir sur celles prévues par les contrats individuels de
travail
· Respect du délai
d'exigibilité (généralement mensuel) qui signifie que les
sommes dues ne peuvent faire l'objet d'aucun crédit.
· Respect des modalités de
versement: un
bulletin de
salaire respectant le formalisme en vigueur doit être produit au
salarié. Le transfert et la remise des sommes dues doivent être
réalisés par les moyens appropriés
(généralement matérialisés par le versement sur le
compte bancaire du bénéficiaire).
II.5. GARANTIES ET PROTECTION
FACE AUX CRÉANCIERS
· Protection face aux
créanciers du salarié
· Protection face aux
créanciers de l'employeur
II.6.
RÉMUNÉRATION DE L'ÉPARGNE
L'
intérêt
servi sur une somme placée rémunère le préteur.Pour
les
économistes,
l'intérêt est la contrepartie versée au prêteur pour
sa
renonciation
à la liquidité.
6.1. RÉMUNÉRATION DU CAPITAL
Le
dividende est la somme
éventuellement prélevée sur le résultat
bénéficiaire d'une
société
des capitaux pour être répartie et distribuée aux
associés ou
actionnaires,
conformément aux dispositions des
statuts.
6.2.RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS
La
question de la connaissance exacte de la consistance et du niveau de ces
rémunérations pose problème dans la mesure où la
publicité et la transparence de ce type d'information restent faibles.
Pour ce qui est de la situation en France, le cabinet privé
Proxinvest diffuse chaque
année dans la presse un rapport d'analyse sur la question. (Le dernier
rapport est daté du 5 décembre 2013). Pour ce qui est de la
situation aux États-Unis et au Canada,
Yvan Allaire,
président exécutif de l'
Institut
sur la gouvernance a préparé une prise de position sur la
question complexe et épineuse de la rémunération des
dirigeants. Ce document est critiqué de beaucoup d'aspects de cette
approche conventionnelle et formule certaines recommandations précises
pour la détermination de la rémunération des dirigeants.
De plus, Yvan Allaire propose également des pistes de solutions
très différentes de celles proposées par
Thomas Piketty dans
son livre intitulé Le capital au XXIe siècle.
6.3. RÉMUNÉRATION DES INTERMÉDIAIRES
FINANCIERS
La
crise financière de 2008-2011 met en évidence des pratiques de
rémunérations qui ne correspondent pas aux bonnes pratiques de
gouvernance, en particulier sur la partie variable du salaire, le
bonus. Dans ce contexte,
plusieurs juridictions nationales : l'Angleterre, la France ou la Suisse
imposent des modèles de pratiques de rémunérations en vue
de limiter les abus.
II.7. L'INSUFFISANCE OU LE
DÉFAUT DE RÉMUNÉRATION
Certaines situations concrètes sont affectées
par l'insuffisance voire le défaut de
rémunération :
· Tendance forte ou longue à
demeurer au voisinage d'un plancher objectivement insuffisant.
· Inexistence de la
rémunération (cas des chômeurs, notamment de longue
durée)
· Insuffisance ou défaut
total de la rémunération (cas des personnes
déclarées inaptes au travail ou présentant un handicap
plus ou moins lourd)
· Insuffisance de ressources dans
le cas spécifique des familles monoparentales (surtout lorsque le chef
de famille est une femme et que la famille comporte plusieurs enfants à
charge)
Des dispositifs sociaux comme le
salaire minimum, le
revenu
de solidarité active (RSA) s'efforcent de résoudre par le jeu
de la
redistribution
ces situations concrètes fortement marquées par une
rémunération déficiente.
II.8. MOTIVATION
Se reconnaître dans un niveau social, se grouper et se
différencier d'autres individus constituent des besoins fondamentaux
pour l'homme. Le besoin d'appartenance et de reconnaissance sociale est
représenté au troisième niveau dans la pyramide de Maslow,
juste au dessus des besoins physiologiques et de sécurité.
L'homme semble éprouver le besoin de pouvoir se situer en
société, en se référant à certains
éléments de son existence. Le travail et la
rémunération de celui-ci répondent alors sans nul doute
pour faire partie à ce besoin identitaire.
L'importance attachée par le salarié à la
rémunération qu'il perçoit, les comparaisons qu'il
opère et ses attentes donnent à la politique des
rémunérations des entreprises une grande influence sur la
productivité et le climat social dans l'entreprise. Ainsi pour qu'une
entreprise soit compétitive et flexible, il est nécessaire
d'assurer un bon rapport entre coûts salariaux et productivité.
Etant considérée comme l'attrait essentiel de la vie du
travailleur, la rémunération devient la « pierre angulaire
» de la GRH. Par conséquent, l'enjeu est de taille : il s'agit de
construire un système de rémunération stratégique
en s'appuyant sur les différents éléments qui la composent
en fonction des effets qu'ils ont sur les contraintes identifiées sur
les objectifs retenus. Sans rémunération, facteur principal de
motivation, la personne humaine ne peut prétendre satisfaire un des
besoins de la pyramide de Maslow, lequel l'ordre part du bas. Abraham Harold
Maslow est l'un des chercheurs sur la motivation le plus connu. Sa
théorie repose sur une hiérarchie des besoins.
En effet, il classe les besoins humains en cinq
catégories hiérarchisées :
1. Les besoins physiologiques : manger, dormir,
besoins qui visent à assurer la survie, le gîte et le couvert.
2. Les besoins de sécurité : se sentir
raisonnablement à l'abri des menaces et des dangers présents et
futurs, vivre sans peur dans un environnement protecteur, prévisible.
3. Les besoins d'appartenance et d'amour : donner et
recevoir de l'affection, avoir des contacts intimes et enrichissants avec des
amis, faire partie intégrante de groupe.
4. Les besoins d'estime : estime de soi, estime de
soi par les autres.
5. Les besoins de réalisation : utiliser et
développer notre potentiel et nos talents, devenir de plus en plus ce
qu'on est, devenir tout ce qu'on est capable d'être.
Le besoin de réalisation se concrétise
différemment selon les individus : réussite professionnelle,
devenir père ou mère, etc.
Figure n° 1 : LA
PYRAMIDE DES BESOINS SELON MASLOW
Source:Mémoire online, Joel Muleka,la gestion du
personnel et son impact sur la Productivite au sein d'une entreprise, cas de
SOGETEL Kolwezi. G3 eco 2008
D'une
manière générale, la pyramide de Maslow sert à
identifier les besoins et motivations qui habitent vos marchés cibles
dans le but que vous leur proposiez les offres en adéquation avec ces
besoins. Maslow hiérarchise les besoins des consommateurs en partant du
plus basique (le besoin physiologique -- manger, boire...) jusqu'au besoin
d'accomplissement (la recherche du bonheur en quelque sorte).
Maslow distingue cinq grandes catégories de besoins. Il
considère que le consommateur passe à un besoin d'ordre
supérieur quand le besoin de niveau immédiatement
inférieur est satisfait. Actuellement, certains marchés voient
émerger la satisfaction des besoins supérieurs alors que les
besoins de niveau inférieur ne le sont pas. Par exemple, on constate le
développement de la téléphonie mobile, qui est un besoin
de communication et d'appartenance, alors que le besoin de
sécurité comme le logement par exemple ou les soins
médicaux ne sont pas satisfaits
Disons que l'entreprise est toute organisation visant la
réalisation d'un profit maximum. Elle est une organisation
réunissant les ressources appelées `base fondamentale de
l'organisation' ou les `6M' qui sont : M = Moyens humains ; M = Matières
; M = Machines ; M = Méthodes ; M = Monnaie ; M = Marchés mais
dans un temps record.
· Les 6 M de la gestion
Ressources de base Fonctions fondamentales, Objectifs
fixés
Les 6M de gestion processus de gestion résultats
finaux
ü Moyens humains PLANIFICATION IMPULSION
ü Matériels
ü Machines
ü Méthodes
ü Monnaie
ü Marché
Ø ORGANISATION CONTROLE
La diversité des entreprises selon leur
taille25(*)
ü Une micro entreprise est une
entreprise qui n'a pas de salariés, C'est à dire s'en est une qui
comprend qu'une seule personne qui travaille à son compte. Cela peut
donc être un artisan, un commerçant, un agriculteur ou encore une
personne travaillant dans la profession libérale.
ü Une très petite entreprise
(TPE) est une entreprise qui a moins de 20 salariés.
ü Une PME (Petite et Moyenne Entreprise)
est une entreprise ayant un effectif compris entre 20 et 499 salariés.
Dans celles-ci, les chefs d'entreprises assument personnellement et directement
les responsabilités financières, techniques, sociales et morales
de l'entreprise. 10% des PME sont des filiales de grandes entreprises.
ü Les grandes entreprises ont un
effectif supérieur à 499 salariés.
