0.3. HYPOTHESES
Le professeur TSHUND'OLELA (2011-2012) note que les
hypothèses sont des propositions de réponses aux questions qu'on
se pose dans la problématique, et « des solutions
provisoires dont il faut vérifier la valeur, des solutions provisoires
qui servent de fils conducteurs ». Ainsi, les
questions ci-haut posées ont conduit aux hypothèses
suivantes :
Ä Pour réussir à connecter la population du
groupement de Kaniola sur le réseau Facebook, et spécialement sur
notre Page, il suffirait d'offrir une petite formation à la technologie
Facebook, et la disposition pour chacun d'un petit téléphone de
marque Itel (Itel it5120) pour ceux-là ne pouvant pas disposer
de téléphones de haut niveau (High-Phone).
Ä Pour lutter contre le piratage des arnaqueurs de notre
Page, il suffirait que nous en soyons nous-même administrateur principal
pour que nous ayons l'accès à la validation, au toilettage et
à la crédibilisation des informations y postées.
Ä L'outil de travail collaboratif en ligne contribuerait
à l'émergence d'une intelligence et information
collectives lorsque le collectif est informé de l'importance de
celui-ci et accède à ses offres.
0.4. ETAT DE LA QUESTION
Nous ne dirons pas avoir inventé la roue dans la
rédaction de cette étude, mais nous nous appuyons dans une
certaine mesure aux études d'autres chercheurs ayant déjà,
d'une manière ou d'une autre, pensé à ce sujet
d'étude. De coutume, avant de développer toute hypothèse
de recherche, il est d'abord important de faire l'état des lieux de
l'étude en question. Faire exactement l'état de la
question consiste à s'interroger par la question suivante :
Quels sont les travaux qui ont été produits et/ou publiés
en relation avec notre sujet d'étude, et en quoi notre réflexion
va-t-elle s'en démarquer dans notre sphère
d'étude ?
Afin de mener à bien notre problématique,
nous faisons remarquer qu'il n'y a pas des travaux scientifiques du domaine de
partage, ni de gestion, ni de promotion des informations dans les milieux
ruraux par un réseau en ligne dans le groupement de Kaniola. Toutefois,
dans cette contrée, certains auteurs - à l'exemple de - MAMBO
(2011-2012), MUGISHO (2008-2009) et RUGENDABANGA (2006-2007) ont pu
respectivement parler de Kaniola dans leurs travaux. Ces travaux
sont intitulés, d'abord (pour Mambo) : « La
problématique de l'analphabétisme des filles dans les paroisses
rurales de l'Archidiocèse de Bukavu : cas de la Paroisse Reine de
Tous les Saints de Kaniola en RDC ». Ensuite (pour
MUGISHO) : «Impact des exactions des bandes armées
sur la vie socio-pastorale de la famille : cas de la Paroisse Reine de
Tous les Saints de Kaniola/Archidiocèse de Bukavu RDC »
Et, enfin - « Les rébellions et les groupes
armés en chefferie de Ngweshe (1996-Avril 2007) » (pour
RUGENDABANGA).
Toutefois, aucune de ces études n'a touché
l'aspect de la gestion et du partage des informations sur Kaniola. Quant
à nous, nous avons pensé sur un cadre pour informer le monde en
temps réel sur la situation à Kaniola afin que les
responsabilités soient établies à différents
niveaux. Cette étude aborde certaines actualités de la
Société du savoir, caractérisée par l'information.
En effet, nul n'ignore que la maîtrise de l'information est un
phénomène important dans toute société humaine
sérieuse. Cette maîtrise doit être considérée
comme un besoin vital au même titre que l'eau et essentielle comme
l'électricité. Ainsi, notre travail est original dans le sens
qu'il veut offrir à l'humanité une image plus authentique du
groupement de Kaniola pour son développement durable via les
informations partagées grâce au réseau social
« Facebook ». Aujourd'hui, les nouvelles
technologies accordent une large place à l'humain, à l'internaute
qui peut réagir, contester, féliciter, réprimander ...
à son bon vouloir et sur la plupart des supports. De ce fait,
l'originalité de ce travail naît de sa problématique
abordant un problème réel observé à Kaniola et
auquel il faut des solutions en créant une interface publique en ligne
sur le réseau social « Facebook ».
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