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Inflation et recettes fiscales en RDC de 1995 à  2011

( Télécharger le fichier original )
par Jacques Richard FATAKI N'GBALE- MOPAKOLAMI
Institut supérieur de commerce de Kisangani en RDC - Licence en fiscalité 2012
  

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CONCLUSION

Nous voici à la fin de notre étude sur l'inflation et les recettes fiscales en République démocratique du Congo. Étude menée à la DGI de 1995 à 2011.

Notons qu'en abordant cette étude, notre préoccupation majeur était de nous rendre compte de l'incidence du niveau de l'inflation sur le niveau des recettes fiscales en RDC. En d'autres mots déterminer l'impact de l'inflation sur les recettes fiscales en RDC. Cela veut dire que chercher à analyser le comportement du taux d'inflation, le comportement des recettes fiscales et analyser le lieu étroit entre les deux variables.

Cela étant, nous avons voulu répondre aux préoccupations suivantes :

· Quel a été le comportement des indicateurs de l'inflation, de 1995 à 2011 ?

· Durant cette même période, quelle a été l'évolution des recettes fiscales en RDC?

· Y - a- il un lien étroit entre le niveau de l'inflation (l'indice de prix à la consommation) et la hauteur des recettes fiscales ?

En guise des réponses provisoires, nous sommes partis des hypothèses selon lesquelles :

· Compte tenu de la situation économique du pays durant la période de notre étude, les indicateurs de l'inflation (l'indice de prix à la consommation) auraient évolué à la hausse : leur tendance générale serait donc ascendante ;

· De même les recettes fiscales auraient évolué à la baisse et la tendance générale de cette évolution serait descendante ;

· Il existerait un lien étroit entre le comportement de l'indice des prix à la consommation et celui du montant annuel des recettes fiscales.

Pour vérifier nos hypothèses, nous avons eu recours aux méthodes descriptive et explicative. La méthode descriptive nous a permis de décrire nos variables et la méthode explicative nous a permis à son tour d'expliquer les variables décrites. Ces méthodes ont été utilisées conjointement avec la méthode des Moindres Carrées Ordinaires (MCO) qui, par l'application de logiciel EVIEWS 3.1., nous a permis de passer les différents tests économiques et économétriques des données de la DGI . et I.N.S, récoltées auprès de la Banque Centrale du Congo à Kisangani.

Pour tester notre théorie principale, nous avons utilisé deux méthodes d'analyse : dans un premier temps, nous avons procédé à une analyse descriptive, puis dans un second temps, une analyse explicative.

Ces méthodes ont été soutenues par les techniques documentaires et d'interview libre. Celles-ci ont été complétées par les recherches sur internet pour les données disponibles en ligne.

Dans ce travail, nous avons cherché à atteindre les objectifs ci-après :

· Analyser l'évolution de l'indice des prix à la consommation en RDC de 1995 à 2011 ;

· Analyser l'évolution des recettes fiscales de la RDC de 1995 à 2011 ;

· Déterminer la corrélation qui existerait entre l'évolution de l'indice des prix à la consommation et l'évolution des recettes fiscales durant la même période.

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail s'articule autour de trois chapitres. Le premier chapitre expose les Considérations théoriques, le second parle de la méthodologie et le troisième s'appesantit sur la présentation, l'analyse des données et interprété les résultats.

En définitive, des analyses faites, nous avons abouti aux résultats ci-après :

Concernant les analyses indiciaires pour la période allant de 1995 à 2011, elles ont montré que toutes les deux variables, (les IPC et les REC) ont évolué à la hausse.

S'agissant de tests statistiques et estimation du modèle, il est ressorti qu'après analyses des données, nous avons constaté que l'IPC est significatif et l'accroissement d'une unité monétaire de cette variable augmente les recettes fiscales de1, 020 millions de CDF. Seule la série des recettes fiscale est stationnaire car en valeur absolue, sa valeur Augmented Dickey-Full est supérieure à sa valeur critique.

Et la constante C1 et le paramètre sont significatifs car leurs probabilités qui sont respectivement de 0.0403 et 0,0000 sont inférieures à 0,05. Ce qui signifie que la variable IPC est significative, c'est-à-dire une variation de l'IPC occasionne également une variation des recettes fiscales.

Concernant les tests économétriques, le test de causalité de Granger montre que la variable IPC cause la variable REC, car la probabilité associée est de 0.17811 supérieure à 0,05. Tandis que la variable REC aussi à son tour cause l'IPC avec la probabilité 0.13854. Et le test de Jarque -Bera prouve que les erreurs sont normalement distribuées car la valeur JB est 0,753230 inférieure à 5,99.

Eu égard à ces résultats, nous pouvons déduire que nos première et troisième hypothèse sont confirmées car il est trouvé indispensable que les indices de prix à la consommation ont évolué à la hausse durant la période sous étude et qu'il y a eu un lien étroit entre le niveau de taux d'inflation et les recettes fiscales de 1995 à 2011.

En ce qui concerne notre deuxième hypothèse, elle est infirmée car les recettes fiscales ont évolué plutôt à la hausse, c'est-à-dire que la tendance générale était ascendante.

De ce qui précède et vu que l'inflation est avantageuse pour l'Etat, nous suggérons au gouvernement Congolais de bien vouloir dans l'avenir utiliser les recettes générées par l'inflation pour les dépenses d'investissement à long terme et non pour les dépenses courantes en fin de stimuler la croissance économique.

La perfection appartient à Dieu Seul. Cela veut dire que l'élaboration de ce travail de fin d'étude ne s'élude pas des imperfections humaines et nous ne pouvons prétendre épuiser tout son contour car nous reconnaissons que cette recherche est limitée. Nous sollicitons ainsi l'indulgence de nos lecteurs d'autant plus que la présente recherche n'échappe pas aux imperfections humaines.

Toutefois, nous pensons avoir tracé un jalon, d'autres chercheurs pourront approfondir ce sujet et nous compléter.

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