_
DEDICACE
A notre grand frère NKONGOLO - KAUNDA Jean
Baptiste pour l'amour, l'affection, le réconfort et
l'abnégation qu'il a montré à mon égard afin de
faire de moi ce que je suis aujourd'hui.
REMERCIEMENTS
Au terme de notre travail, nous tenons à nous acquitter
d'une dette de reconnaissance contractée auprès de ceux, qui de
près ou de loin, d'une manière ou d'une autre, ont
contribué à notre formation scientifique et à
l'élaboration de ce travail.
Nos remerciements vont premièrement à l'endroit
du Très Haut : Dieu tout-puissant, père de notre
seigneur et sauveur Jésus-Christ, à qui nous tenons
grande reconnaissance pour les merveilles qu'il a fait et qu'il continue
à faire et pour nous avoir protégés tout au long de notre
vie estudiantine.
A nos parents : BAKAMPA Julie, BAPEBUA Madeleine, TCHIMANGA
Alain pour leur ferme détermination de faire de moi un homme
instruit, discipliné, intègre, sage, digne de soi et
responsable.
A toi ma très chère et tendre fiancée NGOLE
- MBALE Chimène pour tant des conseils et compassions
qui m'ont rendu fort et assidu. Que ce travail soit pour toi un motif
de fierté.
A nos frères, soeurs, cousins et cousines : LUBOYA
Alain, PEMBI Bambi, KAPAJIKA Bienvenu, KANULAMBI Hélène, SHABA
Chantal, TSHINKITA Yves, KAPINGA Arlette, TSHIANDA véronique, MUKANYA
patient, que ce travail soit un exemple positif pour le
développement intellectuel de notre famille.
A mes amis et plus proches : KALONJI marcel, KASANGA
Michel, BALANGANAYI Andria, DJO Lufao, MANGA Christian, KIMOTO gaspard, MPENGE
Junior.
Que tous ceux qui demeurent dans l'anonymat ne se sentent pas
oubliés.
IN MEMORIAM
A toi mon cher père TCHUMA - KAUNDA Jean Paul, que
la terre de nos ancêtres a arraché sitôt, tes souvenirs
innombrables marquants ne m'ont pas laissé indifférent, de
là où vous êtes, sachez que votre semence a porté
des fruits. Je ne saurai t'oublier papa.
Que ton âme repose en paix
TCHUMA KAUNDA Jean Paul
AVANT PROPOS
Ce travail est le fruit d'un long parcours entrepris dans le
monde des études. Il est rédigé pour attester la fin de ce
parcours.
Il est élaboré à partir des connaissances
obtenues quatre années durant auprès des personnes
animées par une volonté tenace et un savoir-faire approfondi sans
lesquels nous ne pourrions pas nous revêtir du titre académique.
Nous tenons à remercier principalement
l'assistant Aimé TSHIBANGU - KONGOLO pour avoir accepté la
direction de ce travail malgré ses innombrables occupations. Qu'il
trouve ici l'expression de notre révérence et de notre haute
considération.
A tout le corps professoral de l'Institut Supérieur de
Commerce pour la formation qu'ils nous ont assuré tout au long de ce
cycle de graduat.
A mes compagnons de lutte : MPUTU Felly,
MANGOMBE Faruk, MUTATE jean, SASA Guylain, SEKOU Kaba, NSUNGU Fifi, NYEMBO
Angel, TUKA Guylain.
Nos sentiments de gratitude s'adressent aussi à
tous nos amis et camarades de l'Institut Supérieur de
Commerce, qui ne nous ont jamais abandonné pendant les moments
de peine ou de joie, symbole d'une amitié sincère.
Enfin, nos remerciements vont à l'endroit de
tous ceux dont les noms ne sont pas repris dans ce travail, mais qui nous ont
assurés de près ou de loin leur appui qu'ils trouvent ici
l'expression de notre reconnaissance.
EPIGRAPHE
« La valeur n'attend pas le nombre
d'années. »
« Ne remets pas au lendemain ce que tu peux
faire le jour même. »
« Qui veut aller loin ménage sa
monture. »
« Rien ne sert de courir, il faut partir
à point. »
« Patience et longueur de temps font plus
que force ni que rage. »
TCHUMA KAUNDA Jean Paul
0. INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
L'objectif primordial de toute entreprise est la recherche de
profit. Ainsi, dès le départ, elle se fixe des objectifs
précis à atteindre et ces derniers ne peuvent être atteints
que lorsqu'elle dégage une rentabilité suffisante,
c'est-à-dire son aptitude à sécréter un
bénéfice.
Une entreprise qui se veut rentable doit savoir faire le choix
sur les moyens qu'elle va mettre en oeuvre en fonction des objectifs
fixés afin de générer un bénéfice pouvant
lui permettre de maximiser sa valeur et préserver son
indépendance financière.
Par contre, nous avons remarqué que la plupart des
entreprise congolaises et en particulier la SNEL regorgent au sein d'elles des
problèmes qui ne leurs permettent pas de parvenir à optimiser
leur rentabilité ; entre autres : la mauvaise
gestion, le manque d'innovation et
d'autonomie, un personnel non
qualifié et incompétent etc.
Suite à ces problèmes, notre
préoccupation est de savoir comment faire pour trouver des moyens plus
ou moins efficaces pouvant nous permettre à remédier à ces
lourdes difficultés.
Ainsi, dans notre travail, il sera question de guider notre
réflexion sur les questions ci-après :
v La rentabilité réalisée par la SNEL
est-elle suffisante pour assurer sa survie?
v Quels sont les moyens pouvant servir à la SNEL
d'optimiser ou d'améliorer encore plus sa rentabilité ?
0.2 HYPOTHESE
L'hypothèse cherche à établir une vision
supposée entre les faits sociaux dont le rapport constitue le
problème et en indiquant la nature de ce rapport.1(*) Dans le cadre de notre
travail, en prenant compte de la problématique du sujet :
Il semblerait que la rentabilité réalisée
par la SNEL n'est pas suffisante.
Quant aux moyens pouvant servir à la SNEL
d'améliorer ou d'optimiser sa rentabilité, elle devrait
rationaliser ou réduire ses charges, innover pour soutenir sa
rentabilité, responsabiliser les salariés à la
rentabilité et enfin piloter son activité pour optimiser sa
rentabilité.
0.3 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix et l'intérêt de notre travail est
motivé par le souci de savoir comment les entreprises congolaises,
oeuvrant dans différents domaines et s'adaptant aux
réalités actuelles, doivent être financièrement
équilibrées afin de se rentabiliser pour assurer
régulièrement leurs activités.
Ainsi, nous avons aussi voulu vérifier si la
rentabilité réalisée par ces entreprises, permet à
ces dernières d'atteindre leur mission.
La seconde motivation a été celle de nous
rassurer de la conformité de la théorie relative à la
gestion financière apprise tout au long de notre formation
académique à la pratique sur terrain.
0.4 DELIMITATION DU
SUJET
Toute démarche scientifique procède fatalement
par un découpage de sa réalité. Il n'est pas possible
d'étudier tout à la fois ou à partir d'un fait
étudié, de parcourir tous les éléments jusqu'aux
extrêmes limites et jusqu'au début du temps.2(*)
Ainsi, notre travail se découpe dans le temps en
limitant nos investigations dans la période allant de 2008 à
2010, tandis que dans l'espace, nous nous limitons à la
Société National d'Electricité
« SNEL » en sigle.
0.5 METHODES ET
TECHNIQUES
a. méthodes
R. PINTO et M. GRAWITZ
pensent que « la méthode est un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie ».3(*)
Dans le cadre de la présente étude nous avons
recouru à l'utilisation des méthodes ci-après :
v Méthode historique : qui nous a permis de
récolter des faits ayants trait à notre recherche.
v Méthode analytique : qui nous a permis de
vérifier et traiter systématiquement toutes les informations et
les données collectées.
b. techniques
Les techniques sont des procédés
opératoires, rigoureux, bien définis, susceptibles d'être
appliqués à nouveau dans les mêmes conditions
adaptées au genre des problèmes ou des phénomènes
en cause.4(*)
En ce qui concerne le travail, les techniques suivantes ont
été mises en application :
· Technique documentaire : qui nous a permis la
lecture des ouvrages, des articles, des textes officiels, des notes de cours et
autres documents se rapportant à notre sujet d'étude.
· Technique d'interview : qui nous a
facilitée le contact avec les agents de la Société
Nationale d'Eléctricité pour un complément
d'informations.
0.6 CANEVAS DU SUJET
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comporte
deux parties, la première est consacrée à l'aspect
théorique et comprend deux chapitres :
ü Chapitre premier : qui parle des
considérations générales sur les concepts de
base ;
ü Chapitre deuxième : qui porte sur la notion
de la rentabilité ;
La deuxième partie est consacrée à
l'aspect pratique et contient également deux chapitres:
ü Chapitre troisième : il est basé
essentiellement sur la société nationale
d'électricité « SNEL » ;
ü Chapitre quatrième : évalue la
problématique de la rentabilité au sein de la
société nationale d'électricité
« SNEL ».
CHAPITRE I :
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CONCEPTS DE BASE
I.1 ENTREPRISE
Le fonctionnement de toute activité économique
nécessite une structure qui regroupe les moyens matériels et
humains. Pour organiser le travail, les décisions et les actions
liées à une activité économique, il faut donc
d'abord créer une entité juridique et économique
appelée entreprise.5(*)
Etymologiquement, le terme dérive de
« entreprendre », daté d'environ 1430-1440 avec le
sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480,
il prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un
défi, oser un objectif».6(*)
I.1.1
Définition :
Il est difficile d'imaginer une définition universelle
et inanimée de l'entreprise. Ainsi ;
D'après Gérard LELARGE,
l'entreprise est une organisation qui met en oeuvre différents moyens
appelés facteurs de production, de façon si optimale pour
atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée pour la production ou la
commercialisation des biens ou des services.7(*)
Pour MARTINET A.C. et SILEM
A., l'entreprise est une unité économique autonome
combinant divers facteurs de production, produisant pour la vente des biens et
des services, et distribuant des revenus en contrepartie de
l'utilisation.8(*)
Selon Elie COHEN, l'entreprise est surtout
considérée comme une organisation relativement autonome,
dotée des ressources humaines, matérielles et financières
en vue d'exercer une activité économique de façon stable
et structurée.9(*)
Dans ce livre, Elie COHEN continue en disant
que cette conception «moderne» caractérise d'abord
l'entreprise par objet qu'elle poursuit. A cet égard, l'entreprise est
souvent définie comme une organisation menant des activités
orientées vers la recherche du profit ;
Le dictionnaire hachette encyclopédique de poche
définit l'entreprise comme une unité économique de
production à but industriel ou commercial (biens et
services).10(*)
Parmi toutes ces définitions, pour notre étude,
nous avons préféré adopter celle de
LELARGE car elle nous décrit une entreprise comme une
organisation qui doit mettre sur place des moyens en vue d'atteindre ses
objectifs aux moindres coûts. Elle est donc la définition la plus
complète.
I.1.2 Rôles de
l'entreprise
L'entreprise dispose plusieurs rôles dont nous pouvons
citer :
1° Rôle social :
Lequel vise essentiellement la répartition
équitable du produit social. Ceci permet aux travailleurs de tirer
profit du revenu de l'entreprise en contrepartie de leur prestation au sein de
celle-ci en vue de satisfaire les besoins de la communauté.
2° Rôle technique :
L'entreprise doit de manière permanente, suivre
l'évolution technologique et s'y adapter de manière à
produire des biens et services qui soient compétitifs et les plus
performants possibles.
3° Rôle économique :
Les biens et services produits sont destinés à
la consommation. L'entreprise veille aux exigences du marché où
les facteurs de qualité et de prix jouent un rôle
déterminant dans l'écoulement des produits.
I.1.3 Buts de l'entreprise
Les entreprises en général ont 3 buts à
poursuivre :
· Financièrement
L'entreprise est toujours à la recherche de la
rentabilité ;
· Socialement
L'entreprise doit par la volonté de pouvoir,
grâce au produit de son travail, permettre aux travailleurs de vivre dans
un état d'indépendance.
· Economiquement
Elle doit produire des richesses et que celles-ci
répondent à un besoin esthétique de l'existence afin de
rendre service à la nation, à la collectivité.
I.2 DIVERSITES DES
ENTREPRISES
Ø D'après leur production :
on distingue
- Les entreprises de production de biens
Ex. Marsavco ;
- Les entreprises de production de services
Ex. : Snel ;
Ø D'après leur secteur :
nous avons
- Les entreprises primaires
Ex. : Ese agricoles, pèches,
élevages...
- Les entreprises secondaires
Celles qui transforment les matières premières
en produits finis, (industries, bâtiments et travaux publics),
- Les entreprises tertiaires
Sont celles qui font ou produisent des services. Elles sont
purement des entreprises administratives ;
Ø D'après leur taille :
on distingue
- Les petites et moyennes entreprises(P.M.E) :
Sont celles qui sont exploitées par des patrons qui
risquent dans leurs propres capitaux, qui exercent sur ces affaires une
direction administrative et technique effective, et qui ont des contacts
directs et permanents avec leur personnel.
- Les grandes entreprises
« Grande entreprise » est synonyme
d'effectif nombreux. Celles qui emploient un effectif de 500 salariés et
plus.