ü L'Entreprise industrielle26(*): Une entreprise industrielle est une
société de taille plus ou moins importante qui produit des biens
(matières transformées en entreprise prêtes à
être mis sur le marché pour la consommation du consommateur). Elle
réunit des hommes et des femmes, qui travaillent ensemble grâce
à des moyens financiers et techniques mais surtout des savoir-faire.
L'objectif de l'entreprise industrielle, c'est de transformer
des matières premières en produits finis ou semi-finis pour les
vendre à d'autres entreprises ou directement au consommateur. Pour
continuer à fonctionner, l'entreprise doit faire des
bénéfices sur les produits vendus et développer le nombre
de ses clients. L'entreprise doit innover sans cesser.
· Taille des entreprises
industrielles
Source: Pierre, Maxime Dylan
ü
L'Entreprise Privée
Qui n'appartient pas à la collectivité mais
à un particulier: propriété privée. Qui est
strictement personnel et n'intéresse pas les autres.27(*)
II.9. LE SALAIRE
Le salaire est une rémunération du travail
effectué par une personne pour le compte d'une autre, en vertu d'un
contrat de travail.Il est la partie principale de la
rémunération.
Le mot salaire, étymologiquement vient du
latinsalarium :
rétribution en
sel, qui avait cours
à
Rome. Un salaire est
une somme d'argent versée à un
employé ou
à un
salarié qui en
échange fournit un
travail. Le
montant du salaire versé dépend du
contrat de
travail, des augmentations de salaires successives et la
règlementation : le
Code du travail.
Il est le revenu du travail. Mais tous les revenus ne sont pas
des salaires (pensez aux allocations familiales ou aux allocations
chômages, aux dividendes perçus par les actionnaires, aux loyers
perçus par les propriétaires d'appartements, par exemple). Les
travailleurs indépendants perçoivent des revenus du travail
(souvent difficile à distinguer des revenus du capital) qui ne sont pas
des salaires. Le salaire est fixé par un contrat de travail par lequel
le salarié loue sa force de travail à un employeur sous
l'autorité duquel il se place. Le mot salaire est associé
à des nombreux adjectifs. Certaines de ces expressions doivent
être connues :
Le salarié (personne liée à une autre par
un contrat individuel de travail) perçoit un salaire net égal au
salaire brut moins les cotisations sociales salariales (à sa charge) et
que l'employeur lui retient. Le salaire brut est celui qui figure dans le
contrat de travail et en haut de la feuille de paie ; le salaire net est
celui que perçoit réellement le salarié ou viré
dans son compte bancaire. La différence entre ces deux correspond au
montant des cotisations sociales à la charge du salarié qui sont
prélevées par l'employeur et versées directement par lui
aux caisses de sécurité sociale. On appelle aussi salaire
différé l'ensemble de ces cotisations sociales, ou encore
retenues de cotisations.
SN = SB - CSS
SN : Salaire net ; SB : Salaire brut CSS :
cotisation sociale salariale, le calcul du salaire net, c'est- à- dire
ce que perçoit réellement le salarié, est
réalisé à partir du salaire brut. Le salaire brut de base
est indiqué en haut de la fiche de paie. L'employeur calcule le salaire
net en déduisant du salaire brut les charges salariales. Ainsi en bas de
la fiche de paie est indiqué le salaire net.
Salaire
chargé ou coût salarial est ce que coûte, au total, le
salarié à un employeur. Il est égal au salaire brut
augmenté des cotisations sociales patronales (à la charge de
l'employeur). Il est un des éléments qui déterminent les
décisions de l'employeur (embaucher ou ne pas embaucher, etc.)
Le salaire Cher
CS = SN + CSS +CSP
CS : coût salarial ; SN : salaire net ;
CSS : cotisation sociale salariale ; CSP : cotisation sociale
patronale.
· Le salaire indirect (ou social) désigne
l'ensemble des prestations sociales reçues par les salariés
(retraites, allocations, indemnités journalières, ...) et qui
sont financées par l'ensemble des cotisations sociales.
· Le salaire minimum est fixé par le pouvoir
public et on ne peut payer aucun salarié, en principe, en dessous de
celui-ci. En RDC, il a été instauré avec le SMIG (salaire
minimum interprofessionnel garanti) par le code de travail en vigueur.
· Le salaire nominal est mesuré en prix
courants ; c'est le salaire tel qu'il est indiqué sur le contrat de
travail, la fiche de paye, etc.
· Le salaire réel indique le pouvoir d'achat
du salaire nominal, à prix constats donc. Si la hausse des prix est
identique à l'augmentation du salaire nominal, le pouvoir d'achat
stagne; il n'augmentera que si la hausse du salaire nominal est
supérieure à celle des prix. On ne peut calculer le salaire
réel soit en monnaie constante, soit en indices en volume (quand on a
plusieurs années).
Le salaire peut donc comporter :
ü Une partie fixe :
Et rassurante (salaire de base), liée à la
fonction, faisant généralement référence au contrat
de départ et/ou à une classification du poste et le plus souvent
ajustée périodiquement, notamment par indexation. Il est
généralement un salaire au temps (salaire annuel, salaire mensuel
le plus souvent). Il s'agit d'une somme forfaitaire ne faisant pas
référence à une quantité de production et qui est
indépendante du nombre de jours de travail effectif. En
réalité, une quantité de travail minimale est sous
entendue. Le salaire de base peut être aussi (mais beaucoup plus
rarement) un salaire au rendement: le salaire est fonction des quantités
produites (salaire aux pièces), du chiffre d'affaires
réalisés (commission) par exemple. Il sert de
référence pour le calcul des autres prestations. Il est
fixé d'avance au moins dans sa nature et dans son mode de calcul. Il est
donc le pilier de la rémunération du salarié ;
à cette somme qui a un caractère «
intangible » peut s'ajouter des compléments. Il peut
être majoré des heures supplémentaires qui
représentent 3% du salaire de base de l'ouvrier. Tandis que le salaire
aux pièces se paie en fonction des quantités produites. Il est
moins répandu que le salaire au temps (horaire), c'est le salaire
mensuel.
ü Une partie variable :
Primes liées aux performances, par rapport notamment
aux
objectifs individuels
ou collectifs fixés par l'employeur ou négociés entre les
parties. Elle concerne quasi systématiquement les métiers
liés à la
vente. Cette partie a tendance
à se développer dans d'autres fonctions également.
Ø LA
FIXATION DE SALAIRE
La liberté des salaires s'inscrit dans le respect des
obligations légales, des dispositions conventionnelles et
contractuelles. Les règles les plus importantes concernent :
ü l'existence d'un salaire minimum
interprofessionnel ;
ü l'existence de rémunérations minimales
hiérarchiques ;
ü l'égalité des salaires féminins et
masculins ;
ü l'interdiction des clauses d'indexation ;
ü l'obligation de négociation. La
rémunération d'un salarié dépend de sa
qualification et de son niveau hiérarchique.
Ø CRITÈRE TRADITIONNEL
Pendant plusieurs années, le salaire des grandes
entreprises ont été déterminés par des grilles de
rémunération, la progression des revenus, de même que les
promotions qui dépendaient essentiellement des critères comme les
diplômes, l'ancienneté, l'expérience, les
responsabilités et l'autonomie.
Ø LES STOCK- OPTIONS
Les stock-options constituent une forme de
rémunération versée par les entreprises
généralement cotées en bourse. Ce système permet
à des dirigeants et à certains collaborateurs clés de
l'entreprise d'acheter des actions à une date et à un prix
fixé à l'avance.
Ø LE PANIER DE LA MÉNAGÈRE
La réflexion de panier de la ménagère
vise que le plus bas salaire permette à un ménage de subvenir
à ses besoins mensuels, ses compositions sont déterminées
à partir de la réalité du milieu.
Ø LE SALAIRE DE QUALIFICATION
L'élaboration d'une échelle des salaires repose
sur une opération de qualification qui constitue un préalable
à la gestion de la rémunération. Elle implique la mise en
place d'un échelonnement satisfaisant des postes les uns par rapport aux
autres et d'un barème correspondant des rémunérations.
La qualification est une opération dont le but est
d'évaluer l'importance respective des postes. L'opération est
achevée lors que chaque poste a un coefficient sur lequel repose la
détermination de la rémunération. Le processus comprend 5
phases :
· Etude et description des postes ;
· Evaluation des postes ;
· Classification des postes ;
· Prix des postes/ échelle de salaires ;
· Fourchette des salaires par poste.
Ø L'ÉCHELLE DE SALAIRES
L'échelle des salaires s'appliquant à la
classification des emplois retenue dans l'entreprise, débouche sur la
fixation, pour chaque poste ;
Ø d'un salaire minimal ;
Ø d'une fourchette mini-maxi constituant la plage de
progrès permettant d'individualiser la rémunération en
fonction des critères individuels. Toute fois, il faut vérifier
la cohérence entre l'échelle des salaires et le marché
externe des salaires.
On ne cessera pas de le souligner, le salaire est un
régulateur important sur le marché du travail. Il joue la
fonction déterminante dans le niveau de chômage,
c'est-à-dire, il a le rôle d'atténuer ou d'accentuer le
chômage.
