DEDICACE
A vous mes chers parents : MICHEL KAYENGA pour avoir
supporté les souffrances de la vie pour moi et assuré mon
éducation ;
A ma mère KAHINDO qui a quitté ce monde dans
l'espoir de se revoir un jour que ton âme repose en paix ; puis
A mon grand frère TSONGO MASUA et sa femme BIKUNGU
SEMERITE.
KAMBALE MASUA Benjamin
REMERCIEMENTS
Pour que ce travail puisse être ce qu'il est, il a fallu
le concours de diverses personnes. Ainsi, nous exprimons nos sentiments de
gratitude envers tous ceux qui ont contribué à notre formation,
notamment nos enseignants et spécialement l'Assistant Père LANDU
SAFARI Pierre, pour avoir bien voulu diriger ce travail malgré ses
occupations, pour les conseils nous prodigués, le réconfort dont
nous gardons un très bon souvenir.
Nos sentiments de gratitude s'adressent à toutes nos
autorités académiques de l'ISEAB, pour la qualité de la
formation dont nous avons été bénéficiaires.
Que nos frères, qui ont contribué à notre
fortification et encouragement trouvent ici notre profonde gratitude. Nos
grands frères TSONGO MASUA et son Epouse SEMERITE BUKUNGU, KABUYAYA
JEROME et son Epouse JUSTINE, MUHINDO VIVALYa Timothée, KAMBALE TSONGO
et son épouse ALINE, MUHINDO JEAN-PAUL et son épouse Denise pour
leur soutien tant moral que matériel consenti pendant notre formation et
nos soeurs : KANYERE VIVALYA, JUSTINE KAVIRA VIVALYA et son époux
MUSUBAO JEAN-PAUL, KABUO KAYENGA ELIZABETH, KAHAMBU VIVALYA Yvette, KATUNGU
FLORENCE, KYAKIMWA JULIETTE et d'autres dont nous taisons les noms.
A nos petits frères, neveux, nièces, cousins et
cousines : Kasereka Vincent, Kakule Maurice, Katembo patrice, Kambale Fabien,
Célestine et Célestin, Chistelle, Jeremie, Solange Kagheni,
Sarah, Samuel et Baudouin, Joël, Romain, ISRAEL et Marie therèse,
pour le lien qui nous unit.
Nous serions ingrats d'oublier les compagnons de lutte,
collègues, amis, camarades notamment Mumbere Kataliko, Kasoki MUSIBA
EVELYNE, KAMBALE MURWANI, KAMBALE YENGA, KAKULE KISUNE, MAMAN MUHONGYA et tous
les autres aimables camarades de l'année académique 2012-2013
pour leur soutien moral.
Disons merci aux amis, aux connaissances, pour tant des
conseils et orientations pour la réalisation du présent
travail.
Nous nous en voudrions à nous-mêmes si nous
passions sous silence l'aide et le service d'un grand nombre de personnes. Nous
nous réservons de les énumérer pour éviter le
risque d'en oublier une. Que chacune d'elles trouve ici le témoignage de
notre sincère reconnaissance.
KAMBALE MASUA Benjamin
SIGLES ET ABREVIATIONS
A.A.B.I : Association des Agriculteurs de Bulambo Isale
AL et all : Utilisé si les auteurs de l'ouvrage
sont deux ou plus
ASBL : Association Sans But Lucratif
E : Amplitude de l'Echantillon
FAO : Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture.
I : Intervalle des classes
I.S.E.A.B : Institut Supérieur Emmanuel D'Alzon de
Butembo
Idem : A la même page
Log : Logarithme
M.P.E : Malnutrition Proteino-Energetique
n : La taille de l'échantillon
O.M.D : Objectif du Milliaire de développement
O.M.S : Organisation Mondial de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONUSIDA : Organisation des Nations Unie de lutte contre le
SIDA.
PIB : Produit Intérieur Brut
SIDA :Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA)
VIH : Virus de l'Immunodéficience Humaine
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
L'agriculture présente une solution émergente
à nos défis environnementaux : « depuis plus
de 40 ans, la journée de la terre a servi comme un appel à
l'action, en mobilisant des personnes et des organisations du monde entier pour
relever ces défis, cette année, le projet nourrir la
planète de l'Institut World Watch met en évidence l'agriculture
souvent blâmée en tant que pilote des problèmes
socio-économiques et environnementaux comme une solution
émergente »1(*).
L'agriculture est une source de nourriture et de revenu pour
les pauvres du monde et un moteur essentiel pour la croissance
économique : « Dans les communautés rurales ou
urbaines, beaucoup de familles manquent de l'argent nécessaire pour
l'achat d'une nourriture suffisante et
équilibrée »2(*). Cette situation aggrave le coût de la
vie au sein des populations pauvres qui vivent des travaux des champs.
Notre constat est que le groupement Bulambo-Isalé
continue à croupir dans une situation catastrophique même si
quelques avancées ont été observées.
L'évolution du secteur agricole dans ce milieu continu à subir
des différentes difficultés souvent liées à la
logistique. La population pouvait bien faire mais les problèmes
d'accompagnement restent encore.
L'agriculture à Bulambo reste encore d'auto-subsistance
c'est-à-dire que toute la production qui est récoltée est
souvent consommée. Ce qui occasionne une pauvreté suite au manque
d'investissement d'une quantité de la production pouvant combler le vide
lors du chaos.
L'agriculture offre également un potentiel
inexploité pour atténuer le changement climatique, et
protéger la biodiversité, et pour sortir des millions de
personnes de la pauvreté. Cette agriculture
déconsidérée dans les milieux ruraux (tiers monde) est
considérée dans d'autre pays comme source de développement
tant économique que financier. L'évaluation internationale des
sciences et technologies agricoles pour le développement se penche sur
l'agriculture en tant que source de nourriture, de santé et de
croissance économique. Les problèmes de l'autosuffisance
alimentaire illustre bien des difficultés que subissent les populations
pauvres. Ce sujet est primordial, d'une part, à cause du
caractère inacceptable de la faim dans les milieux ruraux et, d'autre
part, parce que c'est une condition sine qua none d'une réelle autonomie
de milieux ruraux en général. Nous assistons depuis quelques
années à une revalorisation
« officielle » du rôle de l'agriculture
qu'on avait considérée très longtemps comme le parent
pauvre de l'économie nationale : « c'est la preuve
d'un début de prise de conscience. On constate chez les dirigeants des
pays en développement une volonté politique d'aboutir à
une certaine autosuffisance alimentaire » 3(*).
Or ces conditions politiques sont primordiales :
« sauf dans les pays dont l'agriculture doit surmonter les
handicaps climatiques agricoles géographiques particuliers, les
communautés agricoles de villages (des milieux ruraux) peuvent
arriver à des résultats satisfaisants pour peu qu'on leur en
donne les moyens. A ce propos, il s'agit moins de leur apporter une technologie
performante qu'une plus grande liberté de manoeuvre et la reconnaissance
d'un statut de citoyen à part entière »4(*).
Il est temps de revoir radicalement comment les connaissances,
sciences et les technologies peuvent contribuer à un
développement plus équitable et durable de l'agriculture.
L'accent doit être mis (portés) sur les besoins des petites
exploitations agricoles dans des écosystèmes diversifiés
et sur les régions où les besoins sont le plus grands. L'histoire
de l'agriculture est ancienne et relativement liée au processus
colonial. « Depuis le début des années 1970,
l'agriculture fait en outre l'objet d'un nombre croissant d'intervention par le
biais d'agences internationales d'aide au développement. L'importance
qui lui est accordée reflète l'évolution des politiques et
des programmes en matière de développement international. Ainsi,
au cours de cette décennie, l'agriculture a été
considérée principalement sous l'angle de son apport à la
sécurité alimentaire des populations des pays moins
développés »5(*).
Au cours des années 1980, le potentiel de l'agriculture
pour la création d'emplois a davantage retenu l'attention.
« Le paradigme dominant au sein des Agences de développement
était d'ailleurs celui de la création d'activités
génératrices de revenues »6(*). L'agriculture s'est ensuite vue
assigner un rôle de protection et de régénération de
l'environnement alors que le développement durable prenait sa place dans
l'ordre du jour de l'agence international. L'agriculture n'est toutefois plus
circonscrite aux seules régions rurales. Les habitants des
régions urbaines s'y adonnent aussi. Pour ceux qui cultivent un lopin de
terre à la maison ou dans un jardin communautaire, il ne s'agit plus
« d'assurer leur survie et celle de leur famille, mais plutôt
de combler les besoins que l'agriculture industrialisée ne peut pas
satisfaire »7(*).
Ainsi, le plaisir de récolter des légumes qu'on a semé
soi-même ou de cueillir une salade fraîche au moment de
préparer un repas motiverait certains cultivateurs.
« Chez d'autres, produire des aliments sains et sans
intrants chimiques ou réutiliser des déchets organiques
compostes, contribuant ainsi à la récupération de
l'énergie et à la protection de l'environnement, prendrait une
importance particulière »8(*).
En ce qui concerne le développement agricole des
régions rurales à revenu faible, le problème est
essentiellement de savoir comment soutenir un taux de croissance qui favorise
une expansion équilibrée du secteur agricole et faire en sorte
que la structure de croissance de l'agriculture permette d'agir directement sur
la malnutrition et sur la pauvreté rurale et indirectement sur la
migration des pauvres vers les zones urbaines. Dans l'élan vers
l'industrialisation, il était facile d'ignorer le rôle crucial que
joue l'agriculture dans le développement et de négliger les
relations existant entre les politiques visant à encourager la
croissance de l'industrie locale et la performance de l'agriculture.
Malgré le récent développement rapide de l'industrie et de
l'expansion des villes, peu des pays en développement ont une population
rurale qui représente nettement moins de la moitié de la
population totale. L'agriculture constitue toujours le principal moyen de
substance dans la plupart des pays semi-industrialisés. Dans plusieurs
pays, la contribution de l'agriculture au produit intérieur brut
égale au dépense même celle de l'industrie.
Il a été conçu à partir du rapport
régional qui a fourni des informations utilisées pour l'analyse
intégrée de principales questions à résoudre pour
réaliser les objectifs de développement et durabilité.
C'est pourquoi, nous voudrions répondre à ces questions pour
palper du doigt les réels problèmes auxquels se heurte
l'agriculture dans les zones rurales.
1. L'application de l'agriculture en groupement
Bulambo-Isalé contribue-t-elle au développement de la
population ?
2. Il y a-t-il eu une évolution remarquable dans le
secteur agricole au cours de ces deux dernières années?
3. Quelle contribution les ONG tant locale qu'internationale
ont-elles apporté dans l'évolution du secteur agricole en
Bulambo-Isalé ?
4. Quelles sont les contraintes de l'agriculture au
développement et à l'autopromotion de la population ?
Ces quatre questions vont constituer le fondement de notre
étude.
0.2 HYPOTHESES
L'hypothèse de recherche est définie par
P.Roger ; « comme la proposition des réponses
aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche
formulé à des termes tels que l'observation et l'analyse puisse
fournir une réponses »9(*).
En groupement Bulambo, l'application du secteur agricole
serait en application par la population locale, mais :
1) Il semble que le domaine agricole contribue moins au
développement et à l'autopromotion de la population ;
2) Il semblerait qu'il y a eu une évolution dans le
secteur agricole à Bulambo-Isalé mais sans effet positif sur le
social de la population ;
3) Il est évident que la contribution des organismes de
développement semblerait minime dans le secteur agricole compte tenu des
résultats obtenus après notre
pré-enquêté.
4) L'ignorance des meilleures techniques et la baisse du prix
de vente de produits agricoles seraient à la base du non
développement et de la lente autopromotion de la population locale du
groupement Bulambo.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet n'est pas un fruit du hasard. Il
s'inscrit dans la politique de notre formation de Techniciens de
Développement Rural et Urbain en Organisation Sociale. Une
curiosité scientifique nous a coincés de nous rendre compte
d'abord de l'impact de l'évolution du secteur agricole sur la
malnutrition et la réduction de la pauvreté dans le groupement
Bulambo-Isale.
Pour nous, c'est une formation pratique car cette étude
nous permettra de découvrir la nécessité de s'engager dans
les initiatives agricoles pouvant servir comme facteur de réduction de
la malnutrition et de la pauvreté en milieu rural. Pour les habitants
du groupement Bulambo-Isale en général, les résultats de
notre recherche leur serviront d'éléments d'encouragement ou de
découragement sur l'impact de l'évolution du secteur agricole sur
la malnutrition et la réduction de la pauvreté.