- A ces deux types s'ajoutent les entreprises
multinationales.
Ø D'après la forme
juridique :
- Les entreprises individuelles
Appelées parfois familiales et qui sont
propriété exclusive d'une seule personne, l'exploitant qui
dirige ;
- Les entreprises sociétaires
Qui réunissent les apports des capitaux de deux ou
plusieurs personnes ;
Ø D'après leur
régime :
- Les entreprises privées
Dont le propriétaire est une personne privée ou
les associés privés ;
- Les entreprises mixtes
Qui appartiennent à la fois à l'état et
aux particuliers ;
- Les entreprises publiques :
Qui appartiennent totalement à l'état.
I.3 LES FONCTIONS RECONNUES
A UNE ENTREPRISE
§ Fonction
sécurité
Celle qui s'occupe de la protection des biens et des personnes
au sein de l'entreprise et est aussi chargée de faire appliquer les
règles d'hygiènes dans celle-ci.
§ Fonction comptable
Elle a pour rôle de prévoir, classer,
synthétiser, prendre des décisions puis enregistrer les
informations relatives à l'activité normale de l'entreprise.
§ Fonction commerciale
Cette fonction s'occupe essentiellement de l'écoulement
de la production en cas d'une entreprise industrielle et de la vente des biens
et des services en cas d'une entreprise commerciale.
§ Fonction technique
Cette fonction s'occupe de la production des biens et des
services, de la transformation des matières premières en produits
finis et en même temps de la prévision, de la programmation et du
contrôle. Elle s'occupe aussi de l'acquisition et de la maintenance des
équipements de production et de tout autre matériel. Bref,
produire, transformer et fabriquer.
§ Fonction administrative
Elle est chargée de superviser, prévenir,
organiser, contrôler et coordonner l'exécution de toutes les
activités des autres fonctions ; aucune action de l'entreprise ne
peut lui échapper. Ainsi, elle est considérée comme le
cerveau de l'entreprise.
§ Fonction financière
Cette fonction s'occupe de la recherche des capitaux, du
contrôle pour la bonne utilisation de ceux-ci, de l'élaboration du
budget de l'entreprise ; de la présentation des états
financiers et la définition de la politique financière de
l'entreprise.
I.4 LES CYCLES D'UNE
ENTREPRISE
L'entreprise a trois cycles, à savoir :
v Le cycle d'investissement
v Le cycle d'exploitation
v Le cycle de financement
a. Le cycle d'investissement
Il est constitué de plusieurs phases : la
sélection des investissements, leur utilisation, leur
dépréciation et leur revente éventuelle.
b. Le cycle d'exploitation
Correspond à l'activité productrice de
l'entreprise, c'est-à-dire la transformation de matières
premières achetées en produits finis vendus aux clients ou
à la production de services. Cette exploitation nécessité
la mise en oeuvre de l'outil de production et des ressources humaines. Le cycle
d'exploitation correspond à la consommation de matière, de
travail et de capital de production (la dépréciation des
investissements durant la production).
c. Le cycle de financement
Le cycle de financement correspond à l'ensemble des
opérations financières de l'entreprise liées au
financement des investissements, des diverses phases du cycle d'exploitation,
de la répartition des bénéfices et des opérations
d'encaissement et de règlement.
I.5 LE FINANCEMENT D'UNE
ENTREPRISE
Le financement consiste essentiellement à trouver aussi
bien lors de la création de l'entreprise que dans son exploitation les
capitaux monétaires nécessaires pour son fonctionnement.
I.5.1 Définition du
financement
Selon J. VAES et Marcel
GOBLET, financer une entreprise consiste à mettre à la
disposition de ses dirigeants au moment opportun et par les
procédés les plus économiques, les capitaux qui leur sont
nécessaires tout en assurant leur indépendance et leur
liberté d'action.11(*)
Pour Georges DEPALLENS
et Claude PEROCHON, le financement est
l'opération qui procure à l'entreprise les moyens financiers
nécessaires à son fonctionnement et à son
développement.12(*)
I.5.2 Objectifs du
financement
Le financement doit fournir à l'entreprise les fonds
qui lui sont nécessaires pour assurer son développement
à court, moyen et long terme.
Il est de même que le financement a pour objectif
d'assurer la survie de l'entreprise et c'est à court, moyen et long
terme.
I.5.3 Les sources de
financement
Ce sont des moyens financiers permettant à
l'entreprise de fonctionner et de se développer. En fait, pour son
développement réel, l'entreprise doit avoir absolument un actif
composé des stocks, des immobilisations, des valeurs
réalisables... et doit par conséquent avoir les ressources lui
permettant d'acquérir les éléments d'actif.
Le financement d'une entreprise peut se faire de plusieurs
manières, à savoir :
§ Les capitaux propres
§ Les capitaux empruntés
§ Le leasing
I.5.3.1 Les capitaux
propres
Ce sont des capitaux participants c'est-à-dire
l'ensemble des apports des propriétaires (associés). Ils sont
augmentés des apports nouveaux et de l'autofinancement
c'est-à-dire par les bénéfices laissés dans
l'entreprise, par les réserves, les reports à nouveaux et les
amortissements. Ils sont diminués de remboursement des dividendes ou du
retrait d'un associé ou encore par les pertes.
En effet, dans une entreprise industrielle, seul
l'entrepreneur apporte les capitaux propres et cela suppose que l'entrepreneur
dispose d'une certaine fortune. Les capitaux provenant d'une seule personne a
pour conséquence la diminution de dimension de l'entreprise dans la
mesure où elle aura difficile à se développer ou se
moderniser.
En outre, dans une entreprise sociétaire, les capitaux
propres proviennent des apports des associés ou des actionnaires.
Ces capitaux permettent à l'entreprise de se
développer, de se moderniser et elle peut faire appel aux nouveaux
actionnaires ou associés chaque fois que le besoin se fait sentir.
I.5.3.2 Les capitaux
empruntés ou étrangers
Il s'agit des crédits provenant des ressources
étrangères qui sont mis à la disposition de l'entreprise
pour son fonctionnement et pour une durée bien
déterminée.
Les crédits dont bénéficient les
entreprises dépendent pour une large part de la qualité de leur
financement propre.
En effet, on prête facilement ou on donne facilement du
crédit aux entreprises disposant des capitaux propres importants et aux
entreprises réalisant des bénéfices importants qui, par
conséquent peuvent augmenter la qualité de vente de leur
financement propre par l'application de l'autofinancement.
Ces capitaux peuvent être à long ou moyen terme
et une forme particulière à long terme ; c'est l'emprunt
obligataire.
Remarque :
Du point de vue économique, les ressources
empruntées jouent le même rôle que les capitaux propres.
Cependant, elles ne représentent pas pour l'entreprise la même
sécurité puisqu'elles sont à la disposition de
l'entreprise pour une durée limitée.
I.5.3.3 Le leasing
C'est un mode de financement qui consiste à mettre
à la disposition de l'entreprise les biens d'équipements dont le
paiement se fait en fonction du rendement de ces biens.
En terme clair, le leasing est un contrat de bail ou de
location. Ce mode de financement représente les avantages
ci-dessous :
v N'exige de la part de locataire aucune mise de fonds sauf la
garantie ;
v Les loyers sont normalement payés par le rendement du
matériel loué ;
v Pas de charge de taxe à l'achat, l'importation est la
charge de loyer qui est considérée comme charge
d'exploitation ;
v Les fonds propres peuvent être consacrés au
développement de l'entreprise.
Toutefois, aux cotés de ces avantages, l'entreprise
étant dans le besoin n'a pas un choix à faire que d'accepter
l'offre qui pourrait conditionner et exiger la structure de son
exploitation.
CHAPITRE II : NOTION SUR LA RENTABILITE
Toute action économique met en oeuvre des moyens en vue
d'obtenir des résultats. Ainsi, une action est dite rentable lorsque les
résultats obtenus sont supérieurs aux moyens qui ont
été mis en oeuvre pour leur production, c'est à- dire
qu'il y a création d'un surplus monétaire.
La rentabilité est donc un revenu. C'est un indicateur
de l'efficacité de l'action de l'entreprise. Chercher la
rentabilité d'une opération, d'une activité, d'une
entreprise, c'est toujours ramener le profit ou la satisfaction que l'on tire
de cette activité à l'effort que l'on a dû consentir pour
la mettre en oeuvre.
Les managers, les actionnaires, les salariés, les
banquiers, s'intéressent à la performance des entreprises car de
cette performance dépendent leurs revenus. La performance d'une
entreprise peut s'apprécier de différentes façons. Elle
peut s'exprimer par le taux de croissance du chiffre d'affaires, par les parts
de marché, par sa position concurrentielle, etc. Derrière tous
ces éléments se trouve l'idée que l'entreprise doit
être rentable.
II.1. DEFINITION DE LA RENTABILITE
La rentabilité est généralement
considérée comme l'une des références fondamentales
qui orientent les décisions et les comportements des entreprises. Elle
est définie par le rapport entre le résultat obtenu et les moyens
mis en oeuvre.
Selon Elie COHEN, le terme rentabilité
est défini comme l'aptitude d'une entreprise pour sécréter
un bénéfice.13(*)
Pour COLAISSE B., la rentabilité peut
être définie comme « l'aptitude de l'entreprise
à secréter un résultat exprimé en unité
monétaire».14(*)
D'après EGLEME J., PHILIPPS A. et RAULET,
C., la notion de rentabilité est liée à celle de
bénéfice et, d'une manière générale on peut
définir la rentabilité d'une entreprise comme son aptitude
à produire un bénéfice.15(*)
La rentabilité d'une entreprise s'apprécie donc
en comparant un résultat et la valeur des moyens mis en oeuvre pour
l'obtenir. Cette définition fait référence à deux
autres notions :
v l'efficacité
v l'efficience.
II.1.a L'efficacité
L'efficacité est la capacité d'une
entreprise à atteindre ses objectifs.
Selon Philippe CAMUS, une action est efficace
si les objectifs sont atteints ; par exemple produire la quantité
demandée16(*);
D'après ISABELE Calme et
ALS, l'efficacité est définie comme l'atteinte
des objectifs par l'entreprise.17(*)
Pour Allain MIKOL et ALS,
l'efficacité d'une entreprise a longtemps été
perçue comme un concept unidimensionnel et mesurée par un seul
indicateur, en particulier financier : chiffre d'affaires, profit,
rentabilité.18(*)
D'après notre étude, nous avons compris par le
terme efficacité que l'entreprise vise à atteindre les objectifs
qu'elle s'est fixée quel que soit le niveau des coûts
engagés ou les ressources utilisées. Donc, la mesure de
l'efficacité d'une entreprise n'est que sa façon d'atteindre ses
objectifs.
II.1.b L'efficience
L'efficience est l'aptitude d'une
entreprise à atteindre ses objectifs en optimisant ses
ressources.
En dehors du terme efficacité ISABELE
Calme et ALS, définissent également
l'efficience comme la consommation des ressources pour atteindre l'objectif de
façon optimale.19(*)
Pour Philippe CAMUS, l'efficience implique en
plus la notion de rendement, il faut être efficace en combinant au mieux
les moyens alloués, produire la quantité demandée en
optimisant les coûts.20(*)
Selon Amitaï ETZIONI cité par
Allain MIKOL, l'efficience tient compte de la façon
dont les ressources disponibles sont utilisées. L'efficience compare les
résultats (prévus ou réalisés) aux moyens
(prévus ou réalisés).21(*)
En ce qui concerne l'efficience, nous avons compris que
l'entreprise ne vise seulement pas à atteindre ses objectifs mais aussi
de les atteindre aux moindres coûts. C'est-à-dire que l'entreprise
cherche pour son bien la façon dont elle peut utiliser afin d'atteindre
les objectifs lui assignés tout en dépensant des ressources moins
élevées.
L'efficacité et l'efficience sont des termes
liés et complémentaires pour une entreprise. L'atteinte de ses
objectifs est l'un des succès au niveau de sa gestion par rapport aux
autres entreprises, et l'utilisation minimum de ses ressources dans sa
perspective d'atteindre ses objectifs, clarifie également l'entreprise
comme celle qui applique une bonne gestion.
II.2 ROLES
La rentabilité joue un rôle important dans la vie
de l'entreprise:
v Elle assure la survie de l'entreprise;
v Elle permet à l'entreprise de préserver son
indépendance financière.
II.3 CATEGORIES
Dans le cadre de calcul de la rentabilité, on distingue
trois catégories de rentabilité, il s'agit de :
v la rentabilité économique
v la rentabilité financière
v la rentabilité commerciale
II.3.1 La rentabilité
économique
Appelée aussi «rentabilité nette de
l'investissement », elle correspond à ce que les
Américains et Britanniques appellent « Return On
Investment » R.O.I en sigle. Elle mesure la
rentabilité des capitaux investis et est
déterminée uniquement avant impôt.
Les capitaux investis représentent les moyens mis en
oeuvre par l'entreprise pour assurer son activité. Ce sont les
immobilisations et le besoin en fonds de roulement d'exploitation
Selon Amiens PLANCHON, la rentabilité
économique mesure la capacité de l'entreprise à
s'enrichir.22(*)
D'après Elie COHEN, la
rentabilité économique met en cause le rapport entre une mesure
du résultat et les actifs avancés afin de
l'obtenir.23(*)
L'entreprise a besoin de l'ensemble de ses actifs pour
générer ses bénéfices. Il est donc important de
mesurer la rentabilité qu'elle génère sur ses
investissements.
