DEDICACE
A mes parents MASUMBUKO BUKONDO et FAIDA
MWANVUA
A tous mes frères et soeurs
A tous mes beaux-frères et belles
soeurs
KUBUYA BUKONDO Espoir
REMERCIEMENT
Ayant réalisé ce travail, il appartient
d'exprimer notre profonde gratitude à toutes les personnes qui ont
contribuées à son élaboration.
Nous remercions le tout puissant Dieu pour la force
et l'intelligence qu'il nous a donnéé.
Particulièrement, nous disons merci au Chef des Travaux
matetamatty qui a accepté de diriger ce travail malgré leurs
multiples occupations .
A toutes les autorités de l'Université du CEPROMAD
DE BUKAVU (UNIC/BUKAVU)
Personnel administratif, le Corps académique et
scientifique, trouvent ici l'expression de notre gratitude pour tout le travail
fait en faveur de notre formation.
Nous remercions aussi sincèrement nos frères et
soeurs, cousins, oncles, et tantes, pour leur soutien tant moral que
matériel.
Nous remercions particulièrement notre chère
GODELIVE KANKUBI pour son soutien moral, matériel ainsi que financier
qu'elle n'a pas cessé a apporté pour l'achèvement de
cette étude.
Notre profonde reconnaissance s'adresse à tous nos
collègues pour leur esprit d'amour et partage manifesté depuis le
début jusqu'à la fin du premier et du deuxième cycle.
Enfin, que tous ceux qui ne sont pas cités
reçoivent à travers ce travail l'expression de notre profonde
reconnaissance.
KUBUYA BUKONDO
Espoir
SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATIONS
ï $ : Dollar US
ï VODACOM : Voice Data Communication.
ï CENT : Centre d'Etudes National et de
Télécommunication
ï MR : Montant Retire
ï GPRS : General Packet Radio System
ï GSM : Global System for Mobil communications
ï ISGEA : Institut Supérieur de Gestion des
Affaires.
ï UNIC : Universite du CEPROMAD.
ï CEPROMAD : Centre proffesionnel du management pour le
developpement.
ï PTT : Poste Téléphone et
Télécommunication
ï SOFICOM : Société Financière
de communication.
ï SIM : Suscriptib'sIdentity Mobil
ï SMS : Shot Message Service
ï STC : Societe de Transfert du Congo
ï SPRL : Société des personnes à
responsabilité limité
ï TFC : Travail de Fin d'étude primaire
ï TVA : Taxe sur Valeur Ajoutée
ï UCB : Université Catholique de Bukavu
ï C : Capital
INTRODUCTION GENERALE
1. Etat de la question
L'état de la question est une procédure qui
consiste à chercher les hypothèses de travail à travers
l'évaluation des résultats des recherches antérieures sur
un phénomène donné. Sous cet angle, l'état de la
question est un préalable pour l'élaboration d'un mémoire
car il va lui attribuer un cachet spécial conformément à
son aspect pour le domaine en étude. Nous ne prétendons pas
être le premier ni le dernier à effectuer une étude sur le
transfert d'argent. C'est dans ce même ordre d'idée que nous avons
orienté notre recherche sur « problématique de
transfert d'argent par les entreprises de télécommunication
partenaires des agences de transfert/ cas de la société vodacom
Bukavu de 2012 a 2013 ». Quelques travaux sur les entreprises de
télécommunication ont capté notre attention par leur
rapprochement à notre sujet d'investigation :
1° BATANGU MAYANGI, qui s'étale sur
« les outils marketing et l'expansion d'une entreprise de
télécommunication : Cas de Vodacom », essaie de
répondre à la question de savoir à quoi servent les outils
marketing. Son aboutissement est tout ordinaire quand il dit que ces outils
servent à influencer le marché à l'aide des variables
marketing.
2° KADIMA TSHAMALA,dans « L'analyse
concurrentielle sur le marché de téléphonie cellulaire
à Lubumbashi » procède à une analyse comparative
de la situation concurrentielle du secteur par les tenants de
l'avant-poste : Celtel et Vodacom. Ses conclusions déclarent le
leadership de Vodacom sur le marché.
3. mesure de l'efficacité publicitaire dans une maison
de télécommunication.Cas de super lisolo de supercell.son
objectif est d'etudier l'impact du spot publicitaire dans une societe de
telecommunication.
c'est dans ce sens que nous avons pensé d'orienter
notre sujet.
2. Problématique
Pour mieux appréhender la problématique de ce
travail, il convient de définir ce concept afin de donner une
idée générale du sujet à traiter scientifiquement.
La problématique est un ensemble de questions qu'une science ou une
philosophie se pose relativement à un domaine particulier.
La problématique appréhendée comme un
cadre réflexionel est l'art d'élaborer et de poser directement
les problèmes en vue de les résoudre suivant un plan
précis d'approche scientifique ou philosophique. Elle est l'approche ou
la perspective théorique que l'on décide d'adopter pour traiter
le problème posé par la question de départ. Elle constitue
une composante essentielle dans la préparation d'un travail
scientifique.
Ce travail serait sans effet s'il ne fixe pas l'objectif
à fin de répondre à un ensemble des questions que peut se
poser tout chercheur averti sur un sujet donné.
Ainsi, par le concept
« problématique » on entend d'interrogation, que
pose une discipline ou que se pose un chercheur autour d'un problème. Il
s'agit pour le chercheur une solution à un problème
précis.
Dans tous les cas, la problématique demeure une
inquiétude qui provoque la curiosité du chercheur à
dessein de comprendre, d'expliquer ou d'interpréter les faits qui se
présentent comme un problème à résoudre. C'est
l'art de poser des bonnes questions. En effet, la majeure préoccupation
du siècle en cours semble être le développement. Ainsi
donc, de par ses connaissances et son évolution, l'homme conçoit
souvent l'idée d'améliorer ses conditions de vie par rapport au
passé.
Ceci fait que différents auteurs, économistes et
hommes politique, ne parlent que du développement. De ce fait, les
tendances sont divergentes selon que l'on se trouve dans un domaine
plutôt que dans un autre. Politique, sociologiques, économiques,
national, régional, etc.
Mais comment y parvenir ? C'est la question importante
que se posent les chercheurs et les hommes soucient du développement.
Tandis que les uns croient qu'il fallait solliciter des aides
étrangères, les autres disent qu'il faut la prise de conscience
et l'analyse efficace des ressources dont on dispose en vue d'aboutir à
un changement souhaité. L'importance du transfert d'argent est qu'il
permet généralement à faire référence
à l'un des modes de paiement scripturaux ou à l'un des
systèmes de paiement suivants:
Le
virement bancaire,
un transfert de fonds entre deux comptes bancaires, dans la même banque
ou entre deux banques différentes;
Transfert
électronique de fonds, un terme générique
utilisé principalement pour désigner les paiements par
carte bancaire;
Virement
de fonds par courriel, un virement bancaire en ligne entre les banques
canadiennes;
Giro,
également connu comme le dépôt direct;
Transfert d'argent par téléphone mobile
Des services bancaires désormais plus accessibles
grâce aux opérateurs téléphoniques, dans les pays
africains les plus pauvres, on compte davantage de téléphones
portables que de comptes bancaires. Rien d'étonnant donc à ce que
les opérateurs téléphoniques s'intéressent de
près au virement de fonds par téléphone portable. Une
alternative peu coûteuse, efficace et sûre, qui permet aux
travailleurs émigrés d'envoyer de l'argent à leur famille
restée au pays sans avoir à passer par les sociétés
de transfert de fonds ou par des connaissances rentrant chez elles [voir
Afrique
Renouveau
,
octobre 2005].
L'argent peut être acheminé rapidement,
même vers les régions les plus reculées. Il suffit que le
destinataire ait accès à un portable ou puisse se rendre dans un
centre de paiement. Ce marché devrait être très rentable,
estime Pieter Verkade, cadre de la société de
télécommunication MTN.
La technologie commence à s'implanter, en particulier
dans les pays où les sociétés de transfert de fonds
prélèvent des commissions élevées.
L'opérateur kenyan Safaricom et le Britannique Vodafone ont ouvert la
voie en 2007 en lançant M-Pesa (M pour « mobile » et pesa
signifiant « argent » en kiswahili). Initialement limité au
Kenya, M-Pesa s'est depuis internationalisé, auprès notamment de
Kenyans vivant au Royaume-Uni. L'essor des services bancaires par
téléphone mobile sur le marché kenyan, où M-Pesa
occupe une position dominante, a été rapide. Fin 2010, quatre
opérateurs comptaient plus de 15,4 millions d'abonnés (soit plus
de la moitié de la population adulte du pays).
La croissance rapide de M-Pesa est d'autant plus surprenante
que ce service au départ, été « ignoré par les
établissements financiers », se souvient Bernard Matthewman,
directeur général de Paynet, qui a développé pour
M-Pesa un logiciel permettant d'utiliser les guichets automatiques sans carte.
L'une des premières difficultés a consisté à
convaincre les banques que les populations rurales constituaient une
clientèle potentielle. « Et surtout, explique M. Matthewman, en
lançant le service sans carte, il a fallu mener une campagne
d'information. »
Du côté des utilisateurs, peu de personnes
s'étaient déjà servi d'un distributeur de billets de
banque, et encore moins sans carte. Pourtant, une transaction sans carte n'a
rien de compliqué. Il suffit d'envoyer par SMS au destinataire un code
secret, qui reste actif pendant quelques heures. Cette facilité d'emploi
explique sans doute le succès immédiat du service M-Pesa. Peu
après son lancement, les transferts de fonds reçus par cette
méthode ont atteint une valeur totale de 100 millions de dollars.
Les transactions d'argent par téléphone portable
pour des transferts de fonds et le paiement de salaire peuvent influencer
négativement les revenus des sociétés de transfert
d'argent et cela permet de localiser l'efficacité de transfert d'argent
par les sociétés de télécommunication par rapport
aux agences de transfert des fonds.
Eu égard de ce qui précède, quelques
questions ont bien attiré notre attention à savoir :
Quelles sont les difficultés financières
majeures rencontrées par les sociétés de
télécommunication en transférant l'argent par
téléphone ?
Quelles sont les retombées de transfert d'argent par
les sociétés de télécommunication sur les
activités des agences de transfert d'argent?
Voila en peu des lignes les questions fondamentales auxquelles
nous allons tenter de répondre dans la présente étude.
3. Hypothèses du travail
Une hypothèse est une proposition des réponses
aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche,
propositions formulées de telle sorte que l'observation et l'analyse
puissent fournir une réponse.
Selon ALBARELO, cité par FYFY MBUMBA,
l'hypothèse est une proposition de réponse à la question
posée. L'hypothèse tend généralement à
formuler une relation entre les faits. Elle est précise et constitue
véritablement le fil conducteur de la recherche puisque c'est
également l'hypothèse qui suggère les techniques de
recherche à mettre en oeuvre ultérieurement.
Dans l'hypothèse, le chercheur essaie de
répondre d'une façon anticipative aux différentes
questions posées par la problématique, en lui servant ainsi de
fil conducteur dans la recherche entreprise.
Dans ce travail nous avons formulé nos
hypothèses de la manière ci-après :
Les doublements d'envoi et de retrait suite aux
problèmes de l'instabilité de la connexion ainsi que la perte du
code PIN.
La perte de clients potentiels qui préfèrent
utiliser les transactions financières par téléphonie
mobile
4. Choix et intérêt de sujet
4.1. Choix du sujet
Plusieurs raisons justifient le choix de ce sujet :
½ l'analyse de transfert d'argent par les sociétés de
télécommunication partenaires des agences de transfert cas de la
société vodacom Bukavu½ .Nous l'avons d'abord choisi
parce que la télécommunication est un secteur très
important de l'économie d'un pays.
Ensuite, attirer l'attention du public sur le secteur d'envoi
de l'argent par les sociétés de télécommunication
qui est relégué au second plan et pourtant c'est le secteur qui
regorge des revenus considérables vue la situation géographique
de la RDC.
4.2. Intérêt du sujet
L'intérêt de notre sujet est quadruple. Il s'agit
de l'intérêt personnel académique, scientifique et
social.
4.2.1. Intérêt personnel.
Etudiant finaliste du deuxième cycle de l'UNIC/Bukabu,
futur gestionnaire des entreprises, nous avons voulu apporter notre modeste
contribution à l'amélioration de l'application des
stratégies d'envoi de l'argent par les sociétés de
télécommunication sans interférer les activités des
agences de transférer.
4.2.2 Intérêt académique
Notre travail nous permettra de confronter les connaissances
théoriques apprises tout au long de notre formation en Management et
sciences économique et la pratique. Il est également une
réponse à la norme académique selon laquelle la fin du
deuxième cycle est sanctionnée par la rédaction et la
défense de mémoire pour obtenir le diplôme de licence
relatif au domaine.
4.2.3. Intérêt scientifique
Notre conviction est que ce travail pourra servir d'outil de
référence à d'autres chercheurs qui seront
intéressés par le secteur de télécommunication. Ce
travail si modeste que soit-il, contient certes des informations utiles qui
permettront de savoir plus sur la concurrence dans les entreprises de
télécommunication.
4.2.3. Intérêt Social
Les résultats de ce travail pourront aider les
autorités administratives et les gestionnaires des entreprises de
télécommunication de planifier et concevoir de projets pour
promouvoir le développement social et économique de la population
de la ville de Bukavu en particulier et de la République
Démocratique du Congo en général.
Il Permettra aux populations et aux
bénéficiaires directs comme indirects de ces entreprises de
comprendre que la réussite d'une entreprise est fonction de la bonne
analyse et par conséquent la population locale de milieu dans lesquels
elles sont implantées devra jouir et bénéficier les
avantages liés à cette politique d'analyse concurrentielle.
5. Méthode et technique de recherche.
Au cours de notre travail et dans le souci de mieux conduire
notre recherche nous avons fait recours à certaines techniques et
méthodes de recherche. Toute recherche scientifique exige la mise en
oeuvre des méthodes et techniques.
5.1. Méthodes
R. PINTO et M. GRAWITZ, définissent la méthode
comme étant ensemble des principes, des règles et
d'opérations intellectuelles qui permettent au chercheur de faire
l'analyse des données collectées en vue d'atteindre le
résultat.
La méthode est un ensemble ordonné des
principes, des règles et des opérations intellectuelles
permettant de faire une analyse en vue d'atteindre le résultat. Pour
mener à bien notre analyse, nous avons recouru aux méthodes
analytique et statistique.
5.1.1. Méthode analytique
Cette méthode nous a permis d'analyser les
données recueillies sur terrain.
