2.2.4. OEuvres sociales
a) Les écoles
Les plus importantes sont (la liste n'est pas
exhaustive) :
Ä Ecoles secondaires :
Ø Ø Institut Kaniola,
Ø Lycée Makamba ou Cimbulungu,
Ø Institut Kalongo,
Ø Institut Budodo,
Ø Institut Lusambo ou Karhwa
Ø Institut Muhungu,
Ø Institut Muyeye ou Nzibira,
Ø Institut Nyamarhege,
Ø Institut Kabugi ou Kahya,
Ø Etc.
Ä Ecoles primaires :
Ø Ø Kaniola,
Ø Cimbulungu,
Ø Kalongo,
Ø Budodo,
Ø Cirhwa,
Ø Muhungu,
Ø Muyeye,
Ø Nyamarhege,
Ø Cindubi,
Ø Mbuba,
Ø Nabishaka,
Ø Cisaza,
Ø Etc.
Ä L'école des
métiers :
Kaniola disposait d'une école de métier pour la
formation des jeunes en menuiserie, mais malheureusement elle a fermé
ses portes suite aux assauts qui sévissaient le milieu causant la
destruction méchante de cette école. L'école est en
difficulté de récupérer une partie de son matériel
détruit et emporté par les ennemis du développement et de
la paix -belligérants.
b) La promotion de la santé
Dans le secteur de la santé, les religieuses - les
soeurs ont beaucoup soulagé les populations de Kaniola à
l'époque. Elles ont construit un Centre de santé dès leur
arrivée. La maternité a été la première
réalisation. Avant cela, les femmes enceintes devaient aller à
l'hôpital de Walungu. Même dans les cas très graves, on
était obligé de les transporter sur les têtes avec tous les
risques éventuels.
A part cette maternité, les soeurs missionnaires
d'origine italienne ont construit un dispensaire et un centre nutritionnel.
Actuellement, les CS sont plusieurs : certains sont gérés
par le BDOM et d'autres par l'HGR de Kaniola, en pleine construction, qui a
officiellement ouvert ses portes depuis l'an 2005.
2.2.5. Aspect
économique
Kaniola est un milieu rural. Nous avons fait noter dans les
définitions des concepts : « ...milieu rural - la
campagne est caractérisée par une occupation des sols
majoritairement agricoles... ». C'est sûr que Kaniola
n'échappe pas à cette caractéristique. L'économie
de Kaniola repose sur l'agriculture, l'élevage et le petit commerce. La
majorité de la population de Kaniola s'occupe de l'agriculture. Les
cultures les plus répandues sont : le manioc, le haricot, la patate
douce, le sorgho, les colocases, les ignames... en plus de cela, on y exploite
le bois, c'est-à-dire la braise, les planches, mais aussi les minerais
d'une façon artisanale. Plus de la dernière demi-décennie
passée, ces travaux étaient abandonnés car les habitants
ne pouvaient pas accéder facilement à leurs champs situés
vers la forêt à cause des menaces des inciviques qui y avaient
élu domicile.
Quant à l'élevage, il constitue aussi un
élément moteur dans l'économie de la population de
Kaniola. Il est centré sur le gros et le petit bétail. Le milieu
restant favorable à l'élevage, la population avait
déjà investi dans ce secteur, mais à cause de nombreuses
guerres et attaques nocturnes, surtout les pillages pendant la période
de désespoir, la population a été appauvrie et tout a
été anéanti.
Concernant le commerce, la population active a
abandonné son milieu de vie pour le commerce ambulatoire et l'extraction
des minerais avec des conséquences graves. Des nombreux ménages
sont abandonnés pendant une longue période par certains
pères de famille. Les familles délaissées souffrent
gravement de faim, de la pauvreté et par moment, les nymphomanes se
méconduisent en se livrant à la débauche pour survivre.
Cela constitue un danger pour la communauté et pour toute la
société. Suite à cet appauvrissement, certaines familles
ont fait le déplacement vers les villes proches (Bukavu, Goma)
désertant ainsi le milieu. Là, les membres de famille exercent le
petit commerce et d'autres sont des portefaix avec des recettes
dérisoires. Ces recettes ne leur permettent pas de subvenir à
leurs besoins les plus élémentaires comme le logement, les soins
médicaux, la nourriture, le paiement de la prime scolaire des enfants,
etc.
Bref, l'économie est devenue faible dans ce groupement.
Le milieu nécessite un démarrage à tous les niveaux.
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