Interactions et ancrage territorial des industries créatives: le cas de la Belle-de-Mai à Marseille( Télécharger le fichier original )par hélène sEVERIN Université Aix-Marseille - Master 2 géographie du développement 2015 |
SITOGRAPHIE- www.agam.org : site officiel de l'Agence d'urbanisme de Marseille - www.developpement-durable.gouv.fr : site du gouvernement concernant le développement durable - www.euromediterranee.fr : site officiel de la structure euroméditerranée - www.laFriche.org: site de la Friche la Belle-de-Mai - www.marseille-innov.org : site du programme Marseille-Innovation - www.belledemai.org : site de l'incubateur de la Belle-de-Mai eu sein du Pôle Média - www.insee.fr : site officiel de l'INSEE consulté pour récupérer les donnée utiles sur la ville de Marseille et ces arrondissements (emplois, logements, CSP, revenus, etc.) - www.cg13.fr : site officiel du Conseil Général des Bouches du Rhône - http://www.oecd.org/fr/france/aix-marseille.htm : lien officiel vers le rapport de l'OCDE sur la métropole d'Aix-Marseille - http://www.marseille.fr/siteculture/les-lieux-culturels/la-Friche-de-la-belle-de-mai : lien officiel du site de la mairie de Marseille dédié à la culture. - http://www.francecreative.fr : site officiel des industries culturelles et créatives en france - http://quartierslibres.jenparle.net/bibliotheque/17/documents : site officiel des projets quartiers libres en France ANNEXES- Codes NAF détaillés 2008 - Questionnaire type pour les salariés - Libellé de la nature juridique des entreprises du Pôle Belle-de-Mai - Questionnaire type pour les acteurs du pôle - Exemples d'entretiens Codes NAF des industries créatives : J Information et communication?58.2 Édition de logiciels 58.21 Édition de jeux électroniques 58.29 Édition d'autres logiciels?59 Production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision ; enregistrement sonore et édition musicale 59.1 Activités cinématographiques, vidéo et de télévision?59.11 Production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 59.12 Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 59.13 Distribution de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 59.14 Projection de films cinématographiques 59.2 Enregistrement sonore et édition musicale?59.20 Enregistrement sonore et édition musicale 60 Programmation et diffusion?60.1 Édition et diffusion de programmes radio 60.10 Édition et diffusion de programmes radio 60.2 Programmation de télévision et télédiffusion 60.20 Programmation de télévision et télédiffusion 63 Services d'information 63.1 Traitement de données, hébergement et activités connexes ; portails Internet 63.12 Portails Internet M Activités spécialisées, scientifiques et techniques?71 Activités d'architecture et d'ingénierie ; activités de contrôle et analyses techniques 71.1 Activités d'architecture et d'ingénierie 71.11 Activités d'architecture 71.12 Activités d'ingénierie 73 Publicité et études de marché 73.1 Publicité?73.11 Activités des agences de publicité 74 Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques 74.1 Activités spécialisées de design 74.10 Activités spécialisées de design 74.2 Activités photographiques 74.20 Activités photographiques?74.9 Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques n.c.a. 74.90 Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques n.c.a. R Arts, spectacles et activités récréatives?90 Activités créatives, artistiques et de spectacle 90.0 Activités créatives, artistiques et de spectacle 90.01 Arts du spectacle vivant 90.02 Activités de soutien au spectacle vivant 90.03 Création artistique?90.04 Gestion de salles de spectacles 91 Bibliothèques, archives, musées et autres activités culturelles?91.0 Bibliothèques, archives, musées et autres activités culturelles 91.01 Gestion des bibliothèques et des archives?91.02 Gestion des musées?91.03 