Ø LE
SALAIRE MINIMUM INTERPROFESSIONNEL GARANTI
Le SMIG a été institué, en France par la
loi de 1950 régissant la liberté des salaires. Il fixe le montant
minimum en dessous du quel aucun salaire ne doit être versé ;
c'est la base même de la rétribution. Le SMIG est apparu dans le
code du travail de la RDC promulgué le 09/08/1967, lequel modifié
et Complété par la loi du 16 Octobre 2002 dont les travaux se
sont inspirés aux conventions et recommandations de l'OST.
Dans notre pays, sur propositions du ministre ayant le travail
et la prévoyance sociale dans ses attributions, après avis du
conseil national du travail, fixe les SMIG ainsi que les taux des allocations
familiales minima.
Et le dernier en vigueur fixait à 1.680 FC
(l'équivalent de 2$) par jour pour un manoeuvre lourd.
Ø LE SMIC (SALAIRE MINIMUM INTERPROFESSIONNEL DE
CROISSANCE)
Afin
d'améliorer la rémunération des salariés en France,
en 1970 a été donc créé le SMIC leur
assurant :
Ø la garantie de leur pouvoir d'achat par indexation
sur l'indice mensuel des prix à la consommation ;
Ø Une participation au développement
économique de la nation par application des relèvements au
minimum annuels au 1er Juillet de chaque année. Le SMIC concerne plus ou
moins 12% des salariés.
Ø LE SMIL (SALAIRE MINIMUM INTERPROFESSIONNEL
LÉGAL)
Celui-ci fait
intervenir l'Etat pour réglementer le domaine de
rémunération par la loi afin d'assurer un minimum de satisfaction
des besoins individuels et sociaux de la personne humaine.
Etant donné que nous sommes dans le secteur industriel,
la fixation des salaires devrait tenir compte de l'esprit de DE MONT MOLLIN qui
nous montre que les relations réciproques des hommes avec les outils
utilisés au travail constituent un système de l'individu qui fait
pression sur l'outil qui, à son tour use physiquement et/ou
physiologiquement l'opérateur. Il en découle alors des conflits
de travail comme les maladies, tensions,... Dans ce cas la solution doit
être concentrée et éventuellement étendue à
l'hygiène et sécurité du travail. D'où un salaire
juste et décent.
Selon la loi de SOLOW, le salaire juste est fonction de
l'effort du travailleur et donne lieu à deux séquences :
1°. Le salaire augmentent et l'effort des agents
augmentent mais suivant une courbe sinusoïdale.
2°. A un certain seuil, l'effort devient une fonction
décroissante du salaire, c'est-à-dire le salaire augmente mais
l'effort diminue parce que les agents développent la propension à
la consommation.
Ø EVOLUTION DE LA RÉMUNÉRATION
La rémunération de
base d'un salarié est susceptible d'augmenter dans 4 cas:
· Augmentations générales concernant la
totalité du personnel de l'entreprise ;
· Augmentations individuelles à l'intérieur
de la zone de progrès du poste ;
· Changement de poste dans le cadre d'une
promotion ;
· Influence de l'ancienneté.
ü EVOLUTION EN NIVEAU:
Elle
équivaut au pourcentage d'évolution de la
rémunération d'une personne ou d'un groupe entre deux dates
données. Dans la détermination de l'évolution en niveau
n'est pas pris en compte ce qui a pu se passer entre les deux dates de
mesure.
Exemple : Salaire de Décembre 2004= 1000$ et
salaire de Décembre 2005= 1040$. L'évolution en niveau de
Décembre 2004 à Décembre 2005 = (1040 -
1000) :100=4%
ü EVOLUTION EN MASSE:
Elle
équivaut au pourcentage d'évolution de la masse salariale
annuelle d'une personne ou d'un groupe pour deux périodes
données. L'évolution en masse s'analyse
généralement d'une année par rapport à une autre.
CHAPITRE III L'EVOLUTION
DE REMUMERATION A KAMOTO COPPER COMPANY
La Statistique consiste à
étudier un ensemble d'objets (on parle de
population, composée d'
individus ou unités
statistiques) sur lesquels on observe des caractéristiques,
appelées
variables statistiques.
Dans certains cas on peut obtenir les valeurs de ces variables
sur l'ensemble de la population; en appliquant les méthodes de la
statistique descriptive il est possible, au moyen de tableaux, graphiques,
paramètres, d'analyser ces résultats.
Exemples: Recensement des agents de KAMOTO COPPER COMPANY
notes obtenues par les salaires de tous les employés de cette
entreprise, etc...
Mais la population peut être trop vaste pour être
étudiée dans sa totalité, par manque de moyens, ou de
temps. (C'est le cas si on s'intéresse à la situation
présente des agents KCC).
Elle peut même être considérée comme
infinie. C'est le cas si l'on note la qualité (défectueuse ou
non) des pièces produites par un certain procédé : le
nombre de ces pièces est a priori illimité, et on ne peut toutes
les tester. De même, si l'on s'intéresse aux fréquences
d'obtentions de "pile" et "face" avec une pièce de monnaie, le nombre de
lancers de pièce à étudier est à priori infini : on
a ici une population latente infinie.
Il arrive aussi que la mesure d'une variable soit destructrice
pour l'individu : si on étudie la durée de vie de certains
appareils, il serait absurde de les faire tous fonctionner jusqu'à la
panne, les rendant inutilisables.
Dans tous ces cas, on est amené à
n'étudier qu'une partie de la population, un échantillon, obtenu
par sondage, dans le but d'extrapoler à la population entière des
observations faites sur l'échantillon.
III.1. CARACTÉRISTIQUE
DE L'ÉCHANTILLON.
En statistique, un échantillon est un
ensemble d'
individus
représentatifs
d'une
population. L'objectif
est d'obtenir une meilleure connaissance de la population par l'étude du
seul échantillon. Le recours à un échantillon
répond en général à une contrainte pratique (manque
de temps, de place, évaluation destructive d'une production, coût
financier...) interdisant l'étude exhaustive de la population.
L'acte de sélection s'appelle l'échantillonnage.
Pour garantir une bonne représentation, il s'agit en
général d'un échantillon
aléatoire,
totalement ou partiellement. La
statistique s'est donc
intéressée aux principes d'échantillonnage, dans le but de
garantir ou au moins d'estimer la fiabilité de conclusions tirées
de l'étude d'échantillons, mais étendues aux populations
entières. Quelques-unes des préoccupations de la théorie
de l'échantillonnage sont :
· la capacité à capter la diversité
du phénomène étudié ;
· l'absence de biais ou erreur
systématique ;
· le lien entre la taille de l'échantillon et la
confiance que l'on peut accorder à la généralisation des
résultats.
La stratégie d'
échantillonnage
constitue une étape essentielle de la conception des expériences
scientifiques, avec ou sans traitement expérimental particulier,
c'est-à-dire incluant les mesures sur un objet (
metrologie) ainsi que,
par exemple, les suivis environnementaux et la
biométrie.
Les statisticiens supposent la population d'une taille
donnée et lui associent une
loi de
probabilité, c'est le rôle de l'
inférence
statistique ou
statistique
mathématique. Dans ces conditions, l'échantillon est
interprété comme un ensemble de
variables
aléatoires dont on possède une réalisation
supposée issue de tirages indépendants. L'analyse des
propriétés de l'échantillon permet d'estimer certaines
caractéristiques de la population, de déterminer la
validité de ces estimations ou de certaines hypothèses.
Dans les
sondages
d'opinion la théorie statistique obligerait à tenir à
jour la liste des membres de la population, tirer au sort les heureux
élus et interroger ceux-ci à l'exclusion de tous les autres.
C'est évidemment impossible et les instituts tentent de bâtir ce
qu'ils nomment un échantillon représentatif. Celui-ci
doit obéir à un certain nombre de règles afin de s'assurer
de sa représentativité qui exige l'indépendance des
réponses. Le problème concerne la validité d'un tel choix.
Il semblerait que, mieux elle est assurée, plus on se rapproche d'un
sondage aléatoire avec ses limites parfaitement
déterminées par la théorie (une enquête
effectuée sur 1,000 personnes a 95 chances sur 100 de donner le
résultat correct à #177;3 % près, d'après le
calcul de l'
intervalle de
fluctuation). Selon la plupart des instituts leurs résultats
seraient meilleurs, ce qui demanderait quelques justifications.
La taille d'échantillon se calcule avec la formule
suivante:
n = t² * p * (1-p) / m²
· n: Taille d'échantillon minimale pour
l'obtention de résultats significatifs pour un événement
et un niveau de risque fixé
· t: Niveau de confiance (la valeur type du niveau de
confiance de 95 % sera 1,96)
· p: Probabilité de réalisation de
l'événement
· m: Marge d'erreur (généralement
fixée à 5 %)
Ainsi, pour un événement ayant une
probabilité de réalisation de 40 %, en prenant un niveau de
confiance de 95 % et une marge d'erreur de 5 %, la taille
d'échantillon devra être de :
n = 1,96² * 0,4 * 0,6 / 0,05² = 368,79Soit 369
individus.