En effet, les données recueillies ont été
décomposées et scrutées dans le but de dégager
l'état de transfert d'argent par la société de
télécommunication Vodacom Bukavu
Cette méthode consiste en la quantification des
données, des résultats et la présentation des
données, des résultats dans des tableaux pour une meilleure
interprétation.
5.2. Techniques de recherche
Pour récolter les données en rapport avec notre
sujet, nous avons utilisé certaines techniques.
Une technique de recherche est définie comme un
ensemble des moyens et des procédés qui permettent au chercheur
de ressembler des données et des informations sur son sujet de
recherche.
Nous avons utilisé la technique documentaire et la
technique d'interview semi -structurée.
5.2.1. Technique documentaire
La technique documentaire nous a permis de consulter les
documents écrits notamment les rapports d'activités de VODACOM,
les ouvrages dans les bibliothèques les travaux de fin de cycle, les
notes de cours ayant trait avec notre sujet d'études.
5.2.2 Technique d'interview semi structurée
Elle nous a permis de nous entretenir et poser certaines
questions aux clients et agents utilisant le système mobile de transfert
d'argent afin de comprendre la réalité de terrain et envisager
ainsi des nouvelles perspectives d'avenir.
6. Délimitation spatio- temporelle du sujet
Pour mener à bien une étude, le chercheur doit
déterminer des limites temporelles et spatiales de son étude.
Dans cette optique nous avons déterminé notre
champ d'action et la période d'étude.
6.1. Dans l'espace
Notre champ d'action est la ville de Bukavu.
Il sera question d'y effectuer une analyse de transfert
d'argent par les entreprises de télécommunication notamment
Vodacom.
6.2. Dans le temps
Notre d'étude est étendue sur 6 mois, elle va du
16 octobre 2012 au 16 avril 2013. Cette délimitation se justifie par la
disponibilité des données à notre disposition.
7. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail est subdivisé en trois chapitres libellés comme
suit:
Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et
théorique du travail axé sur les concepts clés à
savoir concurrence,transfert d'argent et entreprise . Cette portée
définitionnelle des concepts fait l'objet de notre étude .
Le deuxième chapitre concerne l'aperçu
général sur le secteur de télécommunication dans la
ville de Bukavu Il est subdivisé en deux sections principales entre
autres :
la situation géographique et historique de VODACOM
/Bukavu
et la Présentation de la ville de Bukavu.
Le troisième chapitre est consacré à
l'analyse de transfert d'argent par les societes de telecommunication
partenaires des agences de transfert.
PREMIER CHAPITRE
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Dans le domaine scientifique, il est d'usage de ne pas se
livrer à l'étude d'un sujet sans savoir de quoi il s'agit, sans
définir au préalable les concepts.
La définition d'un concept dépend d'une part du
domaine dans lequel on se trouve et d'autre part du point de vue de l'auteur.
Ainsi, de plusieurs définitions données au terme concept, nous
avons retenu celle qui nous dit que « le concept est une idée
d'un objet conçu par l'esprit, permettant d'organiser les perceptions et
les connaissances ».
Selon petit Larousse en couleur, l'analyse est définie
comme une « décomposition d'un corps ,d'un tout en principe
constituante »
I.1. NOTION DE TRANSFERT D'ARGENT EN COMMUNICATION
Dans les pays africains les plus pauvres, on compte davantage
de téléphones portables que de comptes bancaires. Rien
d'étonnant donc à ce que les opérateurs
téléphoniques s'intéressent de près au virement de
fonds par téléphone portable. Une alternative peu coûteuse,
efficace et sûre, qui permet aux travailleurs émigrés
d'envoyer de l'argent à leur famille restée au pays sans avoir
à passer par les sociétés de transfert de fonds ou par des
connaissances rentrant chez elles [voir
Afrique
Renouveau
,
octobre 2005]. L'argent peut être acheminé rapidement,
même vers les régions les plus reculées. Il suffit que le
destinataire ait accès à un portable ou puisse se rendre dans un
centre de paiement. Ce marché devrait être très rentable,
estime Pieter Verkade, cadre de la société de
télécommunication MTN.
La technologie commence à s'implanter, en particulier
dans les pays où les sociétés de transfert de fonds
prélèvent des commissions élevées
I.1.1. nature et importance de la communication
Selon petit Larousse de couleurs, la
télécommunication est définie comme étant une
« ensemble des moyens de communication à
distance ».
Communiquer à distance, dans un but de transmettre ou
de recevoir des informations, et ce que nous entendons par la
télécommunication, C'est donc un échange de voix, sons,
images, textes et données numériques.
D'après UIT (Union Internationale de
Télécommunication, 1932, MADRID), la
télécommunication est définie comme « toute
communication télégraphique désignant des signaux,
d'écrits, d'images, des sons ou de renseignements de toute nature par
fil, radio ou l'autre système ou procédés de
signalisations électriques ou visuelles ».
Sur ce, parlant de marché de téléphonie
cellulaire, nous faisons référence à l'ensemble
d'entreprises qui se positionnent comme
« opérateurs » de télécommunication
sur base de téléphone mobile (offre) et du public qui en
éprouve le besoin (Demande).
1.1.2. le processus de transfert d'argent
Les SFD disposent d'un avantage comparatif avec l'existence de
réseaux étendus et d'une proximité avec les segments de
clientèle moins favorisés qui constituent la majorité des
familles
récipiendaires. Ils peuvent être un moyen
supplémentaire de distribution des services de transferts le
marché des transferts constitue également une opportunité
commerciale pour les SFD tout en leur permettant de remplir leur mission
sociale. Certains SFD qui ont les infrastructures les moyens financiers et les
compétences nécessaires pratiquent le transfert d'argent ou
projettent de le faire en visant quatre objectifs :
· Générer une source de revenus
additionnelle
· Valoriser l'infrastructure existante (points de
service, informatisé et interconnecté)
· Élargir la gamme des services offerts avec
un produit qui permette de fidéliser la clientèle
existante et d'attirer une clientèle nouvelle vers les
produits de base d'épargne et de crédit
· Améliorer l'accès à des
services financiers de proximité à une clientèle
pauvre.
Les IMF se sont toujours heurtés à des
contraintes objectives pour entrer dans le marché des
transferts d'argent. Cependant depuis l'expérience de
l'UNACOIS et du DJOMEC qui utilisaient le
système Money Express pour les transferts d'argent, de
nombreuses autres IMF ont franchis le pas.
Parmi les plus significatifs on note l'ACEP, le CMS et le
PAMECAS qui ont des réseaux dont le
maillage s'étend en général sur
l'ensemble du territoire national notamment en milieu rural. Chacun de ces
trois réseaux a utilisé ses stratégies propres pour gagner
le droit d'entrer dans le marché des d'argent. Dans la
réglementation de l'UEMOA, seules les banques et les administrations des
postes sont autorisées à effectuer des opérations avec
l'étranger selon les modalités et exigences définies par
la loi bancaire et des relations avec l'extérieur. Les Systèmes
financiers décentralisés (SFD) sont réglementées
par une loi spécifique dite `loi PARMEC'. Les SFD sont régies par
un certain nombre de textes juridiques et réglementaires comprenant la
loi portant réglementation des institutions mutualistes ou
coopératives d'épargne et de crédit et son décret
d'application, la convention-cadre et les instructions de la Banque Centrale.
La loi PARMEC permet aux institutions d'épargne et de crédit
constituées sous forme mutualiste ou coopérative ou sous d'autres
formes d'évoluer ou de se transformer en établissement financier.
Les mutuelles et coopératives régies par la loi PARMEC ont la
possibilité d'accéder au statut de banque ou
d'établissement financier par le biais de l'organe financier. L'organe
financier est une structure créée par un réseau (ensemble
d'institutions affiliées à une même union,
fédération ou confédération) et dotée de la
personnalité morale dont l'objet principal est de centraliser et de
gérer les excédents des ressources des institutions qui en sont
membres (article 2). L'organe financier est constitué sous forme de
société à capital variable et dispose du statut de banque
ou d'établissement financier régi, sauf dérogations, par
les dispositions de la loi portant réglementation bancaire (articles 55
de la loi et 30 du décret). Cette option n'a pas été
retenue comme telle pour l'instant. La confédération de deux
réseaux (le Crédit Mutuel du Sénégal et Jemeni au
Mali) a opté pour la création d'un établissement financier
sous la forme de SA soumise de droit commun: la BIMAO. La voie empruntée
par les SFD dans la zone consiste à devenir sous-agent d'une banque
déjà franchisée avec une société de
transfert rapide.
Le dispositif réglementaire n'est pas la seule limite
à l'entrée des SFD sur le marché des transferts
internationaux qui requiert l'insertion dans un réseau
étendu de partenaires internationaux, la
maîtrise des opérations de change et des risques
liés aux transferts d'argent rapides. Ce type
d'alliance implique un second partage des commissions
perçues par la banque entre cette dernière et
le SFD. Pour les deux parties, un volume d'opérations
important est nécessaire pour que l'activité
s'avère rentable. Le plus souvent, ces SFD sont des
sous-agents payeurs et ne peuvent émettre des
transferts ce qui évite aux banques un surcroît
de gestion de change mais limite les gains pour les
SFD et les services de transfert à l'envoi pour leurs
clients (il est à noter que la zone est réceptrice
nette de transferts internationaux). Ces montages permettent
aux SFD de reporter en partie sur les banques et les sociétés de
transferts les responsabilités légales en rapport avec la lutte
contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et en
totalité, le respect de la réglementation des changes.
L'utilisation des logiciels et systèmes des sociétés de
transfert par les SFD pour transmettre l'information identifiant
l'émetteur et le receveur ainsi que le montant de la transaction
limitent également toute confusion dans la chaîne des
responsabilités et le risque pour les clients
1.1.3. Importance d'une communication
organisée
Certaines entreprises n'attachent d'une importance secondaire
a la communication jusqu' `aux annéessoixante, quelques entreprises
considèrent que,pour rester leader sur son marche,il lui suffisait de
fabriquer les meilleurs produits,de les vendrea un prix raisonnable et de
disposer d'un bon réseau de vente et de distribution.cette croyance
était erronée et cette attitude dangereuse pour plusieurs rasons
fondamentales.la première,c'est que les comportements des consommateurs
a l'égard d'un produit et en particulier leur décision de
l'acheter ou non,dépendanttrès largement de l'image qu'ils en ont
c'est-à-dire de ce qu'ils en savent et de ce qu'ils en pensent.et cette
image, a son tour,est la résultante de toutes les communications
relatives au produit auxquelles les consommateurs ont été
exposés.
La deuxième raison, c'est que dans certaines
circonstances,l'image de l'entreprise elle-même,constitue pour elle la
meilleure assurance contre certains risques et la meilleure protection contre
certains accidents.
La troisième raison qui doit conduire les entreprises
à se doter d'une politique délivre et volontariste de
communication,c'est que si elles n'ont pas une politique,elles communiqueront
quand même,mais mal.En effet qu'elles soient conscientes ou non,les
entreprises ne cessent au travers de toutes leurs actions d'émettre des
massages sur elles-mêmes et sur leurs produits,c'est-à-dire de
communiquer.
La question ne se pose donc pas de savoir s'il faut ou non
communiquer de toute manière, mais plutôt de savoir s'il faut le
faire d'une manière inconsciente,involontaire et inorganisée,ou
au contraire d'une manière lucide,volontaire et systematique.la
réponse est évidente,autant plus que,si une entreprise ne prend
pas en main sa propre communication,d'autres risquent de s'en changer a sa
place. Et il est évident qu'ils ne présenteront pas son bon
visage.
1.1.4.Les conditions de transfert de fond par les
sociétés de télécommunication
Changement notoire dans les transferts d'argent: La
société Flouss (
www.flouss.com) permet de
« dématérialiser » le transfert
d'argent. En effet c'est grâce à l'internet que les gens
peuvent désormais transférer des sommes en créant un
compte sur le site et en le créditant. Principal avantage: les
pourcentages de prélèvement sont beaucoup plus faibles et
fixe. Exemple: pour 100 ou 900 euros vous ne payerez que 4 euros ! Il
faut également noter que vous pouvez bénéficier de points
de retrait en Afrique ou les banques aussi font le relais.Ce système est
plus économique que les systèmes traditionnels, et parfaitement
sécurisé.
L'argent peut être acheminé
rapidement, même vers les régions les plus reculées. Il
suffit que le destinataire ait accès à un portable ou puisse se
rendre dans un centre de paiement. Ce marché devrait être
très rentable, estime Pieter Verkade, cadre de la société
de télécommunication MTN. La technologie commence à
s'implanter, en particulier dans les pays où les sociétés
de transfert de fonds prélèvent des commissions
élevées. L'opérateur kenyan Safaricom et le Britannique
Vodafone ont ouvert la voie en 2007 en lançant M-Pesa (M pour «
mobile » et pesa signifiant « argent » en kiswahili).
La croissance rapide de transfert d'argent par
téléphone est d'autant plus surprenante que ce service a, au
départ, été « ignoré par les
établissements financiers », se souvient Bernard Matthewman,
directeur général de Paynet, qui a développé pour
M-Pesa un logiciel permettant d'utiliser les guichets automatiques sans carte.
L'une des premières difficultés a consisté à
convaincre les banques que les populations rurales constituaient une
clientèle potentielle. « Et surtout, explique M. Matthewman, en
lançant le service sans carte, il a fallu mener une campagne
d'information. » Du côté des utilisateurs, peu de personnes
s'étaient déjà servi d'un distributeur de billets de
banque, et encore moins sans carte. Pourtant, une transaction sans carte n'a
rien de compliqué. Il suffit d'envoyer par SMS au destinataire un code
secret, qui reste actif pendant quelques heures. Cette facilité d'emploi
explique sans doute le succès immédiat du service M-Pesa. Peu
après son lancement, les transferts de fonds reçus par cette
méthode ont atteint une valeur totale de 100 millions de dollars.
1.1.5. Lapublicité media et hors media
Une autre grande distinction peut être faite entre la
publicité media et la publicité hors media.la publicité
media est présenté sur l'ensemble des supports de presse (presse
écrite,radio et audiovisuelle tandis que le hors media concerne toutes
les autres formes de publicité) marketing direct,plv, promotion,
publicitéévènementielle,relations publique, annuaires.
Les investissements publicitaires dans les medias concernent
aujourd'hui la presse,la télévision,l'affichage,la radio et le
cinéma,l'internet,la part de la télévision dans le
marché publicitaire est en constante progression.
Malgré l'importance prise par la
télévisons dans la diffusion de la publicité,le hors
media,ou publicité directe dans les pays industrialisés une forme
privilégiée de communication.