Quant aux agriculteurs, ce travail leur sera un outil
d'évaluation du degré de satisfaction dans le secteur agricole et
leur permettra de développer leur manière d'exercer leur
métier si important.
Aux chercheurs qui désireraient s'investir dans la
présente étude, ils en trouveront une référence.
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Dans le but d'aborder ce sujet axé sur l'impact de
l'évolution du secteur agricole sur la malnutrition et la
réduction de la pauvreté en le groupement Bulambo-Isale, nous
nous sommes assignés comme objectifs de :
- se saisir de l'impact de l'évolution du secteur
agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté en
Bulambo-Isale ;
- déterminer les catégories des gens
exerçant l'agriculture en groupement Bulambo-Isale ;
- calculer la marge de la production agricole et ses effets
sur les conditions de vie de l'agriculteur impliqués dans le secteur
agricole en Bulambo-Isale.
0.5 SUBDIVISION DU TRAVAIL`
Mises à part l'introduction qui constitue notre porte
d'entrée et la conclusion qui est la porte de sortie, le présent
travail s'est articulé sur trois chapitres. Le premier a traité
sur les considérations théoriques, le deuxième a
porté à son tour sur la méthodologie, les résultats
du terrain et l'interprétation ; un projet de développement
est prévu en troisième chapitre pour essayer de remédier
aux problèmes rencontrés au cours de nos recherches à
travers les résultats obtenus.`
Chapitre premier :
GENERALITES SUR L'IMPACT DE L'EVOLUTION DU SECTEUR
AGRICOLE SUR LA MALNUTRITION ET LA REDUCTION DE LA PAUVRETE
I. EXPLICATION DE CONCEPTS CLES LIES A L'ETUDE
I.1 L'agriculture
Etymologiquement, l'agriculture signifie
« culture de champs »10(*), (en latin agricultura). Elle désigne
l'ensemble de savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des
terres et d'une manière générale l'ensemble des travaux de
conservation et de transformation du milieu naturel permettant de cultiver et
prélever des végétaux et des animaux utiles à
l'être humain, le mot culture devant être pris dans le sens de
« mise en condition »11(*). Il désigne aussi par extension,
« la production des biens et l'amélioration des conditions
de vie en milieu rural : la culture du blé, de la betterave, des
fruits, l'élevage des animaux, la production laitière, celle du
bois, la pêche, la chasse appartiennent à l'homme au domaine de
l'agriculture »12(*). Mais une acception plus étroite peut
être illustrée en considérant les programmes de
l'enseignement agricole. Le mot agriculture désigne plus
particulièrement l'ensemble des techniques de production des plantes sur
des terrains qui ont été travaillés.
L'agriculture générale porte sur les
transformations du milieu destinées à accroître et à
maintenir sa fertilité, et étudie aussi les conditions de mise en
valeur, le choix des systèmes de culture (Encyclopédia
universalis).
L'activité agricole vise à assurer la
sécurité alimentaire des humains en milieu naturel.
« Toutefois, l'agriculture produit également un nombre
important de produit tels que des peaux d'animaux, des engrais, des produits
destinés à l'industrie (Ethanol, Fecule, chanvre) des
plantes vertes et fleurs du bois »13(*). Elle représente un maillon indispensable
dans la chaîne agroalimentaire, en lui assurant l'approvisionnement en
matière première (oignon, céréale, fruit, etc).
« Un développement accéléré et soutenu de
l'agriculture est la clé du développement économique et de
la réduction de la pauvreté »14(*). Cette idée donne
une priorité d'une stratégie du développement dans la
lutte contre la malnutrition et la pauvreté dont sont victime les
paysans. Etant donné l'importance critique que revêt l'agriculture
dans la majorité des milieux si pauvres, il faut bien comprendre comment
l'expansion de ce secteur pourrait être accélérée,
l'ordre de priorités à établir et l'impact que pourrait
avoir une croissance plus rapide sur les niveaux de
pauvreté : « le potentiel de l'agriculture est
considérable mais que celui-ci n'a pas été
réalisé pour différentes raisons, notamment des
contraintes structurelles et technologiques, des politiques nationales mal
avisées et un environnement économique extérieur peu
favorable. De ce fait, la croissance de ces pays a été lente, la
malnutrition s'est aggravée et la marginalisation de ces pays dans
l'économie mondiale s'est poursuivie »15(*). Les défis auxquels
sont confrontés les milieux ruraux sont si nombreux que ces milieux ne
sont gère à même de formuler et de mettre en oeuvre des
stratégies et des institutions efficaces dans le secteur agricole.
Néanmoins, le développement est un processus
cumulatif et les succès remportés dans un domaine ouvrent des
possibilités nouvelles dans d'autres. L'on a essayé, dans cette
section, d'identifier les mesures qui permettraient d'atténuer les
contraintes qui existent sur le plan de l'offre ainsi que d'améliorer la
productivité et la compétitivité de l'agriculture dans le
cadre d'une stratégie équilibrée et durable fondé
sur les avantages comparatifs et tendant à atténuer la
pauvreté. « l'analyse s'inspire de l'expérience
acquise par la FAO sur le terrain, ainsi que de l'aide que cette organisation a
apportée aux pays pauvres en matière de formulation des
politiques générales ainsi que des nouvelles approches qui ont
été élaborées à la lumière des
enseignements tirés des programmes de développement des 30
dernières années pour accélérer le
développement de l'agriculture »16(*) L'on ne peut pas dire
qu'une expansion rapide de l'agriculture dépende d'un certain nombre de
conditions matérielles bien déterminées, ni que le
succès soit garanti par une série d'activités
spécifiques. L'on peut néanmoins à la lumière des
résultats obtenus, identifier un certain nombre de thèmes et de
schémas communs :
* Les trois principaux moyens d'accroître la production
(expansion des superficies cultivées, modification de la composition de
la production et progrès techniques) varient en importance et sont
fonction du niveau de croissance atteint, les possibilités
d'élargir les superficies cultivées sont limitées et,
à mesure que de plus en plus de terres sont mises en culture, les
possibilités d'expansion diminuent. En revanche, un changement de la
composition de la production et le progrès technologique conservent
toute leur importance pendant tout le processus de développement (aucun
de ces deux éléments n'étant efficace à lui seul)
et exigent l'existence de secteurs dynamiques et souples ;
* Il faut offrir des incitations appropriées aux
agriculteurs et garantir l'existence de condition leur permettant de
réagir à ces incitations. A cette fin, les pouvoirs publics
doivent mettre en oeuvre des politiques macro-économiques saines de
nature à faciliter la vente des produits agricoles aussi bien sur les
marchés intérieurs que sur les marchés d'exportations, et
mettre en place une infrastructure institutionnelle et physique propre à
appuyer un large changement (en facilitant l'accès à la terre, au
financement rural, aux connaissances techniques et aux services de
communication et de transports).
* La base de produits indispensable à la croissance de
l'agriculture peut varier, elle peut se composer par exemple d'exportations
traditionnelles ou non traditionnelles ou de denrées alimentaires de
grande consommation), mais il est naturel que les cultures de produits
alimentaires de grande consommation à mesure que l'expansion
économique se généralisé car cela stimule la grande
demande locale de produits à plus, forte intensité de
main-d'oeuvre dont l'élasticité par rapport aux revenus est plus
élevée (comme les légumes, les fruits et les produits de
l'élevage). Le secteur agricole devrait donc être à la fois
dynamique et souple ;
* Le progrès technique doit également être
un processus continu mais, en ce qui concerne la production de denrées
alimentaires de grande consommation, il s'agit d'une entreprise vaste et
complexe que le secteur privé et les organisation de producteurs peuvent
difficilement mener à bien, bien que l'expérience ait
prouvé qu'il ne puisse pas être laissé entièrement
entre les mains d'organismes publics un système local de promotion du
progrès technique est indispensable si l'on veut que les technologies
nouvelles correspondent aux besoins locaux changeants.
* Les effets et avantages de la croissance agricole sont
dilués lorsque le taux d'accroissement démographique est
élevé et/ou lorsque la croissance est limitée à des
secteurs ou régions géographiques étroitement circonscrits
ou à un petit nombre de produits. Les liens qui existent, en produisant
un effet multiplicateur, entre les activités agricoles et non agricoles
sont important aussi mais font parfois défaut. Si l'on veut promouvoir
une expansion plus large et réduire la pauvreté ; le
développement de l'agriculture doit être large et être
alimenté par des petites et moyens industries rurales. Le
développement de ces industries exige la mise en oeuvre de politiques
industrielles appropriées et renforce encore plus la
nécessité d'améliorer l'infrastructure, les services et
les institutions en milieu rural.
I.1.1 Mesures à prendre pour
accélérer le développement agricole et améliorer
les conditions de vie de populations rurales
L'on trouvera ci-après quelques recommandations de
caractère général touchant les politiques qui pourraient
être adoptées au plan national, régional et les mesures
mises en oeuvre au plan international pour éliminer les goulots
d'étranglement du niveau de l'offre, améliorer la
compétitivité et atténuer la pauvreté et
l'insécurité alimentaire dans les régions rurales. Les
politiques proposées pourront être d'une utilité
très différente d'une région à une autre, selon la
nature de leurs problèmes de développement agricole, de leurs
bases de ressources et leur situation économique.
I.1.2 Mesures et stratégies de caractère
général tendant à appuyer le développement de
l'agriculture
Premièrement, il faut s'attacher sur tout à
accroître la production de biens exportables, élément
indispensable à la croissance de l'agriculture et normalement moteur de
l'expansion « l'économie de la plupart des pays Africains
(subsahariens est dominée par ce secteur agricole, qui fournit environ
le tiers du PIB de la région et emploie les deux tiers de la population
active »17(*) Il importe pour cela de mettre en oeuvre une
série de politiques macro-économique adaptées à la
situation économique spécifique d'une région, adopter des
technologies appropriées eu égard à la situation actuelle
des exploitations et mettre en place une infrastructure de communication, des
mécanismes de commercialisation et des institution de nature à
faciliter l'accès des agriculteurs aux crédits de campagne, aux
capitaux à plus longue échéance et aux intrants et leur
assurer des prix pouvant encouragés la production. Pour
déterminer les rôles que devront jouer à cet égard
les organismes gouvernementaux, les donateurs, les organisations de la
société civile et les entités commerciales, il faudra
mettre en oeuvre une approche ingénieuse et novatrice mettant davantage
l'accent sur l'appui des pouvoirs publics et la diffusion des pratiques
optimales « comme c'est le cas, par exemple, dans le cadre du
programme de partenariats, Sud Sud de la FAO » 18(*)
I.1.3 Mesures recommandées aux échelons
régionales et nationales
Pour résoudre les problèmes nouveaux qui se
posent dans l'agriculture et intégrer davantage les milieux ruraux
à l'économie nationale. Il faudra mettre un accent plus
marqué sur ce développement agricole que
rural. « avec l'appui des leurs partenaires de
développement, le gouvernement des pays pauvres pourront être
appelés à formuler ou à réviser leurs
stratégies de développement agricole et devront les mettre en
oeuvre efficacement »19(*) parmi les élément fondamentaux et
les priorités de ces stratégies, il faudra placer un accent plus
soutenu sur les incitations macro-économiques et sectorielles, renforcer
les capacités institutionnelles ; accroître de façon
durable la productivité et la compétitivité ;
diversifier la production et les exportations, améliorer l'accès
aux marchés nationaux.
Dans ce sous paragraphe contient un bref aperçu
de ces priorités, et à particulier des principales mesures qui
devront être adopter pour accroître les ressources mises à
la disposition de l'agriculture et les utiliser plus efficacement. Les milieux
moins avancés doivent formuler des politiques et des mesures visant
à renforcer la capacité de leurs institutions d'opérer
efficacement. « Ces faiblesses qui caractérisent la
structure et les capacités des institutions rurales et autres, sont une
des raisons pour lesquelles les reformes de politiques économiques n'ont
pas réussi comme on l'espérait à accroître la
production agricole globale dans le nombre des pays d'Afrique ».
