IV-2.2 Améliorer le système de gestion des
ressources matérielles
Mettre en place un service de la
maintenance. Ce service permettra de s'assurer que le matériel
actuel est d'avoir bien entretenu et mieux exploiter. Il a été
constaté que du fait d'une simple panne, certaines machines sont
laissées à l'abandonné pendant des années et
finalement jetées au rebut alors qu'elles auraient dû être
réparées et remises en service avec quelques centaines de
milliers de francs seulement. D'abord sauvegarder les outils acquis avant
d'entreprendre de nouvelles acquisitions.
Utiliser de manière rationnelle les
matériels et outils acquis. Certains outils et matériels
se dégradent plus rapidement que leur durée normale de vie du
fait d'une mauvaise utilisation. Cette mauvaise utilisation n'est pas toujours
préméditée par le personnel mais relève très
souvent de l'absence des informations et indications d'utilisation. A titre
d'illustration, une fois qu'un ordinateur est installé sur la table d'un
responsable, l'installateur s'en va avec le manuel de l'utilisateur et le
responsable s'il n'a reçu que des notions sommaires à
l'informatique peut dégrader cet outil sans le savoir et sans le vouloir
par ce qu'il ne sait pas simplement comment le mettre correctement sous
tension ou hors tension.
IV-2.2 Explorer les voies pour acquérir d'autres
ressources financières
Se passer à court terme des subventions.
A rester à attendre les subventions et à trop
compter sur elles, la SODECAO n'a pas été en mesure de
réaliser une bonne partie de ses activités et ses performances
s'en sont retrouvées grandement affectées. Du fait qu'elles sont
des sources de revenues hypothétiques souvent versées en retard
et à des sommes largement inférieures à celles attendues,
il devient illusoire de compter sur les subventions de l'Etat. La SODECAO
pourrait alors recourir à d'autres sources nationales comme les
financements issus de l'initiative PPTE.
IV-2.3 Multiplier le nombre de partenaires financiers
nationaux et étrangers
« L'abondance ne nuit pas » affirme un
adage populaire. Ceci est encore plus vrai en matière de partenariats.
Plus la SODECAO a des partenaires financiers et techniques, plus elle est
à même de les solliciter et d'obtenir toute forme d'assistance de
ces derniers en matière de développement de la production des
plants de cacaoyer.
IV-2.3 Recourir aux financements privés nationaux et
étrangers
Etant donné que le Cameroun ne dispose pas encore de
banque véritablement orientée vers le financement des
activités agricoles et rurales, la SODECAO devrait se tourner vers des
financements privés. Vu la demande en nette croissance, le marché
des plants de cacaoyer est sans conteste rentable et représente des
centaines de millions de francs CFA. Ici, les investissements sont
rentabilisés en un temps relativement court.
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