La publicité directe comprend toutes les formes
d'incitations commerciales,présentées directement à
l'acheteur potentiel d'un produit ou d'un service,sans l'intermédiaire
d'un support tel que la presse ou la télévision.C'est une
publicité souvent plus agressive,qui vante généralement la
qualité et le prix produits sans recourir aux stratégies d'image
caractéristiques des medias.
La publicité directe est divisée en quatre
grands secteurs,(le marketing) publipostage de mailings,vente par
correspondance (la promotion) publicité sur le lieu de vente (la
publicitéévènementielle) la publicité
évènementielle (partenariat et sponsoring) et les
opérations de relations publiques.la fonction essentielle de la
publicité par la poste (mailings) est de familiariser les acheteurs
locaux.Elle permet également d'entretenir les ventes des
détaillants en fidélisant les anciens clients et en attirant de
nouveaux. Quand il est impossible de convaincre le consommateur par la vente
directe,on recourt à d'autres méthodes pour l'inciter à
consommer.Desprocèdes particuliers tels que les catalogues de vente par
correspondance sont utilisés. Une autre forme de publicité
utilise l'objet (porte-clés, agendas, etc..) enfin,on peut servent
à entretenir l'image de marque des sociétés.
I.2. HISTORIQUE ET CADRE CONCEPTUEL DU TRANSFERT DE
FOND
1.2.1 Historique du transfert de fond
Epargne Sans Frontière (ESF) a été
créée en 1985, sous l'impulsion de la Caisse des
Dépôts et Consignations, et de la SICAV Nord/Sud
Développement. Conscients de la généralisation du
surendettement des pays du Sud, les fondateurs d'ESF ont voulu créer un
lieu de réflexion et d'innovation sur de nouvelles solutions de
financement du développement.
En l'espace de 25 ans, les sujets traités par
l'association ont progressivement évolué. L'émergence de
la microfinance, l'évolution de l'APD, les changements
macro-économiques au sein des pays en développement, les crises
financières et leur impact sur les pays du Sud, les transferts de
migrants, font partie des nombreux thèmes sur lesquels ESF a
apporté de précieuses contributions via ces travaux.
La zone géographique sur laquelle ESF consacre la
majeure partie de sa réflexion est l'Afrique (en particulier
francophone).Epargne Sans Frontière est présidée depuis
2006 par Monsieur DanielLebègue.
Les migrations sont causées par les changements
climatiques, la crise de l'emploi et surtout la
pauvreté. Les transferts de fonds contribuent à
la réduction de la pauvreté de certaines familles par une
augmentation de leurs revenus extérieurs. Ils apparaissent plus stables
que les investissements financiers directs car ils ignorent
l'instabilité ou la mauvaise gouvernance du pays. Ils se basent
essentiellement sur des relations sociales et sur l'affection et l'attachement
à la famille d'origine de la part du migrant.Les gouvernements des pays
d'origine et des pays de destination doivent mettre sur place des politiques
qui favorisent le développement des transferts d'argent.
Depuis une décennie, le marché des transferts
d'argent connaît une évolution positive et
significative. On note de plus en plus l'arrivée de
plusieurs acteurs dans le dispositif. Ces acteurs
sont essentiellement les banques et les réseaux
mutualistes sénégalais.
Les transferts d'argent des émigrés vers leurs
pays d'origine ont connu une forte augmentation en
raison de l'accroissement des migrants dans les pays
d'accueil.
1.2.3.le transfert de fond par les agences de transfert
Les transferts de fonds sont inclus dans une rubrique de la
balance des paiements quicomprend les lignes «rémunération
des salariés» et «transferts des migrants».Ces transferts
peuvent suivre différents canaux selon le degré d'inclusion
financière . Ils dépendent du statutdes beneficiaires et de leur
appartenance à un réseaux international à sa connaissance
de modes d'envoi rapide et peu cher. Les circuits formels du marché des
transferts sont constitués par lesétablissements financiers
classiques (les banques en général) et par les institutions de
micro-finance(IMF) qui disposent d'un organe financier en vertu de la loi
PARMEC du 5 janvier 1995.
Ces dernières années, les établissements
financiers ont adapté très significativement leurs offres
deproduits financiers à l'exigence de simplicité et de
rapidité dans les procédures d'envois des
émigrés. Ils cherchent
régulièrement une amélioration de ce service en vue de
mieux répondre à lademande des clients. Au Sénégal
et au Congo, les principaux acteurs du secteur des transferts d'argent sont les
opérateurs de transfert argent international, les banques, la poste et
de plus en plus les institutions de micro-finance (IMF). Les envois d'argent
par des circuits officiels sont en priorité utilisés pour des
besoins de consommation courante, de fraisd'éducation et ou de
couverture de santé. L'étude rappelle que leur utilite
représente le triple desinvestissements directs étrangers et
souligne l'importance d'encourager les envois par voie officielle en
réduisant des coûts de transfert, ainsi que par la mise en place
d'infrastructures financières et d'offres bancaires attractives ou
encore la collaboration entre les structures spécialisées dans le
transfert et les établissements de crédits et mutuelles.
Au niveau macro économique, les transferts
internationaux contribuent à équilibrer la balance des paiements
et jouent un rôle stabilisateur.
À l'échelon international, les initiatives
publiques convergent vers la nécessité de canaliser ces flux
financiers à travers des mécanismes
réglementés, accessibles au plus grand nombre à moindre
coût.
Face au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme
il s'avère nécessaire de veiller à un
renforcement de l'appareil de suivi statistique. Dans certains
dispositifs d'aide au développement
cherchant à mutualiser le retour sur investissements
capital humain des migrants les phénomènes
migratoires sont prises en compte (concept de
co-développement).
Cette étude s'intéresse à la
problématique du transfert d'argent au Sénégal, il s'agira
d'analyser lesinitiatives locales qui favorisent le développement local
à travers des Institutions de Micro financeet/ou à travers
d'autres institutions, dans le cadre du Project des 4 Fondations pour
l'AfriqueSénégal et en particulier de l'étude
«Capitaliser les analyses existantes sur l'épargne, transferts de
fonds et investissement en référence au rôle des IMF»
et «transferts de fonds, banques rurales et développement
local».
En particulier, le rapport devra identifier et analyser au
moins 3 études de cas sur les mécanismes
financiers pour la valorisation des transferts de fonds en
faveur du développement local, avec
l'engagement - ou non - des banques rurales, pour avoir des
recommandations et indications utilespour ce qui concerne le Project des 4
Fondations pour l'Afrique , de concert avec les
banques rurales engagées.
À ce propos, le rapport devra analyser les
opérateurs financiers qui agissent dans le territoire objet
d'intervention, les banques rurales, les concurrents et les
possibles allies, en évaluant les transfertsde fonds canalisée
par les différents opérateurs, en évaluant l'offre
disponible et potentielle desproduits et des services financiers pour la
collecte de l'épargne (et des transferts de fonds) pour lecrédit
(en comprenant quelles sont les types de crédit concernés et pour
quelle typed'investissement, surtout dans le cas de demande provenant de
familles de migrants), la capacité degestion et les politiques de
communication. L'analyse de l'offre devra être confrontée avec
lesdemandes des familles. Sur cette base on devra identifier de possibles
nouveaux mécanismes,produits et services pour l'allocation de
l'épargne sur initiatives de développement local commedans le
Projet des Fondations. L'analyse devra enfin développer des
considérations générales sur le sens de l'initiative en ce
qui concerne les dynamiques et les processus en cours de développement
local et flux migratoires. Pour cela l'étude s'articule en plusieurs
parties:
?? Présentation succincte du secteur de la micro
finance
?? Présentation du dispositif général du
marché de transfert d'argent international en prenant en
compte le segment occupé par les SFD.
?? Etudier les enjeux stratégiques et
opérationnels dans le contexte réglementaire de l'UEMOA
?? Analyser l'offre de produites et services en matière
d'épargne et de crédit
?? Faire l'état des lieux et voir les contraintes du
transfert d'argent des migrants en milieu rural
?? Présenter et analyser trois cas
?? Proposer des mécanismes et recommandations.
Cette étude, à travers 3 études de cas,
tente de donner des réponses à un certain nombre de
problèmes :
1. Comment s'articule les circuits financiers et les
transferts vers le milieu rural?
2. Qui sont les acteurs impliqués?
3. Quelles sont les destinations (utilisations) des transferts
reçus?
4. Comment mobiliser les transferts en faveur du
développement rural?
?? Facteurs clés de succès du secteur de
transfert d'argent
· Le très fort engouement des populations et
leur dynamisme vis-à-vis du secteur ;
· La volonté clairement affichée du
Gouvernement de promouvoir le secteur ;
· L'existence d'une réglementation souple qui
cherche à s'adapter aux réalités du secteur et à
son évolution ;
· La nouvelle réglementation à venir
prend davantage la mesure des enjeux actuels axés sur la
transparence financière, la professionnalisation, le
renforcement de la structuration
financière du secteur et de la supervision;
· L'engagement des bailleurs de fonds à
appuyer davantage les actions de promotion et de
surveillance ,
· La place occupée par l'AP/SFD dans la
nouvelle réglementation.
1.3. ANALYSE DES RISQUES
Si certaine risques sont reportées sur les banques et
STA (change, blanchiment) ou font déjà partie
des risques connus par les IMF (fraude, erreur, vol), les SFD
courent les risques rattachés à la
gestion de la liquidité, particulièrement le
risque de manque de liquidité. Il est le risque majeur et
impose une phase d'apprentissage ainsi que des ajustements par
tâtonnements dans la gestion de latrésorerie entre les caisses et
la caisse centrale, la caisse centrale et la banque au démarrage du
service. Il est ainsi important pour le SFD de
développer un ensemble de procédures et politiques
dont le relèvement des plafonds des encaisses et des
assurances et la constitution d'un historique desflux par caisse entres autres.
C'est pourquoi les SFD concernés ont procèdes à une
implantation duservice de manière progressive en commençant par
les zones urbaines proches de leurs servicescentraux afin d'assurer un
meilleure suivi des expériences pilotes.
Qualité du service
Les SFD ont progressivement la qualité en
évitant les lenteurs et le risque de disponibilité des
liquidités dans les caisses membres afin de garantir la
confiance et la fidélisation de la clientèle dansun contexte ou
la concurrence devient de plus en plus forte. Néanmoins cette
qualité est souventternie par l'instabilité du dispositif
technique et les coupures de courant récurrentes
1.4. RÉGLEMENTATION DU SYSTÈME DE
TRANSFERT D'ARGENT
Dans la réglementation de l'UEMOA, seules les banques
et les administrations des postes sont
autorisées à effectuer des opérations
avec l'étranger selon les modalités et exigences définies
par laloi bancaire et des relations avec l'extérieur. Les
Systèmes financiers décentralisés (SFD) sont
réglementées par une loi spécifique dite
`loi PARMEC'. Les SFD sont régies par un certain nombre
de textes juridiques et réglementaires comprenant la
loi portant réglementation des institutions
mutualistes ou coopératives d'épargne et de
crédit et son décret d'application, la convention-cadre etles
instructions de la Banque Centrale. La loi PARMEC permet aux institutions
d'épargne et decrédit constituées sous forme mutualiste ou
coopérative ou sous d'autres formes d'évoluer ou de setransformer
en établissement financier. Les mutuelles et coopératives
régies par la loi PARMEC ontla possibilité d'accéder au
statut de banque ou d'établissement financier par le biais de
l'organefinancier. L'organe financier est une structure créée par
un réseau (ensemble d'institutions affiliées àune
même union, fédération ou confédération) et
dotée de la personnalité morale dont l'objetprincipal est de
centraliser et de gérer les excédents des ressources des
institutions qui en sontmembres (article 2). L'organe financier est
constitué sous forme de société à capital variable
etdispose du statut de banque ou d'établissement financier régi,
sauf dérogations, par les dispositionsde la loi portant
réglementation bancaire (articles 55 de la loi et 30 du décret).
Cette option n'a pasété retenue comme telle pour l'instant. La
confédération de deux réseaux (le Crédit Mutuel
duSénégal et Jemeni au Mali) a opté pour la
création d'un établissement financier sous la forme de SAsoumise
de droit commun: la BIMAO. La voie empruntée par les SFD dans la zone
consiste àdevenir sous-agent d'une banque déjà
franchisée avec une société de transfert rapide.
Le dispositif réglementaire n'est pas la seule limite
à l'entrée des SFD sur le marché des transferts
internationaux qui requiert l'insertion dans un réseau
étendu de partenaires internationaux, la
maîtrise des opérations de change et des risques
liés aux transferts d'argent rapides. Ce type
d'alliance implique un second partage des commissions
perçues par la banque entre cette dernière et le SFD. Pour les
deux parties, un volume d'opérations important est nécessaire
pour que l'activité s'avère rentable. Le plus souvent, ces SFD
sont des sous-agents payeurs et ne peuvent émettre des transferts ce qui
évite aux banques un surcroît de gestion de change mais limite les
gains pour les SFD et les services de transfert à l'envoi pour leurs
clients (il est à noter que la zone est réceptrice nette de
transferts internationaux). Ces montages permettent aux SFD de reporter en
partie sur les banques et les sociétés de transferts les
responsabilités légales en rapport avec la lutte contre le
blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et en totalité, le
respect de la réglementation des changes. L'utilisation des logiciels et
systèmes des sociétés de transfert par les SFD pour
transmettre l'information identifiant l'émetteur et le receveur ainsi
que le montant de la transaction limitent également toute confusion dans
la chaîne des responsabilités et le risque pour les clients.
1.5. RÉGLEMENTATION DES RELATIONS
FINANCIÈRES EXTÉRIEURES
La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement
du terrorisme a conduit à la mise en place d'un dispositif
spécifique au sein des Etats de l'UEMOA pour le contrôle des flux
de capitaux) auquel les établissements financiers et les SFD sont tenues
de se conformer (partie 3.3).Au niveau des transferts internationaux, les flux
financiers générés par les organismes financiers
agréés sont soumis à la surveillance de
la BCEAO à travers la réglementation des relations
financières extérieures. Le règlement
précise que les opérations de transfert avec l'étranger
ne
peuvent être effectuées que par l'administration
des postes ou une banque intermédiaire agréée
pararrêté du ministère des Finances. Les logiciels des
sociétés de transfert sont équipés de listes
actualisées des personnes suspectées de
terrorisme ou susceptibles d'être impliquées dans des
opérations de blanchiment d'argent et de dispositifs d'alerte permettant
de les identifier en temps
réel.
