III.2.6.2- L'environnement socio familiale
Pour 85,7% des jeunes de Ouagadougou, le contexte familiale
dans lequel ils ont vécu, détermine fortement leur niveau de
satisfaction de vie. La famille est le cadre par excellence
d'équipement, de modélisation de l'individu. Il y a 55,1% de
jeunes insatisfaits qui l'attribuent à l'environnement socio
familiale.
III.2.6.3- Le système éducatif
47,6% des jeunes satisfaits de la qualité de leur vie
estiment l'être grâce au système éducatif qui est
à la base de leur formation. A contrario, il y a 52,4% qui ne mettent
pas à contribution le système éducatif comme facteur
déterminant de leur niveau de satisfaction. 62,3% des jeunes
insatisfaits tiennent pour responsable de leur situation le système
éducatif. Ils trouvent le système éducatif pas très
performant et inadéquat pour répondre à leurs
aspirations.
III.2.6.4- L'Etat
Seulement 30,2% des jeunes qui sont satisfaits de la
qualité de leur vie disent le devoir à la juste intervention de
l'Etat dans leur parcourt académique et professionnel ; contre 69,8% qui
estiment ne rien devoir à l'Etat. A l'opposé, 63,8% des jeunes
insatisfaits de la qualité de leur vie tiennent pour responsable
l'Etat.
74,2% de jeunes ont le sentiment de contribuer au
développement du Burkina Faso. Une proportion parfaitement égale
de jeunes femmes et de jeunes hommes composent cette catégorie de jeunes
(50% des jeunes de sexe féminin et 50% de sexe masculin). Des jeunes qui
ont le sentiment de contribuer au développement du Burkina Faso,
seulement 14,3% vivent la zone non lotie contre 85,7% dans la zone lotie.
Le niveau d'instruction du jeune semble influencer de
façon croissante son sentiment d'appartenance et son implication dans le
processus de développement du Burkina Faso. Autrement dit, plus le jeune
est instruit, plus il est conscient de son rôle et de sa place dans le
développement du Burkina Faso. C'est ainsi que nous avons 4,1% de jeunes
sans niveau, 9,2% de niveau primaire et 25,5% du secondaire contre 48% de
niveau supérieur qui ont le sentiment de contribuer au
développement du Burkina Faso.
Paradoxalement, les jeunes du secteur public sont moins
nombreux que ceux du privé et du secteur informel à percevoir la
pertinence de leur rôle dans le processus de développement du
Burkina Faso. En effet, alors que les jeunes évoluant dans le secteur
public ne représentent que 4,1% de l'ensemble des jeunes
enquêtés et que les inoccupés 10,2%, le secteur
privé et le secteur informel regroupent chacun 42,9% des jeunes.
Mémoire soutenu et présenté par
Bételmbaye M'BAÏMAN B. Page 45
L'enquête a révélé que 53,2% des
jeunes en âge de voter se sont inscrits sur la liste électorale
afin de prendre part aux élections à venir ; contre 46,8% qui ne
se sont pas inscrits pour diverses raisons. Pour certains, c'est parce qu'ils
ne possèdent pas la Carte Nationale d'Identité Burkinabè
numérisée exigible pour le vote ou encore n'y trouvent aucun
intérêt à partir du moment où selon eux, les
résultats sont connus d'avance ; d'autres ne s'inscrivent pas sur cette
liste parce qu'ils ne croient pas à l'existence de la
démocratique au Burkina Faso.
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