8.3. ZONES DE CHEVAUCHEMENT
Chaque site de diffusion étant équipé
d'un seul émetteur, le signal émis par chaque émetteur est
identifié à l'aide d'un numéro de cellule (cellule ID) qui
nous permet de savoir d'où vient le signal reçu dans une zone de
couverture précise.
Ainsi une zone de chevauchement désigne, une zone
couverte par au moins deux cellule ID c'est-à-dire au moins deux
émetteurs distincts. L'ensemble des zones de chevauchement
découvertes après les tests se trouve dans l'annexe 6.
Tableau V : Liste des cellules ID
Site
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Cellule ID
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Sofitel
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10
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Riviéra
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20
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Abobo
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30
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Yopougon
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40
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Koumassi
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50
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8.4. APPRECIATION GENERALE
8.4.1. Sur le niveau de champ
Les tests de couverture ont montré que la puissance du
signal reçu varie beaucoup dans chaque quartier d'Abidjan ; ces
variations sont normales et sont dues à la topologie des quartiers
d'Abidjan, à la densité urbaine, à la configuration des
bâtiments et des axes routiers. Le niveau de champ diffusé sur
Abidjan crée donc des îlots avec chacun des qualités de
services différents.
En moyenne sur Abidjan, si on s'en tient aux mesures
réalisées par nos appareils et aux recommandations du forum BMCO,
le niveau de champ reçu correspond plus à une couverture de type
« Light Indoor » c'est-à-dire une réception acceptable
dans les bâtiments. La qualité qui pourra être perçue
par l'utilisateur pourra être différente en fonction de la
sensibilité de chaque terminal. Ainsi nous avons pu constater que le
téléphone ZTE recevait le signal dans des zones où le
signal était assez faible, là où le terminal Quantum
n'affichait plus rien.
8.4.2. Sur la synchronisation SFN
A l'exception de certaines zones de brouillage
limitées, la synchronisation des émetteurs permet de
décoder le signal convenablement. Cela est du à la robustesse
particulièrement élevée de la modulation QPSK avec
intervalle de garde 1/4. En théorie, en mode à 4k porteuses, cet
intervalle de garde de 1/4 sépare chaque symbole OFDM par un blanc de
112ìs ce qui correspond à une distance de sécurité
de 33 km entre les émetteurs.
Dans la réalité, la propagation des ondes en
milieu urbain suit des parcours plus chaotiques. Les phénomènes
d'échos, les trajets multiples, et les rebonds font que l'intervalle de
garde offre une distance de sécurité bien plus faible qu'on a
coutume d'évaluer à la moitié de la valeur
théorique soit 15km ; cela devrait donc permettre d'éviter les
zones de recouvrement entre émetteurs.
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