Gestion des sites et monuments historiques et des attractions touristiques similaires 91.04 Gestion des jardins botaniques et zoologiques et des réserves naturelles 93 Activités sportives, récréatives et de loisirs 93.2 Activités récréatives et de loisirs 93.21 Activités des parcs d'attractions et parcs à thèmes 93.29 Autres activités récréatives et de loisirs S Autres activités de services?94 Activités des organisations associatives 94.9 Activités des autres organisations associatives?94.99 Activités des organisations associatives n.c.a. J Information et communication 58 Édition 58.2 Édition de logiciels?58.21 Édition de jeux électroniques 58.29 Édition d'autres logiciels 61 Télécommunications?61.1 Télécommunications filaires 61.10 Télécommunications filaires 61.2 Télécommunications sans fil 61.20 Télécommunications sans fil 61.3 Télécommunications par satellite 61.30 Télécommunications par satellite 61.9 Autres activités de télécommunication 61.90 Autres activités de télécommunication 63 Services d'information 63.1 Traitement de données, hébergement et activités connexes ; portails Internet 63.12 Portails Internet Section C : INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE?18 IMPRIMERIE ET REPRODUCTION D'ENREGISTREMENTS 18.1 IMPRIMERIE ET SERVICES ANNEXES 18.12Z-A Imprimerie de labeur 18.12Z-B Sérigraphie de type imprimerie 18.13Z-A Travaux de préparation d'impression 18.13Z-B Graphisme-décoration?18.13Z-C Activités graphiques n.c.a.?18.14Z-Z Reliure et activités connexes 32 AUTRES INDUSTRIES MANUFACTURIÈRES?32.1 FABRICATION D'ARTICLES DE JOAILLERIE, BIJOUTERIE ET ARTICLES SIMILAIRES 32.12Z-Z Fabrication d'articles de joaillerie et de bijouterie 32.13Z-Z Fabrication d'articles de bijouterie fantaisie et articles similaires 32.2 FABRICATION D'INSTRUMENTS DE MUSIQUE 32.20Z-A Lutherie?32.20Z-B Facteur d'orgues?32.20Z-C Fabrication d'autres instruments de musique Section J : INFORMATION ET COMMUNICATION 58 ÉDITION 58.1 ÉDITION DE LIVRES ET PÉRIODIQUES ET AUTRES ACTIVITÉS D'ÉDITION?58.19Z-P Edition d'imprimés fiduciaires, imprimés commerciaux, formulaires imprimés Section M : ACTIVITÉS SPÉCIALISÉES, SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES?74 AUTRES ACTIVITÉS SPÉCIALISÉES, SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES 74.1 ACTIVITÉS SPÉCIALISÉES DE DESIGN?74.10Z-P Conception de modèles pour étalages et décoration 74.2 ACTIVITÉS PHOTOGRAPHIQUES?74.20Z-Q Studio de photographie?74.20Z-R Portrait, reportage?74.20Z-S Photographie industrielle et publicitaire?74.20Z-T Laboratoires techniques de développement et de tirage Section R : ARTS, SPECTACLES ET ACTIVITÉS RÉCRÉATIVES?90 ACTIVITÉS CRÉATIVES, ARTISTIQUES ET DE SPECTACLE 90.0 ACTIVITÉS CRÉATIVES, ARTISTIQUES ET DE SPECTACLE 90.01Z-P Spectacles de marionnettes?90.03A-P Restauration d'objets d'art Section C : INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE?26 FABRICATION DE PRODUITS INFORMATIQUES, ÉLECTRONIQUES ET OPTIQUES 26.1 FABRICATION DE COMPOSANTS ET CARTES ÉLECTRONIQUES 26.11Z-A Fabrication de composants électroniques (hors capteurs solaires) 26.11Z-B Fabrication de capteurs solaires photovoltaïques?26.12Z-Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 26.2 FABRICATION D'ORDINATEURS ET D'ÉQUIPEMENTS PÉRIPHÉRIQUES 26.20Z-Z Fabrication d'ordinateurs et d'autres équipements informatiques 26.3 FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS DE COMMUNICATION 26.30Z-Z Fabrication d'équipements de communication 26.4 FABRICATION DE PRODUITS ÉLECTRONIQUES GRAND PUBLIC 26.40Z-Z Fabrication de produits électroniques grand public 26.5 FABRICATION D'INSTRUMENTS ET D'APPAREILS DE MESURE, D'ESSAI ET DE NAVIGATION ; HORLOGERIE 26.51A-Z Fabrication d'équipements d'aide à la navigation?26.51B-Z Fabrication d'instrumentation scientifique et technique?26.52Z-Z Horlogerie 26.6 FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS D'IRRADIATION MÉDICALE, D'ÉQUIPEMENTS ÉLECTROMÉDICAUX ET ÉLECTROTHÉRAPEUTIQUES 26.60Z-Z Fabrication d'équipements d'irradiation médicale, d'équipements électromédicaux et électrothérapeutiques 26.7 FABRICATION DE MATÉRIELS OPTIQUE ET PHOTOGRAPHIQUE 26.70Z-A Fabrication de matériels photographiques et cinématographiques 26.70Z-B Fabrication d'instruments d'optique?26.8 FABRICATION DE SUPPORTS MAGNÉTIQUES ET OPTIQUES 26.80Z-Z Fabrication de supports magnétiques et optiques Questionnaire type pour les salariés de la Friche :
