CONCLUSION GENERALE.
Les difficultés que traverse notre pays "la
République Démocratique du Congo" poussent toutes les congolaises
et tous les congolais à envisager les solutions capables de
remédier à la crise économique et de lancer le pays vers
une nouvelle phase d'expansion pour atteindre une croissance. Voilà
pourquoi nous avons envisagé l'économie de l'offre qui consiste
en la réduction de taux marginal d'imposition pour accroître les
recettes totales de l'Etat, car il est vrai que l'impôt
élevé décourage l'activité économique et
facilite la fraude fiscale.
L'Economie de l'offre doit également être
appliquée pour relancer tous les secteurs de l'activité
économique qui sont en dessous de la moyenne, et là où la
production n'existe plus du fait soit de l'abandon des investisseurs dans le
secteur par manque d'une bonne politique d'encadrement de l'Etat (Impôt
très élevé) soit encore par la baisse du niveau
d'activités.
L'impôt qui constitue la grosse mamelle de l'Etat
devrait être en mesure de financer le budget de l'Etat, cependant,
l'inefficacité de la politique gouvernementale en matière
d'impôt n'a pas facilité la récolte de recettes
maximales.
D'où l'impossibilité de l'Etat de financer les
dépenses gouvernementales d'investissement qui devraient avoir des
effets efficaces sur la production. Et compte tenu de la crise politique
intervenue dans le pays pendant toute cette période, il était
impossible de recourir à l'endettement extérieur pour financer le
budget.
L'impôt élevé qui s'est pratiqué
dans le pays n'a pas permis non seulement l'accroissement de recettes
budgétaires (les déficits budgétaires se suivaient chaque
année) mais aussi celui du revenu disponible au sein des ménages
d'où insuffisance de l'épargne qui a eu pour conséquence
la baisse du niveau d'investissement par manque des ressources de financement
qui devrait provenir de l'épargne.
Cependant, depuis le changement des institutions politiques
une nouvelle politique visant à accroître l'offre global s'est
développée dans le pays ; c'est ainsi que nous avons
observé les mesures d'encouragement des investissements enfin
d'accroître l'offre globale des biens et services et également
d'accroître les recettes gouvernementales qui doivent servir pour
financer les dépenses publiques, cette politique s'est observée
par l'application des exonérations qui ont eu pour effet :
- La réduction du chômage;
- L'augmentation des investissements privés;
- L'augmentation des recettes au niveau des différents
services mobilisateurs.
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Enfin de promouvoir la croissance économique, il faudra
donc changer des stratégies et concentrer les efforts sur un
relèvement non de la courbe de la demande globale, mais de la courbe
d'offre globale. D'où l'expression choisie "Economie de l'offre". Cette
solution apparaît évidente cependant nous devons être
d'accord quant à la meilleure façon de susciter un accroissement
de l'offre globale. Il faudrait donc protéger l'investissement existant
et favoriser les investissements nouveaux par les méthodes
d'encouragement que nous avons préconisé dans cet article.
L'offre globale ne peut être accrue qu'en faisant
respecter les lois Antitrust de façon impitoyable, en empêchant
les grandes entreprises d'abuser de leur puissance et en démantelant les
plus gros contrevenants. Une autre solution d'accroissement de l'offre doit se
trouver dans la planification de l'Etat qui doit être conçue comme
un ensemble soigneusement structuré d'incitations et de
désexcitations, qui dirigerait la réallocation des ressources
nationales des emplois moins productifs vers des emplois plus productifs. Ainsi
nous atteindrons l'augmentation de notre production, le P.I.B.
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