I.2 La pauvreté
La pauvreté est un phénomène
multidimensionnel. Plusieurs définitions et approches existent pour la
cerner. En particulier, l'on distingue les approches fondées sur le bien
être les besoins de base et les
capacités : « la mesure de l'indice de la
profondeur et de la sévérité de la résolution des
deux questions fondamentales que sont l'identification des individus pauvres et
la construction d'indicateurs pertinents sur la base des informations
disponibles. Dans la pratique, deux approches sont généralement
utilisées : l'une dite objective et l'autre subjective s'appuie sur
une information quantitative résumée à travers un
indicateur monétaire. Une ligne de pauvreté est alors
définie comme un seul en deçà duquel le ménage (ou
l'individu) est considéré comme pauvre »20(*).
L'approche subjective est basée sur la perception par
les populations de leurs conditions d'existence. Les populations s'auto
désignent pauvres ou non pauvre selon des critères qui leur sont
propres. A cet égard, un proverbe Africain définit la
pauvreté comme : « l'absence d'avoir,
de savoir et de pouvoir ». Cette perception de la culture
renvoie à la nature des formes d'organisation sociale et politique des
communications locales et aux stratégies sous-jacentes. Ainsi
importe-t-il d'investir dans la culture qui détermine la manière
de vivre et de combattre la pauvreté. « L'analyse de
la perception de la pauvreté au Sénégal qui se lit
à travers les langues nationales peut s'articuler autour de quelques
indicateurs dont le plus saillant se trouvent dans la définition
suivante : (est pauvre celui qui n'a rien, qui ne peut régler ses
besoins sociaux, primaires, qui vit sans accès à des
opportunités) ».21(*) Pour lutter ou réduire la pauvreté
à moitié à l'horizon 2015, l'État doit mettre en
place de manière soutenue une politique économique et social
permettant de relever significativement ses performances
socio-économiques et de placer le pays sur le sentier de
développement humain durable. A cette fin, « le
Sénégal a initié à 2000, après l'adoption de
son document intermédiaire, un processus participatif de
préparation d'une stratégie de réduction de la
pauvreté fondée sur une croissance distributrice et la
satisfaction des besoins de base des populations pauvres »22(*)
Le consensus autour de cette stratégie met l'accent sur
la nécessité d'une mobilisation des partenaires au
développement pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion
à travers l'établissement d'un lien étroit entre la
réduction de la pauvreté, le progrès économique et
le renforcement de capacité. Le pauvre vit dans un dénouement
total économique et social. Il est, souvent qualifié de
déclassé social et plongé dans un état de
misère quasi-permanent. Son trait dominant est qu'il s'auto exclu
lui-même du tissu social.
Les ménages pauvres disposent de sources de revenus
assez précaires qui ne permettent pas de découvrir
entièrement les besoins en alimentation. Pour expliquer la
pauvreté, les populations invoquent les responsabilités
individuelles exprimées à travers le proverbe :
« le paresseux est responsable de son état
d'indigence », mais aussi pour le manque de relations sociales.
Le tissu relationnel est ici une référence centrale.
Plus on élargit l'horizon de ses relations familiales,
confrériques, ethniques, etc., plus on fait face à la
pauvreté, au dénouement, à la vulnérabilité.
D'ordinaire, c'est dans le processus d'appauvrissement
accéléré par une crise économique persistante que
les individus, notamment parmi les plus vulnérables sont coupés
des circuits leur permettant d'accéder aux ressources productives. Ce
manque de moyens propre favorise une détérioration continuelle
des conditions de vie, aggrave les inégalités et mène
à terme, à l'extrême pauvreté. Cette dynamique
conduit à une rupture des liens sociaux et à l'exclusion des
couches les plus défavorisées. Un tel déficit ou
défaut de relations sociales pousse certains individus aux pratiques
ci-après : la violence et la délinquance : les
personnes détenues sont pour la plupart des jeunes. « Les
statistiques de la justice les plus récentes indiquent un taux de
criminalité de 1,8% marqué par une progression rapide des
infractions et une forte présence des jeunes parmi la population
carcérale » 23(*).
Dans les communautés rurales ou urbaines, beaucoup des
familles manquent de l'argent nécessaire pour l'achat de nourriture
suffisante et équilibrée. Dans certaines familles, on donne
même aux enfants des boissons sucrées ou alcoolisées pour
supprimer la sensation de faim. Tout cela parce que la nourriture coûte
trop chère. Plusieurs familles gèrent mal leur budget familial en
dépassant souvent pas mal d'argent pour des achats de luxe (radio,
bijoux, ....) ou pour des plaisirs coûteux (bière, cigarette,....
Il reste alors peu d'argent pour les achats de nourriture qui, souvent ne sont
pas perçues comme prioritaire. Cette situation aggrave souvent le taux
de la pauvreté au sein de différente famille locale.
Lutter contre la pauvreté, c'est avoir confiance des
inégalités et combattre la vulnérabilité des
populations (le manque des ressources peut avoir des impacts sur la
pauvreté. Il s'agit d'échapper aux risques de marginalisation et
l'exclusion dans la société. L'auteur Nicolas SIRVEN s'est
notamment penché sur le rapport entre pauvreté et
vulnérabilité. « De la pauvreté à la
vulnérabilité : évolutions conceptuelles et
méthodologiques ».
« Face à toutes les difficultés que
recouvre la pauvreté, l'Assemblée Générale de l'ONU
a réaffirmé l'ambition de promouvoir les droits de l'homme (le
droit de personne à la santé, à l'éduction, au
logement et à la sécurité,...) »24(*).
En effet, en Septembre 2000, a été adopté
lors d'une session extraordinaire par cette même assemblée la
déclaration du millénaire qui fonde un nouvel accord entre pays
riche et pays pauvre. Le but de cet accord est de contribuer à
améliorer les conditions de vie dans les pays pauvres et de garantir le
développement. Il existe 8 OMD, sont donc les principes et les valeurs
des années à venir, soit pour être pleinement atteint
à l'horizon 2015. L'idée centrale de ces objectifs est
d'encourager les pays en voie de développement à s'engager sur
les chemins de la croissance et du développement durable (rapport des
N.U sur la lutte contre la pauvreté et le développement durable
2000).
« Le but de base du développement est
d'élargir le choix des individus. En principe, ces choix des individus
peuvent être infinis et peuvent changer au fil du temps. Les gens
estiment souvent que les accomplissement ne se réalisent pas, ou pas
immédiatement, dans les chiffres de croissance ou de revenu : un
meilleur accès à la reconnaissance, l'amélioration de la
nutrition et des services de santé, l'accès à des moyens
des substances plus sûr, une sécurité contre la
criminalité et la violence physique, des heures de loisir
satisfaisantes, des politiques et des libertés culturelles et le
sentiment de participer à des activités communautaires.
L'objectif du développement est donc de créer un environnement
favorable pour les personnes, quelles puissent jouir longtemps d'une bonne
santé et mener une vie enrichissante ».25(*) Le constat actuel
montre que certains progrès ont été réalisés
mais ne sont pas suffisants pour éradiquer complètement
la pauvreté. Par exemple, sur le thème d'éducation,
certains pays ont réalisés des progrès notables en ce qui
concerne la scolarisation dans le primaire tandis que d'autres rencontrent de
difficultés liées à l'épidémie du VIH/SIDA
(en particulier ceux qui sont meurtris par les conflits).
Cette vision dynamique de la pauvreté établit
précédemment s'applique souvent aux jeunes du fait de nombreux
obstacles qui beaucoup doivent surmonter pour parvenir au statut d'adulte.
Cependant ce parcours est parsemé d'embûches. En effet, les
jeunes se résument à participer activement à
l'amélioration de leur qualité de vie et celle de leur famille,
afin d'entrevoir des chances de sortir un jour de la pauvreté.
Réduire la pauvreté revient alors, à intégrer dans
les stratégies de développement des questions plus approfondies
sur l'avenir des jeunes telles que l'emploie ou encore des thèmes
relatifs à leur insertion sociale et culturelle.
Ainsi, les stratégies d'emploie des jeunes occupent une
grande place dans la réalisation des objectifs du millénaire pour
le développement il s'agit de « formuler et appliquer des
stratégies qui permettent aux jeunes de trouver un travail décent
et utile »26(*)
(objectif 8, cible n°16, O.N.U.)
Assurer « un plein emploie productif et un
travail décent » permet d'intégrer les jeunes
à la vie sociale et d'investir dans l'avenir. Par ailleurs, leur donner
tous les moyens d'exploiter leur potentiel en leur offrant un emploie
convenable et une activité équilibrée et profitable, leur
permettraient de reprendre confiance en eux dans un contexte aux perceptives
incertaines.
I.3 La malnutrition
I.3.1 Définition
Etymologiquement, le terme
« malnutrition » dérive de deux mots
à savoir « mal » qui signifie mauvais et
« nutrition » qui signifie l'ensemble de processus par
lesquels les organismes vivants utilisent les aliments pour assumer leur vie,
leur croissance, le fonctionnement normal de leurs organes ainsi que leurs
productions d'énergie.
Selon le dictionnaire médical27(*), la mal nutrition est un
état pathologique résultat d'une alimentation anormale. Ceci peut
être excessive ou au contraire déficitaire.
Pour VIS et al., « la malnutrition est un
état nutritionnel qui s'écarte d'une façon ou d'une autre
d'une norme décrite par les physiologistes. L'écart à la
normale ou à la norme effectue déterminant les mesures
anthropométriques, biologiques ou cliniques de
l'individu »28(*).
La FAO définit la malnutrition comme une
« nutrition inadéquate résultant d'une assimilation
imparfaite ou incomplète »29(*).
L'OMS définit la malnutrition comme « un
état pathologique résultat d'une carence ou d'un excès
relatif ou absolu, d'un ou plusieurs nutriments essentiels »30(*). Cet état se manifeste
cliniquement ou n'est décelable que par des analyses biochimiques,
anthropométriques et physiologiques.
Brièvement, la malnutrition est définit comme un
état pathologique résultat de l'excès ou de la carence en
nutriments essentiels dans l'organisme ou alors d'une mauvaise assimilation des
nutriments par l'organisme.
Un enfant mal nourri est aussi un enfant immuno
déprimé et son traitement doit intégrer la
récupération de son état nutritionnel et de son potentiel
de défense31(*).
I.3.2 Aspect social de la nutrition
Le chemin de la « nutrition » est
long et souvent compliqué. Il est plein d'obstacles. Il commence aux
champs, car la nourriture vient de jardins, des champs, des pâturages, de
la forêt, des étangs. Ensuite, la nourriture doit arriver à
la maison. Cette route est souvent longue et difficile. Il y a parfois de
pertes importantes en cours de route d'une bonne partie de la nourriture. A la
maison, la nourriture est conservée et préparée. Là
aussi, il peut y avoir des pertes. Une fois mangé, les aliments doivent
être digérés pour arriver dans les tissus. Ici encore, il y
a des obstacles, des maladies qui empêchent l'absorption ou l'utilisation
de la nourriture mangée. Le « chemin » de
la nutrition commence donc dans les champs. Les tissus du corps sont la
destination finale. L'indice de la malnutrition est très
élevé au village qu'en milieu urbain suite à une nutrition
dégradante qui s'observe au sein de différents ménages.
Au village, le niveau de vie de personnes est souvent
très bas aux revenus insignifiants vis-à-vis du nombre de
personnes dans le ménage car on dit souvent que « le lit
du pauvre est fécond ». Cependant, le coût de la
vie est très élevé. Les vêtements, le frais scolaire
des enfants, les matériels de ménage demandent beaucoup d'argent.
La tension est forte de vendre toute la production de protéines
(maïs, riz, haricots, arachides,...) pour pouvoir disposer d'un peu
d'argent. En vendant leurs protéines, les parents vendent la
santé de leurs propres enfants, car ce sont ces aliments qui contiennent
des énergies et des protéines nécessaires pour la survie
humaine. Lorsqu'il y a insuffisance de ces matières. Il survient une
carence en matière nutritive dans le corps chose qui entraîne une
malnutrition protéino-énergétique tel qu'il a
été signalé ci-haut. Cette malnutrition peut être
aiguë ou chronique. Celle-ci se manifeste chez l'enfant par une perte
considérable de poids et par un retard de croissance. Les causes
immédiates de la MPE, qui coexistent le plus souvent, incluent un
mauvais apport alimentaire et des infections. Les nourrissons et les jeunes
enfants sont les plus gravement touchés par la MPE, les adultes,
notamment les femmes en âge, de procréer, les enfants d'âge
scolaire, les personnes âgées et même certains hommes
adultes peuvent également en souffrir. Toute fois, « la
prévalence la plus élevée de la malnutrition grave
apparaît généralement chez les enfants de 6 à 30
mois. Cette tranche d'âge peut être considérée comme
le groupe d'indicateur le plus sensible de l'ensemble du statut nutritionnel
d'une population »32(*). Cette maladie joue un rôle dans la
moitié au moins des décès d'enfant dans les régions
rurales partout en République Démocratique du Congo. Ce qui est
plus que n'importe quelle maladie infectieuse et pourtant elle n'est pas une
infection. Elle laisse, chez des millions de survivants, des séquelles
durables sous forme d'infirmité, de vulnérabilité
chronique aux maladies, de handicap intellectuel.