La rentabilité économique=
Résultat net de l'exercice
Actif total
|
Une entreprise peut améliorer sa rentabilité
économique de deux manières: - Soit, à volume de ventes
constant, en augmentant la marge réalisée sur chaque
produit ;
- Soit, à marge unitaire constante, en augmentant le
montant des ventes, c'est à dire la rotation.
II.3.2 La rentabilité
financière
La finalité de l'entreprise est d'offrir une bonne
rentabilité à ses actionnaires ; il convient
d'évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres
investis.
Les capitaux propres représentent l'ensemble des
ressources risquées par des associés à la création
de l'entreprise. Le résultat est la rémunération qu'ils
tirent de ces montants.
D'après GINGLINGER E., la
rentabilité financière mesure la rentabilité de
l'entreprise du point de vue de chaque pourvoyeur de fond, que ce soit des
actionnaires ou des prêteurs. En ce qui concerne la rentabilité du
point de vue des actionnaires, il s'agit d'estimer le taux de
rémunération du capital financier, c'est-à-dire la
rentabilité d'investissement réalisé par les
propriétaires de l'entreprise.24(*)
Pour Elie COHEN, la rentabilité
financière met en jeu le rapport entre le résultat global de
l'exercice revenant aux propriétaires et le montant des capitaux propres
qu'ils ont investis dans l'entreprise.25(*)
Rentabilité financière=
Résultat net
Capitaux propres
|
Une entreprise peut améliorer la rentabilité
financière servie aux associés de deux manières :
- Soit en améliorant la rentabilité
économique dégagée par l'utilisation de l'actif, - Soit
en modifiant la composition du passif, dans le sens du recours plus grand
à des moyens financiers empruntés et une limitation relative des
ressources risquées par les associés.
II.3.3 La rentabilité
commerciale
Elle a trait à la politique de prix de l'entreprise et
à la marge brute qu'elle prélève sur le prix de revient
des produits vendus.
Rentabilité commerciale = Excédent Brut
d'Exploitation (EBE)
Chiffre d'Affaire
|
La rentabilité est le résultat de la politique
générale d'une entreprise. Ainsi, pour juger l'efficacité
de la gestion, il sera normal de déterminer certains paramètres
de gestion appelés « ratios » de la
rentabilité.
II.4 RATIOS DE LA
RENTABILITE
II.4.1 Définition
Selon BRUNO S., le ratio est le rapport
expressif entre deux grandeurs caractéristiques (significatives) de la
situation du potentiel de l'activité ou de rendement de l'entreprise. Ce rapport est dit expressif car à partir de deux
données, l'on peut établir une nouvelle information de nature
différente.26(*)
Pour Pierre CONSO et COTTA
A., les ratios peuvent servir à mesurer les relations qui
existent entre les éléments de la structure de l'actif et du
passif ou pour apprécier l'équilibre entre le degré de
liquidité et le degré d'exigibilité.27(*)
II.4.2 Objectifs
L'objectif des ratios est d'apprécier la performance de
l'activité ainsi qu'une mesure relative de la rentabilité.
II.4.3 Sortes
Dans le cadre de calcul de la rentabilité, on distingue
les ratios suivants :
a. Ratio de la
rentabilité économique
Ce ratio mesure la rentabilité de l'ensemble de
l'actif, qu'il soit affecté à l'exploitation de la firme ou
à ses investissements financiers.
La formule fréquemment utilisée est :
La rentabilité économique=
Résultat net de l'exercice
Actif total
|
De celle-ci, on peut avoir :
Résultat Résultat C.A Ainsi :
Ainsi :
Actif C.A
Actif
Ratio de la rentabilité économique=
Marge Brute x Rotation de l'actif
|
b. Ratio de la
rentabilité financière
Ce ratio représente la rotation des capitaux propres
dans le chiffre d'affaires et traduit l'intensité avec laquelle les
capitaux propres sont mis en oeuvre dans l'activité
La formule fréquemment utilisée est :
Rentabilité financière =
Résultat net
Capitaux propres
|
De celle-ci également, on peut avoir :
Résultat Résultat C.A
Ainsi : Ainsi :
Cap. propres
C.A Cap. propres
Ratio de la rentabilité financière=
(Marge Nette) x (Rotation des Capitaux Propres)
|
c. Ratio de la
rentabilité commerciale
Ce ratio est fortement influencé par la politique de
l'entreprise en matière d'amortissement et des provisions.
Nous savons que la formule principale de la rentabilité
commerciale est :
Rentabilité commerciale = Excédent Brut
d'Exploitation (EBE)
Chiffre d'Affaire(C.A.)
|
De celle-ci aussi, on a :
Le Taux de la Marge Brute
Ici, la marge brute exprime la rentabilité de
l'activité commerciale et ne tient pas compte des charges
« non décaissées » (les dotations aux
amortissements et provisions), des résultats financiers, des
résultats exceptionnels, ni des impôts. Lorsqu'elle est
négative ou insuffisamment positive, cela signifie que l'entreprise a
une structure d'exploitation qui risque à plus ou moins une brève
échéance de la mettre en péril.
Le Taux de la Marge Nette
La marge est l'expression de la rentabilité commerciale
de l'entreprise après déduction des charges non
décaissées. La différence avec la marge brute
réside dans le traitement des charges non décaissées.
II.5 ANALYSE DU TAUX DE
RENTABILITE EN TAUX DE MARGE ET TAUX DE ROTATION
Rotation Rentabilité
économique Rentabilité financière
Marge
II.5.1 Les Marges
Une marge est une différence entre une valeur de vente
et un coût. Le taux de marge Résultat/Ventes est le rapport
entre le bénéfice ou une marge réalisé et la valeur
des ventes ou chiffre d'affaire.
Ce taux augmente quand l'entreprise parvient à
augmenter la marge réalisée sur chaque produit vendu, soit en
augmentant le prix de vente moyen, soit en limitant le coût de revient
moyen.
II.5.2 Les taux de rotation
Le taux de rotation Ventes/Actif met en rapport le volume des
ventes avec le total de l'actif, c'est à dire l'ensemble des moyens mis
en oeuvre.
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE
D'ELECTRICITE
Dans ce chapitre, nous avons cherché à
approfondir nos connaissances sur l'entreprise en touchant les points
concernant :
v Son
historique ;
v Ses
activités ;
v Son organisation
administrative et structurelle ;
v Ses perspectives
d'avenir.
III.1 APERCU HISTORIQUE
Il est évident que l'énergie joue un
rôle important dans le développement d'un environnement. Elle est
donc un facteur essentiel du développement de l'homme.
L'utilisation de l'énergie électrique
dans notre pays, la République Démocratique du Congo s'est
effectuée d'une manière timide, car au départ, son emploi
était fonction d'initiative privée. On peut à titre
d'exemple citer les mines de Katanga qui, à cause de l'inexistence des
moyens, ont produit pour le besoin de la cause des centrales propres.
Comme le développement n'est pas un problème
d'une région, mais plutôt de l'ensemble, l'électrification
de la minière du Katanga devait être popularisée dans toute
la République Démocratique du Congo. Voilà pourquoi
l'Etat, en tant que garant du bien être et du développement
économique et social de la nation, a fini par intervenir pour faire de
l'énergie électrique une source de production commerciale et
industrielle.
A la suite de la mise en service de la centrale d'Inga I le 24
novembre 1972, la SNEL devenait effectivement producteur, transporteur et
distributeur d'énergie électrique à l'instar d'une autre
société d'Etat, la Régie de Distribution d'Eau, REGIDESO
en sigle, et des six sociétés commerciales privées
existantes, ayant le même objet social. Il s'agit de :
Ø COMECTRICK ;
Ø FORCES DE L'EST ;
Ø FORCES DU BAS-CONGO ;
Ø SOGEFOR ;
Ø SOGELEC ;
Ø COGELIN.
Au cours de la même année, le Gouvernement mis en
marche le processus d'absorption progressive de ces sociétés
privées par la SNEL. L'issue de ce processus se traduira par
l'instauration d'une situation de monopole au profit de la SNEL soutenue par la
suite par la loi n° 74/012 du 14 juillet 1974 portant reprise, par la
SNEL, des droits, obligations et activités des anciennes
sociétés privées d'électricité.
Cette loi traduit la volonté de l'Etat de s'assurer le
contrôle direct de la production, de transport et de la distribution de
l'énergie électrique, ressources stratégiques en
matière de développement économique et social du pays.
Toutefois, en ce qui concerne la REGIDESO, la reprise totale
par la SNEL des activités électriques de cette
société, y compris ses contrôles, n'interviendra qu'en
1979. Dès lors, la SNEL contrôle en réalité toutes
les grandes centrales hydroélectriques et thermiques du pays. Seuls
quelques micros et minis centraux hydroélectriques et des petites
centrales thermiques intégrées aux installations d'entreprises
isolées continuent à révéler du secteur
privé.
En 1994, le sous-secteur de l'électricité a
été ouvert aux privés pour la construction et
l'exploitation des centrales hydroélectriques et des réseaux
associés à des fins commerciales. L'année 2003 est
marquée par le début du processus de réforme
institutionnelle dans touts les secteurs d'activités publiques dont
celui de l'énergie.
A ce jour, le service public de l'électricité
est confié à la SNEL érigée sous forme de la
société d'Etat, régie par la loi-cadre sur les entreprises
publiques et l'ordonnance n° 78/196 du 5 mai 1978 approuvant ses statuts,
sous la tutelle technique du Ministère ayant l'énergie dans ses
attributions : la tutelle administrative et financière étant
assurée par le Ministère du Portefeuille.
III.2 ACTIVITES
L'activité principale de la SNEL se résume en
quatre points qui sont :
- La production ;
- Le transport ;
- La distribution et;
- La vente de l'énergie.
III.2.1 Objet social
Après sa création, au plan administratif et la
définition de ses statuts par le pouvoir public, il incombait à
la nouvelle société de s'assurer en matérialisant ses
structures fonctionnelles et ses activités sur le terrain.
Parallèlement sur le plan de ses structures, la SNEL
créa provisoirement de 1980 à 1986 sa propre culture en lieu et
place de celle héritée de ses prédécesseurs.
D'après l'article 3 du nouveau statut, la SNEL est une
entreprise qui s'occupe de la production, du transport, de la transformation et
de la distribution de l'énergie électrique sur l'ensemble de la
République Démocratique du Congo.
L'ordonnance loi n°78/196 du 05 mai 1978 renforce cet
objectif en conférant à la société le pouvoir
d'effectuer toutes les opérations liées d'une manière ou
d'une autre à l'objectif de la société.
Au nom de la solidarité africaine et de la
coopération internationale, la République Démocratique du
Congo a résolu de commercialiser son énergie électrique
aux pays limitrophes comme le Rwanda, le Congo-Brazzaville, l'Angola et la
République centrafricaine.
Ainsi, pour faciliter la production et la distribution de
l'énergie électrique, la SNEL, qui a tenu compte de
l'immensité du pays, a créée des circuits de distribution,
lesquels correspondent aux zones économiques et administratives.
En outre, la Société National
d'Electricité poursuit les objectifs ci-après :
v Traduire dans les faits une véritable
société d'électricité à l'échelon
national et international ;
v Définir son développement à court,
moyen et long terme en rapport avec les objectifs généraux lui
assignés par l'Etat : produire, transporter et distribuer
l'électricité au moindre coût possible ;
v Capter et utiliser les eaux du Fleuve Congo à Inga
pour de l'électricité.
Accomplissant au mieux ces objectifs, la Société
National de l'Electricité poursuit sa mission de maître d'oeuvre
pour les travaux d'aménagement de site d'Inga, dont :
La première phase, Inga I (puissance
installée : 350 MW) officiellement démarrée le 01
janvier 1968, fut inauguré le 24 novembre 1972.
La deuxième phase, Inga II (puissance
installée : 1.424 MW), a vu ses installations entrer en service en
1982. Cette période des grands travaux a été
couronnée par la construction de la ligne #177;500 KV CC Inga-Kolwezi
(1.774 Km), la plus longue du monde. Entrée en service industriel en
1983, cette ligne était initialement destinée à
l'approvisionnement en énergie électrique des mines et usines du
Katanga, au sud du pays. Aujourd'hui, elle permet la desserte de quelques pays
d'Afrique Australe (Zambie, Zimbabwe et Afrique du Sud).
La nécessité de restaurer de la SNEL devenue
aujourd'hui un acquit, était un préalable à la conception
et à la définition d'un plan de développement à
long terme de la société. Ce processus de reforme,
accompagné d'une nationalisation progressive des cadres de direction et
de commandement en remplacement du personnel expatrié a abouti à
la situation où, depuis 1989, ne compte plus que des nationaux dans ses
effectifs.
En 1980, la SNEL a annoncé une étude de
développement de la société ; dans l'entre-temps, la
nécessité d'amener parallèlement des actions de sauvegarde
ont conduit à la mise en place du programme intérimaire
1980-1983, suivi aussitôt après du programme 1984-1986.