1.6. LES CIRCUITS INFORMELS
A côté de ces circuits formels, se
développent de manière extensive les circuits informels. En
effet,
l'essor des technologies de l'information et de la
communication (TIC) notamment la généralisationdu
téléphone et la couverture réseau des zones les plus
reculées, ont permis de développersignificativement un
marché de transfert d'argent via des circuits informels qui reposent sur
lesréseaux sociaux (relations de parenté, de connaissance,
d'amitié, etc.). C'est ainsi que des massesénormes d'argent sont
transférées et avoisineraient selon certaines estimations 80% des
transfertsformels. Il s'avère ainsi que les transferts d'argent des
émigrés constituent un enjeu économique detaille dans le
développement du pays. Dans le circuit formel les couts sont de diverses
formes lescommissions les taxes et les couts liés aux transactionsau
delà de ces coûts de transaction, certains facteurs peuvent
s'avérer compliqués pour une certainefrange de population:
identification formelle, cultures étrangère et financière
limitée qui favorisentles canaux informels. Ces derniers, s'ils peuvent
s'avérer plus accommodants ou faire partie
intégrante de l'organisation de réseaux de
migrants, comportent des risques importants en particulierquand ils
s'effectuent directement en numéraire ou à la limite de la
légalité. Ils restent néanmoins, leplus souvent beaucoup
plus compétitifs en termes de coûts voire de délais que les
canaux formels.Néanmoins parallèlement au système formel,
sujet à des coûts élevés, s'est
développé un réseau detransferts d'argent fonctionnant en
dehors de toute réglementation et qu'on qualifie de
systèmeinformel. Les systèmes informels les plus répandus
sont les transferts entre individus, les transfertsvia des
sociétés de transport ou encore via des sociétés
d'import export. Ces systèmes sont peu sûrs,avec des délais
variables, et les risques de fraudes sont importants. La forte
préférence pour laliquidité des familles et la recherche
de minimisation des coûts de transaction conduisent lespopulations
migrantes et leurs parentèles à rechercher des moyens facilement
accessibles, fiables,rapides et à moindre coût pour
transférer leur argent.
Les transferts courants au Sénégal, les
transferts courants (publics et privés) participent sensiblement
à la réduction de lapauvreté et leurs excédents
dans la balance des paiements durant ces dernières années sont
dus pourl'essentiel aux envois des émigrés. La mesure de l'impact
positif des transferts au niveau desménages sénégalais est
révélée par plusieurs études
micro-économiques qui montrent son rôleprépondérant
dans la réduction de la pauvreté. Des résultats de
recherche de la DPEE exploitant labase de données de l'Enquête
sénégalaise auprès des ménages (ESAM II)
révèle que les envois desémigrés diminuent de 31%
le nombre de ménages en dessous de la ligne de pauvreté et
accroît enmoyenne de 60% les dépenses par tête des membres
des ménages bénéficiaires. Cependant l'impactest beaucoup
plus significatif pour les ménages urbains. L'accroissement des
dépenses en raison destransferts représente pour les
ménages bénéficiaires un impact de 95% à Dakar et
de 63,2% pour lesautres villes du pays contrairement au milieu rural où
il n'est que de 6%. Ceci est expliqué par lamodicité des
transferts vers le milieu rural participant ainsi à la faiblesse de
l'incidence de leur effetsur la réduction de la pauvreté dans le
monde rural.3 Ces résultats qui font un focus sur le milieu ruraldoivent
inciter à plus d'attention pour étudier et comprendre les
dynamiques en cours pour ensuiteles aider à optimiser les transferts
reçus.
Les effets des rapatriements de fonds sur les
communautés des pays en développement sont
Nettement plus importants qu'on ne le pensait. D'une
façon générale, les spécialistes et les
décideursjugent que l'effet multiplicateur des rapatriements
peut-être substantiel, chaque dollar transféréproduisant
plusieurs dollars de croissance économique dans des entreprises qui,
à leur tour,produisent et fournissent des biens qui seront
achetés à l'aide de ces ressources. Les rapatriementsde fonds
peuvent favoriser le développement pour autant qu'il existe dans le pays
d'origine à la foisun environnement économique propice à
leur utilisation, des dispositions concernant les envoisd'argent et des
opportunités d'investissement.
Actuellement, les obstacles aux rapatriements officiels de
fonds sont le principal frein à une
Maximisation des avantages que présentent ces
opérations. Les rapatriements bancaires officiels sont souvent
compliqués et lents, voire totalement inaccessibles aux migrants qui ne
peuvent ouvrir decompte dans leur pays de résidence en raison de leur
situation ou de leur statut juridique temporaire.
S'agissant de l'impact des rapatriements de fonds, il existe
deux optiques contradictoires qui
peuvent être appelées «perspective
développementaliste» et perspective «du syndrome du
migrant».
1.7.LE TRANSFERT DE FOND PAR LES SOCIÉTÉS
DE TÉLÉCOMMUNICATION
Le virement d'argent par téléphone portable pour
des transferts de fonds et le paiement de petits montants, comme les frais
scolaires et les factures des services publics, s'est étendu à
d'autres pays africains. En Afrique du Sud comme au Congo, Vodacom s'est
récemment associé à Nedbank pour offrir ces services
à l'intérieur du pays. « Le taux de
pénétration actuel du marché cible de Vodacom, sa
présence par l'intermédiaire de distributeurs même dans les
zones rurales, nous a intéressés », explique Ilze Wagener,
cadre chez Nedbank.
Les transactions par téléphonie mobile peuvent
permettre aux banques d'accéder aux marchés ruraux sans avoir
à ouvrir de nouvelles agences. En mai 2011, neuf mois après son
lancement, le partenariat Vodacom-Nedbank comptait 140 000 abonnés en
Afrique du Sud et avait établi plus de 3 000 agences M-Pesa et 2 000
guichets automatiques dans le pays. Dans un pays comme l'Afrique du Sud,
où la clientèle et les distributeurs ont des profils plus
variés, « il faut envisager M-Pesa de manière très
différente », affirme Mme Wagener. À ses yeux, le service
« présente des possibilités et des défis sans
équivalent ».Dans certains pays, les banques forment des
partenariats avec plusieurs compagnies de télécommunications.
« Le réseau de transfert d'argent mobile mis en place grâce
à des partenariats avec quatre sociétés de
téléphonie mobile au Ghana nous a permis d'étendre nos
services auprès de clients répartis dans l'ensemble du pays
», a indiqué à Afrique Renouveau OwurekuOsare, responsable
du service de transactions bancaires d'Ecobank au Ghana. Le renforcement de
ce réseau au Ghana s'inscrit dans le cadre d'une stratégie plus
globale d'élargissement de la clientèle, a-t-il ajouté.
Tout indique que les services bancaires et financiers
traditionnels s'adaptent aux nouvelles technologies et aux nouveaux
marchés. Il s'agit désormais d'attirer ceux qui n'ont pas de
compte bancaire. Les banques qui proposent des services de transfert d'argent
par téléphone portable recommandent aux
bénéficiaires auxquels il reste un peu d'argent de le placer dans
des « portefeuilles mobiles » : des comptes bancaires
électroniques liés à un téléphone
portable.
« En permettant aux personnes sans compte bancaire de
garder leur argent dans des portefeuilles mobiles liés à leurs
numéros de portable, nous espérons que cet argent finira dans un
vrai compte bancaire », précise M. Osare. En mai, Ecobank a
proposé à sa clientèle d'Afrique de l'Ouest un compte
d'épargne mobile qui peut être rattaché à un
portefeuille mobile.
Le cas de M-Pesa est intéressant à plus d'un
titre. Dans le cadre de ce service, une compagnie de
télécommunications et une banque se sont associées l'an
dernier pour offrir un compte d'épargne, connu sous le nom de M-Kesho.
C'est l'un des premiers partenariats de ce type. Un usager de M-Pesa peut ainsi
transférer de l'argent, par téléphone portable, d'un
portefeuille mobile M-Pesa vers un compte d'épargne M-Kesho,
géré par Equity Bank.
Face à la popularité croissante des
transactions financières par téléphonie mobile au Ghana,
HollardInsurance et Mobile Financial Services Africa se sont associés au
début de 2011 à MTN pour lancer mi-Life, un service de «
micro-assurance » géré par téléphone portable.
« Ces services d'assurance font pleinement usage de notre technologie, de
sorte que tout le processus d'enregistrement se fait également par
téléphone portable », précise M. Verkade. Avec de
très faibles primes, l'idée est de tirer parti dans un premier
temps de la demande non satisfaite pour ce type de service au Ghana, surtout
dans les régions rurales mal desservies, pour ensuite l'étendre
à d'autres marchés africains, comme le Rwanda.
En dépit de l'essor des transferts de fonds
internationaux par téléphone portable, divers obstacles
persistent.
Un marché limité ;Le développement
rapide de M-Pesa au Kenya s'explique en partie par le fait que la
société qui l'a lancé, Safaricom, a
bénéficié de sa position de quasi-monopole. Ailleurs en
Afrique, M-Pesa et les autres services du même type n'enregistrent pas le
même succès.
D'introuvables liquidités. Dans les zones rurales et
les régions reculées, les services de transfert de fonds n'ont
pas toujours suffisamment de liquidités à remettre aux
bénéficiaires des transferts. Pour remédier au
problème, OwurekuOsare d'Ecobank (Ghana) explique que sa banque cherche
à former un partenariat « avec une institution de microfinance qui
a déjà une expérience du terrain pour renforcer la
trésorerie des agents de ces régions ». Au Kenya, le service
Paynet offre une solution différente en proposant des retraits sans
carte aux guichets automatiques de banque.
Méfiance et méconnaissance. De nombreux
habitants des zones rurales se méfient des banques ou n'y ont pas
accès. Misant sur la popularité des téléphones
portables, des banques et des opérateurs téléphoniques
envoient des représentants sur le terrain, même dans les
régions les plus reculées, pour expliquer aux gens comment
effectuer des transferts de fonds par téléphonie mobile. D'autres
forment des agents locaux, qui touchent une commission pour recruter des
clients.
Obstacles techniques. Bien que présente dans 30 pays
africains, Ecobank n'a toujours pas réussi à trouver un
opérateur disposant d'une plateforme unique qui lui permette d'offrir
des services bancaires transfrontaliers par téléphone
portable.
Obstacles réglementaires. Les lois et
réglementations relatives aux transferts transfrontaliers de sommes
modestes varient d'un pays à l'autre et leur application au cas de la
téléphonie mobile prête parfois à confusion. La
banque centrale du Kenya élabore actuellement un projet de
réglementation pour les émetteurs de monnaie électronique
et les transferts électroniques au détail et la banque centrale
de Tanzanie a annoncé qu'elle préparait un nouveau projet de loi
régissant ce type de transactions.
Contrôle des opérations. En Afrique du Sud, les
transferts de fonds par téléphonie mobile ne se font pour le
moment qu'à l'intérieur du pays, et toutes les transactions
transfrontalières, même d'un montant modeste, doivent être
soumises à un contrôle. Conformément à la
législation nationale contre le blanchiment des capitaux, seuls les
banques et les courtiers agréés sont habilités à
effectuer des transferts de fonds avec l'étranger. Ce qui exclut les
détaillants, qui sont au coeur de la stratégie des banques en
matière de transfert d'argent par téléphone mobile. En
attendant, les banques elles-mêmes hésitent à effectuer un
grand nombre de transactions internationales d'un montant modeste. Le
coût de la déclaration de ces opérations aux
autorités est en général élevé. Lorsqu'un
expatrié se rend à sa banque pour transférer des devises
dans un pays étranger, il ne sait jamais combien cela va lui
coûter réellement. Infiltration dans un milieu où
l'opacité demeure.
1.8. AVENEMENT DE TRANSFERT D'ARGENT PAR LES
SOCIÉTÉ DE TÉLÉCOMMUNICATION
En
1832,
Samuel Morse s'inspira
des travaux de ses prédécesseurs pour inventer un système
électrique, modernisant le système du sémaphore. Six ans
plus tard, il échoue à obtenir une subvention
fédérale, et voyage en Europe, où il découvre que
les anglais
Cook et
Wheatstone ont
lancé une première ligne, de 2 kilomètres.
Il écrit de Paris au
New-York
Observer une lettre, reprise par toute la presse américaine,
où il décrit ses projets. L'année suivante, le
congrès accepte de lui donner une aide de 30 000 dollars à titre
expérimental.
Au même moment Morse se tourne alors vers des
ingénieurs et des financiers, en vendant son brevet par appartements,
parmi lesquels le parlementaire du Maine Francis Ornand Jonathan Smith (FOJ) et
l'ingénieur
Ezra
Cornwell qui tente d'abord d'enterrer la ligne dans des tuyaux de plombs
puis l'aide à poser des poteaux entre
Baltimore et
Washington,
permettant en
1844 à Morse d'envoyer
son premier message sur une longue distance.
Hiram Sibley, le
shérif du Comté de Monroe County rencontre en
1849 le juge Samuel L. Selden
qui a acheté un droit d'utilisation du brevet pour la
société House Telegraph. Tousdeuxcréent la New York State
Printing Telegraph Company, face à la sociétérivale New
York, Albany, and Buffalo Telegraph Company.
Plutôt que de lancer une ligne de plus, les deux hommes
ne décident de créer une association des lignes existantes
à l'Ouest de Buffalo. C'est l'Association for the
Modèle:Giul
(NYMVPTC), qui deviendra la Western Union Telegraph Company.
Car en
1851, il existe
déjà plus de 50 sociétés concurrentes exploitant
des télégraphes aux USA, avec des technologies
différentes, dont celle du scientifique écossais
Alexander
Bain.
Hiram Sibley
recapitalise la société en
1854 et impulse un programme de
construction et d'acquisition, en particulier dans le Midwest, où il
rachète après une âpre bataille les droits de Cornwell, qui
fut le premier associé de Samuel Morse.
En
1860, le président
américain
James Buchanan signe
le "Pacific Telegraph Act", qui lance un appel d'offre pour une ligne
transatlantique, terminée dès l'année suivante.
Les brevets sur l'invention de Morse expirent, l'industrie
risque de se morceler encore plus. En
1864, la Western Union
rachètel'American Telegraph Company etl'U.S. Telegraph Company.
Le groupe rachète en
1873 l'International Ocean
Telegraph Company pour s'étendre à l'étranger et en
1872 un tiers de la nouvelle
société de téléphone
Gray
and Barton qu'elle renomme
Western
Electric.