Longtemps tenue pour une conséquence de la
pauvreté, elle est de plus en plus considérée comme une de
ses causes. C'est une crise planétaire, et cependant elle n'a pas
éveillé beaucoup d'inquiétude dans l'opinion.
La malnutrition ne dépend pas simplement de la
satisfaction de l'appétit : un enfant qui mange assez pour calmer
sa faim immédiate peut néanmoins être malnutri. La
malnutrition est par ailleurs une urgence largement invisible. Les ¾ des
enfants qui meurent de causes liées à la malnutrition sont
atteints de formes modérées ou légères, qui ne
s'accompagnent d'aucun signe extérieur. L'Unicef confirme que
« les famines, les guerres et autres catastrophes ne sont
responsables que d'une petite partie de la malnutrition mondiale, mais de
telles crises comme celle qui frappent aujourd'hui la région du Grands
Lacs en Afrique Centrale ou en République Démocratique du Congo,
de Corée sont souvent à l'origine des formes de malnutrition les
plus graves »33(*).
« Si certaines parties du monde, notamment
l'Amérique Latine et l'Asie Orientale, ont accompli des progrès
spectaculaires contre la malnutrition de moins de cinq ans, le nombre absolu
d'enfants malnutris a augmenté de manière générale
dans le monde. En Asie du Sud, un enfant sur deux souffre de malnutrition. Un
sur trois, en Afrique présente une insuffisance pondérale, et
dans plusieurs pays de ce continent, l'état nutritionnel des enfants va
empirant »34(*).
La politique commerciale peut être aussi à la
base et à l'aggravation de la situation suite à la hausse de prix
des denrées alimentaires dans le but d'obtenir un bénéfice
plus important possible. Cette aggravation s'observe et dans les villes qu'en
milieux ruraux. Les commerçants achètent à bas prix les
produits agricoles, chose qui aggrave la pauvreté au sein de la
communauté paysanne. Ils découragent donc les producteurs
villageois. Ils les revendent très chers en ville. Les populations n'ont
donc pas assez d'argent pour couvrir leur besoin en nourriture. Les
commerçants achètent en ville d'autres produits pour revendre aux
villages. Ils les vendent à des prix élevés. Cela oblige
les villageois à vendre une plus grande quantité de leurs
produits agricoles afin d'acheter ceux dont ils ont besoin. C'est ainsi que les
commerçants deviennent de plus en plus riches alors que les autres
personnes en ville et au village deviennent de plus en plus pauvres. Les
populations rurales oublient de mettre de côté des réserves
de nourriture suffisante pour l'année entière. Après la
récolte on est obligé de vendre beaucoup mais quelques mois plus
tard, à la période de soudure, au moment de planter, la
nourriture risque de manquer. Ces cas de malnutrition se multiplient
jusqu'à l'arrivée de la prochaine récolte. Cette situation
aggrave la situation surtout pour les enfants et les femmes enceintes qui sont
victimes de ce fléau.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre a porté sur le cadre théorique et
les orientations conceptuelles autour des notions fondamentales que requiert ce
travail. Ainsi donc, nous avons défini les concepts de base
notamment : L'agriculture, malnutrition et la pauvreté.
En définitive, l'Esprit de ce premier chapitre
était de nous fixé sur les concepts de base pour rendre
aisée la compréhension de toute la suite.
Chapitre deuxième : METHODE ET TECHNIQUES
UTILISEES
II.1 METHODE UTILISEE
Dans nos démarches pour la réalisation du
présent travail, nous avons recouru à différente
méthode et techniques.
La méthode comparative est la seule que nous avons
utilisée dans ce travail. Celle-ci nous a permis de faire une
comparaison directe de l'évolution du secteur agricole et son impact
directe sur la réduction de la malnutrition et de la pauvreté
dans le groupement Bulambo-Isalé en comparant les années
2010-2012 des années déjà passées.
II.2 TECHNIQUES UTILISEES
Disons que, cette méthode a été
appuyées par des techniques afin d'avoir des informations fiables.
Précisons qu'une technique de recherche est un ensemble des
procédés ordonnés et mis au point scientifiquement et
permettant à l'investigateur de rassembler les informations sur le sujet
donné. Nous avons présenté le questionnaire
d'enquête sous forme des questions ouvertes. Ce questionnaire
d'enquête nous a permis de réaliser un guide d'entretien
grâce à laquelle nous nous sommes entretenus avec paix et
liberté avec notre population cible. Ce questionnaire fut écrit
en français mais que nous avons a permis de faire réaliser un
guide d'entretien grâce à la quelle nous sommes entretenus avec
paix et liberté avec notre population ciblé. Ce questionnaire fut
écrit en français mais que nous avons traduit en langue locale
suite à l'appartenance linguistique de notre échantillon cible et
cela pour donner place à un feed-back.
II.2.1 Interview et entretien
Ces deux techniques nous ont permis une prise de contact et
d'échanger directement avec nos enquêtés afin de nous
imprégner de leur expérience en matière d'agriculture en
Bulambo-Isale.
II.2.2 La technique documentaire
Celle-ci nous a été utile dans la
sélection des documents susceptibles d'étayer notre recherche, de
lui fournir des informations.
II.2.3 Le questionnaire
Ce dernier, nous a servi dans la récolte directe des
données auprès des agriculteurs.
II.2.4 Difficultés rencontrées
Pendant la passation et la réalisation du
présent travail plusieurs problèmes n'ont pas
manqué : ces problèmes ont été dus :
- Aux différentes barricades dans la route menant vers
notre champ d'investigation.
- A la mauvaise volonté et l'ignorance de certains
enquêtés sur l'objet de notre entretien.
- Au manque de moyens financier adéquat.
- A la santé corporelle suite à une
fragilité interne.
- A une fatigue intense à cause d'une longue marche.
II.3 APPROCHE METHODOLOGIQUE
II.3.1 L'enquête
Une enquête est un procédé qui rassemble
les avis et témoignages à propos d'un ou plusieurs
phénomènes.
II.3.2 Déroulement de l'enquête
II.3.2.1 Procédure de sélection de
l'échantillon
La préoccupation grandiose pour nous, dans le choix de
l'échantillon a été d'abord de réfléchir sur
l'état d'évolution de l'agriculture et les personnes pratiquant
cette activité. En effet, notre critère s'est focalisé sur
différents paramètres entre autre la productivité, la
production, ainsi que sur les différents éléments
étant à la base de cette évolution, aussi sur l'impact de
cette évolution sur la réduction de la malnutrition et de la
pauvreté.
A ce qui concerne le dénombrement, nous avons
procédé par l'échantillonnage aléatoire simple.
Autrement dit, notre échantillon a été constitué
des personnes non choisies parmi tant d'autre mais c'était d'une
façon (d'une manière) hasardeuse.
S'agissant de la sélection de l'échantillon,
notre enquête a pris en considération 75 ménages dans
lesquels notre investigation a retenu les mêmes ménages sujets
permanents de la production agricole. Mais ces derniers furent pris au hasard.
Même si notre échantillon peut s'agir non exhaustif, il faut
signaler que le secteur de l'agriculture comprend assez d'acteurs. Tous que,
nous avons rencontrés à leurs maisons, ont été
retenus par notre échantillon à moins que d'autres auteurs ne
puissent arriver à leur ménage après notre passage.
II.3.2.2 Préparation de l'enquête
Pour préparer rationnellement notre terrain
d'investigation, il nous a fallu d'abord collectionner certains outils
nécessaires pour nous permettre la récolte des données
afférentes à notre étude. Ces outils sont entre
autres : le questionnaire d'enquête qui nous a servi comme guide
d'entretien, le stylographe, le cahier où il nous a fallu enregistrer
toutes les informations recueillies relatives à l'identification de
l'enquêté, le motif d'engagement dans le métier.
Par rapport aux variables portant identification avec des
caractéristiques de notre échantillon, nous avons souligné
le degré de contribution du métier à la vie
socio-économique des ménages des acteurs afin de juger de la
fiabilité du métier.
En effet, notre questionnaire a analysé tous les
paramètres et facteurs qui ont favorisé l'évolution du
secteur agricole dans le groupement Bulambo-Isalé. Pour accéder
aux résultats, nous avons effectué une descente sur le terrain
où nous sommes restés pendant deux jours, du Mercredi
après midi jusqu'au Vendredi après midi.
Taillé sur le type des questions ouvertes, notre
questionnaire d'enquête a été du type standard pour toute
personne interrogée et comptait 16 questions hormis les questions
identitaires.
II.3.2.3 Objectifs de l'enquête
Voici comment nous avons défini les objectifs de notre
enquête :
- recueillir les avis et les considérations des acteurs
pratiquant l'agriculture en groupement Bulambo-Isalé ;
- voir l'état d'évolution du secteur agricole et
son impact sur la vie socio-économique de la population du groupement
Bulambo-Isalé ;
- dégager par la vérification de nos
hypothèses la place que prend l'agriculture dans le groupement
Bulambo-Isalé ;
- déceler ou prendre connaissance des
difficultés qui mettent en mal les exécutants de l'agriculture en
vue d'y proposer des solutions durables ;
- cueillir les informations générales
reflétant un climat informatif de tout ce qui concerne l'agriculture en
groupement Bulambo-Isalé.
II.3.2.4 Conduite de l'enquête
Pour accéder aux informations de la part de nos
enquêtés, nous étions munis d'une lettre de recherche qui
nous a été d'une garantie de confirmation sur notre
identité sous peine d'avoir une attribution erronée (rebelle) de
la part de nos enquêtes. Pour ce faire, elle nous a accordé une
importance capitale de bien nous intégrer et de bien introduire le motif
de notre recherche.
L'interview s'est déroulée en langue locale pour
faciliter la compréhension de nos enquêtes d'une part, et d'autre
part pour nous permettre d'être bien accueillis sans complexe. En effet,
toute nos interrogations ont été posées en grande partie
en « Kinande » et en
« Kiswahili » d'une manière rare. Notre
enquête a durée au total deux jours, du 27 au 29 Mars 2013.
II.3.2.5 Mode de dépouillement
Pour chercher de multiplies combinaisons de facteurs et
formes, nous avons associé de prime abord les différentes
questions aux thèmes qui leur sont relatifs. Cette association nous a
permis de nous rendre compte du degré de fréquence des
réponses liées à telle ou telle autre question. Ainsi, la
combinaison de ces fréquences nous a permis d'analyser et
d'interpréter les résultats sur chaque question.
Finalement, il est impérieux de souligner que cette
procédure nous a permis de bien analyser les données et de bien
vérifier nos hypothèses.
II.4 POPULATION D'ENQUETE ET ECHANTILLON
II.4.1 Population
Selon PALUKU PATAYO, Statistiques et Biométrie, cours
inédit de G1/STD, ISEAB, 2008-2009, la population désigne en
Science Sociale, un ensemble d'habitant d'un milieu bien
déterminé. Il peut également désigner un ensemble
d'êtres d'une catégorie particulière. Ainsi dans notre
travail, nous considérons que la taille de notre population
équivaut à la taille de notre échantillon.
II.4.2 Caractéristique de l'échantillon
L'échantillon est défini comme une fraction
représentative d'une population ou d'un ensemble statistique35(*).
Au cours de nos enquêtes, les caractéristiques
prises comptaient essentiellement sur les éléments
suivants : âge, sexe, confession et la profession. Pour ce faire,
nous avons sillonné le groupement Bulambo-Isalé en vue d'aboutir
aux présents résultats.
II.5 REPARTITION DE L'ECHANTILLON
II.5.1 Selon l'âge et le sexe
Pour la répartition équitable de notre
échantillon en âge, nous avons groupé les différents
âges en classe d'âge pour permettre une analyse et
interpénétration sûres de nos données. Cela
n'étant pas le fruit du hasard, nous avons usé certaines formules
dans la logique suivante :
- Age maximal de notre échantillon est de 80
ans ;
- Age minimal de notre échantillon est de 18
ans ;
- E= amplitude de l'échantillon ;
D'où 80-18 ans = 66 ans
Avec Age Mx - âge Min
K= nombre de classes qui doivent intervenir dans notre
échantillon, nous avons :



= 
= 8 classes.