A l'issue du second programme intérimaire,
parallèlement aux actions, se poursuivit l'élaboration de
l'étude d'un plan de développement qui devra prendre en compte
tous les problèmes de l'entreprise et ceux des acquits qui concourt aux
mêmes objectifs. Ainsi est né « le plan directeur
national de développement du secteur de l'électricité
à l'horizon 2005 » dans la publication datée de 1988.
Aujourd'hui, ce plan est à actualiser jusqu'à l'horizon 2015.
Le plan directeur s'articulait autour des objectifs
stratégiques suivants :
- Rentabilisation des infrastructures de production et de
transport existant ;
- Satisfaction de la demande au moindre coût ;
- Amélioration de la productiviste ;
- Recherche de l'équilibre financier.
A partir de ce plan, il fût arrêter deux
programmes d'investissement prioritaire (PIP 1990-1991) et (1991-1993),
premières tranches d'exécution du plan directeur.
L'embargo financier décrété sur la
République Démocratique du Congo en 1990, les pillages de
1991-1993 et les guerres survenues aux pays (guerre de libération de
1996-1997 et guerre de deux programmes d'investissements prioritaire).
Le plan directeur à l'horizon 2015 met, quant à
lui, l'accent particulier sur la nécessité de mettre
l'énergie électrique à la portée de tous les
congolais pour leur épanouissement, singulièrement ceux habitants
les milieux ruraux.
III.2.2 Nature juridique
La Société Nationale d'Electricité fut
une société publique (Etablissement de droit public) à
caractère industriel et commercial dotée d'une
personnalité juridique. Elle a été créée par
l'ordonnance-loi n°70/033 du 16 mai 1970 et est enregistrée au mono
livre de l'économie nationale sous le numéro d'identification
nationale (50212f).
A l'origine, l'entreprise reçue de l'Etat en tant que
le maître d'ouvrage, le mandat de maître d'oeuvre pour les travaux
de première étape de l'aménagement hydroélectrique
du site d'Inga. En effet, soucieuse de répondre aux besoins
énergétiques du pays, les pouvoirs publics, par ordonnance
présidentielle n°67-391 du 23 septembre 1967, instituaient le
comité du contrôle technique financier pour les travaux d'Inga,
lequel comité sera remplacé en 1970 par la SNEL.
Dans le cadre de reforme des entreprises publiques
initiée par le gouvernement central de la République
Démocratique du Congo, la Société Nationale
d'Electricité est devenue une société commerciale depuis
le31 décembre 2010.
III.2.3 Situation géographique
Le siège social de la Société Nationale
d'Electricité est situé sur l'avenue de la Justice numéro
2381, plus précisément au croisement des avenues Batetela et
justice dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, République
Démocratique du Congo. Elle dispose des directions dans toutes les
provinces du pays.
III.3 ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET STRUCTURELLE
La SNEL étant une entreprise issue de la fusion
de plusieurs sociétés ayant chacune une organisation et surtout
une structure propre, il fallait donner à cet ensemble la forme d'une
entreprise homogène moderne.
C'est ainsi que le département de
l'organisation est né sous la dénomination de Département
d'Organisation net Management « DOM », car il fallait
non seulement définir les structures de la nouvelle
société, mais également mettre en place un système
managérial unique pour l'entreprise. C'est à cette époque
que remonte, entre autres, la codification des points alimentés. Ce
système de codification permet de situer un abonné dans l'espace
terrestre congolais et peut même être étendu à
l'Afrique.
Ensuite, après cette première
étape, viendra l'époque où les besoins de disposer des
véritables systèmes de gestion et d'information se sont fait
sentir. Le DOM se muera en BOM (Bureau d'Organisation et Méthode) dont
la mission principale sera de définir et mettre en place des
systèmes de gestion et d'information. Le BOM définira des
activités de gestion de l'entreprise, cinq systèmes de gestion et
d'information :
Ø La gestion
technique ;
Ø La gestion
commerciale ;
Ø La gestion
financière et comptable ;
Ø La gestion du
personnel ;
Ø La gestion
des approvisionnements.
Ces systèmes ont été
développés jusqu'au stade de l'information de la plus grande
partie des activités de gestion y afférent. C'est cette
époque que toutes les applications informatiques actuellement
utilisées et en cours d'amélioration ont été
développées et que la SNEL s'est dotée d'une
macrostructure claire et bien définie par filière.
La troisième étape, celle grandes visions, fait
subir une nouvelle mutation au département en cause qui deviendra ainsi
le département de l'organisation et contrôle avec pour rôle
de :
Ø
Définir les orientations et les objectifs de l'entreprise ;
Ø Mettre en
place des processus manuels ou automatiques de traitement d'informations
relatives à ces orientations nécessaires pour atteindre les
objectifs définis ;
Ø
Contrôler la mise en oeuvre et le respect des dites orientations et
processus ainsi que l'accomplissement de ces objectifs.
Pour l'heure, le comité de gestion de la SNEL
s'emploie à examiner une nouvelle structure organisationnelle lui
proposée par une commission ad hoc. Les objectifs visés par cette
réorganisation sont, entre autres, les suivants :
- Regrouper les
fonctions opérations en plaçant chacune d'elles sous une seule
unité de commandement ;
- Unifier, sous
l'autorité hiérarchique du responsable provincial,
régional, toutes les fonctions de sa juridiction ;
- Revaloriser les
fonctions opérationnelles et appui en province ;
- Optimiser la
gestion, notamment en :
§
Renforçant le contrôle ;
§
Délégant les pouvoirs des décisions en faveur des
entités opérationnelles ;
§ Informant
des entités techniques, commerciales et financières ;
§
Définissant sans ambigüité des liaisons hiérarchiques
et fonctionnelles ;
- Supprimer tout
empiétement dans la structure à mettre en place ;
- Etablir
l'adéquation de la structure avec le niveau de l'activité,
notamment par :
§ La
réduction des postes au sein des entités en baisse
d'activité ;
§ La
réduction des postes de direction à l'administration
centrale ;
§ La
réduction des postes normatifs ;
§ Le
regroupement des fonctions techniques, financières et administratives
annexes situées dans une même localité
A l'issue de cette réorganisation, la distribution des
rôles se présentera de la manière suivante :
1. La Tutelle
La société d'Etat SNEL est sous la double
tutelle du Ministère de l'énergie d'une part, en tant
qu'entreprise technique, et du Ministère du Portefeuille d'autre part,
en tant qu'entreprise du porte feuille de l'Etat Congolais, suivant
l'ordonnance n° 78/196 du 05 mai 1978.
2.
Le conseil d'administration
Le conseil d'administration de la SNEL est
composé de 9 membres ; à sa tête, se trouve un
président. Il prend toutes les décisions relatives à la
gestion de l'entreprise. Il porte tous les noms d'administrateurs. Le
président délégué général et deux
directeurs sont choisis parmi les directeurs de l'entreprise.
Quant aux administrateurs, ils sont nommés par le
président de la République pour un mandat de cinq ans
renouvelables et sont révocables par lui. Le conseil d'administration
détermine les directives de la gestion et surveille
l'exécution.
3. Le comité de gestion
Le comité de gestion se réunit au moins une
fois par semaine et toutes les fois que l'urgence s'impose.
Le Comité de Gestion est composé de
l'Administrateur Délégué Général,
l'Administrateur Délégué Général Adjoint,
l'Administrateur Directeur Technique, l'Administrateur Directeur Financier et
du Président de la Délégation syndicale nationale.
Le comité de gestion représente la Direction
dont la structure est décrite dans la macrostructure de la SNEL. Il
veille à la bonne marche et à l'application complète des
décisions technico-économico-financières de
l'entreprise.
4. La direction générale
La direction générale coordonne l'ensemble des
activités de la société sous la responsabilité du
président délégué général.
Le président délégué
général et son adjoint sont nommés par l'ordonnance
présidentielle.
La direction générale de la SNEL est
composée de neuf Départements, à savoir :
§ Département de l'Organisation et Contrôle
(DOC) ;
§ Département des Ressources Humaines (DRH) ;
§ Département de Production et Transport (DPT)
;
§ Département de Distribution (DDI) ;
§ Département Financier (DFI) ;
§ Département de Développement et Recherche
(DDV) ;
§ Département des Approvisionnements et
Marchés (DAM) ;
§ Département du Secrétariat
Général (DSG) ;
§ Département des Régions de Distribution
de Kinshasa (DDK).
5. Le collège des commissaires aux comptes
Composé de quatre commissaires aux comptes, il
s'occupe du contrôle des opérations financières et
comptables de la société. Les quatre membres sont nommés
par le président de la République pour un mandat de deux ans
renouvelables et sont révocables par lui. Les commissaires aux comptes
disposent collégialement ou séparément du droit
illimité de surveillance et de contrôle sur les biens et les
pièces de toutes les opérations de l'entreprise.
6.
Les départements
Il y en a trois à savoir :
v Le
département technique ;
v Le
département de l'administration ;
v Le
département des ressources humaines.
6.1 Le département technique
Ce département s'occupe de l'équipement,
de l'approvisionnement, du transport et de la distribution de l'énergie.
Il comprend les sous-départements ci-après :
§ Le
département des approvisionnements ;
§ Le
département de production ;
§ Le
département de distribution.
6.2 Le département de l'administration
Le département de l'administration a pour
rôle de contrôler le budget, la comptabilité et la gestion
du personnel de la Société Nationale d'Electricité ;
il comprend en filigrane les listes suivantes :
§ La direction
commerciale ;
§ La direction
du budget et de la comptabilité ;
§ La direction
de trésorerie générale.
6.3 Le département des ressources humaines
La direction des ressources humaines de la
Société Nationale d'Electricité est sous l'autorité
hiérarchique de l'Administrateur Directeur Général
Financier. Il s'occupe de :
§ La section
d'administration du personnel ;
§ La
section ;
§ La section
sociale.
7.
Organigramme de la Société Nationale d'Electricité
Conseil d'Administration
Comité de Gestion
Bureau de l'ADG
Administrateur Directeur Général
Bureau du Conseil
Division contrôle de gestion
Administrateur Directeur Général Adjoint
Secrétariat Général
Département de recherche et développement
Administrateur Directeur Financier
Administrateur Directeur Technique
Dépt. Ressources Humaines
Département Financier
Dépt. de distribution
Dépt. d'appro.
Dépt. de production
- Production - Réseau de dist. -
Gestion de stock - Comptabilité - Adm. Pers -
Transport - Distribution des - Achat -
Budget - Gest. Pers - Transp. Inga
Shaba régions comm. - contrat -
Trésorerie - Formation -
Centre d'autonomie
- médical
- Télécommunication
Source : Document macro-structure de la
Société Nationale d'Electricité
III.4 PERSPECTIVES D'AVENIR
L'électrification rurale, le plan de
sauvetage, le plan directeur à l'horizon 2015, l'autoroute de
l'énergie électrique au départ du site Inga. Ces
quatre projets constituent les perspectives d'avenir de la SNEL.
1. Electrification Rurale
a) Direction provinciale du Katanga
La Distribution Provinciale est composée de trois
Centres de Distribution desservis par l'Interconnexion de la ligne Haute
Tension à courant continu Inga-Kolwezi 500 KV et la production des
quatre centrales hydroélectriques de Nseke, Nzilo, Mwadingusha et Koni
à travers les lignes de transport de 220 KV, 120 KV et 50 KV.
Il s'agit du :
§ Centre de Lubumbashi;
§ Centre de Likasi;
§ Centre de Kolwezi.
Les chiffres caractéristiques de la Direction sont les
suivants :
- 4 sous-stations 15/6,6 KV totalisant 75 MVA de puissance
installée ;
- 523 cabines MT/BT totalisant 132,813 MVA de puissance
installée ;
- 454,1463 Km de longueur des réseaux 15,11 et 6,6 kV
;
- 1.286,829 Km de longueur des réseaux Basse Tension
;
- 1.759 points lumineux installés totalisant 271,109 Km
de longueur des réseaux ;
- 33.754 branchements BT.
b) Direction Provinciale du Bas-Congo
La Distribution Provinciale a sous sa dépendance six
Centres de Distribution desservis par les centrales hydroélectriques
d'Inga et de Zongo à travers les lignes de transport de 132 et 70 KV.
Il s'agit du :
§ Centre de Matadi;
§ Centre de Boma;
§ Centre de Mbanza - Ngungu;
§ Centre d'Inkisi;
§ Centre de Lemba;
§ Centre de Kinzao - Mvete.
Les chiffres caractéristiques de la Direction sont les
suivants :
- 8 sous-stations 15/6,6 kV totalisant 23,450 MVA de puissance
installée ;
- 269 cabines MT/BT totalisant 113,135 MVA de puissance
installée ;
- 486,129 Km de longueur des réseaux 15 et 6,6 kV ;
- 1.015,632 Km de longueur des réseaux Basse
Tension;
- 1.409 points lumineux installés totalisant 60,123 Km
de longueur de réseaux ;
- 32.342 branchements BT.
c) Direction Provinciale du Kivu
La Direction provinciale dispose de trois Centres de
distribution desservis par les centrales hydroélectriques de Ruzizi I et
II à travers des lignes de transport de 110 kV et 70 kV.
Il s'agit du :
§ Centre de Bukavu;
§ Centre de Goma;
§ Centre d'Uvira.