Pour se concentrer sur le télégraphe et ne pas
s'épuiser en batailles juridiques avec le concurrent Bell, Western Union
sort de cette activité téléphone dès
1881 en vendant Western
Electric à l'autre société de téléphone
nouvellement créé par
Graham Bell, la
Bell
Company, ainsi qu'un stock de 56 000 téléphones et tous les
droits sur l'invention du téléphone par Gray en échange de
20 % sur les recettes pendant 17 ans, soit la durée des brevets
[3]. Cinq ans plus
tôt, Western Union avait refusé l'offre de Bell qui lui proposait
ses brevets en échange. Grâce à internet (1,5 Mds
d'utilisateurs dans le monde) et aux technologies mobiles, les processus de
transferts de fonds des migrants se trouvent simplifiés et
facilités : le téléphone mobile, avec ses 4,5 milliards
d'utilisateurs, peut ainsi être utilisé par le plus grand nombre,
même dans les endroits reculés, pour effectuer des transferts et
payer à distance. La revue
Proparco
traite d'ailleurs en profondeur des impacts économiques et sociaux de la
téléphonie mobile dans les pays en développement.
Peu à peu le réseau de téléphonie
mobile pallie l'absence des structures bancaires classiques en Afrique. Dans la
mesure où c'est également l'objectif du microcrédit, il
est évident que de nombreux projets de microcrédit utilisent les
réseaux mobiles (
écoutez
l'interview d'Elizabeth Berthe de la GrameenFoundation, dans la vidéo
proposée à la fin de cet article).
Selon la Banque Mondiale en Afrique, l'envoi d'argent par
téléphone représente un tournant majeur du
développement "Il permet à l'argent de pénétrer
plus facilement dans des zones rurales où il est vraiment
nécessaire", souligne Olga Morawczynski, chercheuse à
l'Université d'Edimbourg. (Source : Reuters cité par
Africaburkina.com.
Notez que cet article traite du transfert d'argent à l'intérieur
des pays cités et pas à l'international. Toutefois il est
évident qu'une partie de cet argent a pour origine les transferts des
migrants).
Internet permet pour sa part de fédérer les
acteurs du transfert d'argent et de centraliser les informations sur le
secteur, au bénéfice des utilisateurs. Par exemple, il permet de
comparer plus facilement les prix entre les différents services et
prestataires. Le site
Envoi d'argent
(présenté dans la suite de la note) illustre cette volonté
de fédérer, de comparer et de rendre l'information disponible.Les
technologies facilitent et accélèrent la circulation de l'argent
et entrainent l'arrivée des opérateurs de
téléphonie sur ce marché. Toutefois, les initiatives
communautaires et concertées restent le moteur de l'action. En effet, de
plus en plus, de diasporas oeuvrent pour mutualiser les potentialités du
transfert d'argent. C'est pour cela que le site Envoi d'argent met au coeur de
sa conception les diasporas et associations oeuvrant pour faciliter le
transfert d'argent des migrants. Après plusieurs rencontres, où
les témoignages et les échanges d'expériences ont fait
ressortir les besoins, les souhaits et les attentes des diasporas, le site a vu
le jour.
CHAPITREDEUXIEME:
PRESENTATION DE LA SOCIETE VODACOM CONGO
2.1. HISTORIQUE
2.1.1. Profil de Société
a) Introduction
Vodacom vient des initiales de Voice Data Communication. Il
est désigné RDC sous le sigle de Vodacom Congo RDC. Il est
implanté en RDC depuis l'an 2001 et est fonctionnel depuis le 1er mai
2002. C'est une société Sud-africaine créée par
Monsieur Alan Knott-Craig (ChiefExecutiveOfficer de Vodacom Group PTY Ltd). Il
a eu la vision de lancer le réseau de téléphonie
cellulaire en Afrique du Sud alors qu'il travaillait encore chez TelkomCompany.
Le réseau Vodacom fut officiellement lancé en premier lieu en
République Sud Africaine, le 01 juin 1994, mais le système GSM a
réellement pris son envol quand Vodacom a introduit le système de
la « carte prépayée » en novembre 1996.
Vodacom group (PTY) Ltd est une holding constituée des
sociétés suivantes :
Vodacom (PTY) Ltd
Vodacom Service Provider Company (PTY)
Vodacom International holding (PTY) Ltd.
Les filiales de Vodacom International Holding sont: Vodacom
Lesotho, Vodacom Congo RDC, Vodacom Tanzanie.
Vodacom Congo RDC est issu d'une « joint
venture » entre la Société Vodacom International
Holding et CWN (Congolese Wireless Network). Vodacom International Ltd est
venu s'implanter en RDC après l'accord de partenariat signé avec
la CWN, le 24 octobre 2001. C'est en fait cet accord de partenariat qui a
débouché sur la création de Vodacom Congo RDC, le 26
novembre 2001.
The Congolese Wireless Network (CWN) est le premier pourvoyeur
de la téléphonie cellulaire GSM en RDC. Mais, il apparaissait
clairement aux yeux des consommateurs de ses services que ce groupe
était limité en moyens. En plus, son service allait en se
détériorant. Pour l'Etat congolais, le fameux défi d'une
couverture totale du territoire national était loin d'être
atteint. En plus, le taux général d'utilisateurs par rapport
à la population était très écarté, soit 100
mille téléphones portables pour 60 millions d'habitants (donc 1
téléphone pour 600 Personnes).
Du côté de Vodacom International Ltd, la RDC
représente toujours un marché potentiel avec sa soixantaine de
millions d'habitants. Par ailleurs, l'objectif d'une « couverture
totale du territoire » national qui est un slogan chez Vodacom
[Couverture totale comme jamais auparavant], s'est révélé
être un atout pour cette entreprise qui était entrain de
naître. En deux ans d'implantation, Vodacom Congo RDC dessert plus de
soixante-dix villes de la RDC et comptait déjà, en mai 2004, plus
de 720 mille abonnés.
Apres dix ans d'activités, VODACOM-CONGO constitue la
fierté du pays au vu de ses impressionnantes réalisations
accomplies en si peu de temps à savoir :
- une croissance figurante du nombre d'abonnés, plus de
8 millions d'abonnés dans plus de mille Villes et/ou Cités en
moins de 10 ans d'exploitation ;
- une participation active à la création
d'emplois tant directs (plus de 3000 travailleurs permanents et temporaires)
qu'indirects (des milliers d'emplois indirects à travers la sous
traitance de certains services et travaux tels que le nettoyage, la
sécurité, la maintenance et la construction des sites, sans
compter l'effet d'entraînement économique créé par
son activité (affrètement d'avions pour les équipements,
marchés publicitaires, utilisation de consommables, etc.).
- une contribution substantielle au budget de l'Etat à
travers la fiscalité et la parafiscalité, faisant de cette jeune
société l'un des plus grands contribuables.
b) Actionnariat
Vodacom International Limited: 51% & Congolese Wireless
Network: 49%
c)Capital : Plus de 76,5 million de Dollars
Américains
d) Objet Social
Installer, exploiter et entretenir un réseau des
télécommunications GSM sur l'étendue de la
République Démocratique du Congo aux fins de fournir des services
de télécommunications sur des bases commerciales viables
2.1.2. Statut juridique de vodacomcongo RDC
Vodacom Congo (RDC) est une Société
Privée à Responsabilité Limitée (SPRL). Il est
régi par les statuts de l'accord de partenariat signé entre
Vodacom International Ltd et The Congolese Wireless Network (CWN) le 24 octobre
2001. Aux termes de cet accord de partenariat, les parts d'actions entre
Vodacom International Ltd et son partenaire CWN sont ventilées de la
manière suivante : Le premier, qui est une filiale de Vodacom Group
de la RSA, a une part d'actions évaluée à 51 % alors que
CWN prend les 49 % restants. Le capital de Vodacom Congo RDC est de 76,5
million de $ US.
Il est important de souligner à cette étape de
la présentation de Vodacom Congo (RDC) Sprl que la date officielle de la
naissance de cette organisation au niveau statutaire est le 11 décembre
2001.
2.1.3. Objet Social de Vodacom
En venant s'implanter en RDC Vodacom International Ltd est
venu exploiter et entretenir un réseau de
télécommunication aux fins de fournir des services de
télécommunication sur des bases commerciales viables.
2.1.4. Mise en Service
Né le 11 décembre 2001, Vodacom Congo (RDC) Sprl
a mis son réseau cellulaire en service le 1er mai 2002 à minuit.
Ce jour là, trois villes de la RDC, à savoir Kinshasa, Lubumbashi
et MbujiMayi étaient couvertes.
2.1.5. Les Produits et Services Vodacom
Vodacom Congo (RDC) Sprl offre à sa clientèle
les produits et services suivants :
· Le Roaming international
· Le fax et data
· L'infotext : (Application SMS)
· Le SMS local et international
· La boite vocale gratuite
1.Horoscope du jour
2. Méditation du jour
3. Vodamail (Accès à l'Internet via le
mailing)
4. Prière du jour
5. Blague du jour
6. Taux de change du jour
7. Bible
8. Horaire de vols
9. Appelez-moi SVP
10. SMS vers e-mail
11. E-mail vers S
Voice+ : PMU, horoscope du jour, horoscope de la semaine,
infoline, méditation du jour...
Pour atteindre son public cible, Vodacom Congo RDC collabore
avec ses revendeurs exclusifs appelés Super Dealers. A Uvira, ces Super
Dealers distribuent et revendent les produits Vodacom. Les plus connus
sont : 2XT Com, Fuji, Distritel, Congotel, Beltexco...
Sur le plan tarifaire, aujourd'hui Vodacom Congo (RDC) propose
des prix et des formules d'achat qui sont inférieurs à ceux de
ses concurrents. Il a été le premier exploitant de la
téléphonie cellulaire en RDC à introduire le concept de
tarif national unique, quelle que soit la destination et quel que soit le
réseau. Il existe aussi dans les services de Vodacom un tarif
régional unique avec les neuf pays limitrophes de la RDC.
2.1.6.Quelques dates importantes et leurs
événements qui ont marqué l'historique.
Dates
|
Evénements
|
1er mai 2002
|
Lancement du réseau simultanément à
Kinshasa, Lubumbashi et MbujiMayi sous la direction d'Alioune Dieng,
ChiefEclusiveOfficer et Henry Stephan, ChiefOperationOfficer.
|
1er août 2002
|
Début de la révolution des tarifs de
communication et lancement de la campagne « TRES TRES
FORT » grâce à laquelle le coût de la minute de
communication est passé de 1$ à 0,50$ pour les appels
internationaux et de 0,50$ à 0,20$ pour les appels en interconnexion.
|
1er juin 2003
|
2ème révolution tarifaire et lancement de la
campagne « TRES TRES SOMO » qui a permis la mise en
application d'un tarif international subdivisé en trois zones, à
raison de 0,40$ la minute pour la zone A constituée des pays vers
lesquels les congolais orientent l'essentiel de leurs appels, de 0,28$ la
minute pour tous les pays frontaliers et de 0,70$ pour le reste du monde.
|
1er novembre 2003
|
Célébration du 500 000ème abonné
du réseau Vodacom au Grand Hôtel Kinshasa sous la houlette de
Willem Swart, ManagingDirector, dont le mandat à tête de la
société a été marqué par la fulgurante
extension du réseau à travers le pays ; passant de 3 villes
couvertes au lancement en mai 2002 à plus de 75 villes au 1er novembre
2003.
|
21 janvier 2005
|
Vodacom réalise, sous la direction de Dietlof
Maré, ManagingDirector et Gilbert NKULI, DeputyManaging à
franchir le cap de 1000 000 d'abonnés.
|
1er May 2012
|
10 ans d'anniversaire, (non encore
célébré)
|
2.2. LOCALISATION DE
L'ENTREPRISE
Vodacom/Bukavu se localise dans la province du Sud-Kivu
à l'Est de la république démocratique du Congo. Cette
entreprise de télécommunication se situe dans la commune d'Ibanda
sise avenue Emery Patrice Lumumba au feu Rouge en face de la
société DATCO.
C'est ici seulement où nous pouvons localiser cette
entreprise de communication à partir des quelques shop propre à
Vodacom et d'autres aux super dealers, comme par exemple KOTECHA et Olive
2.3. AMBITION ET OBJECTIF DE
L'ENTREPRISE
Le slogan « Vodacom, leader dans le monde
cellulaire » n'est pas un vain mot mais bien un état d'esprit
qui chaque jour s'affirme sur terrain par des actions concrètes.
Dès son introduction, ce slogan a conduit à des mutations
notables du marché congolais de la téléphonie cellulaire
mobile. Par le sérieux de son investissement et de son savoir-faire,
Vodacom Congo a démontré qu'elle est bel et bien une
société dont le leadership a transformé le vécu de
congolais par l'accès aux télécommunications jusque dans
les coins les plus inaccessibles de la RDC.
Etre le numéro 1 des télécommunications
en RDC est resté l'ambition première de VODACOM CONGO. Pour
Vodacom, le téléphone ne doit pas être l'apanage des
quelques privilégiés habitants certaines villes
particulières. Tous les congolais sont égaux et doivent avoir
droit aux mêmes traitements, l'accès aux mêmes services et
à des prix uniformes où qu'ils soient à travers le
pays.
2.4. LE RÉSEAU
Loin de réduire le plan d'extension de son
réseau aux exigences de rentabilité pure et simple, Vodacom a
rompu avec le comportement affiché par les réseaux
installés avant lui qui s'étaient focalisés sur les
principales villes du pays. C'est ainsi que la couverture du réseau
Vodacom est de plus en plus élevées aujourd'hui en RDC.
Pour arriver, Vodacom a transcendé toutes les
considérations liées au centre d'intérêt pour ne pas
réduire la dimension de couverture téléphonique de la RDC
au niveau de Kinshasa, de Lubumbashi, de Mbuji-Mayi ou de Matadi seulement.
Aujourd'hui, plus de 1 million des villes et/ou Cités sont
couvertes par le réseau Vodacom pour plus de 8 millions
d'abonnés.
2.5. LES SERVICES
En dehors des services ordinaires de réception d'appels
et d'émission d'appels, Vodacom Congo offre d'autres services dont
près de la moitié constituent des innovations Vodacom.
Avec Vodacom qui est reconnu comme « leader dans le
monde cellulaire », le téléphone a cessé
d'être un simple instrument d'émission des appels vocaux. Il
remplit désormais certaines fonctions au développement de
nouvelles applications tels que :
Fax et Data : permet de nombreuses applications telles
que l'envoi et la réception des Fax et l'utilisation du Web avec toutes
ses applications.
Lecture de la Bible : pour lire la Bible on compose un
sms avec le mot clé « Bible » suivi du livre,
du chapitre et du verset et en l'envoyant au 4000.
Internet : permet de réaliser une connexion
à l'Internet via un téléphone portable GSM contenant une
SIM Vodacom.