En somme, nous avons 8 classes d'âges.
I étant l'intervalle des classes, il est donné
par la formule suivante :


L'intervalle entre les classes d'âge est de 9 ans. Voici
un tableau illustratif reprenant les caractéristiques de
l'échantillon selon l'âge et le sexe.
Tableau 1 :
Répartititon de l'échantillon selon l'age et le
sexe
N°
|
Classes d'âge
|
M
|
F
|
ni
|
Xi
|
niXi
|
%
|
01
|
[17-26]
|
4
|
5
|
9
|
22
|
198
|
12
|
02
|
[26-35]
|
5
|
6
|
11
|
31
|
341
|
15
|
03
|
[35-44]
|
9
|
9
|
18
|
40
|
720
|
24
|
04
|
[44-53]
|
8
|
8
|
16
|
49
|
784
|
21
|
05
|
[53-62]
|
7
|
7
|
14
|
58
|
812
|
19
|
06
|
[62-71]
|
3
|
1
|
4
|
67
|
268
|
5
|
07
|
[71-80]
|
1
|
-
|
1
|
76
|
76
|
1
|
08
|
[80-89]
|
1
|
1
|
2
|
85
|
170
|
3
|
Total
|
38
|
37
|
|
-
|
3 369
|
|
%
|
50,6
|
49,3
|
|
|
|
100
|
Sources : Nos enquêtes et nos
calculs
M= masculin
F= féminin
ni= effectif de la classe
Xi= moyenne
niXi=
%= pourcentage.
Partant de ce tableau, il ressort qu'à groupement
Bulambo-Isalé les chefs de ménages sont en majorité de
sexe masculin (50,6%).
En revanche, 49,3% de ménages ont comme chef : les
femmes. Celles-ci sont celles vivant seules ou veuves suite au
théâtre conflictuel qui a touché le groupement soit par des
maladies.
Nous avons usé de la formule statistique suivante pour
déterminer l'âge de nos enquêtés.

 
En somme, l'âge moyen de nos enquêtés est
de 45 ans.
II.5.2 Répartition selon la profession
Tableau 2 :
Répartition de l'échantillon selon la profession
Profession
|
Effectif
|
%
|
Agriculteurs
|
66
|
88
|
Enseignants
|
6
|
8
|
Infirmières
|
2
|
3
|
Elèves
|
1
|
1
|
Autres
|
-
|
-
|
Total
|
75
|
100
|
Source : Nos enquêtes et nos
calculs
Après nos calculs, le constat est que la plupart de nos
enquêtés exercent comme métier l'agriculture. Sur 100% de
nos enquêtés, 88% de ceux-ci s'occupent uniquement de cette
activité pour subvenir à leurs besoins primaires contre 8% des
enseignants, 3% des infirmiers et 1% des apprenants.
II.5.3 Répartition de l'échantillon selon la
confession
Tableau 3 :
Répartition de l'échantillon selon la confession
N°
|
Confession
|
Effectif
|
%
|
1
|
Catholique
|
40
|
53
|
2
|
Protestante
|
30
|
40
|
3
|
Musulmane
|
3
|
4
|
4
|
Animiste
|
2
|
3
|
Total
|
75
|
100
|
Source : Nos enquêtes et nos calculs
Notre tableau montre que la majorité absolue de nos
enquêtés est constituée par plus des catholiques qui sont
au minimum 53% suivi par 40% des protestants, 4% de musulman et 3% des
animistes.
II.5.4 Répartition de l'échantillon selon
l'évolution du secteur agricole
Tableau 4 :
Répartition de l'échantillon selon l'évolution des
secteurs agricoles
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
1
|
Oui
|
52
|
69
|
2
|
Non
|
23
|
31
|
Total
|
75
|
100
|
Source : Nos enquêtes et nos calculs
Disons que 69% de nos enquêtés ont accepté
avoir vu et sentir l'évolution du secteur agricole et son impact sur la
réduction de la malnutrition mais pas assez sur la réduction de
la pauvreté. Néanmoins, 31% de ceux-ci ont nié
catégoriquement cette évolution et son impact sur la vie
socio-économique.
II.5.5 Répartition de l'échantillon suivant
les indicateurs qui ont permis l'évolution du secteur agricole
Tableau 5 :
Répartition de l'échantillon suivant les indicateurs qui ont
permis l'évolution du secteur agricole.
N°
|
Indicateurs
|
Effectif
|
%
|
1
|
Accompagnement par les organisations de
développement
|
30
|
40
|
2
|
Initiatives locales de la population
|
36
|
48
|
3
|
Etat congolais
|
-
|
-
|
4
|
Autres
|
9
|
12
|
Total
|
75
|
100
|
Source : nos enquêtes et nos calculs
Il ressort de nos enquêtes que la population de
Bulambo-Isale s'est pris en charge durant les deux années passées
en 48%, mais les efforts des organisation de développement ne sont pas
à mettre à l'écart car ils ont aussi intervenus à
40% contre 0% de l'apport de l'Etat congolais et 12% d'autres méthodes
appliquées.
II.5.6 O.N.G qui ont favorisé
l'évolution
Tableau 6 :
Répartition de l'échantillon selon les organisations ayant
favorisé l'évolution du secteur agricole
N°
|
O.N.G
|
Effectif
|
%
|
1
|
FAO
|
18
|
24
|
2
|
PNUD
|
1
|
1,3
|
3
|
SYDIP
|
16
|
21,3
|
4
|
Ministère de l'agriculture
|
-
|
-
|
5
|
Autres
|
40
|
53,3
|
Total
|
75
|
100
|
Source : nos enquêtes et calculs
Notre constant est que les organisations de
développement ont contribué à 46,6% à
l'évolution du secteur agricole à Bulambo-Isale cela après
la sommation des pourcentages obtenus par chacun d'eux. La FAO a
contribué à 24% à lui seule dans l'octroi des semences de
maïs à Bulambo suivi du SYDIP qui a contribué à 21,3%
à lui seul dans l'octroi de différents services aux populations
qui se lient à lui, tandis que le Gouvernement n'a contribué
absolument pas à rien.
Le 53,3% constitue l'apport d'autre structures
bénévoles qui essai aussi de venir en aide à la population
et à son accompagnement et aussi à des initiatives locales de la
population.
Signalons aussi que l'apport des Organisations de
Développement a été inférieur par rapport à
des initiatives que la population locale elle-même a fait. Nous
constatons que la contribution de ces dernières n'a pas
été satisfaisante chose qui infirme notre 3ème
hypothèse.
II.5.7 Semences reçues
Tableau 7 :
Répartition de l'échantillon suivant les types de semences
reçues.
N°
|
Semences
|
Effectif
|
%
|
1
|
Haricot
|
13
|
17
|
2
|
Banane
|
-
|
-
|
3
|
Manioc
|
11
|
15
|
4
|
Riz
|
1
|
1,3
|
5
|
Autres
|
50
|
67
|
Total
|
75
|
100
|
Source : nos enquêtes et calculs
Il est évident que la population de Bulambo-Isale avait
beaucoup reçu des semences améliorées auprès de
certaines organisations oeuvrant dans ce milieu. 67% de semences reçues
est constituée de celles de maïs octroyées par la FAO sans
parti pris. 17% de semences est constituée par l'haricot, 15% de manioc
et 1% du riz.
II.5.8 Actions concrètes auxquelles ont intervenu
les O.N.G
Tableau 8 : Actions
concrètes auxquelles ont intervenu les O.N.G.
N°
|
Actions concrètes
|
Effectif
|
%
|
1
|
Octroi des semences améliorées
|
34
|
45
|
2
|
Octroi des géniteurs
|
2
|
3
|
3
|
Vulgarisation des techniques culturelles
|
-
|
-
|
4
|
Formation des paysans en matière de techniques
agricoles
|
-
|
-
|
5
|
Autres réponses
|
39
|
52
|
Total
|
75
|
100
|
Source : nos enquêtes et calculs
Avec ces résultats en pourcentage, nous constatons que
le bilan des interventions des Organisations Non Gouvernementales est de 48%
contre 52% des initiatives locales de la population. Ce pourcentage est
vraiment inférieur à celui que nous prétendions avoir
après nos enquêtes. Ces résultats ne sont pas promettant
pour un milieu souvent fréquenté par des ONGD qui sont souvent
considérées comme des acteurs accompagnateurs de la population
locale dans ses actions. Néanmoins, ces résultats ne sont pas
à déconsidérer car il faut chercher de plus en plus des
moyens pour fortifier et aider les Organisations de Développement
locales pour qu'il ait un accroissement rapide du développement autonome
dans l'évolution du secteur agricole et son impact sur la vie
socio-économique des populations riveraines.
II.5.9 Résultats des interventions des
organisations accompagnateurs
Tableau 9 :
Répartition de l'échantillon selon les résultats
obtenus
N°
|
Résultat
|
Effectif
|
%
|
1
|
Amélioration de la productivité
|
2
|
3
|
2
|
Amélioration de la production
|
28
|
37
|
3
|
Rien comme production
|
9
|
12
|
4
|
Autres réponses
|
36
|
48
|
Total
|
75
|
100
|
Source : nos enquêtes et nos calculs
Il ressort de nos résultats qu'après
différentes interventions des organisations d'appui au
développement, les résultats se sont présentés tels
que énumérés dans le tableau ci-haut. 3% de nos
enquêtés soit 2 personnes ont amélioré leur
productivité qui est le rapport entre la quantité produite et la
superficie sur laquelle on a produit. 37% de nos enquêtés ont
amélioré leur production, 12% de ceux-ci n'ont rien produit
malgré les différentes interventions obtenues, 48% de nos
enquêtés ont dit autres choses à part ceux dont nous avons
prétendu obtenir.
II.5.10 Nombre des repas par jour
Tableau 10 :
Répartition de l'échantillon selon le mode
alimentaire
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
1
|
Une fois
|
5
|
7
|
2
|
Deux fois
|
43
|
57
|
3
|
Trois fois
|
27
|
36
|
Total
|
75
|
100
|
Source : nos enquêtes et nos calculs
Ce tableau nous montre à suffisance qu'au moins le
nombre de gens qui mangent au moins deux fois par jour est encourageant compte
tenu de la situation dans laquelle évolue cette population.
Néanmoins, nous devons continuer à renforcer la capacité
de travail de cette dernière.
II.5.11 Contenu du menu de l'alimentation des
ménages
Tableau 11 :
Consommation des légumes
N°
|
Légumes
|
Fréquence
|
%
|
|
1
|
Sombé
|
61
|
81,33
|
81
|
2
|
Amarante
|
14
|
18,66
|
19
|
3
|
Morelle
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
75
|
100
|
100
|
Source : nos enquêtes et nos calculs
Le légume le plus consommé est le sombé,
81,33% contre 18,66% d'amarantes et 0% de morelle. Ce dernier aliment n'est
pas assez consommé suite à sa rareté et parfois à
cause de son goût amer.
Tableau 12 :
Consommation des fruits
N°
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
1
|
Oui
|
3
|
4
|
2
|
Non
|
72
|
96
|
Total
|
75
|
100
|
Cette population ne consomme pas les fruits parce qu'il n'est
pas dans leurs habitudes. Ces derniers sont mangés occasionnellement.
Tableau 13 : Les
aliments consommés
Moment
|
Aliments consommés
|
Pâte
|
%
|
Haricot
|
%
|
Bouillie
|
%
|
Autres
|
%
|
Aucun
|
%
|
Matin
|
42
|
56
|
-
|
-
|
8
|
10,6
|
9
|
12
|
16
|
21,3
|
Midi
|
1
|
1,3
|
38
|
50,6
|
-
|
-
|
-
|
-
|
36
|
48
|
Soir
|
75
|
100
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Source : nos enquêtes et nos calculs
Il est vrai que le menu constituant les aliments
consommés par la population que nous avons enquêté est
diversifié. Il ressort de nos résultats obtenus que l'aliment de
base de cette population est la pâte compte tenu du pourcentage lui
accordé. 42 ménages sur 75 le consomme le matin, soit 56% de nos
enquêtés et 75 sur 75 soit le 100% pendant la nuit. La
journée, 38 ménages sur 75 soit 50,6% de ceux-ci consomment
l'haricot. Une seule personne consomme la pâte pendant la journée
qui fait 1,33% de nos enquêtés. 8 ménages, soit 10,6% de
nos enquêtés prennent de la bouillie le matin.
