1.1.8.1. Maladies
Quelques maladies rencontrées dans la culture du soja
(Glycine max) :
a) Les viroses : les maladies virales chez le soja sont
assez nombreuses mais la plus commune est la mosaïque transmissible par
les pucerons (asphides) ou d'autres insectes (Borget marc, 1989).
b) L'Antracnose
Cette maladie est causé par un champignon appelé
Glomerella glycine, capable de parasiter les plantes de soja à
tous les stades de sa végétation, les tiges, les gousses.
Cette maladie devient très nocive lorsqu'elle se
généralise sur les tiges et surtout au moment de la maturation
des gousses, les plantes se dessèchent et les graines n'arrivent pas
à maturité (Autrique, 1989)
1.1.8.2.Ravageurs
a) le criquet migrateur certains ravageurs comme le criquet
migrateur font des ravageurs catastrophique parce qu'ils sont nombreux et ont
un appétit féroce pour toute la verdure qu'ils rencontrent
(dupriez et de Leener, 1987).
b) La chenille arpenteuse du soja
(Xanthodesgraellesii)
Il est probablement le principal insecte qui se nourrit des
feuilles de soja en Afrique tropicale. Comme moyen de lutte une
pulvérisation unique de carboryl ou d'un pyréthrinoide
(Vandeput.R ,1981).
c) Les Nématodes :
Les racines endommagées par les nématodes
s'affaiblissent et ne peuvent absorber suffisamment d'eau et
d'éléments nutritifs pour soutenir la croissance de la plante.
Les nématodes à galles (Meloidogynesp) les
nématodes à kyste du soja (Heterodora glycine) peuvent
causer de sérieux dégâts (Vandeput, 1981).
Les anguillules (Nématodes) attaquent les racines des
plantes. On peut voir qu'ils sont actifs si les feuilles jaunissent ; si
la plante pousse mal alors que le sol est fertile ou si elle flétrit
alors que le terrain est suffisamment humide. On peut maîtriser la
population des anguillules en utilisant des variétés de plantes
résistantes et en pratiquant la rotation des cultures (Rienke et
Nieuwelink, 2005).
Aucun traitement phytosanitaire n'est appliqué en
général sur les cultures. En cas d'infestation de
bactéries ou Cercosporioses, il est préconisé de cultiver
des variétés résistantes (Pirot, 1998).
Les insectes causant des dommages aux récoltes sont de
différents types. Quoique ces dommages puissent causer une perte de
production, il n'est pas conseillé d'utiliser des insecticides à
titre préventif ; ceux-ci font monter inutilement le prix de la
culture du soja tout en faisant disparaitre les ennemis des insectes nuisibles
(Rienke et Nieuwelink, 2005)
1.2. Généralités sur les sols
fortement altérés
Les sols fortement altérés ou les ferralsols
sont des sols qui se caractérisent notamment par l'abondance de
sesquioxydes de fer et d'alumine et de matériaux à faible
capacité d'échange (kaolinite). La CEC rapportée à
100% d'argile ne peut théoriquement dépasser 16 cmolc
kg-1(WRB, 2006 in Mpundu, 2010).
Les ferralsols sont définis dans la classification de
l'INEAC (Sys, 1960 in Kasongo, 2009) comme des sols minéraux, avec plus
de 20% d'argile, à profil A-B-C, à A1 faible, sans B
textural, E apparait sans qu'il existe un B illuvial sous-jacent. Les
revêtements argileux sont absents très peu distincts et
discontinus dans les matériaux argileux. La réserve en
minéraux altérables est nulle ou faible. Le rapport limon/argile
est inférieur à 0.2 sur roches sédimentaires et alluvions,
à 0.15 sur roches éruptives et cristallophylliennes. La fraction
essentiellement kaolinitique est mélangée à d'importance
quantités d'oxydes libres, la présence de gibbsite est
fréquente mais pas générale. Le rapport
SiO2/Al2O3 est inférieur ou égal
à 2. La capacité d'échange cationique est faible et le
degré de saturation en bases du complexe adsorbant est inférieur
à 50% dans les horizons B et C.
1.3. La phénologie du soja
Après avoir été semées, les
graines commenceront à germer lorsque le sol aura maintenu au minimum
10°C durant cinq à sept jour (ACIA, 2012). Le premier stade
phénologique est séparé en étapes distinctes qui
mèneront à une germination complète (Mungeret al,
1997 in Anne-Frédérique, 2013). Ces étapes sont :
l'imbibition de la graine ; la sortie et l'élongation de la
radicule ; l'apparition des poils absorbants, le fractionnement des
téguments par l'hypocotyle et les cotylédons, le
développement de l'hypocotyle, la levée
caractérisée par l'émergence de l'hypocotyle et des
cotylédons (Burton, 1997).
La durée des stades dépend surtout de la
température et de l'humidité du sol et la croissance optimale a
lieu entre 15-22°C (Thuzaret al, 2010). Ensuite, les
étapes du développement végétatif qui sont
très sensibles à l'infection des certains nématodes,
s'entameront lorsque les cotylédons et la première paire de
feuilles unifoliées sur le premier noeud seront complètement
étalés. Puis, les feuilles trifoliées pourront se
développer sur tous les noeuds subséquents (Burton, 1998).
C'est durant la phase végétative que se
développeront les rameaux et les pousses latérales sur la tige
principale, il y aura développement du réseau racinaire et
infection des racines par les Rhizobuim spp favorisant l'apparition
des nodosités permettant la fixation et la redistribution de l'azote
(Pirot, 1998).
Lorsque les premiers boutons floraux deviendront visibles,
mais surtout à l'apparition des premières fleurs, le
développement reproductif débutera et se terminera à
l'atteinte de la maturité (Mungeret al, 1997 in
Anne-Frédérique, 2013). Selon les cultivars, la croissance
végétative peut se poursuivre durant ce stade. A partir de la
floraison, les températures optimales pour la pollinisation et pour le
remplissage des gousses varieront entre 20 et 25°C. Lorsque 95% des
gousses auront une couleur typique (noir, brun ou fauve) et que les grains
seront secs et durs, la phase reproductive prendra fin (Burton, 1997).
Contrairement au développement végétatif fortement
influencé par les conditions d'humidité, les températures,
la compaction, les apports nutritifs et la nodulation, le développement
reproductif dépendra surtout de la photopériode (Burton, 1997).
Finalement, la sénescence est atteinte lorsque 10% des feuilles sont
sèches ou décolorée (Mungeret al, 1997 in
Anne-Frédérique, 2013).
Chapitre 2. Milieu, Matériels et
Méthodes
2.1. Milieu de recherche
Cette expérimentation a été conduite au
cours de la saison culturale 2013-2014 au champ expérimental de la
Faculté des Sciences Agronomiques(UNILU).
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