Blague du jour : consiste pour l'abonné à
recueillir sur son téléphone blague pour égayez sa
journée.
Taux de change : Pour accéder au taux de change du
jour, selon la place ou le lieu de change de votre choix. Faites
« Taux listes », puis envoyer au 4000. Ensuite, faites par
exemple taux BCC.
Sms vers E-mail : Pour l'envoi des sms à une
adresse électronique. Composez un Sms avec en premier lieu l'adresse
e-mail de votre correspondant, puis espacez, composez votre message et
envoyez-le au 4000.
E-mail vers sms : Service qui vous permet de recevoir ou
de lire sur votre téléphone mobile des e-mails directement
à votre numéro de téléphone.
v Consultation Résultats Exétat par Sms :
Application mise au point par Vodacom Congo pour permettre à ses
abonnés de consulter ou obtenir des résultats des examens d'Etat
par sms.
Prière du jour : Permet d'avoir accès
à la pensée du jour par une église ou un pasteur,
etc...
Comme il est pratiquement impossible que tout le monde puisse
se doter d'un téléphone personnel, Vodacom a
développé à travers l'ensemble de la République des
cabines publiques modernes permettant à toutes les couches sociales de
communiquer avec les correspondants de leur choix et d'accéder ainsi au
service public de télécommunications.
Chez Vodacom, les cartes prépayées sont
disponibles sous forme de carton, de papier (respectivement en valeur de 100$,
50$, 10$, 5$, 2$, 1$, 0.5$ et 0.25$) ou sous forme électronique (pour
toute valeur allant de 30 cents, soit 0.30$, à l'infinie). La
particularité avec la carte de recharge d'une valeur de 100$
réside en ce que chaque achat de la dite carte donne automatiquement
droit à 10$ de bonus. Vodacom permet aussi à ses clients qui ont
le tarif « standard » ou « Tic Tac
plus », de gagner 120 SMS gratuits pendant une année (10 SMS
par mois).
2.6. LA VENTE
Afin de mieux servir tous ses abonnés, aussi bien les
anciens que les nouveaux qui adhèrent par dizaine de milliers chaque
mois, Vodacom s'est davantage rapproché de ceux-ci en installant ses
propres magasins ou points de vente, les « Vodashops »,
gérés par elle-même et d'autres gérés par ses
distributeurs agréés, les « Super Dealers ».
Ce réseau de distribution professionnel compté également
des magasins appartenant aux grands distributeurs (Super Dealers) mais auxquels
Vodacom donne une touche particulière en améliorant le standard
en termes de visibilité, d'attractivité et de
variété de services rendus.
Les Vodashops n'ont pas pour vocation principale la vente. Il
s'agit en réalité d'espaces voulus par Vodacom pour lui permettre
les meilleures conditions de rapprochement et de fourniture d'assistance
directe à sa clientèle, sous forme d'un service après
vente répondant aux standards professionnels internationaux.
Voici les services offerts par les Vodashops :
Opération Sim blanche, Opération 081 pour la conservation des
numéros antérieurs, Activation « Fax et
Data » pour envoie des fax et transmission des données,
Activation GPRS, Masquage du numéro, Activation Roaming International,
Activation compte celpay de recharge et d'achat via le téléphone
portable, Activation Sim Voda-E, Activation Sim cabine publique, Contrat
d'abonnement, Relevé d'appels, Vente téléphones, Vente
tout produit Vodacom, Service technique de réparation des
téléphones, Activation de l'émission-réception des
E-mail sur le portable, Assistance directe pour tous les autres
problèmes en rapport avec l'usage du téléphone, tel que le
rechargement des cartes et d'autres services similaires, Règlement des
factures de consommation mensuelle et Prise en charge complète du
client.
Les services du même genre sont également
disponibles dans les Vodacom shops et chez les Super Dealers.
2.7. LE SOCIAL
VODACOM CONGO qui est une société
généreuse, place ses clients au centre de toute son action,
autant elle place simplement l'homme au centre de ses préoccupations.
C'est ainsi que Vodacom a fait de l'intervention sociale un devoir moral de
contribution des conditions de vie de la population et de soulagement des
difficultés les plus vulnérables.
L'éducation est la première priorité de
Vodacom dans le domaine social, elle bénéficie des initiatives
importantes et d'un budget conséquent car selon Vodacom
« l'avenir de la jeunesse se prépare aujourd'hui ».
La santé constitue la deuxième
préoccupation de Vodacom et ses activités dans ce créneau
sont entre autre : la réhabilitation des hôpitaux, la
fourniture des équipements médicaux aux hôpitaux et Centres
de santé communautaires, la participation et le financement de divers
projets de lutte contre le VIH/Sida, la lèpre, la drépanocytose,
la grippe aviaire,..., le don périodique de sang, l'initiative
« ligne verte info Sida ».
2.8. LA CHARTE DE VODACOM CONGO RDC
« Souvenez-vous toujours qu'il y a la voie Vodacom,
Vodacom sera la plus grande société en Afrique, La fierté
de l'Afrique ».
- Est une société victorieuse où
chacun est empreint de la volonté de gagner, et d'une passion dans tout
ce qu'il fait d'être meilleur, de ne jamais abandonner, de travailler
plus que tous les autres, de savoir que le meilleur de nous est meilleur que le
meilleur de tous les autres. Il n'est pas question de perdre. Nous sommes une
équipe et la concurrence est notre sport.
- Est une société respectéeoù
l'honnêteté, la confiance, la bonne foi et le professionnalisme
représentent la pierre angulaire de notre manière de conduire les
affaires. Nous traitons tout le monde d'égal à égal et
loyalement.
- Est une société bienveillantequi s'occupe
consciencieusement de ce qu'elle fait et comment elle le fait, qui est toujours
juste et qui respecte chaque individu. Nous occuper sincèrement avec
bienveillance de tout ce que nous faisons à chaque minute de chaque
jour, c'est notre façon de vivre.
- Croit qu'il est en son pouvoir d'améliorer la vie des
gens et de leur offrir plus d'opportunités en rendant possible pour
toutes les personnes d'Afrique l'accès aux
télécommunications mobiles. Nous avons la volonté et les
moyens de le faire et nous nous efforcerons de le mettre en pratique de
manière judicieuse. Nous allons démocratiser les
télécommunications.
- Cherchera à faire l'impossible La communication
mobile a été rendue possible par la technologie la plus
innovatrice au monde. Cette technologie continuera à se
développer et à rendre possible les choses dont nous ne pouvons
même pas rêver aujourd'hui. Nous resterons les plus
compétents et les plus innovateurs dans cette technologie, non seulement
pour que chaque rêve se réalise, mais pour rêver les
rêves.
Nous utiliserons notre passion et notre bon sens pour faire
l'impossible. En vérité, nous chercherons vraiment à faire
l'impossible.
« Et dans tout ce que nous entreprenons, nous
assurons aussi que nos actionnaires restent satisfaits et soient fiers de leur
investissement dans Vodacom ».
2.9. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE
VODACOM BUKAVU
2.9.1 Organigramme de la société
vodacombukavu251639808
FIELD SUPERVISOR
251638784
VODASHOP SUPERVISOR
251636736
SALES MANAGER
251635712
251662336
M-PESA SUPERVISOR
251637760
251663360251661312
251657216
251660288251659264251658240251656192251655168251654144251653120
251674624251673600251672576
VALIDATION
251676672
FIELD REPR
251675648251651072251671552251649024
AGENT TERRAIN
251670528251648000
ASSISTANT M-PESA
251669504251646976
STOCK CRONTOLER
251668480251645952
CORPORATE
251667456251644928
ASSISTANTVODASHOP
251666432
251664384
STREETS AGENT
251677696251650048
VENDORS
251678720251652096251665408
L'application de la structure organisationnelle ci-haut est souvent de base et
aussi plus importante dans les provinces ou Vodacom intervient. Cette
structure a beaucoup aidé la société car la
découverte de poste et l'effort que les employés fourni par
ceux-ci conduisent la société à avoir plus de l'ampleur
dans ses activités proprement dites.Pour bien expliquer l'organigramme
de la société Vodacom/Bukavu ; voici la tâche que doit
assumer chaque position :
2.9.2 Sales Manager
Le manager étant la personne la plus informée
de la société, il est considéré comme un radar qui
Scrute l'environnement à la recherche d'une information sur
l'écoulement des produits en passant par le Field supervisor, plus part
le Field agent soit par l'utilisation de ressources.
Si le Field supervisor ne parvient pas
à atteindre le targuet, en connexion et en airtime (vente
crédits), il doit faire pression aux Field représentatives pour
qu'il garde l'harmonie en vers son chef.
Directeur technique, maintenance
réseau et assurer la qualité du réseau. Il est
assisté par l'adjoint technique officié. C'est bien lui qui donne
l'ordre au commercial manager. Il est considéré comme la
tête de la société.
· Il est chargé de coordonner les
activités commerciales c'est -dire qu'il est à la recherche de
l'harmonie dans la gestion des différentes activités dans la
société.
2.9.3 Field Supervisor
Il est chargé de contrôler toutes les
activités du Vodashop ainsi que coordonner les relations des Field
agent.
2.9.4 Supervisor M-pesa
Ilest chargé de faire certaines transactions
financières à partir de téléphones de leurs
abonnés et de l'autre, permet d'accroitre la fidélité des
abonnés au réseau et aussi de générer ainsi une
nouvelle et importante source de revenus pour Vodacom RDC.
Avec les TDR qui sont les delegues
commerciaux M-PESA, nous faisons le marketing, la sensibilisation et le
recrutement de business rétablis et des agents M-PESA. Nous expliquons a
la population ce qui signifie réellement M-PESA,et monter les
avantages etla facilitation de ce produit.
Nous pouvons que M-PESA est composé de la lettre
« M » qui renvoie à l'anglais « Mobile (en
référence aux téléphones ou autres
équipements mobiles) » et du swahili « PESA »
signifiant « ARGENT ». est donc de la monnaie
électronique utilisable comme de l'espèce.
VODACOMM-PESA permet donc à ses clients à partir
de leurs téléphones en toute aisance et rapidité de
recevoir de l'argent électronique et d'en envoyer à leurs proches
à moindre coût partout sous couverture de Vodacom RDC. Ces
transactions se réalisent principalement par le biais d'un Menu Ussd.
De plus il est possible d'effectuer des achats dans certains lieux quelques
soit l'heure. Il est même possible de payer certaines factures ou
même retirer de l'argent auprès de certaines officines
agréées (contre valeur de la monnaie Electronique en
espèce.)
2.9.4.1.les services
disponibles
- Retrait de cash ;
- Déposer de cash sur son compte ;
- Transfert de l'argent ;
- payer ses factures ;
- payement de salaire ;
- Retirer de cash via un distributeur mobile ;
- Jeton cash.
- 2.9.4.2. les avantages de
m-pesa
La souscription au Compte M-PESA est facile :
l'abonné peut s'enregistrer lui-même ou le faire auprès
d'un Agent M-PESA.C'est un moyen rapide, facile et sécurisé
d'envoyer de l'argent d'un téléphone Vodacom à un autre
téléphone sur toute l'étendue du territoire de la RDC et
ce 24/24h, 7/7jours.
1. Un abonné M-PESA peut envoyer de l'argent même
à un abonné qui n'a pas de compte M-Pesa (abonné
non-enregistré).
2. Facilité de retirer de l'argent auprès de
n'importe le quel des Agents M-PESA agrées déployés
partout en RDC là où il existe le réseau Vodacom.
3. Il n'y a pas de frais administratifs à payer
mensuellement.
4. L'abonné n'a pas besoin de posséder un compte
en Banque (M-Pesa c'est actuellement du Mobile-Money et pas encore du
Mobile-Banking).
5. Pas besoin de se promener avec de grosses sommes
d'argents.
6. Un moyen facile et rapide d'acheter du Crédit
Vodacom.
Il sied de retenir qu'il existe deux catégories de
Clients ou Utilisateurs M-PESA :
2.9.4.3 les agents
m-pesa
a.les clients individuels
m-pesa
C'est la première catégorie : elle est
composée des clients ordinaires que l'on appelle Individuals M-PESA. Il
peut s'agir d'abonnés Prépayés, Postpaid ou Reflex. Ces
Clients ont le choix entre 2 types de Produits M-PESA :
1. LE PRODUIT STANDARD M-PESA : L'abonné y
souscrit seul à partir de son téléphone grâce au
menu interactif accessible via *1222#Yes.Il n'est autorisé à
faire qu'un transfert limite journalier de 100$ maximum et son compte ne peut
contenir que 100$ pas plus.
2. LE PRODUIT PREMIUM M-PESA : Pour y souscrire,
l'abonné doit se rendre auprès d'un Agent M-Pesa muni d'une
pièce d'identité, l'agent M-Pesa capturera la piece
d'identité et la chargera dans un espace dédié sur la
platforme M-Pesa avec un lien sur ICAPil ne peut s'enregistrer seul au M-Pesa
mais il lui est permis de faire un transfert limite journalier de 500$ maximum
et son Compte M-PESA peut contenir jusqu'à 3000$.
3. Seul un Agent-Pesa peut migrer un Client STANDARD en
PREMIUM.
4. Conformément à la réglementation
Bancaire en RDC, un Compte M-PESA Individuals ne peut pas contenir plus de
3000$, par ailleurs le montant maximum
5. Les Clients Individuels M-Pesa paient des fraisà
chaque transaction M-Pesa qu'ils effectuent.
6. Ils s'approvisionnent auprès des Agents M-Pesa.
b.les clients business:
agents m-pesa
La 2ème Catégorie comprend les clients
qu'on désigne par « Agents M-PESA» et qui utilisent
M-PESA à des fins commerciales. Ce sont des
« marchands » d'E-Money (monnaie Electronique) qui sont
liés à Vodacom par un contrat.
Ces Agents M-PESA sont recrutés en grande partie par
des commerciaux de Vodacom TDR qui descendent sur terrain pour proposer les
avantages du M-PESA.
Concrètement, les clients M-PESA ordinaires, pour
approvisionner leurs comptes en monnaie électronique doivent au
préalable convertir du cash en E-Moneyet cela se fait auprès des
Super -Agents M-PESA agrées ou auprès des Banques
agrées.
c. Role
Leur rôle peut se résumer à 4 services
clefs :
· Enregistrer les abonnés Vodacom au
M-PESA c.-à-d. les créer comme des utilisateurs du
M-PESA ;
· Recevoir en espèce les dépôts d'argent
des usagers M-PESA ;
· Servir du cash aux usagers M-PESA qui viennent faire des
retraits d'argent ;
· Assister et orienter les abonnés M-PESA à
utiliser les services M-PESA.
