3.2.2. Matrice de confusion
L'estimation de la qualité de la classification a
été faite par le biais d'une matrice de confusion (Godard, 2005).
À partir de cette matrice, la qualité de l'utilisateur ou le taux
de pixels bien classés de la classe i (Pu(i)) a été
déterminée avec l'équation 1 :
où Mc(i) est le nombre de pixels de la
classe i ayant effectivement été affectés à
celle-ci après classification et m1 la somme des pixels de la
classe i dans l'image.
La précision du producteur Pp(i) a été
obtenue suivant l'équation 2 :
Où m2 est le nombre de pixels appartenant
effectivement à la classe i.
Une valeur élevée de Pp(i) indique que la classe
a été peu affectée par les échantillons des autres
classes. À l'inverse, un taux faible indique que cette classe a souvent
été choisie à la place d'autres classes.
La précision globale de la classification a
été donnée par la moyenne des pourcentages des pixels
correctement classés (MPCC)
n étant le nombre total des pixels inclus dans la
matrice.
Le coefficient de Kappa (K, équation 4) donne une
estimation plus précise (qui tient compte des pixels bien
classés) de la qualité de la classification (Congalton,
1991) :
(Équation 4)
où r est le nombre de rangées de la matrice.
3.2.3. Matrice de transition
des classes d'occupation du sol
La matrice de transition permet de mettre en évidence
les changements d'occupation du sol pendant une période donnée
(Schlaepfer, 2002; Bamba et al., 2008). Les cellules de la matrice
contiennent la valeur d'une variable ayant passé d'une classe initiale
i à une classe finale j pendant la période
considérée. Les valeurs des colonnes représentent les
proportions des aires occupées par chaque classe d'occupation du sol au
temps j et celles des lignes, au temps initial i.
3.2.4. Taux annuel de
déforestation de la zone d'étude
Le taux annuel de déforestation est le pourcentage que
perd la forêt chaque année dans un territoire forestier bien
défini. Ce taux a été calculé comme suit :
L'analyse de la dynamique de l'occupation des terres a été faite
à partir du calcul du taux de déforestation annuel ( Caloz,
2001 ; Oloukoi 2006 ; Barima,2009 et al.,) a été
utilisée. La variable considérée ici est la superficie
(S). Ainsi, pour S0 et S1, correspondant respectivement à la superficie
d'une catégorie d'occupation des terres en 1990 et en 2001, le taux de
déforestation spatiale moyen annuel T,
(Équation 5)
où : t est le nombre d'années
d'évolution ; ln le logarithme népérien ; e la base des
logarithmes népériens (e = 2,71828) et S la superficie.
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