Pour se faire, nous avons conçu un questionnaire
d'enquête de 18 items, subdivisé en 2 grandes parties: les
variables et les non variables constitués des questions fermées,
ouvertes et semi- fermées.
Notre échantillon est constitué de 300 agents
comme repartis dans le tableau n°1.
Le dépouillement des questions fermées
s'effectuera par pointage pour ressortir les fréquences de distribution,
à la fin nous dégagerons les effectifs à partir des
quelles nous allons calculer les pourcentages selon la formule suivante :
· P : pourcentage
· F : la fréquence d'apparition de la
réponse
· N : nombre total des fréquences ou de la
distribution.
a. Données en rapport avec les variables
TABLEAU N° 1. RÉPARTITION DES ENQUÊTES
SELON LEUR SEXE.
SEXE
|
FREQUENCE
|
POPULATION (%)
|
Féminin
|
62
|
21
|
Maxculin
|
238
|
79
|
Total
|
300
|
100
|
Source: GRHKamotocoppercompany
TABLEAU N° 2:
RÉPARTITION DE L'ÉCHANTILLON SELON L'ÉTAT CIVILET
ÉTUDES FAITES
|
Marié
|
Célibataire
|
Total
|
%
|
Sans études
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Primaire
|
10
|
0
|
10
|
3
|
Secondaire
|
140
|
37
|
177
|
59
|
Université
|
20
|
8
|
28
|
9
|
Autres formations
|
70
|
15
|
85
|
28
|
Total
|
240
|
60
|
300
|
100
|
Source:GRH KAMOTO COPPER COMPANY et nous meme
Ce tableau indique que soit 80% sont des mariés et 20%
de célibataires.
Il ressort de ce fait que l'entreprise embauche plus des
mariés que de célibataires en tenant Compte de leurs
études faites et leurs expérienceprofesionnelles.
Ce même tableau montre que l'entreprise Offre l'emploi
aux demandeurs du primaire 3%, du niveau secondaire soit 59 % contre seulement
9% du niveau universitaire et 28 % pour d'autres formations d'où dans
cette derniere branche nous voyons plus des expatriés que des
nationaux.
Une main d'oeuvrequalifiée est de plus en plus
solicitée dan la socièté en vue de bien atteindre son
résultat.
TABLEAU 3 : DE LA
RÉPARTITION DES AGENTS PAR DÉPARTEMENTS DE L'ENTREPRISE
Année
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
Services
|
Mining
|
650
|
670
|
710
|
830
|
980
|
1000
|
1260
|
1300
|
1430
|
1500
|
Métallurgie
|
350
|
375
|
379
|
380
|
380
|
510
|
575
|
600
|
700
|
1000
|
Engegnering
|
120
|
300
|
375
|
410
|
400
|
360
|
200
|
200
|
250
|
300
|
Finance et Appro
|
82
|
97
|
97
|
104
|
104
|
120
|
132
|
145
|
192
|
230
|
Autres
|
513
|
388
|
269
|
206
|
236
|
860
|
833
|
1755
|
2228
|
2116
|
Total
|
1715
|
1830
|
1830
|
1930
|
2100
|
2850
|
3000
|
4000
|
4800
|
5146
|
Source: GRH KCC
Présentation Graphique
Les résultats ci- haut montre une forte croissance
d'embauche au service technique dans le cadre du projet de la
socièté dans la construction de la nouvelle saleelectrolyse, le
l'SX ou extraction par solvent, du nouveau concentrateur de kamoto d'où
les nouvelles installations et un équilibre entre les services de
production et les autres services
TABLEAU N° 4 : CROISSANCE
DE L'ENTREPRISE AU POINT DE VUE TECHNIQUE ET FINANCIER
Sur ce point quelques questions sont posées pour sonder
l'opinion sur la performance du travail techniquement et financierement
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Pensez- vous que votre entreprise a connu une croissance sur le
plan technique et financier?
|
Oui
|
230
|
77
|
Non
|
55
|
18
|
Aucune réponse
|
15
|
5
|
Total
|
300
|
100
|
Source: Nous-même au travers notre sondage
Sur 300 agents enquêtés de Kamoto Copper company,
55 Agents soit 18 % ne pensent pas que l'entreprise a connu
une évolution, 15 Agents soit 5 %
préfèrent s'abstenir et 230 Agents soit 77 %
déclarent que l'entreprise a connu un accroissement :
Partant de ce tableau, on constate que sur différentes
questions soit 56 réponses rencontrées :
· 260 ont appuyées l'évolution de l'entreprise
par l'acquisition des machines performantes,
· 250 réponses par le déplacement de l'usine
vers le lieu spacieux,
· 20 sont pour l'accroissement des clients,
· 20 pensent aux nouvelles constructions,
· 100 pensent à l'accroissement d'activités,
· 200 pensent à l'augmentation du personnel,
· 280 pensent à l'amélioration des salaires
des agents,
· 190 pensent à l'augmentation des engins,
· 30 pensent à plusieurs projets,
· 10autres à l'accroissement de production des biens
et services,
· 30autres pensent à la grande quantité des
produits finis et stock.
Ceci se Presente sous le tableau suivant
TABLEAU 5 :
QUESTIONNEMENT EVOLUTION
Réponses
|
Fréquences
|
Acquisition des machines performantes
|
260
|
Déplacement de l'usine vers un lieu spacieux
|
250
|
Accroissement des clients
|
20
|
Nouvelles constructions
|
20
|
Accroissement d'activités
|
100
|
Augmentation du personnel
|
200
|
Amélioration de salaire aux agents
|
280
|
Augmentation des engins
|
190
|
Plusieurs projets
|
30
|
Accroissement de la production des biens et services
|
10
|
Grande quantité des produits finis et stock
|
30
|
Source: nous même au Travers les donnees du sondage
III.2. PRÉSENTATION DU
SYSTÈME DES RÉMUNÉRATIONS
Le processus de conception commence par la
détermination des résultats et des objectifs que désire
atteindre votre organisation. Ce processus est souvent présenté
comme le développement de votre philosophie en matière de
rémunération, philosophie qui tient compte de plusieurs facteurs.
L'équilibre entre la rémunération directe et indirecte, la
complexité et les responsabilités d'un rôle et le candidat
ou l'employé appelé à assumer ce rôle, de même
que l'attention que vous portez à l'équité interne ainsi
qu'à l'équité par rapport à ce qui est offert sur
le marché, ne sont que quelques-uns des facteurs explorés dans
cette section. C'est l'habileté à atteindre des résultats
qui est essentielle pour la réussite d'une organisation.
Ici il
convient de se Poser d'abord une question entre autre: «Qu'est-ce que la
rémunération?»
La rémunération comme l'ensemble des
compensations et avantages que reçoivent les employés en
contrepartie de leur travail:
· La rémunération directe constitue la paie
reçue, à intervalles réguliers, à titre de
traitements, salaires, primes et commissions.
· La rémunération indirecte comprend toutes
les compensations qui ne font pas partie de la rémunération
directe et qui font partie du contrat social liant l'employeur et
l'employé (p. ex., avantages sociaux, congés payés,
régimes de retraite, formation et services à
l'employé).
· Les avantages non financiers font
référence à des facteurs tels que le parcours de
carrière et les possibilités d'avancement, la reconnaissance, de
même qu'aux facteurs qui facilitent l'accomplissement du travail
(environnement, horaire, congés sans solde, etc.).
Toutefois, pour accorder une rémunération
efficace, il faut tenir compte du caractère unique de chaque
employé. Chaque personne a ses propres besoins et travaille pour
différentes raisons. La rémunération la plus
appropriée tiendra compte des besoins de chaque personne. Que la
rémunération soit adéquate ou équitable, cela
dépend dans une grande mesure de la pensée de l'employé
à cet égard.
Ainsi,une bonne stratégie de rémunération
atteint un équilibre entre l'équité interne et la
concurrence avec le marché. La rémunération et les
avantages sociaux ont des répercussions sur la productivité et le
bonheur des employés, de même que sur la capacité de votre
organisation à réaliser ses objectifs. Il est dans votre avantage
de vous assurer que vos employés sont rémunérés
d'une façon créative et qu'ils connaissent les avantages sociaux
qui leur sont offerts.
«On parle d'équité relative à la
rémunération interne lorsque les employés d'une
organisation ont l'impression qu'ils sont rémunérés d'une
façon juste par rapport à la valeur relative de leur emploi au
sein de l'organisation. »
Une autre façon d'exprimer ce concept est de dire
qu'une personne aura l'impression que ses responsabilités, les
compensations qu'elle reçoit et ses conditions de travail sont justes et
équitables quand elle les compare à celles des autres
employés exerçant des emplois similaires dans la même
organisation. On considère des facteurs comme le niveau de
compétence, les efforts et les responsabilités du rôle
exercé, et les conditions de travail.