1. En effet, un Agent M-PESA est un marchand qui a
été appointé comme un fournisseur agrée de
Services M-PESA par Vodacom.
2. Ces M-Pesa Agents procèdent à
l'enregistrement des abonnés, mais certains d'entre eux sont aussi les
seuls habilités à recevoir les dépôts
d'espèce et à pourvoir aux retraits des abonnés.
3. Les Agents M-Pesa reçoivent à la fin de
chaque mois des commissions de Vodacom par rapport aux services M-Pesa qu'ils
rendent aux clients individuals.
4. Il existe 4 catégories d'Agents M-PESA en fonction
des Produits M-PESA auxquels ils ont souscrit, à la taille de leurs
business, et au type d'activité:
Il existe 4 catégories d'Agents M-PESA en fonction des
Produits M-PESA
auxquels ils ont souscrit, à la taille de leurs
business, et au type d'activités
TITRES
|
DESCRIPTIONS
|
M-PESA AGENT
|
Il s'agit de petits commerçants et autres points de
ventes dont les factures peuvent être payées par leurs clients
à partir de M-PESA.
On peut citer entre autre : les Supermarchés, les
restaurants, des boutiques, etc.
|
VODASHOP M-PESA
|
Il s'agit des Vodashops. Dans chaque Vodashop, il y aura un Agent
dédié au M-PESA.
|
SUPER AGENTs M-PESA
(ou AGGREGATORS)
|
Ce sont des Entités qui ont un gros business. Un Super
Agent M-Pesa ou Aggregator M-PESA est une organisation qui a signé un
contrat qui l'autorise à recruter des agents dans son circuit de
distribution existant. La structure d'un SuperAgent comprend une Direction
centrale ou Head-Office ainsi que les Agents gérés par cette
Direction générale (il peut s'agir de succursales.)
|
BANQUES M-PESA
|
Certaines banques ont souscrits comme AGENTS M=PESA.
|
2.9.5VodashopSupervisor
Il assure la qualité du service
clientèle, la prise en charge des doleances des clients et apporter des
solutions les plus vite possible. Vendre les produits vodacom dont les
téléphones, les cartes SIM et les crédits
(unités).
2.9.6AccountExecutive
- Il vérifie l'effectivité du produit au marche
- Il fait aussi le suivi des commandes des supers dealers et
génie de Vodacom.
2.9.7Corporate
Il s'occupe de la prise en charge des
abonnés qui paient mensuellement leur consommation : les ONG, les
entreprises, les personnes, morales. Mais également des personnes
physiques peut donc s'inscrire mais moyennant caution
payée.
2.9. 8.Assistants Vodashop
1. Vodashop assistant:
- Il s'occupe de la prise en charge des abonnés qui
consomment mensuellement : les
ONG, les entreprises, les personnes physiques peuvent
s'inscrire moyennant unecaution payée.
- Swap
- Identification
- Différentes plaintes de la clientèle.
2. Marketing support:
- Branting
- Rollout
- Gestion de Medias
- Action de la concurrence et termes de Working
2.9.9 Validation
Il fait la vérification des fiches
d'identification des abonnés. Ce service fonctionne dans le
système, logiciel appelé ICAP. Leur rôle capital est de
vérifier les fiches d'identification des abonnés mais aussi de
faire l'enregistrement des abonnés dans le cas où l'abonné
n'était pas encore enregistre et faire le rapport journalier.
L'objectif de ce processus consiste
à définir les règles qui doivent être
respectées par l'équipe de vérification des fiches
d'identification afin de fournir le rapport des fiches valides qui doivent
être payées par la société. Partant de l'objectif de
ce processus, nous devons avoir beaucoup de conviction pour mieux travailler et
ne pas faire l'hasard.
2.9.10 Streets Agents
- Sont de mini-super dealer.
- Avoir 600sim cartes par Streets agent.
- Faire des commandes moyennant son argent produit sur le
terrain.
- Faire la distribution de Sim aux revendeurs.
2.10 RESSOURCES MATERIELLES
Vodacom/Bukavu est une grande société qui a une
énorme ressource matérielle, notamment:
- Un bâtiment subdivisé en huit appartements ou
bureaux : m-pesa, service technique, le bureau de manager commercial,
celui de manager technique, un appartement pour la comptabilité, celui
de service clientèle, celui de fieldsupervisor, vodashopsupervisor, et
un dépôt ;
- Trois véhicules ;
- Dix ordinateurs ;
- quatre scanners ;
- Trois imprimantes ;
- Un groupe électrogène ;
- Et plusieurs immeubles : chaises, armoires,
tables,... ;
Deux photocopieuses
2.11. TARIFICATION
Le tableau tarifaire des services Vodacom Congo RDC
Service
|
Heures de pointe ($)
|
Heures creuses ($)
|
Appel VodacomVodacom
|
0.10
|
0.06
|
Appel autres réseaux
|
0.10
|
0.10
|
International Zone A
|
0.12
|
0.12
|
International Zone B
|
0.27
|
0.27
|
International pays limitrophes
|
0.108
|
0.108
|
Consultation Vodamail
|
Gratuite
|
Gratuite
|
SMS Vodacom à Vodacom
|
0.04
|
0.04
|
SMS International
|
0.08
|
0.08
|
SMS Vodacom a Oasis
|
0.10
|
0.10
|
Réception SMS
|
Gratuite
|
Gratuite
|
Bible
|
0.05
|
0.05
|
SMS vers Email
|
0.05
|
0.05
|
Email vers SMS
|
0.05
|
0.05
|
Taux de change
|
0.05
|
0.05
|
Prière du jour
|
0.05
|
0.05
|
Répertoire électronique
|
0.05
|
0.05
|
Horoscope
|
0.05
|
0.05
|
Horaire de vol
|
0.05
|
0.05
|
Rappelez-moi SVP
|
0.01
|
0.01
|
Top Mélodies Top Images
|
0.05
|
0.05
|
NB : International A est composé de ces
pays : Bangladesh, Chine, USA, Hongkong, Inde, Pakistan, Singapour, RSA
International B est composé de ces pays : Afrique
du sud, Allemagne, Angola, Belgique, Bermudes, Bahreïn, Brésil,
Burundi, Chypre, Colombie, Corée du sud, Costa-Rica, Egypte, Espagne,
France, Kenya, kow
Comment recharger votre compte ?
Grattez votre carte de recharge.
Inscrivez les 14 chiffres figurant sur votre carte en suivant
le schéma ci-dessous : * 101* 14 chiffres de votre carte
de recharge #
Appuyez send / yes / ok (c'est un service gratuit).
Comment vérifier votre crédit ?
Faites : *100 #
Appuyez send / yes / ok (c'est un service gratuit)
Credinet pour les Entreprises.
Ce service permet aux Entreprises de gérer et/ou de
contrôler la consommation de leurs employés/agents/cadres au moyen
d'un service internet. Il n'est disponible que pour le service en
Prépayé et permet ainsi à l'employé/agent/cadre de
pouvoir recharger son compte une fois sa limite de crédit atteinte. Ce
service est Prépayé mais fonctionne sous le système de
facturation mensuelle. Il s'agit là d'un moyen simple et efficace pour
satisfaire les besoins de l'employeur et de l'employé.
Cartes de recharge de 2$
Vodacom met à la disposition de sa clientèle des
cartes de recharge d'une valeur de 2 dollars. Imprimées grâce
aux E.V.D (appareil électronique d'impression des cartes
prépayées), elles sont disponibles chez tous les dealers et
marchands.
Contrat post-payés
Avantages
Abonnements en mode facturation fin du mois.
Les meilleurs tarifs.
Disponibilités de Services à valeurs
ajoutées (SMS, FAX et DONNÉES). Roaming International.
Annuaire National et International.
Livraison de la facture.
Possibilité de vérifier son état de
consommation pendant le mois. Possibilité d'avoir le Groupe
Fermé d'Utilisateurs (Close User Group) uniquement pour
abonnés Vodacom allant jusqu'à 99 abonnés. Ce service vous
permet d'avoir un tarif spécial interne pour les agents ou cadres de
l'Entreprise/ Ambassade/ Organisme (usd 0,10/min en heures pleines ou creuses).
Possibilité d'activer certains services de GSM
(CLIP=identification de l'appelant, CLIR= masquage du
numéro appelant, Call Barring= restriction d'appels, Voicemail=
boîte vocale, etc.).
2.12. Voda-E
Voda-E est le nom commercial donné à E-Voucher
System (Electronic Voucher). C'est un systemeelectronic Sans Pin (Pinless),
contrairement au EVD, Vodoxi et Pegasus qui sont Pin Based.
Voda-e est le système de transfert ou recharge de Temps
de communication (airtime) qui a été lance par Vodacom Congo
depuis Mai 2005 :
La recharge de airtime d'un MSISDN se fait directement dans le
compte de l'abonné prépayé sur la plateforme IN. Il n'y a
pas de pin à recharger, contrairement aux Pin BasedSystems.
Transfer d'airtime : ceci se fait à travers notre
chaine de distribution (Super dealers, Marchands et Dealers) qui vendent le
airtime. Le transfert se fait d'un portefeuille a un autre, suivant une
hiérarchie de parent - enfant.
Le Voda-e est très fléxible en termes de
dénominations de airtime. les dénominations se situent dans une
fourchette entre 0.20 USD a 100 USD, cad n'importe quelle valeur se situant au
milieu de cette fourchette
Le Serveur du Voda-e est le PPFE
Toutes les transactions peuvent se faire soit par commande USSD,
soit par RMS (Transfert ou Recharge).
Les transactions par commande USD se font avec le
téléphone mobile (ex : *200*01*pswd*MSISDN*valeur
airtime : *200*01*1111*0815693254*500#). Le mot de passe est
confidentiel
RMS est l'interface internet qui permet de gérer son compte
dada-e sur le serveur PPFE. On y accède à travers une adresse IP
spécifique.
Ce sont les Super dealers et les Marchands qui ont droit à
avoir un accès RMS. Chacun a un nom de compte spécifique et un
mot de passe confidentiel. En plus des transactions, RMS permet à la
chaine de distribution d'avoir les rapports des transactions faites par eux
même ainsi que des transactions faites par toutes les entités se
trouvant dans leur chaine de distribution (Accès de lecture et non
d'autorisation de faire une transaction dans les comptes des entités
enfants).
Voda-e est un système très
sécurisé : toutes les actions faites tant par RMS qu'avec
les entités (téléphones mobiles) sont
rétractables
Voda-e a rompu les distances géographiques : tant
qu'on est dans un lieu sous la couverture du réseau Vodacom, on peut
envoyer du airtimea n'importe quel abonné. Je peux être à
Miabi (Kasai Oriental) et acheter de l'airtime a un ami ou membre de famille a
Basoko (Province Orientale) pourvu que les 2 parties se trouvent toutes dans un
espace couvert par le réseau vodacom.
Vodacom Congo a lanceVoda-e en Belgique. Donc à partir de
la Belgique il est possible de vendre du voda-e ou recharger l'airtime au
même titre que ceux qui sont en RDC.
2.13. CABINES PUBLIQUES
Comme nous l'avons déjà dit ci haut ; tout
le monde n'a pas la possibilité de se procurer un
téléphone portable ou de recharger son téléphone
à un moment donné. Donc c'est des ces personnes que s'occupe le
Public Phone.
C'est le public Phone qui gère encore tous les
opérateurs de cabines publiques à travers la RDC, des groupes de
Super Dealers dont la mission essentielle est de déployer les cabines
publiques partout où le signal du réseau Vodacom passe.
Vodacom propose des équipements et des services
destinés aux cabines publiques.
2.14. COUVERTURE NATIONALE
Vodacom est un réseau en perpétuelle expansion.
La liste de villes couvertes ci-dessous augmente au fil des jours. Nous vous
invitons à visiter ce site régulièrement pour constater
l'expansion du réseau Vodacom en République Démocratique
du Congo. Mais signalons qu'au Sud - Kivu, Vodacom - Congo s'est
installé dans plusieurs villes et villages, c'est par
exemple à : Baraka, Bukavu, gums, Kalehe, Kamanyola, Kamituga,
Katana, Kavimvira, Kavumu, Kibombo, Nyabibwe, Nyabiondo, Shabunda, Uvira, deer,
...
2.15. ROAMING INTERNATIONAL
C'est un service que Vodacom met à la disposition de
ses abonnés en Vodago et en Business Class, lequel service leur permet
d'utiliser leurs téléphones dans les pays où ils voyagent.
La sélection du réseau est en général automatique
mais elle peut se faire aussi en manuel. Cela dépend du type
d'appareil.
Avantages ?
Vous gardez le même numéro.
Vous communiquez comme si vous étiez sur place.
Vous gardez le contact avec la famille, les amis et les
partenaires.
Vous n'avez pas besoin d'aller dans les cabines publiques.
Vous n'avez pas besoin de chercher un nouveau numéro
téléphonique que vos correspondants ne connaissent pas.
Comment procéder ?
Avant de voyager, il faut passer au Vodashop le plus proche
pour faire activer le service ou le cas échéant auprès de
nos superdealers.
Combien cela coûte ?
Pour activer le roaming, une caution de 300 $ est
exigée.
Comment les appels sont facturés en Roaming ?
Il faut noter que tous les appels sont facturables en roaming,
que ce soit les appels entrants ou les appels sortants.
Pour les appels entrants, ils sont facturés au
coût des appels internationaux à partir de votre pays
d'origine.
Les appels sortants sont facturés selon le coût
en vigueur dans le pays où cet appel émis.
A tous ces appels, s'ajoutent 25 % des frais
administratifs.
Note Importante
Pour les clients Vodago, il est important de se munir des
cartes prépayées.
Pour recharger votre compte, il faut utiliser le compte
suivant : *101*14 chiffres du code pin # yes / # / ok.
Pour réduire les coûts de communication en
roaming, il est conseillé d'activer la restriction d'appels entrants ou
de communiquer plus par SMS.
Le roaming est aussi disponible en Pré-payé avec
Vodacom Afrique du Sud, et d'autres réseaux en place mais à
condition que vous soyez muni de vos cartes de recharge.
(Dans ce cas utilisez *101*14 chiffres de votre carte de
recharge# yes pour recharger et utilisez *100# yes pour vérifier votre
solde). Toutefois, un client en roaming est libre d'activer la restriction
d'appels entrants ou les transférer dans sa boîte vocale.
Aussi, ils peuvent recevoir les SMS sans pour autant avoir la
possibilité d'en émettre.
(111, 115, pour plus d'informations).