N.B. Le reste de pourcentage observé
dans notre tableau est constitué par différentes réponses.
9 ménages sur 75 prennent autres choses surtout le matin à part
les 3 principaux aliments dont : la pâte, la bouillie et l'haricot.
Cette portion de gens constitue aussi 12% de nos enquêtés.
Néanmoins, 16 ménages ne mangent absolument pas rien le matin.
C'est qui fait 21,3% de nos enquêtés.
Pour ce faire, 36 ménages sur 75, eux ne mangent pas
pendant la journée. Ces gens sont classés parmi ceux-là
qui mangent seulement le matin et le soir. Il représente 48% de nos
enquêtés.
Bref l'alimentation de nos enquêtés n'est pas
vraiment équilibrée suite à une consommation continuelle
d'une seule variété de nourriture sans modification. En observant
le mode d'évolution de leur alimentation, nous constatons que plusieurs
éléments dont les fruits restent encore en arrière et ne
figurent même pas dans les habitudes alimentaires de nos
enquêtés. 4% de consommateurs des fruits contre 96% de non
consommateurs, c'est vraiment insignifiant.
II.5.12 Provenance de la nourriture
Tableau
14 : Produits alimentaires provenant essentiellement du
champ
N°
|
Provenance
|
Effectif
|
%
|
1
|
Champ
|
74
|
99
|
2
|
Marché
|
1
|
1
|
Total
|
75
|
100
|
Source : nos enquêtes et nos calculs
Il ressort de nos résultats que la population de
Bulambo-Isale s'approvisionne au champ la nourriture dont elle a besoin,
c'est-à-dire que toute la population a comme métier principal
l'agriculture malgré le niveau que pouvait occuper certaines personnes
dont nous avons enquêtés.
Tableau 15 :
Produits ou aliments provenant essentiellement du
marché
N°
|
Aliments
|
Effectif
|
%
|
1
|
Huile de palme
|
75
|
100
|
2
|
Poisson
|
75
|
100
|
3
|
Viande
|
75
|
100
|
4
|
Poireaux
|
75
|
100
|
5
|
Tomate
|
75
|
100
|
Total
|
75
|
100
|
Source : nos enquêtes et nos calculs
Nos enquêtes nous montre que toute la population de
Bulambo-Isale que nous avons enquêtés tous s'approvisionnent au
marché les aliments cités ci-haut. Le pourquoi de cet achat
massif s'explique par la rareté de ces derniers dans le milieu soit par
l'inadaptation climatique de ces aliments dans le milieu soit la non
maîtrise de techniques agricoles pour produire ces éléments
nutritifs de première nécessité.
II.5.13 Répartition des revenus
Tableau 16 : Prix de
vente des récoltes
Appréciation du prix
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
7
|
9
|
Non
|
68
|
91
|
Total
|
75
|
100
|
Source : Nos enquêtes et nos calculs
Ce tableau de prix nous montre en suffisance que le prix de
vente des récoltes n'est pas favorable selon nos résultats
obtenus. 68 personnes sur 75 n'ont pas apprécié la qualité
du prix d'achat de leurs récoltes. Ce dernier est souvent imposé
par les acheteurs qui s'approvisionnent en vivre dans ce milieu. Par contre,
les 7 autres personnes qui ont apprécié le prix d'achat de leurs
récoltes, sont ceux qui ont la possibilité d'amener leurs
produits en ville de Butembo.
C'est pourquoi, la population de Bulambo-Isalé
mène toujours une vie médiocre et ne parvient pas à
subvenir à leurs besoins primaires malgré quelques avancés
observés dans le secteur agricole.
Tableau 17 :
Répartition du revenu agricole
Affectation du revenu
|
Effectif
|
%
|
Scolarisation
|
Oui
|
26/75
|
34,6
|
Non
|
48/75
|
64
|
Soins de santé
|
Oui
|
32/75
|
42,6
|
Non
|
42/75
|
56
|
Construction de l'habitat
|
Oui
|
22/75
|
29,3
|
Non
|
52/75
|
69,3
|
Source : Nos enquêtés et calculs
En examinant minutieusement le tableau ci-haut, nous
constatons que chacun des nos enquêtés affecte de sa
manière (façon) les revenus de son champ. Néanmoins, nous
constatons avec amertume que ces revenus ne parviennent pas a satisfaire leurs
besoins primaire. La cause principale a été évoquée
dans les explications du tableau précédent.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre a essentiellement tourné autour des
paramètres pouvant nous permettre de tester les pressentiments que nous
avions eus au commencement de ce travail.
En effet, après la vérification de notre sujet
de recherche, la description de la population de l'échantillon, de
l'instrument de récolte des données ainsi que
l'interprétation des résultats, nous avons constaté que
qu'il y a eu amélioration dans le secteur agricole non
négligeable. Cette constatation émane de notre deuxième
hypothèse qui est vraiment confirmée par 69% de nos
enquêtés contre 31% qui n'ont pas été satisfaits.
Néanmoins, la première hypothèse est
infirmée parce que, malgré l'évolution du secteur agricole
et son impact sur la malnutrition, la pauvreté perdure encore dans le
chef de la population à cause de la mauvaise qualité du prix
d'achat qui reste encore sous l'imposition de l'acheteur et non du
vendeur ; 7 ménages sur 75 soit 9% de nos enquêtés
apprécient le prix d'achat des récoltes de leurs champs alors que
68 ménages sur 75 soit 91% de nos enquêtés s'indignent du
prix d'achat leur imposé par leurs acheteurs.
Suite à cela, la population de Bulambo-Isalé ne
parvient pas à subvenir à ses besoins primaires chose qui rend
encore la vie difficile dans le milieu.
L'accompagnement de la population par les organisations de
développement aurait contribué à cette évolution du
secteur agricole et aidé la population à se prendre en charge
mais leurs actions ont été insuffisantes compte tenu du
pourcentage obtenu par ceux-ci vis-à-vis des initiatives locales de la
population. Ces idées, infirme aussi notre 3ème
hypothèse.
Les tableaux N°13, 14 et 15, nous expliquent le pourquoi
de l'achat des produits de première nécessité par cette
population alors qu'elle est même capable de les produire au niveau
local. Néanmoins, certaines explications ont été
avancés compte tenu du phénomène climatique qui peut
être aussi à la base de certaines difficultés dans la
production de ces aliments. Mais aussi la non maîtrise de techniques
agricoles tel que le stipule notre 4ème hypothèse.
Chapitre troisième PROJET DE DEVELOPPEMENT
3.1. DENOMINATION DU PROJET
Comme cela nous inspire, ce projet est dénommé
« Encadrement et Amélioration de la productivité
agricole de la population de Bulambo-Isalé ».
3.2. DEFINITION DU PROJET
Le projet peut se définir comme un ensemble
d'activités qui, avec l'apport des différentes ressources vise
à réaliser certains avantages.
Selon POUMAILLON, un projet est l'ensemble de moyens de toute
sorte dont la mise en oeuvre coordonnée est estimée
nécessaire pour obtenir un résultat du développement
économique ou social concourant à la réalisation des
objectifs du plan.
3.3. DUREE ET LOCALISATION DU PROJET
D'après la réalité de notre projet et,
à une durée de 2 ans allant du 1er janvier 2013 au 31
Décembre 2014 dans le groupement Bulambo-Isalé.
3.4. ACTEURS ET BENEFICIAIRES DU PROJET
Il est évident que l'efficacité de toute action
de développement, dépendra beaucoup de la participation de la
population cible. C'est ainsi que, le projet a ciblé les agriculteurs
paysans du groupement Bulambo-Isale comme bénéficiaires directes,
les techniciens en développement, les agronomes et l'Etat comme acteurs.
Cette population a été ciblée parce qu'elle est soucieuse
d'une bonne production agricole et d'une amélioration de la vie
socio-économique de leur famille. Ainsi d'atteindre le
développement durable et endogène. Les
bénéficiaires occasionnels sont les habitants environnant du
groupement.
3.5. NATURE ET CADRE JURIDIQUE
Le présent projet revêt un caractère
socio-économique du type d'appui pouvant réduire la
pauvreté et la mal nutrition. L'AABI « Association des
Agriculteurs de Bulambo-Isale » travaille à améliorer
les conditions de vie qui relève du secteur socio-économique de
la population et ne vise pas un but lucratif c'est-à-dire que c'est une
ASBL (Association Sans But Lucratif).
3.6 OBJECTIF DU PROJET
Par objectif, il faut entendre que le projet se propose
d'atteindre en dernière analyse (fin ultime à atteindre) les
objectifs peuvent être généraux particuliers et doivent
être précis qu'à la fin, l'on puisse vérifier s'ils
ont été atteint intégralement ou pas. Le projet se fixe
les objectifs ci-après :
* Améliorer la productivité dans le secteur
agricole en Bulambo-Isale
* Améliorer la production
* Améliorer le prix d'achat de d'arrhées
alimentaires.
* Améliorer la vie socio-économique de la
population.
3.7. ACTEURS DU PROJET
Par acteur du projet, nous entendons par toute personne
appelée à intervenir dans la réalisation des objectifs
poursuivis. La réalisation de ce projet sera assurée
par :
* Toutes les couches de la population ainsi que
l'autorité politico-administrative en vue de lui garantir les
résultats durables.
* La FAO
3.8. STRATEGIES GLOBALES DU PROJET
Pour la réalisation des objectifs pour suivis avec
efficacité, ce projet passera par l'exécution des
activités qui exigent une hiérarchisation rigoureuse. Il faudra
donc :
* La conscientisation
* la sensibilisation
* La participation de la base est incontournable en ce sens
que tout projet doit partir de la base comme propose Gandhi en disant
« ce que vous faites pour moi sans moi, vous le faites contre
moi ».
* La formation sur l'importance de l'agriculture.
* Faire le suivi régulier des
activités ;
* Et l'évaluation
II. ETUDE DE LA PERTINENCE, OPPORTUNITE ET DE LA
FAISABILITE DU PROJET
II.1.Pertinence et opportunité
La pertinence du projet se justifie par le fait qu'il vise la
réduction de la pauvreté et de la malnutrition en vue
d'améliorer la vie socio-économique de la population. Cette
amélioration de conditions de vie de l'homme reste l'objectif ultime de
tout projet de développement.
II.2. faisabilité du projet
Ce projet est faisable car ne constitue pas un obstacle au
développement, plu tôt une réponse à un besoin
ressenti et exprimé par la population. Cependant, l'organisation du
projet et sa réalisation doivent consommer des moyens de toute sorte.
II.3. Organigramme
1. Structure organisationnelle
AG
CA
COCO
SE
Du personnel
Logistique
Secrétariat comptable
Technique
Communication
Service d'animation, formation et vulgarisation
2. FONCTIONNEMENT
Pour le fonctionnement de cette organisation, L'ONG est
administré par les organes suivants : L'assemblée
générale, le conseil d'administration, le secrétariat
général et la commission de contrôle.
a. A.G : elle est l'organe suprême du
projet. Elle est composée d'un président et un
vice-président, des comités de développement et des
délégués des organisations de développement dans
tout le groupement Bulambo-Isale. Elle se réunit tout le 3mois, elle
élit le coordonateur et le conseil d'administration.
b. Le C.A : Elu par l'A.G, le conseil
d'administration est un organe qui a la responsable administrative et
juridique. Il élabore le règlement d'ordre intérieur. Il a
un mandat de 6mois.
c. La COCO : est composée de
3personnes : le président, un rapporteur et un conseiller. Cette
commission veille au bon déroulement de toutes les activités de
l'organisation, à la bonne gestion de toutes ressources et à
l'harmonisation du projet. Cette commission est nommée par l'AG selon
les besoins, avec un mandat précis.
d) La coordination ou le secrétariat
exécutif : le coordonnateur chapeaute toutes les activités
avec d'autres services qui donnent rapport à la fin du mois ou au cours
des réunions. Celui-ci, travaille sous la direction du conseil
d'administration. Il est chargé d'exécuter toute les
décisions de l'instance supérieure et sert de liaison entre les
autres ONG. Les chefs de services sont recrutés par le CA sur
proposition du secrétaire exécutif.