Une étude portant sur l'équité interne
peut évaluer si l'équité relative au salaire est
assurée dans l'organisation pour des emplois similaires, et si tous les
rôles d'une organisation sont régis par les mêmes lignes
directrices en matière de rémunération. On assigne
généralement à chaque rôle une échelle
salariale assortie de critères qui permettent de déterminer
où se situe l'employé dans cette échelle.
«On parle d'équité relative à la
rémunération externe lorsque les employés d'une
organisation ont l'impression qu'ils sont rémunérés d'une
façon juste par rapport aux personnes qui exercent des emplois
similaires dans d'autres organisations.»
L'équité externe règne lorsque les taux
de salaire à l'intérieur d'une organisation sont au moins
équivalents au taux moyen du secteur ou des organisations comparables.
Les employeurs veulent s'assurer qu'ils sont en mesure de payer les montants
nécessaires pour recruter, retenir et motiver un nombre adéquat
d'employés qualifiés. Il est essentiel de créer une
structure de rémunération qui offre au départ des salaires
concurrentiels.
Les employés comparent également leur rôle
et leur salaire aux rôles et aux salaires des autres organisations.
Malheureusement, ils n'établissent pas toujours des comparaisons avec
des organisations similaires ou même des organisations du même
secteur. Pour évaluer l'équité externe, les
employés considèrent généralement bien d'autres
éléments que le salaire de base. Certains évalueront
l'équité externe en fonction des avantages sociaux, de la
sécurité d'emploi, du milieu de travail physique ou des
perspectives d'avancement.
L'utilisation des enquêtes salariales est essentielle
pour vous permettre d'évaluer si ce que vous offrez comme
rémunération et avantages sociaux est comparable à ce qui
est offert dans d'autres organisations pour des rôles similaires. Il est
important de s'assurer que les principaux objectifs et responsabilités
des rôles comparés sont semblables, et que l'organisation se
compare avec des organisations du même secteur.
Ø STRATÉGIE ORGANISATIONNELLE
Il vous faut tenir compte de plusieurs facteurs lorsque vous
élaborez votre système de rémunération, afin de
vous assurer qu'il correspond à la stratégie et aux objectifs de
votre organisation. Un facteur clé à ne pas oublier: votre
stratégie en matière de rémunération doit
contribuer à créer la culture de travail que vous souhaitez
instaurer. La façon dont vous structurez votre système et
gérez les questions relatives à l'équité interne et
externe orientera directement la culture organisationnelle.
Ø DÉVELOPPER UNE PHILOSOPHIE EN MATIÈRE
DE RÉMUNÉRATION
Une philosophie en matière de
rémunération est développée afin d'orienter la
conception et la complexité de vos programmes de
rémunération; il faut pour cela fixer vos objectifs,
évaluer votre capacité concurrentielle à attirer et
retenir des employés, décider de l'attention à porter
à l'équité interne et/ou externe, et déterminer si
le rendement est lié à des augmentations de salaire. Lorsque vous
définissez votre approche générale en ce qui a trait
à la rémunération globale, il est essentiel de comprendre
l'équilibre que vous voulez atteindre entre le salaire
(rémunération directe) et les avantages sociaux
(rémunération indirecte). Une philosophie cohérente jette
des bases solides tant pour l'organisation que pour le personnel. Sans
philosophie, les leaders sont souvent plongés dans l'incertitude
concernant ce qu'ils doivent offrir comme salaire de base à un nouvel
employé, si bien qu'ils peuvent offrir à un nouvel employé
une rémunération globale trop généreuse
comparativement à ce que gagnent les autres employés, ou qu'au
contraire ils peuvent offrir une rémunération globale
insuffisante qui fera en sorte qu'ils ne soient pas concurrentiels et qu'ils
soient incapables de recruter du personnel.
III.2.1. LES BESOINS DES EMPLOYÉS
TABLEAU 6 : SUR LES BESOINS EN
MATIÈRE DE RÉMUNÉRATION
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
Rémunération: quels sont Vos Propositionsa la
direction de kamoto Copper Company face à vos attentes
|
Octroyer les avantages sociaux (soins médicaux, prime de
production/ de responsabilité...)
|
20
|
4
|
primes de risques /d'encouragement
|
60
|
11
|
favoriser les emprunts (avances sur salaire)
|
10
|
2
|
Améliorer les conditions au travail
|
80
|
14
|
Songer au loisir des agents
|
6
|
1
|
Congé des agents
|
5
|
1
|
Respect d'horaire du travail
|
45
|
8
|
Augmentation de salaire
|
62
|
11
|
Payer les heures supplémentaires
|
45
|
8
|
Rémunérer par rapport aux performances
|
60
|
11
|
Catégoriser les agents
|
45
|
8
|
Payer le Bonus
|
80
|
14
|
fixer le salaire par rapport au panier de la
ménagère
|
38
|
7
|
Total
|
556
|
100
|
Source: Nous même sur base du sondage
Ce tableau reprend les attentes des employés de kamoto
Copper company, les besoins se manifestent en 556 réponses ainsi :
· primes de risques /d'encouragement
· Améliorer les conditions au travail
· Augmentation de salaire
· Rémunérer par rapport aux performances
· Payer le Bonus
Ces réponses sont répétées le plus
de fois dans notre sondage. Nous pouvons comprendre que « le social et
autres avantages exprimés » n'est pas pris en compte au sein de
l'entreprise, une entreprise industrielle utilisant entre autre produits
toxique et nocifs à la vie des agents.
III.2.2 COMPOSANTE DE LA
RÉMUNÉRATION A KAMOTO COPPER COMPANY
TABLEAU 7: DU CONTRAT DE
TRAVAIL
Questions
|
Fréquence
|
%
|
Avez- vous signé un contrat de travail avec votre
employeur?
|
Oui
|
300
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
|
Total
|
300
|
100
|
Source: Nous-même sur base du sondage
Ici tous les agents KCC on un Contrat de Travail
TABLEAU 8: FIXATION DES
RÉMUNÉRATIONS A KAMOTO COPPER COMPANY.
Questions
|
Fréquence
|
%
|
Avez- vous discuté votre salaire avec votre employeur?
|
Oui
|
20
|
7
|
Non
|
280
|
93
|
|
Total
|
300
|
100
|
Source: Nous-même sur base du sondage
Seul 7 % desagents ontdiscuté de leur Salaire lors de
la Signature du contrat et 93 % des agents n'ont même pas eu le temps de
discuter leur salaire, et dirons que le salaire est préalablement
établit sur base du travail qui sera fait.
TABLEAU 9 : RESPECT DE
L'ÉCHÉANCE DE RÉMUNÉRATION
Questions
|
Fréquence
|
%
|
Votre salaire vous arrive-t-il à temps?
|
Oui
|
300
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
|
Total
|
300
|
100
|
Source: Nous-même sur base du sondage
Ici la Socièté a pris le principe de faire le
virement bancaire et le bulletin de paie est donnéàchaque agent
le 28 ou le 29 du mois en Cours.
Ø LA POLITIQUE DE REMUNERATION A KAMOTO COPPER
COMPANY
TABLEAU 10 : EVOLUTION DES
REMUNERATION EN DEVISE USD
Question
|
DEVISE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Variation des Rémunération
|
Moins de 250
|
51
|
49
|
49
|
29
|
28
|
250 - 500
|
89
|
82
|
82
|
87
|
85
|
501 - 750
|
76
|
70
|
70
|
82
|
82
|
751 - 900
|
70
|
77
|
77
|
75
|
77
|
901 - 950
|
10
|
15
|
15
|
18
|
19
|
Plus de 950
|
4
|
7
|
7
|
9
|
9
|
Nulle
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
300
|
300
|
300
|
300
|
300
|
Source : KCC GRH
PRESENTATION GRAPHIQUE
· Moin de 250 USD
· De 250 - 500 USD
· De 501- 750 USD
· De 751- 900 USD
· De 901-950 USD
· Plus de 950 USD
MOYENNE DE REMUNARATION
Vu tous les
graphiques ici préséntes le personnel dont l'entreprise à
besoin, selon nos enquêtes, ont un niveau d'études
inférieur, soit primaire ou secondaire et sa rémunération
varie entre 250 à 900 USD. Aussi dirons nous que le personnel accepte
quelque soitson niveau d'étude à prendre le risqué
d'acepter ce salaire l'entreprsise doit resperter le niveau D'etude des
travailleurs d'ou le personnel qualifié
III.3. PERCEPTION DES AGENTS
DE L'ENTREPRISE SUR LEURS RÉMUNÉRATIONS
TABLEAU 11 : SATISFATION
DES AGENT SUR LEUR SALAIRE
Question
|
Fréquences
|
%
|
Satisfation du salaire
|
Oui
|
92
|
31
|
Non
|
208
|
69
|
Total
|
300
|
100
|
Source:nous-mêmeà partir du sondage
L'appréciation du salaire par les travailleurs
Question
|
Fréquences
|
%
|
Rémunération
|
Très satisfaisant
|
15
|
5
|
satisfaisant
|
127
|
42
|
Moins satisfaisant
|
158
|
53
|
Total
|
300
|
100
|
Source: nos enquêtes
Les sujets enquêtés jugent de:
· Moins satisfaisant à 53%
· Très satisfaisant à 5%
· Satisfaisant à 42%.
