Conclusion deuxième partie :
Le Centre des Etudes Supérieures de Gestion, dont la
majeure partie des revenus sont essentiellement basés sur les frais de
formation des étudiants, est une institution dont les activités
fortement décentralisées. Il dispose en son sein, d'un service
d'Audit Interne, qui est chargé de contrôler et d'auditer toutes
les fonctions de la trésorerie. L'audit étant avant tout, un
examen permettant de déceler les forces et les faiblesses.
Cependant, l'audit du cycle de la trésorerie du Centre
des Etudes Supérieures de Gestion, nous a permis de déceler les
risques et de voir comment le référentiel fonctionne.
Ce qui nous a permis de juger de la pertinence et de la
correcte application des procédures et d'apporter des actions
correctives par des recommandations au niveau des faiblesses
constatées.
CONCLUSION GENERALE
La performance de toute organisation réside dans la
maîtrise du dispositif de contrôle
interne. Celui-ci, établi par les dirigeants, pour
conduire l'activité de l'entreprise, permet d'une manière
ordonnée d'assurer l'intégrité et le maintien des actifs
et fiabiliser autant que possible, les flux d'informations. Pour cela, il
inclut les contrôles destinés à améliorer
l'efficience opérationnelle de l'organisation et à renforcer
l'adhésion de la politique stratégique de l'entreprise. Il
revient à cet effet aux dirigeants de prendre toutes les
décisions nécessaires pour assurer la pérennité et
le développement de leur organisation.
L'audit constitue un des outils adaptés pour valider
cet état de fait, et en tant qu'activité indépendante et
objective, il donne à une organisation une assurance sur le degré
de maîtrise des opérations, lui apporte ses conseils et contribue
à créer de la valeur ajoutée.
Toutefois, il permet d'évaluer les systèmes
d'informations de l'entreprise, d'apprécier les informations fournies,
les procédures mises en place et suggérer des voies
d'amélioration des bonnes pratiques.
Il permet aussi de vérifier que l'organisation produit
bien les effets attendus et que les systèmes d'informations produisent
les données fiables.
L'objet de notre étude était d'auditer le cycle
trésorerie du Centre des Etudes Supérieures de Gestion.
Pour ce faire, nous avons adopté un modèle
d'analyse avec des composantes dans le souci de disposer un
référentiel du cycle trésorerie.
L'audit de ce cycle nous a permis de ressortir les forces et
les faiblesses.
Ø Au niveau des forces, il faut surtout noter la
reconnaissance de l'existence du service d'Audit Interne, à tout moment
les fonctions de la trésorerie et aussi, l'appui de la Direction
Générale. A cela s'ajoute aussi l'existence des moyens
techniques, tels que la charte d'audit interne qui légitime le pouvoir
de contrôle de l'audit interne au sein de l'entreprise et surtout qui
contribue à l'organisation de l'exercice professionnel de la
fonction.
Ø Au niveau des faiblesses, il faut noter que ces
insuffisances ne permettent pas au cycle trésorerie d'évoluer en
termes de valeur ajoutée. Pour cela, au vu de ces faiblesses, nous avons
élaboré des recommandations, qui à notre avis, la mise en
oeuvre par l'organisation permettra d'éviter les difficultés et
problèmes qui handicapent le cycle trésorerie. Et par rapport au
cycle lui-même, ces recommandations pourraient remédier aux
problèmes et lui apporter réellement de la valeur
ajoutée.
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