3. Structure, mode de lecture et réalisation de la
plaquette « jeune public »
La plaquette «jeune public», dont
j'ai écrit l'intégralité des textes, a (habituellement)
une diffusion beaucoup plus restreinte puisqu'elle n'est pas
destinée au grand public mais seulement aux enseignants
et aux élus des huit communes ou communauté de
communes dont les écoles primaires ont signé une convention avec
l'ODC. Alors qu'en 2006, la brochure était, en modèle
réduit (9 pages seulement), un décalque, réalisé en
interne, de celle du «tout public» (même format, même
trame visuelle mais photo de première de couverture différente),
l'ODC a souhaité en 2007, un document original qui
sera, pour la première fois remis également aux
élèves assistant au(x) spectacle(s). Le tirage,
confié au même imprimeur que celui de la plaquette «tout
public», est plus important donc que les autres années et
s'élève à 6000 exemplaires. La
réalisation du visuel et de la maquette est, là encore, l'oeuvre
de Comme une idée. Il s'agit d'un
dépliant qui, sur 18 faces (10 x 13,5), présente
chacun des spectacles (17 au total, la face restant servant, après
pliage, de première de couverture) alors que la feuille
entièrement dépliée propose, au verso, sous forme de
poster (60 x 40), un visuel enfantin (deux lapins
dessinés de manière décalée et «arty»)
aux couleurs vives et «sucrées» (framboise, rose, mauve sur
fond ocre) à destination des petits spectateurs.
Précisons, enfin, que le format poster de la plaquette
« jeune public » ne favorise pas un mode de lecture par
renvois. Ainsi, contrairement à son homologue « tout
public », la plaquette-poster ne correspond pas au mode de
lecture en hyperstructure, même si elle procède toujours
du genre communicationnel de l' « information-service ».
Concluons sur la matérialité des plaquettes par
un commentaire sur leur impression. J'ai eu la chance d'assister début
juin à une réunion de l'équipe avec l'imprimeur où
j'ai pu glaner certaines des informations qui précèdent. La
réunion, rapide (pas plus d'un quart d'heure, le format «tout
public» étant reconduit) n'a pas porté sur le coût (le
prix du pliage, assez compliqué, du poster «jeune public»
nécessitant une réflexion devant être communiquée
à l'ODC ultérieurement) mais sur le calendrier. Pour une
livraison au 30 août des deux plaquettes, l'imprimerie devait recevoir
(sur cd-rom) leur mise en page au 20 juillet, soit une semaine avant la
fermeture de l'ODC pour les congés d'été. La fin de mon
stage survenant trois semaines avant le «bouclage» de la plaquette
«tout public», alors encore loin d'être finalisée (celle
des scolaires étant, elle, terminée peu de temps avant mon
départ), l'expérience me laisse un certain goût
d'inachevé car j'aurais aimé assister et participé
à cette effervescence, à cette excitation que procure le travail
en urgence.
III Positions des rédacteurs de l'ODC face à
l'écriture
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