ABSTRACT
To reduce the pressure by peach on the halieutic resources
intended for the production of the fish meal used in fish farming and the
competition towards the Man, this study conducted in Koupa Matapit IRAD
Foumban's station aims at testing the effect of the substitution of the flour
by two oilseed cakes (cotton and soya) in the production of O.
Niloticus. For that purpose, fishes were submitted to three isoproteic
regimes (35 % of crude proteins) R0 (fish meal, cotton cake, cornstarch, sound
of wheat and rice, CMV), R1 (cake of soya and cotton, meal of maize, bran of
wheat, meal of bone and vegetable oil) and R2 (cake of soya and cotton, meal of
maize, bran of rice, meal of bone and vegetable oil).
The juvenile tilapias (2,8 #177; 0,67) g, distributed in
triplicatas, in 9 tubs in concretes of 0,77 m3 of the capacity there, were fed
with experimental food during 50 days. Food was manually distributed 3 times a
day, every day of the week. A peach of control of various zootechnic parameters
was built at the middle-breeding and the straightened daily food rations.
The preliminary results of the study show rates of survival
greater than 98 % in all the treatments. The observed final middleweight is
14,9 #177; 3,53 g (R0 ), 15,5 #177; 3,4 g R1 ) and 13,5 #177; 2,63 g ( R2) and
a specific growth rate varying 3,08 #177; 0,4 to 3,35 #177; 0,44 % / j. The
corresponding respective rates of conversion are 1,6 #177; 0,47; 1,6 #177; 0,46
and 1,79 #177; 0,48.
The economic analysis of the zootechnic results, obtained at the
end of the experiments, shows that the production costs of the kilogram of fish
of food test R1 and R2 is 480,11 and 537,26 FCFA against 629,6 FCFA for the
food witness R0.
The R1 diet presents better results. But studies on the
bromatologic analysis of the ingredients and the analysis of the nutritional
and organoleptic quality of fishes will must to complete this work.
Keywords: Nutrition, food, tilapia O. niloticus,
performances of growth.
INTRODUCTION
Contexte :
L'aquaculture reste un secteur en expansion, dynamique et
important pour la production d'aliments à forte teneur en
protéines. La production mondiale de poissons de consommation issus de
l'aquaculture, y compris les poissons eux-mêmes, les crustacés,
les mollusques et d'autres animaux aquatiques propres à la consommation
humaine, aurait atteint 59,9 millions de tonnes en 2010. Au cours de la
période 1980-2010, la production de poissons de consommation issus de
l'aquaculture a augmenté en moyenne de 8,8 pour cent par an (FAO, 2012).
Malgré l'essor important que connait la production mondiale issue de
l'aquaculture, ce secteur n'a pas encore atteint une dimension
économique viable en Afrique, que ce soit en termes de volume ou en
termes de place de cette activité dans les autres systèmes de
production (Lazard et al., 1991)
Etant donné que le poste alimentation représente
une part importante du coût de production des poissons en aquaculture
intensive, l'intérêt économique de ce type d'élevage
est donc très dépendant de la disponibilité et du
coût des aliments (Tacon, 1996; Hoffman et al, 1997). Ainsi, la
réduction des charges liées à l'alimentation, et par
conséquent la maitrise du coût de production des poissons de
table, est l'une des priorités en pisciculture (Jauncey et Ross, 1982).
La farine de poisson est en général la composante majeure des
aliments en aquaculture. En effet, elle est riche en acides aminés
essentiels (AAE) dont le profil correspond remarquablement aux besoins des
poissons. Cette source conventionnelle de protéines représente 40
à 60% des protéines totales dans les aliments standards pour les
Tilapias (NRC, 1990). Son prix d'achat élevé et
l'irrégularité de sa qualité ont orienté les
recherches vers des sources alternatives de protéines, en particulier
végétales, qui ne sont pas directement utilisables pour la
consommation humaine. Les sous-produits agricoles en l'occurrence le tourteau
de soja, tourteau de coton, farine de maïs, son de blé et son de
riz sont localement disponibles et assez bon prix. D'après Liebert et
Portz (2005), ces sous-produits agricoles sont des composantes
énergétiques et protéiques.
Problématique :
La farine de poisson est le composant majeur des aliments du
poisson en aquaculture, ce qui créée une compétition
vis-à-vis de l'homme ; tout comme la demande en aliments d'aquaculture
augmente la pression par pêche sur les ressources halieutiques sauvages.
La nutrition du poisson représente 50 - 60% des coûts de
production. Remplacer l'aliment à base de la farine de poisson par celui
à base des tourteaux de soja et coton pourrait réduire les
coûts de production et améliorer la rentabilité des
exploitations.
Objectif général :
Contribuer à l'effet des aliments locaux sur la croissance
des alevins de Oreochromis niloticus.
Objectifs spécifiques :
? Evaluer l'effet de l'incorporation des tourteaux de soja et de
coton sur la survie. ? Comparer les caractéristiques de la
croissance enregistrées.
? Evaluer les coûts alimentaires d'élevage.
Organisation du travail :
Le présent rapport débute par une revue de
littérature (chapitre 1) faisant la synthèse des connaissances
sur la biologie, l'écologie, les besoins nutritionnels de
Oreochromis niloticus et un recensement de quelques sous-produits
agricoles utilisables pour son alimentation au Cameroun.
Le deuxième chapitre de ce travail porte sur
l'étude expérimentale de la valeur nutritionnelle des aliments
formulés sur la croissance de Oreochromis niloticus en bacs
bétonnés (chapitre 2). Elle présente d'abord la zone
d'étude, ensuite les données collectées, avant de
décrire la conduite de l'étude et les paramètres
étudiés.
Et le troisième chapitre traite des résultats
obtenus et de leur discussion.
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