III. OPERATIONNALISATION DU PROJET
III.1. Les phases du projet
De façon plus claire, la mise en place d'un projet
exige beaucoup d'expertises de la part des animateurs, ainsi que le temps
souvent, un projet de développement comprend un certain nombre
d'opérations. Cependant, elles sont en symbiose, c'est-à-dire
chacune dépend de l'autre dans un ordre bien déterminé.
C'est ainsi que Notre projet fait appel à deux grandes
phases notamment :
1° La phase de structuration des activités
2° La phase de mise en place proprement dite pour essayer
de lutter contre la pauvreté et d'éradiquer la malnutrition. En
effets la phase de structuration des activités consiste à :
* La prise de contact avec les autorités
politico-administratives du milieu ;
* La prise de contact avec les bailleurs de fond ;
* Enfin l'installation proprement dite du bureau AABI
La deuxième étape (phase), qui est la mise en
place proprement dite, est une démarche pour essayer de lutter contre le
phénomène pauvreté et mal nutrition mais aussi
l'amélioration de condition de vie des populations pauvres. Il sied de
souligner les grands points suivants :
* Le recrutement du personnel
* l'animation et la sensibilisation de la population
ciblée ;
* La formation des paysans en matière
d'agriculture ;
* La mise en oeuvre des différentes techniques
culturales
* le suivi et évaluation
III.2. Diagramme de GANTT
De toute façon, aucun projet ne peut être mise en
place sans qu'il ait des activités prévues. C'est alors qu'il
faut montre que le diagramme de GANTT dans ce projet essaye d'arrêter les
dates pour les activités.
Tableau 18 :
Activités prévues au cours du projet
N°
|
ACTIVITES
|
ANNEE 2013
|
ANNEE 2014
|
|
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
|
1. Contact avec les autorités
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2. Prise de contact avec le bailleur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3. Installation proprement dite
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4. Recrutement du personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5. Animation et sensibilisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6. Formation de la population bénéficiaire
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7. Mise en oeuvre de différentes activités
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8. Suivis des activités
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9. Evaluation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Légende
Activités continues
Activités discontinues
III.3. PLANIFICATION DES EXTRANTS
Tableau 19 : Calendrier
des activités
N°
|
ACTIVITES
|
ECHEANCE
|
DUREE
|
ACTEURS
|
RESSOURCES
|
MOYEN DE VERIFICATION
|
SUPPOSITION
|
1
|
Prise de contact avec les autorités de l'Etat pour
permettre à ces autorités d'être informé de ce qui
se passe dans cette organisation et son champ d'action
|
1er Janvier au 31 Janvier 2013
|
1mois
|
Directeur du projet + les autorités de l'Etat.
|
- Humaine : coordonateur du projet + les autorités de
l'Etat ;
- Matérielles : moto, cahier, stylo ;
- Financière : Frais carburant, moto, cahier
|
Rapport du coordonateur
|
Que les, autorités de l'Etat se mobilisent pour
soutenir l'action
|
2
|
Prise de contact avec les bailleurs de fond pour soutenir
financièrement les actions
|
Du 1er Février au 31 Juillet
|
6mois
|
Coordonnateur projet
|
- Humaine : Directeur du projet + bailleurs de fond
- Matérielles : Internet, phone, papiers, stylo,
ordinateur
|
Rapport financier Bordereaux
|
Que les financiers soient souples pour la réalisation
du projet au temps opportun
|
3
|
Installation proprement dite du bureau + un centre de
formation
|
Du 1er Aout au 31 octobre
|
3mois
|
Directeur des projet + les autorité de l'Etat
|
Humaine : Directeur du projet + bailleur de fond.
Matérielles : Bureau financier : Location immeuble
|
Actes de versement
Le contrat du bailleur
|
Que le fond soit disponible et non détourné
|
4
|
Recrutement de personnel capable de défendre le projet sur
le terrain
|
Du 1er Novembre au 30 Novembre 2013
|
1mois
|
Directeur du projet + personnel
|
Humaine : 3 évaluateur + personnels en
gagés
|
Rapport contrat de travail
|
Que les personnels soient à mesure de travailler
|
5.
|
Animer et sensibiliser les agriculteurs paysans à la prise
de consciences
|
Du 1er janvier au 31 Dec 2013
|
Tout le jour (toute la vie du
|
- Personnel
- Agriculteurs
- Agronomes
|
Humaine : animateur du projet + agriculteur
|
Rapports des animateurs
|
Participer activement à la formation
|
6.
|
Formation de la population bénéficiaire aux
différents travaux d'auto-financement
|
Du 1er Dec 2013 au 31 Janvier 2014
|
2mois
|
Directeur de projet, le formateur de la population
|
Humaine : personnels et agriculteurs
Matérielles : Appareil photo,
vidéo, magnétophones, moto, vélos.
Financières :
Frais de carburant, cahier, stylo
|
Rapport de formation
- Les différents entretiens avec la population
bénéficiaire
|
Que les formateurs se disposent de même que les
formés
- Que la formation se passe dans des bonnes conditions
|
7.
|
Mise en oeuvre de différentes techniques acquises lors de
la formation
|
Du 1er Janvier 2013 au 30 Novembre 2013
|
11mois
|
- Les formateurs
- Directeurs du projet
|
Humaine : Directeur + Agents +
Agriculteurs
Financière : Salaire du
personnel
|
Descente sur le terrain
|
- Que le financement soit disponible
- Que la population ciblée se disponibilise
|
8.
|
Suivi des activités du projet afin de s'assurer de sa
réalité et l'atteinte de ses objectifs
|
Du 1er janvier 2013 au 31 déc 2014
|
24 mois
|
- Les formateurs
- Directeurs du projet
|
Humaines : Directeur, tous les
formateurs
Mat : carnet, stylos, moto,
Financière : Frais carburant
|
Rapport des activités, enquêtes sur le terrain
|
Utilisation de tous les moyens possibles pour atteindre
l'objectif
|
9.
|
Evaluation des activités du projet pour connaitre les
Ecarts pendant l'exécution du projet afin d'apporter les
décisions
|
A la fin de chaque 3mois
|
Grande évaluation au début et à la fin du
projet
|
Directeur du projet + les bailleurs de fonds
|
-Humaine : Directeur + bailleurs de
fonds
- Mat : Motos, Papier, Stylos
Financière :
Frais carburant, papiers, stylos
|
Rapports d'évaluation descente sur le terrain
|
- Que l'équipe Evaluatrice soit honnête
Que les recommandations soient prises en compte.
|
VI. BUDGETISATION DU PROJET
Pour être opérationnel, tout projet de
développement nécessite des ressources tant financières,
humaines que matérielles, Pour ce projet, le coût estimatif des
dépenses est donné en dollars américain dont la
représentation est faite dans une série de tableau que
voici :
VI.1. Coût estimatif des dépenses du
projet
Tableau 20 : Matières
et fournitures du bureau
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Prix total
|
|
1. Rame de papier A4
|
6
|
6$
|
36$
|
|
2. Boite de stylos
|
1
|
6$
|
6$
|
|
3. Boite d'enveloppe
|
2
|
4$
|
8$
|
|
4. Notes Books
|
12
|
1$
|
12$
|
|
5. BIC MARKERS (Boite)
|
2
|
3$
|
6$
|
|
6. Encre correcteur (Boite)
|
1
|
3$
|
3$
|
|
7. Registres
|
4
|
1$
|
4$
|
|
Sous Total
|
-
|
-
|
75$
|
|
Imprévu 5%
|
-
|
-
|
3.75$
|
|
TOTAL
|
-
|
-
|
78.75$
|
Au vu de ce tableau, il ressort que le coût de
matières et fournitures du bureau sont estimés à
78,75$.
Tableau 21 : Coût du
matériel de bureau
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U
|
P.T
|
|
1. Perforateur et agrafeuse
|
2
|
5$
|
10$
|
|
2. Classeurs
|
12
|
2,5$
|
30$
|
|
3. Fardes
|
12
|
1$
|
12$
|
|
4. Lattes
|
NO :x 9605
|
4$
|
4$
|
|
5. Machines calculatrices
|
2
|
5$
|
10$
|
|
6. Sceau + Tampon
|
2
|
4$
|
8$
|
Sous Total
|
-
|
-
|
74$
|
Imprévu 5%
|
-
|
-
|
3,7$
|
TOTAL
|
-
|
-
|
77,7
|
Le montant total alloué aux dépenses diverses
s'élève à 77,7$
Tableau 22 : Frais locations
immeubleus
N°
|
Désignation
|
Nombre de mois
|
Montant/mois en $
|
Dépense total
|
1
|
Loyer du bureau
|
24
|
50$
|
1200$
|
2
|
Salle de formation
|
2
|
400$
|
800$
|
Sous total
|
-
|
-
|
2000$
|
Imprévu 5%
|
-
|
-
|
100$
|
TOTAL
|
-
|
-
|
2100$
|
Il ressort de ce tableau, que les frais de location immeubles
s'élève à 2100$.
Tableau 23 : Autres
matériels et frais divers
N°
|
Désignation
|
Qt
|
P.U
|
P.T
|
|
1. Tables de bureau
|
3
|
60$
|
180$
|
|
2. Chaises de bureau
|
6
|
10$
|
60$
|
|
3. Etagère
|
1
|
30$
|
30$
|
|
4. Stabilisateur
|
1
|
50$
|
50$
|
|
5. Moto AG
|
2
|
4000$
|
8000$
|
|
6. Carburant
|
50l
|
1,18$
|
59$
|
|
7. Vélos phoenix
|
2
|
100$
|
200$
|
|
8. Ecran 24 pouces
|
1
|
250$
|
250$
|
|
9. Magnéto DVD
|
1
|
90$
|
90$
|
|
10. Groupe électrogène
|
1
|
150$
|
150$
|
|
11. Téléphone fixe
|
2
|
100$
|
200$
|
|
12. APP. Photographique
|
2
|
150$
|
300$
|
|
13. Ordinateur Kit complet
|
1
|
1000$
|
1000$
|
|
14. Allonge
|
2
|
5$
|
10$
|
|
15. Bande vidéo
|
5
|
1,5$
|
7,5$
|
|
16. Antenne parabolique
|
1
|
100$
|
100$
|
|
17. Récepteur
|
1
|
50$
|
50$
|
|
18. Positionneur
|
1
|
50$
|
50$
|
SOUS TOTAL
|
-
|
-
|
10786,5
|
Imprévus 5%
|
-
|
-
|
539,325
|
TOTAL
|
-
|
-
|
11325,825
|
Le montant alloué aux autres matériels et aux
frais divers s'élève à 11325,825$
Tableau 24 : Synthèse
du budjet
N°
|
Désignation
|
Montant
|
|
1. Matériel et fourniture bureau
|
78,75$
|
|
2. Coût des matériels bureau
|
77,7$
|
|
3. Frais location immeuble
|
2100$
|
|
4. Autres matérielles et frais divers
|
11325,825$
|
|
5. Coût personnel
|
30720$
|
SOUS TOTAL
|
44302,28$
|
Imprévus 5%
|
2215,114$
|
TOTAL
|
46517,398$
|
Nous constatons que ce budget a un cout de 46517,398$ dont le
montant est répartir dans cinq fonction à savoir :
Matières et fourniture du bureau 78,75$, coût de matériel
Bureau 77,7$, frais location immeubles 2100$, autres matériels et frais
divers 11325,825$, coût du personnel 30720 et avec un imprévu de
5% de ce budget qui est de 2215,114$.
IV.2. SOURCE DE FINANCEMENT
A ce sujet, nous faisons allusions aux moyens que
l'organisation peut avoir pour son fonctionnement. L'AABI aura à se
ressourcer :
- Ces fonds propres, c'est-à-dire l'association fait
appel aux contributions mensuelles des membres ;
- L'Association des Agriculteurs de Bulambo-Isale (AABI en
sigle) tire également ses ressources dans les services rendus au tiers.
Les ressources matérielles et financières proviennent des frais
d'adhésion, de dons et legs, des actions d'autofinancement, des
subventions du gouvernement et coopération internationale et locale.
- L'association peut également recourir au financement
des partenaires et aux différents dons reçus des hommes de bonne
volonté ;
- L'association AABI en sigle peut aussi recourir aux emprunts
pour faire face à ses dépenses spéciales.
CONCLUSION PARTIELLE DU PROJET
Ce présent projet a été conçu en
vue de palier les différents problèmes socio-économiques
que la population de Bulambo-Isale éprouve actuellement.