Nous remarquons Ici que 53 % desagents ne sont pas satisfait
de leur salaire,ce qui présente la majoritédes agent
d'exécution
Ø LA CROISSANCE DE LA
RÉMUNÉRATION
Question
|
Fréquences 2009-2013
|
%
|
Croisance Rémunération
|
Oui
|
167
|
56
|
Non
|
133
|
44
|
Total
|
300
|
100
|
Source: Nous- mêmeà partir des nos enquêtes
La rémunération des agents à connu une
augmentation depuis 2009 selon les avis de 167 agents enquêtés,
soit 56 % contre 133 agants représentant 44 %.
Nous remarquons qu'il ya eu des Catégorisations des
agents en changement
Ø L'IMPACT DE L'EVOLUTION DES
RÉMUNÉRATIONS SUR LA CROISSANCE DE L'ENTREPRISE
Question
|
Fréquences
|
%
|
Rémunération face à La croissance de
l'entreprise?
|
Oui
|
252
|
84
|
Non
|
35
|
12
|
Abstention
|
13
|
4
|
Total
|
300
|
100
|
Source: Nous- mêmesur base de nos enquêtes
La rémunérationa connu un impact positif sur
l'évolution et la performance de l'entreprise depuis 2009. Nous voyons
que la socièté est entraint de produire de plus en plus et que de
plus en plus Aussi ses installation sont entraint de prendre la flambee sur
les normes internationales avec ses nouvelles installations :
· Extraction par solvent
· ElectrowingCuivre, 2, 3,4 et veut aller loin Justqu'a 7
· La MINE DE KAMOTO ET KOV
· Bientôt DIKULWE MASHAMBA EST ET OUEST
· T 17...
· KTC avec le bashing Plant
III. 4. PLAN D'AMÉLIORATION DES POLITIQUES DES
RÉMUNÉRATIONS A KCC
Ici KCC opte pour une bonne politique d'amélioration de
rémunération entre autre:
Caractéristiques d'un système de
rémunération adapté:
· Assure les conditions de la performance.
· Renforce la motivation.
· EST « concurrentiel ».
· Soutient les objectifs RH del'entreprise.
· EST « juste ».
· EST suffisamment souple pour tenir compte tenu de la
situation économique de l'entreprise.
Un avantage competitif Ou avantage concurrentiel est tout ce
qui permet à une organisation de surpasser la concurrence.
Avant de donner envie aux gens de rester encore faut il
trouver les moyens de les faire entrer:
· Importance de la qualité de l'organisation
· Clarté des rôles: qui fait quoi?
· Rapidité du processus décisionnel
· Clarté et simplicité des
procédures
· Marges de manoeuvre des responsables
hiérarchiques : qui peut quoi (dans la définition de fonction)
· Capacité de l'organisation à
résister aux pressions institutionnelles
Ceci en réalisant des enquêtes de salaire
comparatives:
· Dans le même secteur d'activité, (quel que
soit le statut juridique de l'organisme)
· Dans d'autres activités économiques, du
même bassin d'emploi, pour les emplois transversaux: secrétaires,
informaticiens..
· Le salaire de comparaison est le salaire de base (dit
de qualification) et,
Accessoirement, le salairebrut(revenu)
Ainsi Un Bon Système de rémunération
favorise l'expérience:
Si expérience = uniquement le fait d'avoir«
vieilli » dans un poste,
· sans avoir à affronter de situations
nouvellesou évolutives.....
· Il ne faut pas favoriser « l'expérience
».
· La qualification du salarié n'évolue
pas,dans un poste routinier, aux contour strictement définis et
encadrés.
Si, par expérience (ancienneté dans le poste) il
faut entendre:
· Le moyen d'accroître sa qualification,
· Du fait de la multiplicité des situations,
que le salarié a eu à connaître, dans la durée, dans
le poste, il faut favoriser l'expérience. Mais, un examen devrait
permettre de « valider » cet accroissement de qualification.
· Tout le monde est d'accord sur ce point, le salaire
doit être proportionnel, à la qualification du poste tenu.
Entendu comme
la Somme representativede l'ensembledes gains susceptibles d'être
évalués et fixés par accord ou par les dispositions
légales, réglementaires qui sont dus vertus d'un contrat de
travail, par un employé, elle Comprend:
· Le salaire de Base barémique plus annuite
· L'indemnité Complémentaire
· Les allocations familliales extralégales
· Les sommes verséespour prestation
· La prime de fond
· L'allocation de Congé ou
indemnitécompensasoire de Congé
· Les sommes payées par l'employeur pendant
l'incapacité de travail consecutiveà une maladie ou accident
profesionnel.
Ainsi, Nous allons énumérer les
élèments qui ne font pas partie de la rémunération
pour notre entreprise (KAMOTO COPPER COMPANY):
· Les soins de Santé
· L'indemnité de Logement
· Les allocations Familliales légales
· L'indemnité de Transport
A KAMOTOCOPPER COMPANY, les parties tiennent au principe de La
rémunération Globale comprenant:
· Les allocationsFamilliales
· Les indemnités et éventuellement la Prime
de Fond
· Les Heures suplémentaires
Les Taux de salaire sont fixés par catégorie et
en fonction du poste occupé par l'employé dans une entreprise et
sont fractionnés à l'heure, à la Journée ou au
mois.
III.4.1. LA CATÉGORISATION ET CLASSIFICATION
PROFESIONNELLE
Tous les emplois au sein de notre sociètésont
répartis en plusieurs catégories, il en est ainsi du:
· Personnel de direction
· Personnel Cadre (échelon 14à 22)
· Personnel Maitrise (échelon 9 à 13)
· Personnel d'execution(échelon 1 à 8)
Ainsi nous présenterons cela dans le tableau de
classification des emplois pour le Personnel d'exécution, de maitrise et
de Cadre:
Catégories
|
Echelons
|
Manoeuvre Lourd
|
1
|
Manoeuvrespecialize
|
2
|
employer qualifie
|
3
|
4
|
employe hautement qualifié
|
5
|
6
|
7
|
agent de Maitrise
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
Cadre de Collaboration
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
20
|
21
|
22
|
Source:
Convention collective KCC 2014
III.4.2. LA TENSION
Les tensions professionnelles peuvent-elles renforcer la
cohésion, l'univers des organisations est souvent rude et les relations
humaines se maintiennent grâce aux compromis, au renoncement de certaines
idées, d'où certaines tensions pouvant
dégénérer en conflits. Ces situations de conflit
occasionnent du stress, élément déclencheur de pathologies
diverses. L'entreprise a donc mis en oeuvre des mesures pour
protéger le climat relationnel ou si le conflit existe
déjà, elles doivent apporter une réponse rapide et
efficace pour sauver leur climat relationnel.
Le climat relationnel est vécu par les collaborateurs de
toutes les organisations et peut se traduire par l'ambiance de travail ou la
convivialité des relations humaines.
Les facteurs qui favorisent le climat relationnel peuvent
être regroupés dans cinq catégories:
§ La culture d'entreprise: les valeurs affichées
dans le cadre de la culture d'entreprise sont très mobilisatrices. Les
normes, les codes, les règles de vie sont autant de moyens de souder un
groupe au sein d'une organisation.
§ Le plaisir d'aller au travail : l'emploi
occupé, les responsabilités quotidiennes sont des
éléments qui motivent et mobilisent les salariés au
travail.
§ La communication interne : elle est primordiale
entre les salariés eux-mêmes ou entre la hiérarchie et les
collaborateurs. Le partage de l'information renforce le sentiment
d'appartenance. Les relations entre collègues favorisent l'entraide et
la transparence de l'information apaise le climat.
§ Le leadership: les supérieurs
hiérarchiques doivent savoir mobiliser autour d'un objectif en donnant
la direction à suivre, le calendrier des opérations et en sachant
encourager l'équipe de collaborateurs. Le respect de la parole
donnée et le traitement équitable des différentes
situations favorisent la cohésion des groupes. Le leader doit parfois
accepter de se former à certaines techniques managériales pour
être un manager suivi par des collaborateurs en toute confiance.
§ La stratégie des ressources humaines: la
reconnaissance de l'investissement et de la qualité du travail passe par
une rémunération équitable et satisfaisante. La
rémunération reste une motivation pour tout poste de travail mais
l'évolution de carrière accompagnée de la
possibilité d'obtenir des formations favorise également le climat
relationnel.