Libellé de la nature juridique des entreprises du Pôle Belle-de-Mai
Questionnaire type posé aux acteurs du pôle Belle-de-Mai : - en quoi consiste votre projet de développement ? - est-ce que des collectivités vous aide de maniére subventionnelle ? - connaissez-vous des entreprises des autres pôles ? - avez-vous des liens avec ces entreprises ? - avez vous des liens avec le quartier ? - avez vous des projets pour le quartier ? - que pensez-vous de l'impact de la réhabilitation sur le quartier ? Exemples d'entretiens : Entretien avec Celine SOULIERS - Directrice de l'incubateur du Pôle média - réalisé le 15 avril 2015 par Hélène SEVERIN Catherine SOULIERS nous explique le principe du projet incubateur, on peut d'ailleurs y voir l'importance des directives de l'État et de la ville de Marseille dans le processus : « Les projets incubateurs sont des projets initiés par l'Etat pour aider le milieu de la recherche innovante. Il existe 29 incubateurs au total en France. Celui de la Belle de Mai date de 1999. Notre but est d'accompagner des projets d'entreprise de la première idée jusqu'au premier client. Ces projets sont tous issus d'idées très créatives et sont dédiés au domaine du numérique. 30% de nos projets seulement se trouvent hors PACA, pour la plupart ce sont des entrepreneurs qui viennent de Marseille et d'Aix-en-Provence. Les entreprises restent entre 18 et 24 mois. Dans la majorité des cas, le projet aboutit (environ 80%) et 70% d'entre eux sont encore en activité au bout de 5 ans. Pour chaque entreprise créée c'est entre 4 et 5 emplois créés. En 15 ans ont a aidé 153 projets à aboutir.Une grande partie des entrepreneurs sont amenés par des agences prescripteurs comme les pépinière d'entreprise par exemple. On est également très présent sur internet (sur notre site, sur twitter, etc.). Enfin, on met en place des ateliers de sensibilisation à l'entreprise. Notre accompagnement se passe autour de plusieurs axes : de l'individuel ; du collectif avec les déjeuners, les work shop par exemple ; et aussi la possibilité de fournir un espace d'accueil, notamment lorsque les entrepreneurs ne vivent pas forcement à Marseille et ont besoin de locaux pour leur rendez-vous et/ou réunions. Concernant le financement des projets, on a une enveloppe dédiée à chacun d'eux sous forme de tiers-payant. C'est à dire que l'on gère surtout la prestation d'expertise mais que c'est aux chefs d'entreprise de gérer les relations avec les partenaires. Les projets sont financer à partir des aides du Ministère de l'enseignement et de la recherche innovante, des remboursements des anciens incubateurs, de la Région PACA, de la Ville de Marseille, du Conseil Général du Vaucluse et des Bouches du Rhône, des cotisations des membres. 