Les chiffres caractéristiques de la Direction sont les
suivants :
- 3 sous-stations MT/BT totalisant 20,200 MVA de puissance
installée;
- 185 cabines MT/BT totalisant 45,978 MVA de puissance
installée;
- 283,815 Km de longueur des réseaux 15 et 6,6 kV;
- 544,879 Km de longueur des réseaux Basse Tension;
- 1.587 points lumineux installés totalisant 24,688 Km
de longueur de réseaux.
d) Centre de Distribution de Bandundu
Le centre est desservi à partir du poste 220/15 kV de
Bandundu alimenté par la ligne 220 kV Maluku-Bandundu.
Les chiffres caractéristiques du Centre sont les
suivant :
- 1 sous-station 15/6,6 kV totalisant 5 MVA de puissance
installée;
- 16 cabines MT/BT totalisant 4,555 MVA de puissance
installée;
- 15,613 Km de longueur des réseaux 15 et 6,6 kV;
- 51,056 Km de longueur des réseaux Basse Tension; 252
points lumineux installés totalisant 11,398 Km de longueur de
réseaux.
1.251 branchements BT.
2. Plan de sauvetage et de redressement « PSR
» (2005 - 2007)
a. Aspirations principales internes et
externes
§ Combattre les antivaleurs et assurer la
stabilité de l'emploi;
§ Supprimer le délestage forcé
d'électricité, le temps d'indisponibilité et
recréer la confiance entre SNEL, ses abonnés et autres
partenaires;
§ Dépenser mieux les ressources disponibles,
participer aux efforts de réduction de la pauvreté,
contribuée à l'amélioration de la qualité de vie
des populations des milieux ruraux et à la reconstruction nationale.
b. Objectifs généraux
- Améliorer la qualité du produit fourni et du
service rendu à la clientèle; o Accroître le chiffre
d'affaires et les ressources financières de l'Entreprise ;
- Rationaliser l'utilisation et l'affectation des ressources
limitées de l'Entreprise (matérielles, humaines et
financières);
- Accroître le taux de desserte nationale en
électricité.
c. Stratégies globales
Ø Améliorer la communication au sein de la
société et créer une culture d'honnêteté,
d'excellence et des hautes valeurs éthiques;
Ø Instaurer la transparence dans la gestion par le
renforcement des contrôles et d'améliorer le niveau des
compétences de l'expertise interne par la formation.
3. Plan Directeur à l'Horizon
2015
a. Objectifs
v Réduire le déséquilibre du
développement énergique entre les provinces ;
v Promouvoir l'électrification des centres
ruraux ;
v Augmenter le taux d'électrification
nationale ;
v Promouvoir les exportations.
b. Résultats attendus Passé de 121
centres électrifiés (urbains et .
ruraux) à 775 centres à
électrifier.
c. Principaux projets
· Construction de la 2ème ligne THT Inga-Kinshasa
de 260 Km;
· Réhabilitation et extension des réseaux
de distribution MT et BT de Kinshasa et d'autres Chefs-lieux des provinces;
· Construction de la ligne HT Maluku - Kenge -
Masimanimba -Bulungu - Kikwit de près de 499 Km ;
· Construction des centrales hydroélectriques de
Kakobola (6MW), Katende (10MW), Bengamisa (15MW), Napoko (10MW), Kisalala
(6MW), Mungomba (40MW), Busanga (300MW), INGA 3 (3.500MW)... ;
· Construction de la ligne HT Bandundu-Mbandaka (466Km)
et Gbadolite-Businga-Gemena-Libenge (400Km) ;
· Soutirage d'énergie à Kananga sur la
ligne THT Courant continu Inga-Kolwezi;
· Construction des lignes Goma - Butembo - Béni
(312Km) et Bukavu-Shabunda - Kalima - Kindu (368Km);
· Utilisation des nouvelles technologies pour
l'alimentation en électricité des centres ruraux (soutirage
capacitif sur ligne HT, technologie malt, hydrolienne, solaire,
éolienne, ...);
· Reconversion en hydroélectricité des
centres alimentés par des centres thermiques.
4. Autoroutes au départ du site
Inga
a. Généralités
La République Démocratique du Congo est un grand
pays au sein de l'Afrique :
ü 2.345.000 Km2 de superficie; o 50.000.000
d'habitants;
ü Un sol et un sous-sol très riche.
Lorsqu'on parle de la richesse de la RDC, on pense directement
au cuivre, diamant, or, cobalt, etc. S'il est vrai que les ressources
hydrographiques constituées du fleuve Congo et de ses nombreux
affluents.
b. Le potentiel énergétique de la
RDC
Le potentiel énergétique de la RDC est
constitué essentiellement d'importantes ressources
hydroélectriques estimées à environ 100.000 MW.
Près de 44 %, soit #177;44.000 MW, sont
concentrés au seul Site d'Inga, où, sur une distance de 15 Km en
ligne droite, le fleuve présente une chute naturelle de 102 m. La
puissance disponible à Inga est pratiquement garantie toute
l'année en raison du débit important du fleuve Congo (42.000 m3
/s) et de sa régularité, le bassin versant du fleuve étant
situé à cheval sur l'Equateur.
Polluante et renouvelable dont le faible coût de
production constitue son véritable atout :
· 671 US$ / KW à 339 US$ / KW;
· 1, 44 c US/KWh à 1,08c US/KWh.
c. Aménagement du site
d'INGA
Les premières études d'ensemble pour
l'aménagement du Site d'Inga ont été
élaborées entre 1937 et 1960. Cet aménagement, dont le
principe de base était la réalisation par fractionnement en
fonction des besoins réels d'électricité et compte tenu
des coûts d'installation, comportait quatre étapes
regroupées en deux phases dont la première était
l'aménagement de la vallée NKOKOLO et la seconde construction du
grand Inga.
Le schéma « VALLEE NKOKOLO » utilise une
vallée morte dont l'extrémité aval a été
fermée par le barrage de Shongo, qui permet d'utilise sous une chute de
60 m une fraction du débit d'étiage, prélevée au
fleuve. Ce schéma comporte les trois premières étapes de
l'aménagement du Site, à savoir :
o La centrale Inga 1(351 MW) mise en service en 1972; o La
centrale Inga 2 (1.424 MW) mise en 1982;
o La centrale Inga 3 (1.7000 à 3.500 MW) en projet.
Le schéma « GRAND INGA », qui implique le
barrage du fleuve, permettra de dériver les eaux vers la vallée
voisine de la Burundi et d'utiliser ainsi la totalité du débit
d'étiage. Au stade final de l'équipement, 39.000 MW seront
produits par 52 machines de 750 MW chacune.
CHAPITRE IV : LA PROBLEMATIQUE DE LA RENTABILITE AU
SEIN DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE
Ce chapitre a pour objectif spécifique d'étudier
la problématique de la rentabilité de la Société
Nationale d'Electricité allant de l'exercice 2008 à 2010. Pour ce
faire, nous procéderons de la manière suivante :
ü Présentation des états
financiers ;
ü Calcul et appréciation de la
rentabilité ; et
ü Calcul de la rentabilité par la
méthode des ratios
IV.1 PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
Ce point est consacré à la présentation
des outils qui nous permettront de calculer la rentabilité de la SNEL
pendant la période sous étude. En principe, les agents
économiques oeuvrant dans la République Démocratique du
Congo, présentent quatre tableaux de synthèse (Etat financiers)
aux organes de contrôle de clôture de l'exercice comptable.
Ces tableaux sont :
Ø Le bilan (actif et passif) ;
Ø Le tableau de formation du
résultat ;
Ø Le tableau de
financement et;
Ø Le tableau économique, fiscal et
financier.
En rapport avec ce travail, et les données à
notre disposition, nous n'allons présenter que les deux premiers
tableaux (Bilan et Tableau de formation de
résultat) comme instrument permettant de calculer la
rentabilité de la SNEL.
IV.1.1 Présentation du
bilan pluriannuel
Comme nous le savons, le bilan présente à un
moment donné, la situation patrimoniale de l'agent économique.
Dans le cas d'espèce, le bilan de la SNEL pour la période allant
de 2008 à 2010 se présente comme suit en milliers de francs
congolais courant.
Tableau n° 1 : Actif du Bilan
pluriannuel de la S.N.EL (en franc courant)
N°
|
ACTIF
|
Exercice 2008
|
Exercice 2009
|
Exercice 2010
|
|
I. Valeurs Immobilisées
|
|
|
|
20
|
Val. Incorp. Immobilisées
|
1 276 907 977
|
2 984 160 658
|
5 424 888 377
|
21
|
Terrains
|
893 376 556
|
1 637 405 063
|
1 534 146 908
|
22
|
Immobilisations Corporelles
|
225 852 508 753
|
395 223 670 382
|
363 256 718 346
|
23
|
Immobilisations Corp. en cours
|
126 365 227 101
|
191 744 810 985
|
305 078 520 029
|
24-27
|
Autres Valeurs Immobilisées
|
19 284 576 459
|
59 379 850 375
|
58 917 909 064
|
56.5
|
Disponibles sur Financement
|
6 946 247 418
|
0
|
0
|
|
Total Valeurs Immobilisées
|
380 618 844 264
|
650 969 897 463
|
734 212 182 724
|
|
|
|
|
|
|
II. Valeurs Circulantes
|
|
|
|
|
a. Valeurs d'Exploitations
|
|
|
|
31
|
Matières et fournitures
|
|
|
|
|
Total Valeurs d'Exploitation
|
7 940 260 332
|
7 737 091 390
|
146 625 026 166
|
|
|
|
|
|
|
b. Valeurs Réalisables
|
|
|
|
40
|
Frss, Av & Acptes versés
|
8 100 093 704
|
18 298 632 442
|
14 273 869 347
|
41
|
Clients
|
186 748 347 740
|
202 313 261 325
|
282 983 231 862
|
42
|
Personnel
|
1 654 209 266
|
2 466 310 692
|
3 449 073 727
|
43
|
Etat
|
348 059 874
|
721 077 462
|
730 807 675
|
44
|
Associés et Propriétaires
|
1 914 604 603
|
0
|
0
|
46
|
Débiteurs Divers
|
3 404 469 962
|
1 307 095 643
|
1 192 023 159
|
47
|
Régularisation d'Actif
|
26 255 018 903
|
23 762 137 649
|
19 908 636 756
|
|
Total Valeurs Réalisables
|
228 424 804 052
|
248 868 515 213
|
322 537 642 526
|
|
|
|
|
|
|
c. Valeurs Disponibles
|
|
|
|
56
|
Banques et Institutions Fin.
|
5 412 856 405
|
12 028 978 400
|
9 766 374 796
|
57
|
Caisses
|
451 213 498
|
344 673 374
|
607 137 074
|
|
Total Valeurs Disponibles
|
5 864 069 903
|
12 373 651 774
|
10 373 511 870
|
|
Total valeurs circulantes
|
242 229 134 287
|
268 979 258 377
|
479 536 180 562
|
|
TOTAL ACTIF
|
622 847 978 551
|
919 949 155 840
|
1 213 748 363 286
|
(Source : Direction générale de la
SNEL)
Tableau n°2: Passif du Bilan
pluriannuel de la S.N.EL (en franc courant)
N°
|
PASSIF
|
Exercice 2008
|
Exercice 2009
|
Exercice 2010
|
|
I. Fonds Propres
|
|
|
|
10
|
Capital (Fonds de Dotation)
|
1 074 839 865
|
1 074 839 865
|
1 074 839 865
|
12
|
Report à Nouveau
|
-249 427 716 576
|
-279 861 631 628
|
-222 543 106 807
|
13
|
Résultat Net
|
-30 433 915 052
|
40 332 031 161
|
21 656 055 769
|
14
|
Plus Value de Réévaluation
|
278 716 959 144
|
457 626 009 706
|
429 522 728 619
|
|
Total Situation Nette
|
-69 832 619
|
219 171 249 104
|
229 710 517 446
|
|
|
|
|
|
|
Autres Capitaux à L&MT
|
|
|
|
15
|
Subvention d'Equipement
|
570 592 206
|
659 321 130
|
597 639 620
|
16
|
Emprunts et Dettes à LT
|
141 343 470 663
|
232 902 493 368
|
309 237 978 021
|
17
|
Emprunts et Dettes à MT
|
22 924 207 678
|
32 687 799 259
|
41 708 950 979
|
18
|
Prov. pour Charges & Pertes
|
86 593 985 712
|
113 458 060 892
|
110 896 286 248
|
|
Total Autres Capitaux à L&MT
|
251 432 256 259
|
379 707 674 649
|
462 440 854 868
|
|
Capitaux Permanents
|
251 362 423 640
|
598 878 923 753
|
692 151 372 314
|
|
|
|
|
|
|
II. Dettes à Court Terme
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
52 485 241 570
|
79 303 011 893
|
98 869 398 867
|
41
|
Clients, Av. et acomptes reçus
|
201 213 397
|
232 404 998
|
298 976 801
|
42
|
Personnel
|
1 188 455 686
|
4 383 405 187
|
39 886 765 163
|
43
|
Etat
|
40 114 160 277
|
54 198 937 697
|
89 149 729 849
|
46
|
Créditeurs Divers
|
149 271 363 542
|
176 917 175 311
|
226 042 045 140
|
47
|
Régularisation de Passif
|
127 705 976 725
|
4 660 442 578
|
42 363 034 131
|
50
|
Emprunt & Dettes à Moins d'1 an
|
181 640 610
|
699 324 958
|
18 708 262 343
|
53
|
Effet à Payer
|
0
|
0
|
2 299 908 779
|
56
|
Banques (Découverts)
|
337 503 104
|
675 529 465
|
3 978 869 899
|
|
Total Dettes à Court Terme
|
371 485 554 911
|
321 070 232 087
|
521 596 990 972
|
|
TOTAL PASSIF
|
622 847 978 551
|
919 949 155 840
|
1 213 748 363 286
|
(Source : Direction générale de la
SNEL)
IV.1.2 Présentation
du Tableau de Formation de Résultat pluriannuel (en franc
courant)
Le tableau de formation de résultat présente un
à un moment donné, les différents paliers des
résultats de l'agent économique se rapportant à toutes les
activités d'exploitation et hors exploitation réalisés au
cours de l'exercice comptable. Ces paliers sont déterminés par la
différence entre les produits et les charges. Dans le cas
d'espèce, le TFR de la SNEL est présenté pour la
période allant de 2008 à 2010 en franc courant, de la
manière suivante :
N° Cptes
|
Intitulés des comptes
|
Exercice 2008
|
Exercice 2009
|
Exercice 2010
|
71
|
Production Vendue
|
149 463 855 118
|
222 335 848
107
|
261 633 592 850
|
61
|
Mat. & Fournitures Cons.
