CONCLUSION PARTIELLE DU PROJET
Ce présent projet a été conçu en
vue de palier les différents problèmes socio-économiques
que la population de Bulambo-Isale éprouve actuellement.
En effet, quatre objectifs ont été
assignés pour qu'à la fin de ce dernier la vie
socio-économique soit au moins améliorée.
Pour ce faire, un budget de 46517,398$ pour la
concrétisation de notre projet a été alloué aux
différentes activités prévues. Nous avons signalé
à ce sujet que pour que nous puissions aller de l'avant, les fonds ont
été mobilisés tel que stipulé par le
4ème point de notre projet.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce modeste travail, nous tenons à
réitérer notre reconnaissance à l'endroit de tous ceux
qui, de près ou de loin, ont contribué à sa
réalisation.
A titre de rappel, notre grande préoccupation
était focalisée sur l'impact de l'évolution du secteur
agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté dans
le groupement Bulambo-Isalé. Quatre questions pertinentes ont
constitué notre problématique :
1) L'application de l'agriculture en groupement Bulambo-Isale
contribue-t-elle au développement de la population ?
2) Il y a -t-il eu une évolution remarquable dans le
secteur agricole au cours de ces deux dernières années
passées ?
3) Quelle contribution les ONG tant locale qu'internationale
ont-elles apporté dans l'évolution du secteur agricole en
Bulambo-Isale ?
4) Quelles sont les contraintes de l'agriculture au
développement et à l'autopromotion de la population ?
Avant de descendre sur le terrain pour la récolte des
donnés, nous avons d'abord supposé que :
- Il semble que le domaine agricole contribue moins au
développement et à l'autopromotion de la population ;
- Il semblerait qu'il y a eu une évolution dans le
secteur agricole à Bulambo-Isale mais sans effet positif sur le social
de la population ;
- Il est évident que la contribution des organismes de
développement semblerait être minime dans ce secteur compte tenu
des résultats obtenus après notre
pré-enquête ;
- L'ignorance des meilleures techniques agricoles et la baisse
du prix de vente de produits agricoles sembleraient être à la base
au non développement et à l'autopromotion de la population locale
du groupement Bulambo.
Pour nous permettre de réunir les données
nécessaires en vue de vérifier nos hypothèses, nous avons
utilisé la méthode comparative. Nous avons également fait
recours aux techniques comme la technique d'entretien et d'interview, la
technique documentaire, le questionnaire d'enquête et à des
approche méthodologique comme l'enquête.
La présente conclusion et l'introduction mises à
part, le présent travail à comporté trois chapitres. Le
premier chapitre a fait ressortir des élucidations des contours
sémantiques des concepts agriculture, pauvreté et malnutrition.
Le deuxième a porté sur la méthodologie et techniques
utilisées, la présentation des données et
l'interprétation des résultats. Et le troisième a
porté sur le projet de développement que nous avons prévu
pour pallier les problèmes ressentis par la population locale et de
répondre à leurs attentes.
La partie portant sur la présentation des
données et interprétation des résultats, et, constituant
le fondement directe de notre étude, nous a permis de vérifier
nos hypothèses.
En effet, certaines des nos hypothèse ont
été confirmées et d'autres ont été
infirmées. Et pour preuve, nos enquêtes ont
révélé d'abord qu'en groupement Bulambo 88% de la
population est agriculteur contre 12% de non agriculteur (voir tableau 1).
Aussi le nombre de chrétiens étant plus élevé que
celui de musulmans et de non croyants, 53% de catholiques et 40% des
protestants contre 4% de musulmans et 3% des animistes (voir tableau n°2),
il ressort des nos enquêtes que la population de Bulambo est
majoritairement chrétienne.
Pour le tableau n° 3 de notre travail, 69% des
ménages enquêtés soit 52/75 affirment qu'il y a eu une
évolution considérable dans le secteur agricole, alors que 31%
de ceux-ci l'ont nié soit 23/75. Suite à cela, nous sommes
passés à la vérification des indicateurs (indices) qui ont
permis l'évolution du secteur agricole à Bulambo.
Après nos enquêtes, nous avons constaté
qu'il y a eu au moins un accompagnement par les organisations de
développement ayant intervenu en 40% contre 48% des initiatives locales
de la population et de 12% d'autres démarches (tableau n° 4).
Après cette vérification, nous avons observé aussi les
agents qui ont permis cette évolution. Celle-ci est bien
synthétisée dans le tableau n° 5 reprenant les noms des
organisations qui ont aidé la population à se mouvoir. C'est
entre autre la FAO qui a intervenu à 24%, le PNUD à 1,3%, SYDIP
à 21,3% et d'autres dont on a pas repris sur la liste se trouvant le
tableau et qui forment aussi 53,3%.
C'est ainsi qu'après nos observations, nous avons
constaté que la contribution des organisations n'a pas été
satisfaisante chose infirmant notre troisième hypothèse.
C'est pourquoi, vue la misère dans laquelle croupit la
population de Bulambo, nous avons prévu à la fin du
présent travail un projet de développement dénommé
« Encadrement et Amélioration de la Productivité
Agricole de la Population de Bulambo-Isale » qui s'assigne pour
objectifs d' :
- Améliorer la productivité dans le secteur
agricole à Bulambo-Isale
- Améliorer la production des paysans.
- Améliorer le prix d'achat des denrées
alimentaires.
- Améliorer la vie socio-économique de la
population. Cette population est le seul acteur et maître de ce projet
vue les urgences qui s'observent actuellement.
Nous ne fermerons pas la porte pour toute personne de bonne
volonté pouvant intervenir pour la matérialisation et la
réalisation de notre projet. Ce dernier émane d'une association
sans but lucratif du nom de l'association des agriculteurs de Bulambo-Isale,
A.A.B.I. en sigle. Le coût a été estimé à
46517,398 dollars tel que détaillé dans la partie de la
budgétisation de ce projet.
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