75% de nos financements viennent du milieu public. » INTERACTIONS : A la question « existe-il des interactions avec la friche ? », Madame SOULIERS nous a répondu : « Nous concernant, nous avons des interactions avec la structure ZINC à la friche. Peut-être aussi quelques infographistes qui peuvent être des partenaires de certains de nos projets mais à ma connaissance il y a que très peu de relation avec la friche. Les entreprises ne sont pas forcement au courant de ce qu'il se passe à la friche ni même quel type de structure y travail. Le seul rapport qui existe vraiment reste au moment du repas ou les frichistes viennent mangé au pôle média et où nous allons manger à la friche. » A votre connaissance existe-il des liens entre les entrepreneurs de l'incubateur et le quartier ? A ma connaissance non. L'incubateur et le pôle média en général sont basés dans le quartier simplement et purement par rapport au politique de la ville. Dans notre cas c'est également dû au fait que la pépinière d'entreprise se trouve juste à coté. Notre structure étant basée sur des projets novateurs, nous ne sommes pas accès sur un public défavorisé (alors que dans le quartier c'est le cas). Nous sommes en lien avec la recherche publique et donc les personnes qui développent leur projet ici sont de niveau cadre supérieur. Nous n'entrons pas non plus dans des missions d'insertion comme ça peut être le cas à la friche. Aucune demande de l'État nous à été transmise sur un quelconque investissement pour le quartier. Nous restons quand même dans une mission sociale et économique mais pas pour le quartier. A savoir que le pôle média ne fait pas parti des zones franches urbaines qui sont des zones où les gens du quartier environnant doivent être pris en compte. Il faut également ajouter que le pôle média reste un passage pour nos entrepreneur et il n'ont pas forcement le temps de mettre en place des liens avec le quartier Rencontre avec Marion LATUILLIERE - Directrice de la crèche à la friche la Belle de Mai - Entretien réalisé par Hélène SEVERIN le 15 avril 2015 Mme LATUILLIERE nous a également fournit en documentation les données clés de la crèche Avez vous intégré les personnes qui travaillent sur le site de la friche et les personnes du quartier dans votre projet de crèche ? Notre projet de base a été développé autour de la mixité sociale. Nous avons fixé le taux de réservataires à 1/3 pour les personnes qui habitent dans le 3ème, 1/3 pour celle qui travaillent dans le 3ème mais n'y vivent pas et 1/3 pour les personnes qui n'ont rien avoir avec le 3ème arrondissement. En 2014, 31% des réservataires vivaient hors du 3ème, 32% travaillaient dans le 3ème et 37% y vivaient. On comptait dans cette totalité 24% de personne qui travaillaient sur l'ensemble du site de la friche. Nous avons 50 places par jour à la crèche. En 2014 nous avons accueillit 123 enfants. Avez vous des liens avec le quartier ? Nous réalisons beaucoup de sortie sur le site du quartier, notamment au parc avec les plus grands et au cinéma Gibtsy (qui appartient d'ailleurs à la friche). Nous aimerions également mettre en place des sorties marchées. Nous avons été sollicité dés le début par la MDS du quartier et également celle du quartier des Chartreux dans le 4ème arrondissement pour mettre en place un principe d'accueil d'urgence (pour éviter notamment les placements d'enfants). Ce sont 6 place à mi-temps qui sont remplis quasiment tout le temps. Est-ce que la région ou la ville de Marseille vous donne certaines directives ? Nos financements proviennent principalement de la CAF et du Conseil Régional. Mais nous n'avons pas vraiment de directive. Ils nous demandent simplement de prendre en compte les familles monoparentales et en situation de handicape. Le texte qui rédige l'accueil de la crèche spécifie d'ailleurs un accueil pour tous. La ville ne finance pas de projet alors que la CAF et le Conseil Régional peuvent le faire. Pour conclure sur cet entretien, je dirais qu'il n'existe pas vraiment de lien entre la friche et le pôle média car il y a trop de différence. La friche concentre des artistes et le pôle média se soucis plus de faire de l'argent avec ces entreprises. Avez vous des partenariats avec la friche et/ou le pôle média ? Nous n'avons pas de partenariats financiers avec la friche et le pôle média. Le seul partenariat que nous avons est celui avec les grandes tables puisque la