|
-14 848 706 782
|
-23 273 362 696
|
-27 772 158 769
|
62
|
Transport consommé
|
-7 292 109 022
|
-9 717 509 826
|
-11 779 376 729
|
63
|
Autre service consommé
|
-12 762 279 991
|
-20 128 612 376
|
-24 929 930 675
|
81
|
valeur ajoutée
|
114 560 759 323
|
169 216 363
209
|
197 152 126 677
|
|
|
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
114 560 759 323
|
169 216 363
209
|
197 152 126 677
|
74
|
Produits & Profits divers
|
10 279 744 766
|
144 220 463 092
|
4 096 359
633
|
76
|
Subvention d'exploit.
|
97 768 300
|
301 560 922
|
21 378 633
|
77
|
Int. & Div. reçus
|
1 007 998 063
|
825 346 123
|
3 373
811
|
64
|
Charge & Perte diverse
|
-60 732 629 116
|
-133 861 546 264
|
-2 293 7810
767
|
65
|
Charge du personnel
|
-36 010 781 771
|
-55 717 193 715
|
-85 266 326
276
|
66
|
Impôt & taxe
|
-898 939 019
|
-2 335 425 019
|
-3 964 922
598
|
67
|
Intérêt payé
|
-1 125 282 638
|
-1 321 329 185
|
-2 153 029
376
|
82
|
Résultat brut d'exploit.
|
27 178 637 908
|
121 328 239
163
|
86 951 149 737
|
|
|
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploit.
|
27 178 637 908
|
121 328 239
163
|
86 951 149 737
|
78.1
|
Reprise/ amort & Prov.
|
233 817 486 037
|
235 519 508
557
|
0
|
68.1
|
Dotation aux amorts.
|
-291 269 189 631
|
-289 627 695 785
|
-324 996 288
907
|
83
|
Résultat net d'exploit.
|
-30 273 065 686
|
67 220 051 935
|
-238 045 139 170
|
|
|
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploit.
|
-30 273 065 686
|
67 220 051 935
|
-238 045 139 170
|
84
|
Résultat /cess. d'immob.
|
373 969 780
|
526 718 978
|
415 222 400
|
85
|
Résultat avant impôt
|
-29 899 095 906
|
67 746 770 913
|
-237 629 916 770
|
|
|
|
|
|
85
|
Résultat avant impôt
|
-29 899 095 906
|
67 746 770 913
|
-237 629 916 770
|
86
|
Impôt/rev. prof. & locat.
|
149 464 718
|
367 658 018
|
294 126 882
|
87
|
Résultat net à affecter
|
-29 749 631 188
|
68 114 428 931
|
-237 335 789 888
|
Tableau n°3: Tableau de
Formation de Résultat pluriannuel de la S.N.EL (en franc
courant)
(Source : Direction générale de la
SNEL)
IV.1.3 Prise en compte de l'inflation
Une étude financière doit toujours se
faire après traitements des données des états financiers
pour la prise en compte de l'inflation et après répartition du
résultat de l'exercice.
En effet, toutes les données des états
financiers doivent être en monnaie constante. Il faudra alors transformer
les données en monnaie courante qui nous sont fournies par la SNEL en
données en monnaie constante.
Plusieurs méthodes de traitement existent. En
rapport avec notre étude, nous avons préférer d'utiliser
celle du Coefficient Déflateur(CD).
Ce coefficient est calculé de la manière
suivante :
Coefficient
déflateur (CD)=cours moyen de l'année de base *
* cours moyen de
l'année concernée
|
Ce qui implique à faire, en fonction des
années sous étude et sur base des taux reçus auprès
de la banque, le calcul préliminaire suivant :
Années
|
Taux
|
31 décembre
2008
|
639,32
|
31 décembre
2009
|
902,6575
|
31 décembre
2010
|
915,1295
|
Le Coefficient Déflateur pour l'année 2008 =
639,32/639,32=1 ;
Le Coefficient Déflateur pour l'année 2009 =
639,32/902,6575=0.71 ; et
Le Coefficient Déflateur pour l'année 2010 =
639,32/915,12955=0.70
Ainsi, le montant obtenu après cette
opération sera la donnée déflatée, sans influence
de l'inflation.
Alors :
Montant en franc
constant = Montant en franc courant x CD
|
Nous passons ensuite à la conversion et
présentation des états financiers en franc courant à ceux
en franc constant.
IV.1.4 Présentation du
bilan pluriannuel en franc constant
Tableau n°4 : Actif du Bilan
pluriannuel de la S.N.EL (en franc constant)
N°
|
ACTIF
|
Exercice 2008
|
Exercice 2009
|
Exercice 2010
|
|
I. Valeurs Immobilisées
|
|
|
|
20
|
Valeurs Incorporelles Immob.
|
1 276 907 977
|
2 118 754 067
|
3 797 421 864
|
21
|
Terrains
|
893 376 556
|
1 162 557 595
|
1 073 902 836
|
22
|
Immobilisations Corporelles
|
225 852 508 753
|
280 608 805 971
|
254 279 702 842
|
23
|
Immobilisations Corp. en cours
|
126 365 227 101
|
136 138 815 799
|
213 554 964 020
|
24-27
|
Autres Valeurs Immobilisées
|
19 284 576 459
|
42 159 693 766
|
41 242 536 345
|
56.5
|
Disponibles sur Financement
|
6 946 247 418
|
0
|
0
|
|
Total Valeurs Immobilisées
|
380 618 844 264
|
462 188 627 198
|
513 948 527 907
|
|
|
|
|
|
|
II. Valeurs Circulantes
|
|
|
|
|
a. Valeurs d'Exploitations
|
|
|
|
31
|
Matière et fourniture
|
|
|
|
|
Total Valeurs d'Exploitation
|
7 940 260 332
|
5 493 334 887
|
102 637 517 316
|
|
|
|
|
|
|
b. Valeurs Réalisables
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs, Av & Acptes versés
|
8 100 093 704
|
12 992 029 034
|
9 991 708 543
|
41
|
Clients
|
186 748 347 740
|
143 642 415 541
|
198 088 262 303
|
42
|
Personnel
|
1 654 209 266
|
1 751 080 591
|
2 414 351 609
|
43
|
Etat
|
348 059 874
|
511 964 998
|
511 565 373
|
44
|
Associés et Propriétaires
|
1 914 604 603
|
0
|
0
|
46
|
Débiteurs Divers
|
3 404 469 962
|
928 037 907
|
834 416 211
|
47
|
Régularisation d'Actif
|
26 255 018 903
|
16 871 117 731
|
13 936 045 729
|
|
Total Valeurs Réalisables
|
228 424 804 052
|
176 696 645 801
|
225 776 349 768
|
|
|
|
|
|
|
c. Valeurs Disponibles
|
|
|
|
56
|
Banques et Institutions Fin.
|
5 412 856 405
|
8 540 574 664
|
6 836 462 357
|
57
|
Caisses
|
451 213 498
|
244 718 096
|
424 995 952
|
|
Total Valeurs Disponibles
|
5 864 069 903
|
8 785 292 760
|
7 261 458 309
|
|
Total valeurs circulantes
|
242 229 134 287
|
190 975 273 448
|
335 675 326 393
|
|
TOTAL ACTIF
|
622 847 978 551
|
653 163 900 646
|
849 623 853 300
|
(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau
n°1)
Tableau n°5: Passif du Bilan
pluriannuel de la S.N.EL(en franc constant)
N°
|
PASSIF
|
Exercice 2008
|
Exercice 2009
|
Exercice 2010
|
|
I. Fonds Propres
|
|
|
|
10
|
Capital (Fonds de Dotation)
|
1 074 839 865
|
763 136 304
|
752 387 906
|
12
|
Report à Nouveau
|
-249 427 716 576
|
-198 701 758 455
|
-155 780 174 764
|
13
|
Résultat Net
|
-30 433 915 052
|
28 635 742 124
|
15 159 239 038
|
14
|
Plus Value de Réévaluation
|
278 716 959 144
|
324 914 466 891
|
300 665 910 033
|
|
Total Situation Nette
|
-69 832 619
|
155 611 586 864
|
160 797 362 213
|
|
|
|
|
|
|
Autres Capitaux à
L&MT
|
|
|
|
15
|
Subvention d'Equipement
|
570 592 206
|
468 118 002
|
418 347 734
|
16
|
Emprunts et Dettes à LT
|
141 343 470 663
|
165 360 770 291
|
216 466 584 614
|
17
|
Emprunts et Dettes à MT
|
22 924 207 678
|
23 208 337 473
|
29 196 265 685
|
18
|
Provisions pour Charges et Pertes
|
86 593 985 712
|
80 555 223 233
|
77 627 400 374
|
|
Total Autres Capitaux à L&MT
|
251 432 256 259
|
269 592 448 999
|
323 708 598 407
|
|
Capitaux Permanents
|
251 362 423 640
|
425 204 035 863
|
484 505 960 620
|
|
|
|
|
|
|
II. Dettes à Court Terme
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
52 485 241 570
|
56 305 138 444
|
69 208 579 207
|
41
|
Clients, Avances et acomptes reçus
|
201 213 397
|
165 007 549
|
209 283 761
|
42
|
Personnel
|
1 188 455 686
|
3 112 217 683
|
27 920 735 614
|
43
|
Etat
|
40 114 160 277
|
38 481 245 764
|
62 404 810 894
|
46
|
Créditeurs Divers
|
149 271 363 542
|
125 611 194 470
|
158 229 431 598
|
47
|
Régularisation de Passif
|
127 705 976 725
|
3 308 914 230
|
29 654 123 892
|
50
|
Emprunt et Dettes à Moins d'un an
|
181 640 610
|
496 520 723
|
13 095 783 640
|
53
|
Effet à Payer
|
0
|
0
|
1 609 936 145
|
56
|
Banques (Découverts)
|
337 503 104
|
479 625 920
|
2 785 208 929
|
|
Total Dettes à Court Terme
|
371 485 554 911
|
227 959 864 783
|
365 117 893 680
|
|
TOTAL PASSIF
|
622 847 978 551
|
653 163 900 646
|
849 623 854 300
|
(Source : Elaboré par nous même sur base du
Tableau n°2)
IV.1.5 Présentation
du Tableau de Formation de Résultat pluriannuel n
(en franc constant)
N° Cptes
|
Intitulés des comptes
|
Exercice 2008
|
Exercice 2009
|
Exercice 2010
|
71
|
Production Vendue
|
149 463 855 118
|
157 858 452 155
|
183 143 514 995
|
61
|
Mat. & Fournitures Cons.
|
-14 848 706 782
|
-16 524 087 514
|
-19 440 511 138
|
62
|
Transport consommé
|
-7 292 109 022
|
-6 899 431 976
|
-8 245 563 710
|
63
|
Autre service consommé
|
-12 762 279 991
|
-14 291 314 787
|
-17 450 951 473
|
81
|
valeur ajoutée
|
114 560 759 323
|
120 143 617 878
|
138 006 488 674
|
|
|
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
114 560 759 323
|
120 143 617 878
|
138 006 488 674
|
74
|
Produits & Profits divers
|
10 279 744 766
|
102 396 528 795
|
2 867 451 743
|
76
|
Subvention d'exploitation
|
97 768 300
|
214 108 255
|
14 965 043
|
77
|
Inter. & Dividendes reçus
|
1 007 998 063
|
585 995 747
|
2 361 668
|
64
|
Charge & Perte diverse
|
-60 732 629 116
|
-95 041 697 847
|
-16 056 467 537
|
65
|
Charge du personnel
|
-36 010 781 771
|
-39 559 207 538
|
-59 686 428 393
|
66
|
Impôt & taxe
|
-898 939 019
|
-1 658 151 763
|
-2 775 445 819
|
67
|
Intérêt payé
|
-1 125 282 638
|
-938 143 721
|
-1 507 120 563
|
82
|
Résultat brut d'exploit.
