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Le travail dépressogène

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par Samuel Collince TEGA
Université Montpellier I Faculté Pharmacie - Licence Professionnelle Santé, spécialité Visiteur Médical, dans le domaine sciences technologie santé 2013
  

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VI. Législation : La loi nous protège comment et contre quoi ? La France se caractérise par un taux élevé de femmes au travail.

En 2003, 80% des femmes âgées de 25 à 54 ans étaient actives. En même temps, la fécondité s'est élevée à 1,9 enfant par femme cette même année. Cette augmentation s'observe bien que l'âge de la grossesse soit de plus en plus élevé. Protéger une femme enceinte au travail c'est aussi protéger une tierce personne qui est l'enfant qui va naître. L'employeur a obligation de protéger la santé des salariés, mais en dehors des textes concernant les risques chimiques ou les rayonnements ionisants, la réglementation n'exprime pas clairement que ces obligations ont pour objectifs de protéger aussi l'enfant. Si une femme enceinte vit une situation de stress, on sait qu'il y a un risque d'accouchement avant terme et d'hypotrophie pour son bébé, et des questions se posent encore concernant la vulnérabilité à certaines maladies chez l'adulte, (hyper tension artérielle, diabète, troubles cardiaques ischémiques, troubles affectifs). Enfin il semble que le développement du jeune enfant (intelligence, langage) puisse être altéré. La possibilité de réduire le congé avant l'accouchement de 3 semaines devrait pouvoir être donnée qu'avec l'accord du médecin du travail.36

Une Charte à adopter par tous types d'entreprise - Elle fait force de loi

- Tout comme il existe des chartes d'éthique, de développement durable, de l'environnement, de la diversité, etc., nous proposons une charte des bonnes relations humaines sur laquelle pourrait s'engager toute organisation où entrent en jeu des relations de travail : entreprises privées et publiques, administrations et collectivités publiques, associations, ...

36 Madame Marielle DUMORTIER - Commission de réflexion sur la souffrance au travail

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- Cette charte est un code de bonne conduite, un ensemble d'attitudes et d'objectifs profonds non quantifiables vers lesquels ses signataires s'engagent à tendre.37

Et nous avons vu antérieurement le DIF (Droit Individuel à la Formation) pour les salariés et leurs obligations, que l'article 116 de la loi, demande aux entreprises françaises cotées sur le marché français d'inclure dans leur rapport annuel une formalisation des impacts sociaux et environnementaux de leurs activités (RSE).

37 Initiative de la société civile et avec le soutien du Ministère du travail - Commission de réflexion sur la souffrance au travail

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VII. Conclusion:

L'exposé de ce mémoire a mis en évidence grâce à l'interpellation médiatique, effectivement le travail à la base est une source d'échange, culte de la performance...est devenu pathogène. Le travail dépressogène est aujourd'hui dénoncée, elle n'est plus un déni. De plus, nous avons clairement identifié les facteurs et les effets destructeurs qui lui incombent. Ce qui est important c'est les rapports doivent maintenant laisser place à l'action. Nous sommes donc tous concernés par cette triste réalité aux conséquences désastreuses pour les individus. D'une, le travail peut être un facteur de risque pour le déclenchement d'une dépression. Le travail lui-même ne rend pas dépressif mais il semble que certaines personnes sont plus vulnérables à développer une dépression suite à des difficultés d'adaptation au travail, aux personnalités perfectionnistes surengagés, n'arrivent pas à dire non à la surcharge professionnelle... Il faut dire qu'on vit dans un monde qui demande « encore plus, encore plus, encore plus » mais demandé encore plus est avéré totalement improductif (pas le choix car on est tenu par les actionnaires), on parle de présentéisme au travail (le travailleur est sur son lieu de travail mais il

n'est pas productif).
Les entreprises qui auront le plus de chances de réussir à l'avenir seront celles qui aideront leurs travailleurs à faire face au burnout avec un management participatif et qui réaménageront soigneusement le milieu de travail (il s'agit de RSE).

Il faut instaurer un dialogue entre les patients et les professionnels. (Auteur : Elton MAYO « Considérer le travailleur comme un être social, pour avoir le meilleur de lui-même »).

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard