CHAPITRE 2
MATERIEL ET METHODES
II.1 - PRESENTATION DE LA ZONE
D'ETUDE
L'étude a concernée six sous-zones (Gaoua,
Boromo, Diébougou, Pô, Bobo-Dioulasso et Orodara) (figure 1)
représentatives de l'une des trois zones agro-écologiques du
Burkina Faso à savoir la zone sud-soudanienne.
La zone sud-soudanienne est la plus arrosée du pays car
la plus proche du Golfe de Guinée et possédant le relief le plus
élevé (plateau de Banfora et duGobnangou). La saison des pluies
dure sept mois (avril à octobre). Les pluies connaissent leur maximum en
août (pluie de mousson), suivie d'une rapide diminution.L'humidité
de l'air est importante : 50% en moyenne avec des pointes de 80% en octobre et
des minima de 20% en janvier-février (saison sèche).
Figure 1 :
CartePhytogéographique du Burkina Faso mettant en évidence les
points d'enquête (en point rouge)et le point d'essai (en carré
bleu).
II.2 - MATERIEL D'ETUDE
Le matériel végétal utilisé pour
l'étude des déprédateurs est constitué des
échantillons de mil, de maïs et de sorgho prélevés
auprès des producteurs enquêtés. La collecte et la
conservation des échantillons ont été
réalisées respectivement à l'aide d'une sonde et de petits
sacs en tissus.
Des bocaux en verre de capacité 1 litre, du tissu
moustiquaire, un tamis, des boites de pétri,du papier buvard, une loupe
binoculaire, une lampe, des pinces fines, un aspirateur à bouche, des
clés d'identification, des crayons, de l'alcool 70% ont
été utilisés pour le suivi (mise en élevage des
échantillons au laboratoire), l'identification et le dénombrement
des espèces.
II.3
-METHODES D'ETUDE
II.3.1
- Perception paysanne des contraintes de stockage
Cette étude a
consistée à réaliser une enquête auprès des
producteurs. Ainsi, en vue d'uniformiser les réponses pour une
exploitation rationnelle, un questionnaire (annexe 3) a été
préalablement établi. Le questionnaire consistait à faire
une évaluation sur la gestion des stocks (structures de conservations),
sur l'efficacité de la conservation des grains ainsi que sur les agents
et les causes des dégâts. Les réponses n'ont pas
été dirigées, et le questionnaire a été
condensé au maximum pour ne durer qu'un temps
déterminé.Dans chaque sous zone (province), nous avons
visité trois villages et trois producteurs et/ou productrices par
village. Le tableau 1 nous donne la répartition des producteurs par
village et par province.
Tableau 1 : Répartition des producteurs
enquêtés par villageet par province
Provinces
|
Villages
|
Nombre de producteurs
|
Poni
(Gaoua)
|
Banlo
|
3
|
Kimpi
|
3
|
Tonkar
|
3
|
Balés
(Boromo)
|
Siby
|
3
|
Ouroubonon
|
3
|
Wahabou
|
3
|
Bouguiriba (Diébougou)
|
Lokodja
|
3
|
Bamako
|
3
|
Tiédia
|
3
|
Nahouri
(Pô)
|
Songo1
|
3
|
Tiakané
|
3
|
Songo2
|
3
|
Kénédougou
(Orodara)
|
Sidi
|
3
|
Tin
|
3
|
Guena
|
3
|
Houët
(Bobo-Dioulasso)
|
Farako-Bâ
|
3
|
Bama
|
3
|
Matourkou
|
3
|
II.3.1.1 - Organisation de l'enquête
|