III.2 ACTIVITES
L'activité principale de la SNEL se résume en
quatre points qui sont :
- La production ;
- Le transport ;
- La distribution et;
- La vente de l'énergie.
III.2.1 Objet social
Après sa création, au plan administratif et la
définition de ses statuts par le pouvoir public, il incombait à
la nouvelle société de s'assurer en matérialisant ses
structures fonctionnelles et ses activités sur le terrain.
Parallèlement sur le plan de ses structures, la SNEL
créa provisoirement de 1980 à 1986 sa propre culture en lieu et
place de celle héritée de ses prédécesseurs.
D'après l'article 3 du nouveau statut, la SNEL est une
entreprise qui s'occupe de la production, du transport, de la transformation et
de la distribution de l'énergie électrique sur l'ensemble de la
République Démocratique du Congo.
L'ordonnance loi n°78/196 du 05 mai 1978 renforce cet
objectif en conférant à la société le pouvoir
d'effectuer toutes les opérations liées d'une manière ou
d'une autre à l'objectif de la société.
Au nom de la solidarité africaine et de la
coopération internationale, la République Démocratique du
Congo a résolu de commercialiser son énergie électrique
aux pays limitrophes comme le Rwanda, le Congo-Brazzaville, l'Angola et la
République centrafricaine.
Ainsi, pour faciliter la production et la distribution de
l'énergie électrique, la SNEL, qui a tenu compte de
l'immensité du pays, a créée des circuits de distribution,
lesquels correspondent aux zones économiques et administratives.
En outre, la Société National
d'Electricité poursuit les objectifs ci-après :
v Traduire dans les faits une véritable
société d'électricité à l'échelon
national et international ;
v Définir son développement à court,
moyen et long terme en rapport avec les objectifs généraux lui
assignés par l'Etat : produire, transporter et distribuer
l'électricité au moindre coût possible ;
v Capter et utiliser les eaux du Fleuve Congo à Inga
pour de l'électricité.
Accomplissant au mieux ces objectifs, la Société
National de l'Electricité poursuit sa mission de maître d'oeuvre
pour les travaux d'aménagement de site d'Inga, dont :
La première phase, Inga I (puissance
installée : 350 MW) officiellement démarrée le 01
janvier 1968, fut inauguré le 24 novembre 1972.
La deuxième phase, Inga II (puissance
installée : 1.424 MW), a vu ses installations entrer en service en
1982. Cette période des grands travaux a été
couronnée par la construction de la ligne #177;500 KV CC Inga-Kolwezi
(1.774 Km), la plus longue du monde. Entrée en service industriel en
1983, cette ligne était initialement destinée à
l'approvisionnement en énergie électrique des mines et usines du
Katanga, au sud du pays. Aujourd'hui, elle permet la desserte de quelques pays
d'Afrique Australe (Zambie, Zimbabwe et Afrique du Sud).
La nécessité de restaurer de la SNEL devenue
aujourd'hui un acquit, était un préalable à la conception
et à la définition d'un plan de développement à
long terme de la société. Ce processus de reforme,
accompagné d'une nationalisation progressive des cadres de direction et
de commandement en remplacement du personnel expatrié a abouti à
la situation où, depuis 1989, ne compte plus que des nationaux dans ses
effectifs.
En 1980, la SNEL a annoncé une étude de
développement de la société ; dans l'entre-temps, la
nécessité d'amener parallèlement des actions de sauvegarde
ont conduit à la mise en place du programme intérimaire
1980-1983, suivi aussitôt après du programme 1984-1986.
A l'issue du second programme intérimaire,
parallèlement aux actions, se poursuivit l'élaboration de
l'étude d'un plan de développement qui devra prendre en compte
tous les problèmes de l'entreprise et ceux des acquits qui concourt aux
mêmes objectifs. Ainsi est né « le plan directeur
national de développement du secteur de l'électricité
à l'horizon 2005 » dans la publication datée de 1988.
Aujourd'hui, ce plan est à actualiser jusqu'à l'horizon 2015.
Le plan directeur s'articulait autour des objectifs
stratégiques suivants :
- Rentabilisation des infrastructures de production et de
transport existant ;
- Satisfaction de la demande au moindre coût ;
- Amélioration de la productiviste ;
- Recherche de l'équilibre financier.
A partir de ce plan, il fût arrêter deux
programmes d'investissement prioritaire (PIP 1990-1991) et (1991-1993),
premières tranches d'exécution du plan directeur.
L'embargo financier décrété sur la
République Démocratique du Congo en 1990, les pillages de
1991-1993 et les guerres survenues aux pays (guerre de libération de
1996-1997 et guerre de deux programmes d'investissements prioritaire).
Le plan directeur à l'horizon 2015 met, quant à
lui, l'accent particulier sur la nécessité de mettre
l'énergie électrique à la portée de tous les
congolais pour leur épanouissement, singulièrement ceux habitants
les milieux ruraux.
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