En effet, quatre objectifs ont été
assignés pour qu'à la fin de ce dernier la vie
socio-économique soit au moins améliorée.
Pour ce faire, un budget de 46517,398$ pour la
concrétisation de notre projet a été alloué aux
différentes activités prévues. Nous avons signalé
à ce sujet que pour que nous puissions aller de l'avant, les fonds ont
été mobilisés tel que stipulé par le
4ème point de notre projet.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce modeste travail, nous tenons à
réitérer notre reconnaissance à l'endroit de tous ceux
qui, de près ou de loin, ont contribué à sa
réalisation.
A titre de rappel, notre grande préoccupation
était focalisée sur l'impact de l'évolution du secteur
agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté dans
le groupement Bulambo-Isalé. Quatre questions pertinentes ont
constitué notre problématique :
1) L'application de l'agriculture en groupement Bulambo-Isale
contribue-t-elle au développement de la population ?
2) Il y a -t-il eu une évolution remarquable dans le
secteur agricole au cours de ces deux dernières années
passées ?
3) Quelle contribution les ONG tant locale qu'internationale
ont-elles apporté dans l'évolution du secteur agricole en
Bulambo-Isale ?
4) Quelles sont les contraintes de l'agriculture au
développement et à l'autopromotion de la population ?
Avant de descendre sur le terrain pour la récolte des
donnés, nous avons d'abord supposé que :
- Il semble que le domaine agricole contribue moins au
développement et à l'autopromotion de la population ;
- Il semblerait qu'il y a eu une évolution dans le
secteur agricole à Bulambo-Isale mais sans effet positif sur le social
de la population ;
- Il est évident que la contribution des organismes de
développement semblerait être minime dans ce secteur compte tenu
des résultats obtenus après notre
pré-enquête ;
- L'ignorance des meilleures techniques agricoles et la baisse
du prix de vente de produits agricoles sembleraient être à la base
au non développement et à l'autopromotion de la population locale
du groupement Bulambo.
Pour nous permettre de réunir les données
nécessaires en vue de vérifier nos hypothèses, nous avons
utilisé la méthode comparative. Nous avons également fait
recours aux techniques comme la technique d'entretien et d'interview, la
technique documentaire, le questionnaire d'enquête et à des
approche méthodologique comme l'enquête.
La présente conclusion et l'introduction mises à
part, le présent travail à comporté trois chapitres. Le
premier chapitre a fait ressortir des élucidations des contours
sémantiques des concepts agriculture, pauvreté et malnutrition.
Le deuxième a porté sur la méthodologie et techniques
utilisées, la présentation des données et
l'interprétation des résultats. Et le troisième a
porté sur le projet de développement que nous avons prévu
pour pallier les problèmes ressentis par la population locale et de
répondre à leurs attentes.
La partie portant sur la présentation des
données et interprétation des résultats, et, constituant
le fondement directe de notre étude, nous a permis de vérifier
nos hypothèses.
En effet, certaines des nos hypothèse ont
été confirmées et d'autres ont été
infirmées. Et pour preuve, nos enquêtes ont
révélé d'abord qu'en groupement Bulambo 88% de la
population est agriculteur contre 12% de non agriculteur (voir tableau 1).
Aussi le nombre de chrétiens étant plus élevé que
celui de musulmans et de non croyants, 53% de catholiques et 40% des
protestants contre 4% de musulmans et 3% des animistes (voir tableau n°2),
il ressort des nos enquêtes que la population de Bulambo est
majoritairement chrétienne.
Pour le tableau n° 3 de notre travail, 69% des
ménages enquêtés soit 52/75 affirment qu'il y a eu une
évolution considérable dans le secteur agricole, alors que 31%
de ceux-ci l'ont nié soit 23/75. Suite à cela, nous sommes
passés à la vérification des indicateurs (indices) qui ont
permis l'évolution du secteur agricole à Bulambo.
Après nos enquêtes, nous avons constaté
qu'il y a eu au moins un accompagnement par les organisations de
développement ayant intervenu en 40% contre 48% des initiatives locales
de la population et de 12% d'autres démarches (tableau n° 4).
Après cette vérification, nous avons observé aussi les
agents qui ont permis cette évolution. Celle-ci est bien
synthétisée dans le tableau n° 5 reprenant les noms des
organisations qui ont aidé la population à se mouvoir. C'est
entre autre la FAO qui a intervenu à 24%, le PNUD à 1,3%, SYDIP
à 21,3% et d'autres dont on a pas repris sur la liste se trouvant le
tableau et qui forment aussi 53,3%.
C'est ainsi qu'après nos observations, nous avons
constaté que la contribution des organisations n'a pas été
satisfaisante chose infirmant notre troisième hypothèse.
C'est pourquoi, vue la misère dans laquelle croupit la
population de Bulambo, nous avons prévu à la fin du
présent travail un projet de développement dénommé
« Encadrement et Amélioration de la Productivité
Agricole de la Population de Bulambo-Isale » qui s'assigne pour
objectifs d' :
- Améliorer la productivité dans le secteur
agricole à Bulambo-Isale
- Améliorer la production des paysans.
- Améliorer le prix d'achat des denrées
alimentaires.
- Améliorer la vie socio-économique de la
population. Cette population est le seul acteur et maître de ce projet
vue les urgences qui s'observent actuellement.
Nous ne fermerons pas la porte pour toute personne de bonne
volonté pouvant intervenir pour la matérialisation et la
réalisation de notre projet. Ce dernier émane d'une association
sans but lucratif du nom de l'association des agriculteurs de Bulambo-Isale,
A.A.B.I. en sigle. Le coût a été estimé à
46517,398 dollars tel que détaillé dans la partie de la
budgétisation de ce projet.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
ENCYCLOPEDIA UNIVERSALIS, agriculture générale,
p 496.
FAUNTAIN D. et al. , Infirmier comment bâtir la
santé, éd. Dunod, Paris, 2008.
HENNING, Agriculture solution pour la réduction de
la pauvreté, traduction aux éditions Harmattan, Paris,
1997.
LABRECQUE, L'agriculture et le potentiel du
développement, éd. PUF, Saint Germain 75006 Paris, 1997.
NGUENGANG, Le travail des enfants et la pauvreté
en Afrique Australe, éd. PUF, Saint Germain, Paris 2003-2005.
Rapport sur le développement dans le monde.
XXX, mémento de l'agronome, Agriculture.
2. WEBOGRAPHIE
WWW.google.com/le défis du
développement de l'agriculture dans une économie
modernisée .
WWW.google.com/statistique
sur la malnutrition
WWW.FAO.org
WWW.FAO.org/doc, agriculture
rurale.
WWW.google .com/développement du potentiel agricole.
WWW.UNICEF.org /malnutrition, causes et conséquences.
3. TFC ET MEMOIRES
Mémoire on line, Problématiques,
définitions, stratégies et suivi pour lutter contre la
pauvreté au Sénégal.
4. COURS
SIKULISIMWA, Initiation à la recherche
scientifique, 41, Cours inédit, ISEAB, 2008-2009.
PALUKU PATAYO, Statistiques et Biométrie,
Cours inédit, G1/STD, ISEAB, 2009.
5. RAPPORTS
ONU, Rapports des Nations-Unies sur la lutte contre la
pauvreté et le développement durable, 2000.
ONU, Nations-Unies, objectifs du millénaire pour le
développement, rapport, New-York, 2005.
FAO : Etat de l'insécurité alimentaire dans
le monde, Rome, 2004.
Organisation Mondiale de la Santé, Genève, 1991.
Rapport sur le développement dans le monde, 1978.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartititon de
l'échantillon selon l'age et le sexe
26
Tableau 2 : Répartition de
l'échantillon selon la profession
27
Tableau 3 : Répartition de
l'échantillon selon la confession
28
Tableau 4 : Répartition de
l'échantillon selon l'évolution des secteurs agricoles
28
Tableau 5 : Répartition de
l'échantillon suivant les indicateurs qui ont permis l'évolution
du secteur agricole.
29
Tableau 6 : Répartition de
l'échantillon selon les organisations ayant favorisé
l'évolution du secteur agricole
29
Tableau 7 : Répartition de
l'échantillon suivant les types de semences reçues.
30
Tableau 8 : Actions concrètes
auxquelles ont intervenu les O.N.G.
31
Tableau 9 : Répartition de
l'échantillon selon les résultats obtenus
32
Tableau 10 : Répartition de
l'échantillon selon le mode alimentaire
32
Tableau 11 : Consommation des
légumes
33
Tableau 12 : Consommation des
fruits
33
Tableau 13 : Les aliments
consommés
34
Tableau 14 : Produits
alimentaires provenant essentiellement du champ
35
Tableau 15 : Produits ou aliments
provenant essentiellement du marché
35
Tableau 16 : Prix de vente des
récoltes
36
Tableau 17 : Répartition du revenu
agricole
36
Tableau 18 : Activités
prévues au cours du projet
44
Tableau 19 : Calendrier des
activités
45
Tableau 20 : Matières et fournitures du
bureau
48
Tableau 21 : Coût du matériel de
bureau
48
Tableau 22 : Frais locations immeubleus
49
Tableau 23 : Autres matériels et frais
divers
49
Tableau 24 : Synthèse du budjet
50
TABLE DES MATIERES
* 1 http : //www.FAO.org,
le 16/12/2012/
* 2 FOUNTAIN D. et al,
Infirmier comment b?tir la sant?, ?d. Dunod, Paris, 2008, p. 50.
* 3 FAUNTAIN D. et al,
op.cit., p.
* 4 Rapport sur le
développement dans le monde, 1978, p. 65.
* 5 Idem
* 6 Labrecque, L'agriculture
et le potentiel du développement, 1997
* 7 Henning, L'agriculture
solution pour la réduction de la pauvreté, 1997, p. 118.
* 8 Nguegang et al., Le
travail des enfants et la pauvreté en Afrique Australe, 2003-2005,
p. 50-75.
* 9 SIKULISIMWA, Initiation
à la Recherche Scientifique, 41, Cours inédit, ISEAB,
2008-2009.
* 10 ENCYCLOPEDIA UNIVERSALIS,
Agriculture générale, p.496.
* 11
WWW.FAO.org/doc, Agriculture
rurale, Vendredi, 11/01/2013
* 12 XXX, Mémento de
l'agronome, Agriculture, p. 416.
* 13
WWW.Google.com/doc,
Agriculture, Jeudi 17/01/2013, 15h30.
* 14 WWW.Développement
du potentiel de l'agriculture, Jeudi 10/01/2013, 12h30
* 15 Idem.
* 16 Idem.
* 17 Rapport sur le
développement dans le monde, 1978, p. 69.
* 18 http// : www.
F.A.O.org/ agriculture et alimentation mondiale, jeudi 10 /01/2013, 14h55.
* 19 IDEM
* 20 http// : www.
google.com/les défis du développement de l'agriculture dans une
économie mondialisée. Jeudi 10/01/2013, 15h00.
* 21 Problématiques,
définitions, stratégies et suivie pour la lutte contre la
pauvreté au Sénégal, Mémoire one line
2010-2011.
* 22 Idem.
* 23 Idem.
* 24 Rapport des Nations
Unies sur la lutte de la pauvret? et le d?veloppement durable, 2000.
* 25 MAHBUB cel Haq, Le
développement et la réduction de la pauvreté en milieu
rural, 2000, p. 8.
* 26 NATIONS-UNIES, objectifs
du millénaire pour le développement, rapport 2005, New-York,
2005, p33.
* 27 KERNBOUM S., COSTA. J.,
DELATOUR. F. et al., Dictionnaire de médecine, Flammarion,
7ème éd., Italie, 2001, p. 1035.
* 28 VIS et al., Action
contre la faim, 2005, p. 22.
* 29 FAO, L'état de
l'insécurité alimentaire dans le monde, Rome 2004, p. 43.
* 30 Organisation Mondiale de
la Santé, Génève, 1991, p. 84.
* 31 CHEVALIER et al.,
Malnutrition, un d?fi pour l?Afrique, 1996, p. 110.
* 32 AZOUL Gérard,
La sécurité alimentaire en Afrique ,
p.156.
* 33
WWW.UNICEF.org/Malnutrition,
causes et conséquences, 07/02/2013 à 8h30.
* 34
WWW.geogle.com/statistique sur
la malnutrition, 06/02/2013, à 16h00.
* 35 PALUKU PATAYO,
Statistique et biométrie, cours inédit, G1 STD, ISEAB,
2011-2012.
|