Tests d'efficacité d'extraits d'huiles végétales sur Anopheles gambiae Giles et Culex quinquefasciatus Say résistants aux pyréthrinoà¯des( Télécharger le fichier original )par Aimé AGBIZOUNON Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Ingénieur de conception en environnement 2010 |
1.1.1.2. Phase aérienneLes sujets des deux (2) sexes s'accouplent en vol ou dans la végétation et ont une distance de vol de un (1) à deux (2) km. Grâce aux longs poils dressés sur leurs antennes, les mâles peuvent percevoir le bourdonnement produit par le battement rapide des ailes des femelles, qui s'approchent des essaims lors du vol nuptial. A ce moment, le mâle féconde la femelle en lui laissant un stock de sa semence. La femelle dotée d'un caractère particulier, celui du maintien en vie jusqu'à la mort des spermatozoïdes, conserve la semence du mâle dans une ampoule globulaire ou vésicule d'entreposage (spermatique). Elle ne s'accouple donc qu'une seule fois (Darriet, 1998). Les adultes mâles et femelles se nourrissent de jus sucrés, de nectars et d'autres secrétions végétales. Pourtant, une fois fécondées, les femelles partent en quête d'un repas sanguin duquel, elles retirent les protéines et leurs acides aminés, nécessaires pour la maturation des oeufs. Ce repas sanguin prélevé sur un vertébré (mammifère, amphibien, oiseau), est ensuite digéré dans un endroit abrité (Guillaumot, 2006). Dès que la femelle est gravide, elle se met en quête d'un gîte de ponte adéquat pour le développement de ses larves. La ponte a lieu généralement au crépuscule. Le gîte larvaire est une eau stagnante ou à faible courant, douce ou salée (Ayitchedji, 1990). Selon (Iroko, 1994), le sang, l'eau et une température d'au moins 18°C sont les trois conditions nécessaires, pour la reproduction et le développement de certains moustiques d'Afrique noire. Le cycle de développement du moustique est schématisé dans la figure à la page suivante (figure 3). 20 Figure 3 : cycle biologique du moustique Source : http://svt.ocean-indien.pagesperso-orange.fr/cyclemoustique/cycle moustique.htm Pour les tests adultes, seule la femelle de chaque espèce a été utilisée. Les adultes mâles ne constituent pas des facteurs vectoriels de maladies car ils ne piquent pas. La trompe de la femelle sert non seulement à extraire le sang, elle permet aussi de tirer le sucre, tel que le nectar de fleurs, qui lui donnera l'énergie pour voler. Quant au mâle, il ne s'alimente pas de sang parce qu'il ne possède pas les stylets acérés pour percer la peau; il obtient son énergie en s'alimentant de sucre seulement. Figure 4 : différences entre femelle et mâle du moustique à partir de la tête. Source : http://www.health.gov.on.ca/french/publicf/pubf/pubhealthf/west nilef/wnv mosquitof.html. 21 |
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