personne qui s'occupe de nos repas est employée chez eux. Il nous arrive d'aller à la friche pour des expositions, que nous avons au préalable sélectionné avec les parents. Nous travaillons aussi avec les médiateurs du Cartel. Rencontre avec Susana MONTEIRO - Chargée d'Action Culturelle de la friche la Belle de Mai - entretien réalisée par Hélène SEVERIN le 07 avril 2015 Quelles sont les interactions que vous menez avec le quartier de la Belle de Mai ? Nous avons plusieurs projets de partenariat avec certaines structures sociales du quartier. La maison pour tous de la Belle de Mai : ces liens se traduisent par des atelier de pratique pour les enfants le mercredi et pendant les vacances à la friche. Maison Départementale de la Solidarité : nous avons monté un projet autour de la population de Roms, notamment pour les alphabétiser. Aussi, nous avons mis en place une maison d'accueil pour les enfants de personnes touchant le RSA. C'est une quarantaine d'enfants environ, non scolarisés, qui viennent surtout le mercredi pour s'alphabétiser. Centres aérées : partenariat pour les enfants. Ce sont des projets surtout tourné vers le cinéma ; les enfants vont par exemple tourner un film aux vacances d'avril. Des gouters gratuit sont également donné le mercredi, pour les enfants. Associations du quartier : partenariat pour l'alphabétisation des femmes par exemple. Les associations ont accès à la friche gratuitement pour donner des cours aux femmes en difficultés. On a donc tout un volet sur l'action éducative : par exemple une convention de 3 ans avec le collège de la Belle de Mai est mis en place avec 6 projets par an. Ces projets se traduisent par la mise à disposition des jardins participatifs, de studios photos ou du théâtre pour les enfants. Enfin, un nouveau projet d'investissement a été décidé. L'idée est de créer de nouveaux équipements sportifs et un espace d'atelier dédié à la pratique artistique. Les travaux vont débuter en juin, au sein de la friche. Ces nouveaux équipements sportifs seront notamment mis à disposition des écoles du quartier. L'espace atelier constituera une base pour les associations du quartier pour le développement de soutien scolaire, etc. Ces interactions visent quel genre de population ? Les projets visent plutôt une population jeune. Ma mission depuis que je suis à ce poste est de se rapprocher des jeunes et des familles sur d'autres temps que le week-end et les vacances. Quels moyens sont utilisés pour mettre en place les différents projets ? Ce sont pour la plupart des co-financements. Nous utilisons notre fond de co-production qui provient pour l'essentiel des financements publics. Financez-vous des aménagements dans le quartier de type sociaux ? Nous avons financé la réhabilitation du cinéma Gibsy rue Loubon. On y trouve notamment des séances organisées par la friche pour les enfants des associations de quartier. Par contre, nous ne finançons aucun aménagement de type logements sociaux, etc. Quelle est la place des collectivités locales dans ces liens ? Les collectivités locales ne s'intéressent pas vraiment à ces liens. Ce sont à nous de les mettre en place et de les gérer. Elle participe seulement à notre fond de co-production dont nous nous servons ensuite pour ces co-financements. À votre connaissance, existe t-il des interactions entre le pôle média et la friche ? Je ne suis en charge de l'action culturelle à la friche que depuis 1 an, je n'ai donc pas assez de recul. Néanmoins, à ma connaissance, il n'existe pas d'interaction directe entre les deux structures. Nous avons un site commun, qui regroupe à la fois les frichistes et les acteurs du pôle média mais je ne connais pas de projet commun. Les mélanges se font plus au moment des repas du midi où les frichistes se rendent au pôle média et vis versa. |
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