III.4.3. LE SALAIRE DE BASE
Le salaire mensuel de base (SMB) correspond au salaire brut
avant déduction des cotisations sociales et avant versement des
prestations
sociales. Il ne comprend ni les primes ni les heures
supplémentaires. Son montant correspond généralement
à celui de la première ligne du bulletin de paye d'un
salarié.
III.5.TABLEAU
BARÉMIQUE
Ainsi à KCC celui-ci se présente de la
sorte :
CAT
|
Catégories KCC
|
Base (USD)
|
A00
|
12.0
|
105.00
|
A00
|
21.0
|
120.00
|
A01
|
22.0
|
135.00
|
A03
|
31.0
|
150.00
|
A04
|
32.0
|
186.00
|
A04
|
41.0
|
214.50
|
A05
|
42.0
|
247.50
|
A05
|
51.0
|
286.50
|
A06
|
52.0
|
300.00
|
A07
|
60.0
|
330.00
|
A08
|
61.0
|
381.00
|
B09
|
62.0
|
500.00
|
B10
|
70.0
|
800.00
|
B11
|
70.1
|
850.00
|
B12
|
71.0
|
900.00
|
B13
|
71.1
|
1,000.00
|
C14
|
71.2
|
1,100.00
|
C15
|
72.0
|
1,200.00
|
C16
|
72.1
|
1,300.00
|
C17
|
72.2
|
1,400.00
|
C18
|
73.0
|
2,150.00
|
C19
|
73.1
|
2,255.00
|
0
|
73.2
|
2,360.00
|
1
|
73.3
|
2,465.00
|
2
|
73.4
|
2,570.00
|
D1
|
73.5
|
2,675.00
|
D2
|
81.0
|
2,780.00
|
D3
|
81.1
|
3,080.00
|
D4
|
81.2
|
3,380.00
|
D5
|
81.3
|
3,680.00
|
D6
|
81.4
|
3,980.00
|
X23
|
82.0
|
4,350.00
|
X24
|
82.1
|
4,600.00
|
X25
|
82.2
|
4,850.00
|
M
|
82.3
|
5,100.00
|
M
|
82.4
|
5,350.00
|
M
|
90.0
|
5,400.00
|
M
|
90.1
|
5,500.00
|
M
|
90.2
|
5,500.00
|
M
|
90.3
|
5,600.00
|
M
|
90.4
|
5,600.00
|
M
|
91.0
|
5,600.00
|
M
|
91.1
|
5,700.00
|
M
|
91.2
|
5,700.00
|
M
|
91.3
|
5,700.00
|
M
|
91.4
|
6,000.00
|
M
|
92.0
|
6,000.00
|
Source : HR system KCC
III.6. ALLOCATION FAMILIALE
Les allocations familiales stricto sensu sont les plus
anciennes des prestations familiales distribuées par les
Caisses
d'allocations familiales et les
Caisses
de Mutualité sociale agricole. Elles sont versées aux
personnes physiques qui assument la charge effective et permanente d'au moins
deux enfants de moins de 20 ans, sans condition de ressources. Elles sont du
même montant pour toutes les familles et ce montant est fonction du
nombre d'enfants à charge. Elles sont assorties de majorations suivant
l'âge des enfants, à l'exception de l'aîné d'une
famille de deux enfants à charge. Les familles avec enfant
bénéficient également, sous certaines conditions, d'un
abattement sur l'
impôt sur le revenu et/ou
d'une majoration de la
prime pour
l'emploi.
III.7. LE LOGEMENT
Indemnité versée par un employeur pour compenser
les frais de logement d'un salarié qui doit demeurer un certain temps
loin de son domicile pour l'exercice de ses fonctions.
III.8. AUTRES AVANTAGES
L'entreprise présente differents avantages sociaux sous
réserve
· L'avantage social
· L'allocation et indemnités
· Les frais de Mission
· Facilite Pour l'obtension du crédit bancaire
· Congé annuel
· Congé à Vouloir
· Allocation de Congé
Les details de ce Dernier est repris dans la Convention
Collective de l'éntreprise KCC.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici au terme de notre travail intitullé :
« La problématique sur l'évolution de la Politique
de rémunération dans une entreprise
minière » cas de KAMOTO COPPER COMPANY»,
Après avoir présentél'objet de notre
travail nous avons présenté la Problématique et
l'hypothèse,
Nousavons:
· Evalué la situation de
rémunération des agents de l'entreprise Kamotocoppercompany et
Vérifié si la rémunération au sein de cette
entreprise a connu une évolution sur une période donnée
· Eclairé l'impact sur la problematique de
l'evolution sur la remuneration qui peut entraîner la survie et la
projection de l'entreprise.
Au regard auxquestions posées, nous avons émis
les hypothèses suivantes:
1°. La situation de rémunération des agents
de l'entreprise Kamotocoppercompanytelqueévaluée présente
des avantages au sein du personnel de l'entreprise, Nous n'estimons que la
rémunération des employés au sein de l'entreprise qui fait
objet de notre étude a connu à plus ou moins soixante-dix
pourcent d'évolution.
2°. Cette évolution aurait un impact positif sur
la vie de l'entreprise en ce sens qu'elle permettrait non seulement
l'accroissement de l'entreprise, du chiffre d'affaires mais aussi permet
à la socièté d'être côtée sur le
marché de la bourse et se présenter dans le Groupe Glencore
Stratas.
Après analyse et interprétation des
résultats et les réactions de nos enquêtés, il
s'avère indispensable de confirmer toutes nos hypothèses, selon
lesquelles la situation des rémunérations des agents a connu une
évolution positive et a permis la socièté de foncer encore
plus de l'avant vers le marché de labourse Aussi, la situation des
rémunérations des employés a connu une évolution
entre 2009 et 2013.
En fin les employés confirment que la croissance de
leurs rémunérations va de paire avec celle de l'entreprise; elles
ont fait que l'entreprise augmente la production, des machines performantes.
Ainsi nous suggérons auxdirigents de KAMOTO COPPER
COMPANY d'améliorer le social de ses employés, de fixer sa
rémunération par rapport au plan proposé dans ce travail,
qu'ils placent l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, qu'ils donnent
de l'importance méritée à son personnel, une main d'oeuvre
par excellence, cqr l'entreprise qui rémunere de manière juste et
equitable , qui embelit et securise les travalleurs en millieuprofesionnel, qui
prend en charge la santé ces travalleurs et de leurs famille, qui
reconnait et valorise par promotion les efforts et comportementdes
travailleurs, qui respecte l'horraire de et la durée d'execution de
travail , elle fidelise , maitrise et motive les travailleurs à
accroitre leurs productivitede travail et plus croissant sera son rendement.
BIBLIOGRAPHIE
SELECTIVE
· ALBANZ KABAYA, Notes De Méthodes De
RecherchesScientifiques, COURS INÉDIT, ISMGL, 2009
· ANTOINE MUNYANEZA M., Problématique De La
Gestion Des RessourcesHumainesDansUne Structure Sanitaire, CAS DU CENTRE
MÉDICOCHIRURGICALE PROLASA, TFC, INÉDIT, ISG, 2005, P. 22
· DEVILLARD O., La Culture D'entreprise:
UnActifStratégique, ÉD. DUNOD, 2008
· Dictionnaire Hachette Junior, HACHETTE
ÉD., 1988
· Dictionnaire Larousse De Poche, SD, PARIS
· Dictionnaire Petit Larousse En Couleurs,
· Dictionnaire Petit Larousse En Couleurs, 17
RUE DU MONT PARNASSE, 17298, PARIS CEDEX06,
· DOUGLAS CITÉ PAR NKUBA NOÉ DANS,
OrganisationScientifique Du Travail, ISTM/GOMA, INÉDIT, 2003
· FRAGNIÈRE J.P., Comment
RéussirUnMémoire, ÉD. DUNOD, PARIS, 1986
· GÉRARD LELARGIE, CITÉ PAR J. P. BWENGE
IN, Organisation Des Entreprises, COURS INÉDIT, G1, ISMGL/GOMA,
2007-2008
·
JEAN WILLIAM LAPIERRE,
· KINZONZI MVUTUKI K.,
ComptabilitéGénérale, GESTION ET
DÉVELOPPEMENT, COL. F&D,VOL.II, SD.
·
LUDWIG VON BERTALANFFY CITÉ PAR J. AKILI MULIRI
· M. PERETTI, Gestion Des
RessourcesHumaines, 15È ED. , 2008, IMP. FRANCE QUERCY, 4609,
MERCUÈS,
· MASLOW A. H., Motivation And Personality,
HARPER AND ROW, NEW YORK, 1954
· Micro
Robert Langue Française Plus, COL. LES USUELS DU ROBERT, 107,AV.