|
27 178 637 908
|
86 143 049 806
|
60 865 804 816
|
|
|
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploit.
|
27 178 637 908
|
86 143 049 715
|
60 865 804 816
|
78.1
|
Reprise sur amorts & Prov.
|
233 817 486 037
|
167 218 851 075
|
0
|
68.1
|
Dotation aux amorts.
|
-291 269 189 631
|
-205 635 664 007
|
-227 497 402 234
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-30 273 065 686
|
47 726 236 783
|
-166 631 597 418
|
|
|
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-30 273 065 686
|
47 726 236 783
|
-166 631 597 418
|
84
|
Résultat /cession d'immob.
|
373 969 780
|
373 970 474
|
290 655 680
|
85
|
Résultat avant impôt
|
-29 899 095 906
|
48 100 207 257
|
-166 340931 738
|
|
|
|
|
|
85
|
Résultat net avant impôt
|
-29 899 095 906
|
48 100 207 257
|
-166 340931 738
|
86
|
Impôt/revenu prof. et locat.
|
149 464 718
|
261 037 193
|
205 888 817
|
87
|
Résultat net à affecter
|
-29 749 631 188
|
48 361 244 450
|
-166 135 042 921
|
Tableau n°6: Tableau de Formation de
Résultat pluriannuel de la S.N.EL (en franc
constant)
(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau
n°3)
IV.1.6 Tableau d'affectation de résultat
Tableau n°7: Affectation des
résultats pluriannuel de la S.N.EL
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
Montant à
affecter
|
|
|
|
Résultat de l'exerce (1)
|
-29 749 631 188
|
48 361 244 450
|
-166 135 042 921
|
+Report à Nouveau (2)
|
-249 427 716 576
|
-198 701 758 455
|
-155 780 174 764
|
Total à affecter= (1) +(2)
|
-279 177 347 764
|
-150 340 514 005
|
-321 915 217 685
|
Montant affecté
|
|
|
|
+Reserve légale (1)
|
-
|
-
|
-
|
+Dividende (2)
|
-
|
-
|
-
|
+Tantièmes (3)
|
-
|
-
|
-
|
+Report à nouveau (4)
|
-249 427 716 576
|
-150 340 514 005
|
-321 915 217 685
|
Total affecté=(1) +(2) +(3)
+(4)
|
-249 427 716 576
|
-150 340 514 005
|
-321 915 217 685
|
(Source : Elaboré par nous même sur base des
états fin. en franc constant)
IV.1.7 Bilan condensé
;
Ce bilan permet de regrouper le bilan retraité en grandes
masses bilantaires et il comprend quatre rubriques à l'actif et trois au
passif.
Tableau n°8:Bilan condensé
pluriannuel de la S.N.EL(en franc constant)
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
ACTIF
|
|
|
|
I. Valeurs Immobilisées nettes
|
380 618 844 264
|
462 188 627 198
|
513 948 527 907
|
II. Valeurs d'Exploitations
|
7 940 260 332
|
5 493 334 887
|
102 637 517 316
|
III. Valeurs Réalisables
|
228 424 804 052
|
176 696 645 801
|
225 776 349 768
|
IV. Valeurs Disponibles
|
5 864 069 903
|
8 785 292 760
|
7 261 458 309
|
Total actif = (I+II+III+IV)
|
622 847 978 551
|
653 163 900 646
|
849 623 853 300
|
PASSIF
|
|
|
|
I. Capitaux Propres
|
-69 832 619
|
155 611 586 864
|
160 797 362 213
|
II. Dettes à LT et MT
|
251 432 256 259
|
269 592 448 999
|
323 708 598 407
|
III. Dettes à Court Terme
|
371 485 554 911
|
227 959 864 783
|
365 117 893 680
|
Total passif= (I+II+III)
|
622 847 978 551
|
653 163 900 646
|
849 623 854 300
|
(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau
n°4 et Tableau n°5)
Commentaires : Nous constatons :
A l'actif
Une augmentation des valeurs immobilisées nettes durant
la période sous études soit : 380 618
844 264F en 2008 ; 462 188 627 198F en
2009 et 513 948 527 907F en 2010. Ceci prouve que la
SNEL a des ressources lui permettant une production à long terme car son
investissement économique est en croissance positive ; et cela
malgré la forte augmentation des valeurs réalisables en 2008 et
2010 ;
Une baisse des valeurs disponibles durant la période de
2008 et 2010 par rapport à l'année 2009 soit 5 864
069 903F en 2008 ; 8 785 292 760F en
2009 et 7 261 458 309F en 2010. Ceci montre que la SNEL
n'a pas une stabilité parfaite en matière des
liquidités.
Au passif
Les capitaux propres de la SNEL ont fortement baissé
en 2008 soit -69 832 619F suite au résultat
négatif et médiocre dégagée soit -30 433 915 052F
avant de connaître une forte augmentation en 2009 et 2010 soit
155 611 586 864F et
160 797 362 213F.
Une forte augmentation des dettes à court terme entre
2008 et 2010 soit 371 485 554 911F et
365 117 893 680F avant de connaître une
légère baisse en 2009 soit 227 959 864
780F, cela suite à la dépendance de la SNEL des
crédits et emprunts lui accorder pour son financement
IV.1.8 Bilan synthétique
Ce bilan synthétique est obtenu à partir du
bilan condensé et, il permet de réduire le bilan en 4 masses
bilantaires dont deux en actif et deux autres au passif.
Tableau n°9: Bilan
synthétique pluriannuel de la S.N.EL
*
(en franc constant)
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
ACTIF
|
|
|
|
I. Valeurs Immobilisées nettes
|
380 618 844 264
|
462 188 627 198
|
513 948 527 907
|
II. Actifs circulants
|
242 229 134 287
|
190 975 273 448
|
335 675 326 393
|
Total actif = (I+II)
|
622 847 978 551
|
653 163 900 646
|
849 623 853 300
|
PASSIF
|
|
|
|
I. Capitaux Permanents
|
251 362 423 640
|
425 204 035 863
|
484 505 960 620
|
III. Dettes à Court Terme
|
371 485 554 911
|
227 959 864 783
|
365 117 893 680
|
Total passif= (I+II)
|
622 847 978 551
|
653 163 900 646
|
849 623 854 300
|
(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau
n°8)
Commentaires :
Les montants de différentes rubriques des bilans
financiers ci-haut démontrent la fragilité de la structure
financière de la SNEL en 2008 ; 2009 et 2010. Cette
fragilité se manifeste dans la mesure où les capitaux permanents
sont inférieurs aux valeurs immobilisées nettes et les dettes
à court terme sont supérieures aux actifs circulants.
IV.1.9 Bilan cristallisé
Cristalliser le bilan consiste à
réduire les postes à quelques rubriques essentielles en les
regroupant par grandes familles. Cependant, chacune de ces rubriques sera
exprimée successivement en valeur absolue, puis en pourcentage du total
du bilan. Ce pourcentage sera arrondi à l'unité inferieur ou
supérieur (par exemple 50,3% sera arrondi à 50% tandis que 50,5%
sera arrondi à 51%). L'ensemble des pourcentages de chaque rubrique doit
être égal à 100%.
Tableau n°10: Tableau de
cristallisation pluriannuel de la S.N.EL
*
(en franc constant)
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
Valeur
|
%
|
Valeur
|
%
|
Valeur
|
%
|
ACTIF
|
|
|
|
|
|
|
I. V.I. nettes
|
380 618 844 264
|
61
|
462 188 627 198
|
71
|
513 948 527 907
|
60
|
II. V.E
|
7 940 260 332
|
1
|
5 493 334 887
|
1
|
102 637 517 316
|
12
|
III. V. Réalisables
|
228 424 804 052
|
36
|
176 696 645 801
|
27
|
225 776 349 768
|
27
|
IV. V. Disponibles
|
5 864 069 903
|
0
|
8 785 292 760
|
1
|
7 261 458 309
|
1
|
Total actif
|
622 847 978 551
|
100
|
653 163 900 646
|
100
|
849 623 853 300
|
100
|
PASSIF
|
|
|
|
|
|
|
I. C. Propres
|
-69 832 619
|
0
|
155 611 586 864
|
24
|
160 797 362 213
|
19
|
II. D. à LT et MT
|
251 432 256 259
|
40
|
269 592 448 999
|
41
|
323 708 598 407
|
38
|
III. D. à CT
|
371 485 554 911
|
60
|
227 959 864 783
|
35
|
365 117 893 680
|
43
|
Total passif
|
622 847 978 551
|
100
|
653 163 900 646
|
100
|
849 623 854 300
|
100
|
(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau
n°8)
Commentaires :
Nous avons constaté qu'en termes de proportion les
valeurs immobilisées, à l'actif, constituent une grande masse par
rapport au total du bilan soit 61% en 2008 ; 71% en 2009 et 60% en 2010
tandis que les valeurs d'exploitations et les disponibles présentent une
faible proportion soit 1% et 0% en 2008 ; 1% et 1% en 2009 et 12% et 1% en
2010.
Au passif, seuls les capitaux propres présentent une
faible proportion soit 0% en 2008 par rapport au total du bilan.
IV.2 CALCUL ET APPRECIATION DE LA RENTABILITE
IV.2.1 Rentabilité économique
Avant d'aborder le calcul, nous rappelons
que la rentabilité économique mesure la
rentabilité des capitaux investis et est
déterminée uniquement avant impôt.
Tableau n°11 : Tableau de calcul de la
rentabilité économique
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
Resultat net. avant
impot 85 (1)
|
-29 899 095 906
|
48 100 207 257
|
-166 340 931 738
|
Actif total (2)
|
622 847 978 551
|
653 163 900 646
|
849 623 853 300
|
Rentabilité
économique= 1/2
|
-0,04
|
0,07
|
-0,19
|
(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau
n°4 et Tableau n°6)
Commentaires :
Le tableau ci-dessus démontre que, la
rentabilité économique est croissante de 2008 à 2009 et
décroissante de 2009 à 2010. Ce qui signifie que la SNEL
malgré l'amélioration du chiffre d'affaire chaque année,
n'arrive pas à atteindre un niveau élevé de
résultat. Cela est aussi dû à la faible utilisation de ses
valeurs d'exploitations.
IV.2.2 Rentabilité financière
Tableau n°12 : Tableau de calcul de la
rentabilité financière
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
Resultat net de
l'exercice 87 (1)
|
-29 749 631 188
|
48 361 244 450
|
-166 135 042 921
|
Capitaux propres
(2)
|
-69 832 619
|
155 611 586 864
|
160 797 362 213
|
Rentabilité
financière=1/2
|
426,01
|
0,31
|
-1,03
|
(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau
n°5 et Tableau n°6)
Commentaires :
Au vu de ce tableau, nous avons remarqué que
l'efficacité avec laquelle la SNEL utilise les capitaux propres investis
va décroissant d'une année à l'autre. Cette faiblesse
résulte de la pratique d'une politique d'amortissement massive et
surtout le coût plus élevé des capitaux
empruntés.
IV.2.3 Rentabilité commerciale
Tableau n°13 : Tableau de calcul de la
rentabilité commerciale
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
Resultat Net
d'Exploit. 83 (1)
|
-30 273 065 686
|
47 726 236 783
|
-166 631 597 418
|
Chiffre d'Affaire
(2)
|
149 463 855 118
|
157 858 452 155
|
183 143 514 995
|
Rentabilité
commerciale= 1/2
|
-0,20
|
0,30
|
-0,90
|
(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau
n°6)
Commentaires :
Nous constatons que la rentabilité commerciale est
négative en 2008 et 2010 et positive en 2009. Cela signifie que la
performance du résultat généré sur le chiffre
d'affaire ne suffit pas à la SNEL.
IV.3 CALCUL DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DE RATIOS
IV.3.1 Rentabilité économique
Tableau n°14 : Tableau de calcul de ratio de la
rentabilité économique
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
Resultat net. avant
impot 85 (1)
|
-29 899 095 906
|
48 100 207 257
|
-166 340 931 738
|
Chiffre d'Affaire
(2)
|
149 463 855 118
|
157 858 452 155
|
183 143 514 995
|
Actif total (3)
|
622 847 978 551
|
653 163 900 646
|
849 623 853 300
|
Marge brute= 1/2
=(4)
|
-0,20
|
0,30
|
-0,90
|
Rotation de
l'actif= 2/3 =(5)
|
0,23
|
0,24
|
0,21
|
Ratio de la
Rté économ.= 4 x 5
|
-0,04
|
0,07
|
-0,18
|
(Source : Elaboré par nous même sur base des
états financiers)
Commentaires :
Ce tableau traduit la productivité du chiffre
d'affaire de la SNEL et le niveau d'activité par rapport au capital
investi. Ce qui veut dire que les ressources dont dispose la SNEL ne sont pas
utilisées convenablement pour engendrer sa production en faisant tourner
son actif
IV.3.2 Rentabilité financière
Tableau n°15 : Tableau de calcul de ratio de la
rentabilité financière
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
Resultat net de
l'exercice 87 (1)
|
-29 749 631 188
|
48 361 244 450
|
-166 135 042 921
|
Chiffre d'Affaire
(2)
|
149 463 855 118
|
157 858 452 155
|
183 143 514 995
|
Capitaux propres
(3)
|
-69 832 619
|
155 611 586 864
|
160 797 362 213
|
Marge nette= 1/2
=(4)
|
-0,19
|
0,30
|
-0,90
|
Rotation C.