PARMENTIER, 75011, PARIS, 1988
·
MICRO ROBERT PLUS, LANGUE FRANÇAISE ;NOMS PROPRES CARTES ET CHRONOLOGIE,
IMPRIMERIE HÉRISSEY, SEPT 1988
· ORIOL
DESHOMMES, La Motivation ÉlémentFondamental À La
RéussiteFinancière De L'entreprise, MÉMOIRE
INÉDIT, CENTRE UNIVERSITAIRE MAURICE LA ROCHE,2007
· PERETTI J. M., Gestion Des
RessourcesHumaines, 15E ED., 2008, IMP. FRANCE QUERCY,4 609
· Petit Larousse En
Couleurs, 17 RUE DE MONT PARNASSE, 17298, PARIS CEDEX 06
· PIERRE, MAXIME ET DYLAN 3A,
2009-2010,
· PINTO R. ET GRAWITZ M.,
Méthodes De Sciences Sociales, ÉD. DALLOZ, PARIS,
1991
· PINTO R. ET GRAWITZ M., Méthodes Des
Sciences Sociales, PARIS, ED. DALLOZ, 1971.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
AVANT- PROPOS
III
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. OBJET D'ETUDE ET SA JUSTIFICATION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
3
0.4. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
4
0.4.1 MÉTHODES
4
0.4.2. TECHNIQUES
6
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
7
0.5.1. Choix du sujet
7
0.5.2. Intérêt de l'étude
8
0.6 DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DE L'ETUDE
8
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
9
CHAPITRE I: DEFINITION DES CONCEPTS ET
PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
10
I.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS DE
BASE
10
I.1.1 LA REMUNERATION
10
I.1.2. L'EVOLUTION
11
I.1.3. L'ENTREPRISE
11
I.2 DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES
12
I.2.1 SALAIRE
12
I.2.2. MOTIVATION
13
I.2.3. EMPLOYE
15
I.3. PRESENTATION CHAMP D'INVESTIGATION
16
1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
16
1.2 HISTORIQUE
16
1.3. OBJECTIFS
17
1.4. SITE D'EXPLOITATION
18
I.5. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET
FONCTIONNEMENT
21
2. FONCTIONNEMENT
22
CHAPITRE II THEORIE SUR LA REMUNERATION
25
II.1. ÉTYMOLOGIE
25
II.2. ENJEU DE LA
RÉMUNÉRATION
26
II.3. RÉMUNÉRATION DU
TRAVAILLEUR
26
· TRAVAILLEUR
SALARIÉ
26
· TRAVAILLEUR NON
SALARIÉ
27
II.4. GARANTIES ET PROTECTION FACE À
L'EMPLOYEUR
27
II.5. GARANTIES ET PROTECTION FACE AUX
CRÉANCIERS
28
II.6. RÉMUNÉRATION DE
L'ÉPARGNE
28
II.7. L'INSUFFISANCE OU LE DÉFAUT DE
RÉMUNÉRATION
29
Figure n° 1 : LA PYRAMIDE DES BESOINS SELON
MASLOW
31
II.9. LE SALAIRE
34
CHAPITRE III L'EVOLUTION DE REMUMERATION A
KAMOTO COPPER COMPANY
43
III.1. CARACTÉRISTIQUE DE
L'ÉCHANTILLON.
44
TABLEAU N° 2 : RÉPARTITION DE
L'ÉCHANTILLON SELON L'ÉTAT CIVIL ET ÉTUDES FAITES
47
TABLEAU 3 : DE LA RÉPARTITION DES
AGENTS PAR DÉPARTEMENTS DE L'ENTREPRISE
48
TABLEAU N° 4 : CROISSANCE DE L'ENTREPRISE AU
POINT DE VUE TECHNIQUE ET FINANCIER
49
TABLEAU 5 : QUESTIONNEMENT EVOLUTION
50
III.2. PRÉSENTATION DU
SYSTÈME DES RÉMUNÉRATIONS
50
III.2.1. LES BESOINS DES
EMPLOYÉS
55
TABLEAU 6 : SUR LES BESOINS EN MATIÈRE DE
RÉMUNÉRATION
55
III.2.2 COMPOSANTE DE LA
RÉMUNÉRATION A KAMOTO COPPER COMPANY
56
TABLEAU 7: DU CONTRAT DE TRAVAIL
56
TABLEAU 8: FIXATION DES RÉMUNÉRATIONS
A KAMOTO COPPER COMPANY.
56
TABLEAU 9 : RESPECT DE L'ÉCHÉANCE DE
RÉMUNÉRATION
57
TABLEAU 10 : EVOLUTION DES REMUNERATION EN DEVISE
USD
57
III.3. PERCEPTION DES AGENTS DE
L'ENTREPRISE MAISON MBIZA SUR LEURS RÉMUNÉRATIONS
61
TABLEAU 11 : SATISFATION DES AGENT SUR LEUR
SALAIRE
61
III. 4. PLAN D'AMÉLIORATION DES
POLITIQUES DES RÉMUNÉRATIONS A KCC
63
III.4.1. LA CATÉGORISATION ET
CLASSIFICATION PROFESIONNELLE
70
III.4.2. LA TENSION
71
III.4.3. LE SALAIRE DE BASE
72
III.5. TABLEAU BARÉMIQUE
73
III.6. ALLOCATION FAMILIALE
74
III.7. LE LOGEMENT
74
III.8. AUTRES AVANTAGES
74
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
76
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
78
TABLE DES MATIERES
80
* 1. Oriol DESHOMMES, La
motivation élément fondamental à la réussite
financière de l'entreprise, mémoire inédit, Centre
Universitaire Maurice La roche, 2007.P36.
* 2. Antoine MUNYANEZA M.,
Problématique de la gestion des ressources humaines dans une
structure sanitaire, cas du centre médicochirurgicale PROLASA, TFC,
Inédit, ISG, 2005, P. 22
* 3 DOUGLAS cité par
NKUBA Noé dans, Organisation scientifique du travail,
ISTM/GOMA, inédit, 2003
* 4P. PONGERE cité par
Mwalaba K., notes d'éthique et déontologie des affaires,
cours inédit, L2 Economie, UNILU, 2010.P5
* 4 PINTO R. et GRAWITZ,
Méthode des recherches en sciènces Sociales ; Ed
Dalow ; Paris 1991. P5
* 5
POINT
CARRE cité par shey M, Séminaire de recherche
scientifique, cours inédit, L2 ECO, UNILU, 2010.P6
* 6 P. PONGERE,
Méthodes de sciènces sociales, Paris, Ed. Dalloz, 1971. P
56
* 7 Ludwig
Bertalanffy,General System theory,australie;1972 P 12
* 8 Micro Robert Langue
francaise plus, les Isuels du Robert, Paris 1988. P268
* 9PINTO R. et GRAWITZ M.
cité par Joel Muleka Mpungu in, L'incidence du Controle de gestion
sur la performance d'une entreprise, cas de KAMOTO COPPER COMPANY,
memoire, inédit, UNILU, 2009-2010, P6
* 10Maslow A. H.,
Motivation and personality, Harper and Row, New York, 1954,P68
* 11
P.
PONGERE, op cit P57
* 12Yvan Allaire - IGOPP,
« Payer
pour la valeur ajoutée : Trancher le noeud gordien de la
rémunération des dirigeants » [
archive],
IGOPP,ý mai 2012 .P65
* 13AzadKibarian et
Jean-Pierre
Thiollet , Les Risques du manager, collection Lire Agir, Vuibert,
Paris, 2008, P125
* 14Jean-Louis Lequeux,
Manager avec les ERP- Entreprises recevant du public, Architecture
orientée services, Éditions d'organisation, Paris, 2008, P
96
* 15
Denis Segrestin,
Sociologie de l'entreprise, Armand Colin, ý 1996, P132
* 16Robert Thomas
L'Entreprise partagée ? Une pratique différente des relations
sociales, Maxima-Laurent du Mesnil éditeur, Paris, 1999, P58
* 17
Jean
Fourastié, Pourquoi nous travaillons ?, Collect°
Que sais-je ? no 818, PUF Paris 1970, P23
* 18Thomas d'Aquin, Somme
théologique (1273), le Cerf, 1986, P 52
* 19Jean Louis Muller, Olivier
Carré, Nathalie Esnault : "Motiver aujourd'hui, c'est
possible", éditions ESF 2007 (1re édition 2003),
P142
* 20Paul Diel, Psychologie
de la motivation -théorie et application thérapeutique,
1re éd. avec préface du Pr Henri Wallon PUF 1947,
P96
* 21
PierreLouÿs,
Psyché, 1927, p.137
* 22
Ludovic
Robberechts, Essai sur la philosophie réflexive, J.
Duculot, 1971, p. 45
* 23Maslow A. H, opcit
P.232.
* 24 Idem, P.234.
* 25Charles Savage ,Fifth
Generation Management, Dynamic Teaming, Virtual Enterprising and Knowledge
Networking 1985, P126
* 26J. M. Peretti, Gestion
des ressources humaines, 15è ed. , 2008, Imp. France Quercy, 4609,
Mercuès, p.107
* 27Management et
économie des entreprises de Gilles Bressy et Christian Konkuyt,
éditions Sirey, 10e édition, Paris, 2011.P 65
|