Propres= 2/3 =(5)
|
-2140,31
|
1,01
|
1,13
|
Ratio de la
Rté financière= 4x5
|
406,65
|
0,30
|
-1,01
|
(Source : Elaboré par nous même sur base des
états financiers)
Commentaires :
Ce tableau démontre que les
bénéfices générés par la SNEL sont
décroissant d'une année à l'autre et que le volume de
vente par rapport aux capitaux propres donne un faible résultat. Ce qui
ne permettra pas à la SNEL de mieux se développer ou se
moderniser.
IV.3.3 Rentabilité commerciale
Tableau n°16 : Tableau de calcul de ratio de la
rentabilité commerciale
Exercices
Rubriques
|
2008
|
2009
|
2010
|
Resultat Net
d'Exploit. 83 (1)
|
-30 273 065 686
|
47 726 236 783
|
-166 631 597 418
|
Chiffre d'Affaire
(2)
|
149 463 855 118
|
157 858 452 155
|
183 143 514 995
|
Capitaux propres
(3)
|
-69 832 619
|
155 611 586 864
|
160 797 362 213
|
Marge nette= 1/2
=(4)
|
-0,19
|
0,30
|
-0,90
|
Rotation C.
Propres= 2/3 =(5)
|
-2140,31
|
1,01
|
1,13
|
Ratio de la
Rtécommercial=4x5
|
406,65
|
0,30
|
-1,01
|
(Source : Elaboré par nous même sur base des
états financiers)
Commentaires : Au regard de
ce tableau, nous avons remarqué que le prix pratiqué par la SNEL
ne lui permet pas de prélever une marge commerciale suffisante.
Conclusion
Nous voici arrivé au terme de notre travail de fin de
cycle qui a porté sur « problématique de la
rentabilité au sein d'une entreprise», cas de la
Société Nationale d'Electricité pour la période
allant de 2008 à 2010.
Dans ce travail, nous avons commencé par définir
les principaux concepts ayant trait à notre sujet d'étude.
Ensuite, nous avons présenté la rentabilité comme
étant l'une des références fondamentales qui orientent les
décisions et les comportements au sein des entreprises. Par
après, nous avons présenté notre entreprise cible qui est
la Société Nationale
d'Electricité (SNEL) pour enfin étudier les
problèmes qu'elle regorge en matière de rentabilité.
L'objectif poursuivi en abordant cette étude
était de vouloir répondre aux questions suivantes :
v La rentabilité réalisée par la SNEL
est-elle suffisante pour assurer sa survie ?
v Quels sont les moyens pouvant servir à la SNEL
d'optimiser ou d'améliorer encore plus sa rentabilité ?
Les résultats obtenus après traitements des
données se présentent comme suit :
- La rentabilité économique est
négative en 2008 soit -0,04, positivement faible en 2009 soit 0,07 et
négative en 2010 soit -0,19. Ce qui est dû par la moindre
utilisation des valeurs d'exploitations qui, par la suite entraine un faible
résultat d'exploitation alors que ce dernier devrait être
supérieur aux moyens mis en oeuvres (capitaux investis).
- La rentabilité financière est
décroissante d'une année à l'autre soit 426,01 en 2008,
0,31 en 2009 et -1,03 en 2010. Cette variation est due en fonction du niveau
d'endettement et également du faible résultat d'exploitation.
- la rentabilité commerciale est
négative en 2008 soit -0,20, positive en 2009 soit 0,30 et
négative en 2010 soit -0,90. Cela veut dire que le résultat net
généré par le chiffre d'affaires ne profite pas à
la SNEL.
Ainsi, nous pouvons affirmer, eu égard à ce qui
précède, que la rentabilité générée
par l'action économique de la SNEL ne lui permet pas d'assurer sa survie
ou son indépendance financière.
Quant aux moyens pouvant permettre à la SNEL
d'optimiser sa rentabilité, nous lui proposons :
ü d'innover pour soutenir sa rentabilité :
donc, la SNEL doit implanter des nouvelles cabines électriques dans les
lieux où il n'y en a pas telles que dans les provinces où
jusqu'à présent ne bénéficient pas du courant
électrique.
Elle doit procéder
à la réhabilitation des câbles électriques, des
transformateurs, des disjoncteurs etc. sur des vielles fournitures qui ne sont
pas encore en mesure d'acheminer l'électricité chez ses clients.
La pratique de tout ceci
devrait inciter les bénéficiaires à payer leurs factures
en dépit du service rendu. Et, cela pourrait accroitre le volume de
ventes qui produira un bon résultat.
ü de responsabiliser les salariés à la
rentabilité : tout salarié de la SNEL devra intégrer
à son travail quotidien le fait de réfléchir aux moyens
d'améliorer la rentabilité. Eviter les gaspillages, les taches
inutiles le temps perdu car l'amélioration de la rentabilité
pérennise leur emploi et leurs chances d'obtenir de meilleures
conditions de travail.
ü de piloter son activité pour optimiser sa
rentabilité : la SNEL doit suivre l'évolution des
dépenses et traquer les dérapages de coûts. Veiller
à ce que tous les frais payer par ses abonnés de
l'extérieur du pays comme le Congo-Brazza, le Gabon, l'Afrique du sud
etc. soit canaliser vers sa caisse afin d'accumuler les recettes.
Enfin, cette étude
en tant qu'oeuvre humaine ne peut pas manquer des faiblesses mais sa critique
constructive nous sera appréciable dans nos futures recherches.
BIBLIOGRAPHIE
I.
OUVRAGES
28 REZSOHAZY, R., Théorie
et critique des faits sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1971,
P24.
2 REZSOHAZY, R., op.cit.
P68
3 PINTO, R. et GRAWITZ, M.,
Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971,
pp337-339.
4 PINTO, R. et GRAWITZ, M.,
op.cit., P346.
5 BRENVEMANN, B. et SEPARI, S.,
Economie d'entreprise, éd. Dunod, Paris, 2001, P3.
6 DRANCOURT, M., Leçon
d'histoire sur l'entreprise de l'antiquité à nos jours,
éd. Puf, Paris, 2002, P5.
7 LELARGE, G., Organisation et
gestion de l'entreprise, CLET I, Paris, 1989, P9.
8 MARTINET, A.C. et SILEM, A.,
Lexique de gestion, 6ème éd. Dalloz, Paris,
2003, P46.
9 COHEN, E., Dictionnaire de
gestion, éd. La découverte, Paris, 1997, P131.
10 CECILE, L., Dictionnaire hachette
2010.
11 VAES, J. et GOBLET, M.,
Technique de financement des entreprises, 4ème
éd. Dunod, Paris, 1965, P7.
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2 HYPOTHESE
1
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
0.4 DELIMITATION DU SUJET
2
0.5 METHODES ET TECHNIQUES
3
a. méthodes
3
b. techniques
3
0.6 CANEVAS DU SUJET
4
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES
CONCEPTS DE BASE
5
I.1 ENTREPRISE
5
I.1.1 Définition :
5
I.1.2 Rôles de l'entreprise
6
I.1.3 Buts de l'entreprise
6
I.2 DIVERSITES DES ENTREPRISES
7
I.3 LES FONCTIONS RECONNUES A UNE ENTREPRISE
9
I.4 LES CYCLES D'UNE ENTREPRISE
10
I.5 LE FINANCEMENT D'UNE ENTREPRISE
10
I.5.1 Définition du financement
10
I.5.2 Objectifs du financement
11
I.5.3 Les sources de financement
11
I.5.3.1 Les capitaux propres
11
I.5.3.2 Les capitaux empruntés ou
étrangers
12
I.5.3.3 Le leasing
13
CHAPITRE II : NOTION SUR LA RENTABILITE
14
II.1. DEFINITION DE LA RENTABILITE
14
II.1.a L'efficacité
15
II.1.b L'efficience
15
II.2 ROLES
16
II.3 CATEGORIES
16
II.3.1 La rentabilité économique
17
II.3.2 La rentabilité financière
18
II.3.3 La rentabilité commerciale
18
II.4 RATIOS DE LA RENTABILITE
19
II.4.1 Définition
19
II.4.2 Objectifs
19
II.4.3 Sortes
19
a. Ratio de la rentabilité
économique
19
b. Ratio de la rentabilité
financière
20
c. Ratio de la rentabilité commerciale
20
II.5 ANALYSE DU TAUX DE RENTABILITE EN TAUX DE
MARGE ET TAUX DE ROTATION
21
II.5.1 Les Marges
22
II.5.2 Les taux de rotation
22
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA SOCIETE
NATIONALE D'ELECTRICITE
23
III.1 APERCU HISTORIQUE
23
III.2 ACTIVITES
24
III.2.1 Objet social
25
III.2.2 Nature juridique
27
III.2.3 Situation géographique
27
III.3 ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET
STRUCTURELLE
28
7. Organigramme de la Société
Nationale d'Electricité
33
III.4 PERSPECTIVES D'AVENIR
34
CHAPITRE IV : LA PROBLEMATIQUE DE LA
RENTABILITE AU SEIN DE LA SOCIETE NATIONALED'ELECTRICITE
39
IV.1 PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
39
IV.1.1 Présentation du bilan pluriannuel
39
IV.1.2 Présentation du Tableau de
Formation de Résultat pluriannuel (en franc
courant)........................................................................................................................
41
IV.1.3 Prise en compte de l'inflation
43
IV.1.4 Présentation du bilan pluriannuel en
franc constant
44
IV.1.5 Présentation du Tableau de
Formation de Résultat pluriannuel (en franc constant)
46
IV.1.6 Tableau d'affectation de résultat
47
IV.1.7 Bilan condensé
47
IV.1.8 Bilan synthétique
48
IV.1.9 Bilan cristallisé 49
IV.2 CALCUL ET APPRECIATION DE LA RENTABILITE
3
IV.2.1 Rentabilité économique
50
IV.2.2 Rentabilité financière
51
IV.2.3 Rentabilité commercial
52
IV.3 CALCUL DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DE
RATIOS
52
IV.3.1 Rentabilité économique
52
IV.3.2 Rentabilité financière
53
IV.3.3 Rentabilité commerciale
53
Conclusion
54
BIBLIOGRAPHIE
56
* 1 REZSOHAZY, R.,
Théorie et critique des faits sociaux, éd. la renaissance
du livre, Bruxelles, 1971, P24
* 2
REZSOHAZY, R., op.cit., P68
* 3 PINTO,
R. et GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, éd.
Dalloz, Paris, 1971, pp337-339
* 4 PINTO,
R. et GRAWITZ, M., op.cit., P346
* 5
BRENVEMANN, B. et SEPARI, S., Economie d'entreprise,
éd. Dunod, Paris, 2001, P3
* 6
DRANCOURT, M., Leçon d'histoire sur l'entreprise de
l'antiquité à nos jours, éd. Puf, Paris, 2002, P5
* 7 LELARGE,
G., Organisation et gestion de l'entreprise, CLET I, Paris, 1989, P9
* 8
MARTINET, A.C. et SILEM, A., Lexique de gestion,
6ème éd. Dalloz, Paris, 2003, P46
* 9 COHEN,
E., Dictionnaire de gestion, éd. La découverte, Paris,
1997, P131
* 10
CECILE, L., Dictionnaire hachette 2010
* 11 VAES,
J. et GOBLET, M., Technique de financement des entreprises,
4ème éd. Dunod, Paris, 1965, P7
* 12
DEPALENS, G. et PEROCHON, Cl., Inventaire, étude
bilans et comptes, éd. Foucher, Paris, 1972, P142
* 13 COHEN,
E., op.cit., P299
* 14
COLAISSE, B., La gestion financière de l'entreprise, éd.
Puf, Paris, 1993, P299
* 15
EGLEME, J., PHILIPPS, A. et RAULET, C., Analyse comptable et
financière, éd. Dunod, Paris, 2000, P159
* 16 CAMUS,
P., Le contrôle de gestion pour améliorer la performance de
l'entreprise, éd. D'organisation, Paris, 2000, P379
* 17
ISABELLE, C. et ALS, Introduction à la gestion,
éd. Dunod, Paris, 2003, P298
* 18 MIKOL,
A. et ALS, Comptabilité analytique et contrôle de gestion,
éd. Dunod, Paris, 1989, P16
* 19
ISABELLE, C. et ALS, op.cit. P298
* 20 CAMUS,
P., op.cit. P379
* 21
ETZIONI, A. cité par MIKOL, A., op.cit., P17
* 22
PLANCHON, A., Introduction à l'analyse
financière, éd. Foucher, Paris, 1999, P131
* 23 COHEN,
E., Dictionnaire de gestion, éd. La découverte, Paris,
1994, P83
* 24
GINGLEGER, E., Gestion financière de l'entreprise,
éd. Dalloz, Paris, 1991, P29
* 25 COHEN,
E., op.cit. P83
* 26 BRUNO,
S., Nouvelles trésoreries d'entreprises, 5ème
éd. Dunod, Paris, 1997, P38
* 27 CONSO,
P. et COTTA, A., Gestion financière de l'entreprise, éd.
Dunod, Paris, 1998, P214
|