2.16. PARTENAIRES
WASP Définition Le terme WASP est employé
pour toute personne physique ou morale (entreprises) habilitée à
offrir en partenariat avec le réseau VODACOM des services à
valeur ajoutée (VAS) adaptée à la téléphonie
mobile (sans fil). Ces services sont destinés aux abonnés aussi
bien en mode prépaiement qu'en mode facturation selon les clauses
arrêtées, de commun accord avec le partenaire. Pour fournir un
tel service, les Wasps devront s'assurer au préalable qu'un contrat a
été signé avec l'opérateur de
téléphonie mobile, avant d'entamer les procédures requises
pour la mise du produit à la disposition des abonnés.
A ce jour, Vodacom compte à son actif plusieurs Wasps
fournissant divers types de services à savoir : - Skais SPRL,
Exactmobile, GDS, SBM, I-charging
- Services Offerts : Powertrack,
Vodacool, Powertrack
Powertrack est un système mis au point par Skaissprl,
un wasp travaillant en partenariat avec VODACOM, en vue de permettre aux
abonnés ayant un important parc automobile, une gestion efficace de
leurs charrois automobiles ainsi que celle du personnel affecté à
l'utilisation de ces véhicules.
La solution offerte par Skaissprl dénommée
Powertrack, permet :
de détecter la trajectoire parcourue par le
véhicule
de vérifier le niveau du carburant
de signaler les coups de freins brusques, des violations
d'itinéraires, l'arrêt du véhicule suite à un
accident, etc.
de dévoiler l'identité du conducteur et bien
d'autres aspects techniques, tels qu'exigés par le propriétaire
des véhicules.
Powertrack utilise le GPS (Global positioning system ou
système de positionnement mondial) un système de positionnement
mondial par satellite permettant à une personne de connaître la
position d'un mobile sur la surface de la terre dès l'instant que
celui-ci est équipé du matériel nécessaire au
fonctionnement du système. Pour son fonctionnement. Powertrack fait
usage des technologies ci - après : GPS, GSM et GPRS ; ainsi
que d'un récepteur avec une carte sim intégrée,
placée en lieu sûr, dans le véhicule du
propriétaire.
a) I-charging, qu'est-ce ?
I-Charging est un mode de recharge électronique. C'est
la solution pour les abonnés Vodacom en mode prépayé de
recevoir du crédit à partir de l'étranger,
particulièrement de l'Europe. Lorsque le bénéficiaire
reçoit du crédit, il est notifié par un SMS venant de
+2800 ; un autre SMS venant d'un de numéros suivants :
0814790063, 0817153640, 0817153641, 0817153642 ou 0817153643 avec un message
personnalisé ou non du proche qui a transféré du
crédit est également délivré au
bénéficiaire.
Ce service permet :
* aux personnes vivant en Europe (en France et en Belgique
particulièrement) d'envoyer du crédit à leurs proches qui
sont abonnés en mode prépayé Vodacom qu'ils soient en
RDC ou en roaming en dehors de la RDC à partir du site
www.i-charging.eu ou en appelant le
serveur vocal I-Charging qui est aux numéros de téléphones
suivants :
* 01 40 88 66 80 ou * 02 747 04 26
* aux abonnés prépayés de Vodacom Congo
de demander gratuitement du crédit à leurs proches à
partir du site Internet I-Charging et cela en allant dans la rubrique
"Gratuit : Réclamez des crédits depuis
l'Afrique", puis en cliquant sur le lien
VOTRE DEMANDE PAR SMS. Des SMS peuvent être
délivrés gratuitement aux téléphones qui sont dans
les pays suivants dont les indicatifs sont entre parenthèse :
Pays-Bas (+31), Belgique (+32), France (+33), Espagne (34),
Portugal (+351), Irlande (+353), Italie (+39), Suisse (+41), Royaume-Uni (+44),
Allemagne (+49), Etats-Unis (+1) et Canada (+1).
b) Modes de transfert et de paiement du crédit. Il
existe deux moyens possibles de transférer du crédit par le
service I-Charging :
* via le site Internet
www.i-charging.eu, il existe quatre
dénominations possibles à transférer et celles-ci sont en
€ mais le bénéficiaire qui est l'abonné Vodacom
recevra son crédit en $ USD selon le taux de change appliqué sur
le site I-Charging.
* via le serveur vocal qu'on peut joindre en appelant le
numéro de téléphone 01 40 88 66 80 au coût local
à partir d'un téléphone fixe en France ou le 02 747 04 26
à partir de la Belgique.
Il existe également deux moyens de paiement :
* par les cartes de crédit bancaires (MasterCard,
Visa), les cartes Neosurf ; à chaque transfert de crédit,
correspond le coût de la transaction qu'il faut payer.
* par les cartes à gratter (Scratch cards) I-Charging
qui seront vendus dans différents points de vente en France et en
Belgique (seules les cartes de 10 € sont disponibles dans un premier temps
et elles sont vendues à 13 €, frais de transfert compris soit 3
€).
Note : Il convient de noter que le paiement lorsqu'on
utilise le serveur vocal pour transférer du crédit le paiement ne
peut se faire qu'en utilisant la carte à gratter I-Charging et non les
cartes de crédit bancaires ou les cartes Neosurf. Pour toute autre
information ou tout détail, veuillez appeler le 111 ou consulter le site
www.i-charging.eu.
CHAPITRE TROISIEME:ANALYSE ET INTERPRETATION DES
DONNEES
Cette partie de notre travail porte sur quatre grands points
à savoir:les composantes du m-pesa,processus du transfert d'argent par
les sociétés de transfert d'argent,
difficultésrencontrées par le transfert d'argent par m-pesa,les
retombées du service m-pesa sur les activités des
sociétés de transfert d'argent, et a fin nous avons la
comparaison de transfert d'argent par téléphonie mobile par
rapport au transfert d'argent par les sociétés de transfert.
3.1 COMPOSANTES DU M-PESA
3.1.1 Compte individuel
Vodacom met à la disposition de sa clientèle
deux sortes des comptes qui sont:compte individuel et compte business.
a. compte individuel: ce dernier est subdivisé en deux
sous comptes:compte standard et compte premium.
ü Le compte standard :ce compte est créai par
le client détenteur d'une Simvodacom en composant *1222#,
Il appartient à l'abonné de choisir le genre de
compte standard qu'il veut utiliser car il ya un pour les francs congolais et
un autre pour le dollar américain. Soulignons encore que ce compte
présente des limites par rapport à la capacité des
opérationsmonétaire c'est-à-dire qu'on ne peut pas
effectuer des transactions supérieurà 100 dollar par jour.
ü Le compte premium :est un compte que le
système m-pesa enregistre sans passer par le téléphone
mobile en tenant compte de l'exactitude de l'identité de la personne,
cette dernière qui peut être morale ou physique,les
opérations dans ce compte sont limites à 500 dollar par jour.
b. compte business:comme le nom l'indique le compte business
est un compte utilisé par les commerçants dans le but de leur
facilité les transactions. Ce compte présente de
spécialitésliées aux transactions sans limite.pour avoir
un tel compte pour les grands commerçants ;ils doivent apporter les
copies de numéro de registre du commerce, numéro
d'impôt,l'identification nationale. Pour les petits commerçants
ils doivent présenter la patente et avec un capital égale ou
supérieurà 500 dollar.
3.1.2. Envoi d'argent
Cette opération est effectuée pour deux
cas ;pour un bénéficiaire qui a un compte m-pesa et pour un
bénéficiaire qui n'en a pas.
Pour le bénéficiaire qui a un compte ;
l'expéditeur fait directement un dépôt dans son compte au
sein d'un cash point en monnaie liquide accompagnée du numéro de
bénéficiaire,pour celui qui n'en a pas et qui utilise les autres
raisons ;on le fait un jeton cash.
· Tarifs d'envoi d'argent en dollar par M-pesa ;
TABLEAU N° 01: transfert d'argent compte m-pesa/compte
m-pesa
TRANSFERT D'ARGENT /compte m-pesa vers compte m-pesa
|
1
|
min montant
|
max montant
|
frais en dollar
|
2
|
1
|
10
|
0.1
|
3
|
11
|
20
|
0.15
|
4
|
21
|
50
|
0.2
|
5
|
51
|
100
|
0.35
|
6
|
101
|
200
|
0.55
|
7
|
201
|
300
|
0.85
|
8
|
301
|
400
|
1.25
|
9
|
401
|
500
|
1.9
|
Source:service m-pesa vodacombukavu
Nous constatons que le transfert d'argent en dollars d'un
compte m-pesa vers un autre compte m-pesa a une tarification qui tient compte
du montant minimum et maximum.ceci est expliqué par le fait ;pour
quelqu'un qui envoi 1$à 10$ doit payer des frais équivalent
à 0.10$,pour 11$ à 20$ il paiera 0.15$,pour 21$ à 50$ on
paiera 0.20$,pour 51$ à 100$ cela coutera 0.35$,pour 101$ à 200$
on devra payer 0.55$.de 201$ à 300$ ca lui coutera 0.85$,de 301$
à400$ il paiera 1.25$,pour 401$ à 500 il paiera 1.90$.
Pour mieux expliquer cette tarification prenons le cas par
exemple de Mr X qui effectue durant la semaine les opérations
ci-après dans son compte m-pesa:
Lundi il envoi à son enfant qui est àlubumbashi
qui utilise aussi m-pesa 65$.
Mardi il transfert à sa tante qui est malade
àkinshasa qui n'est pas enregistré 109$.
Mercredi il envoia sa femme qui utilise aussi m-pesa pour son
voyage de goma-bukavu 50$.
Jeudi il envoi à son grand frère se trouvant
àkinshasa 450$ pour l'achat d'une moto.
Vendredi il envoi à son ami pacifique qui se trouve
àkindu 305$ dans le cadre de l'organisation de son mariage mais son
petit frère n'utilise pas vodacom.
Samedi il paie une dette via m-pesa de 500$ à Mr
PILIPILI.
Dimanche il achète 2 téléphonesvodacom
dont 187$ chacun.
Combien des frais Mr X payera pour toute ces
transactionsréalisées pendant la semaine?
La résolution de ces
opérationspeutêtrescindée dans le tableau suivant:
TABLEAU N° 02: exercise sur le transfert d'argent par
m-pesa en dollar
numero
|
Jours
|
fraisenvoye en $
|
fraispaye en $
|
1
|
Lundi
|
65
|
0.35
|
2
|
Mardi
|
109
|
2.4
|
3
|
Mercredi
|
50
|
0.2
|
4
|
Jeudi
|
450
|
1.9
|
5
|
Vendredi
|
305
|
5.36
|
6
|
Samedi
|
500
|
1.9
|
7
|
Dimanche
|
374
|
1.25
|
TOTAL
|
1853
|
13.33
|
Source: établi par nous même
Nous remarquons que,pour les
opérationshebdomadaireseffectuées par Mr X ;pour le premier
transfert du 65$,il a payé 0.35$ comme frais de transfert.le mardi il a
envoyé 105$,2.40$ ont été perçu comme frais de
transfert,c'est qui est curieuxa ce niveau il a été tarifier au
taux du jetons cash il est à souligner que cette notion est
expliquée dans la partie suivante mais rappelons qu'il a
été tarifier ainsi parce que le bénéficiaire n'a
pas un compte m-pesa.le mercredi il effectue une transaction d'envoi de 50$ et
cette dernière consomme 0.20$,jeudi il envoi 480$ et cela lui coute
1.90$,pour la journée du vendredi il effectue une opération
d'envoi de 305$ à une personne qui ne détient pas une simvodacom
et cela lui coute 5.36$ pour le samedi il envoi 500$ a quelqu'un qui utilise la
sim et a un compte m-pesa,cette opération a prise 1.90$ comme frais de
transfert.La dernière transaction d'envoi a été faite le
dimanche était celle de 374$, cettedernière a pris un cout de
transfert de 1.25$.signalons afin que le transfert par jeton cash est
très couteux plus que le transfert inter compte. Cettedifférence
de coute se justifie d'une manière croissante des montant
àtransférer d'une manière croissante des montant
atransférer c'est-à-dire il accroit proportionnellement par
rapport au montant.Signalons que Mr X paiera pour toutes les transactions un
montant global de 13.33$ pour un montant transféré de 1853$.
· Tarifs d'envoi d'argent en franc congolais par
m-pesa
TABLEA N° 03: tarifs d'envoi d'argent en franc, compte
m-pesa/m-pesa
numero
|
Min montant
|
Max montant
|
Frais ec FC
|
01
|
1.000 fc
|
10.000 fc
|
100 fc
|
02
|
11.000 fc
|
20.000 fc
|
150 fc
|
03
|
21.000 fc
|
50.000 fc
|
200 fc
|
04
|
51.000 fc
|
100.000 fc
|
300 fc
|
05
|
101.000 fc
|
200.000 fc
|
500 fc
|
06
|
201.000 fc
|
300.000 fc
|
800 fc
|
07
|
301.000 fc
|
400.000 fc
|
1100 fc
|
08
|
401.000 fc
|
500.000 fc
|
1.750 fc
|
Source: rapport de formation du personnel du service
m-pesa/vodacombukavu
A ce niveau,nous remarquons qu'on peut aussi effectuer le
transfert d'argent non seulement en dollar mais aussi en franc congolais.la
tarification en franc congolais est éclairci dans le tableau ci-haut de
manière suivante ;pour l'envoi de 1000 fc à 10.000 fc
l'expéditeur paiera 100 fc, pour le transfert de 11.000 fc à
20.000 fc.il paiera 150 fc,pour l'opération d'envoi de 21.000 fc il
devra payer 300 fc, pour 101.000 fc à 200.000 fc il paiera 500 fc,pour
201.000 fc à 200.000 fc il devra payer 800 fc 800 fc, pour 301.000 fc
à 400.000 fc il paiera 1.100 fc, à fin pour 401 000 fc à
500.000 fc cela lui coutera 1.750 fc.
Pour mieux éclaircir les tarifs d'envoi d'argent en
franc congolais ; prenons le cas de Madame Y qui travaille
àkinshasa,qui effectue régulièrement des opérations
de transfert d'argent par téléphonie mobile m-pesa.
Sesopérations de la semaine allant du 01/01 au 07/01/2013 sont les
suivantes:
Lundi 01/01, elle envoi à sa fille détentrice
d'une simvodacom,une somme 55000 fc
Mardi 02/01, elle envoi 150 000 fc à son enfant qui
n'utilise pas le réseauvodacom
Mercredi 03/01/2013, elle transfert à sa grande soeur
gravement malade àmatadi un montant de 320 000 fc, après avoir
perdu sa simvodacom. Utilisant un autre réseau.
Jeudi 04/01 de la mêmeannée,il paie une dette de
son amie qui est àuvira de 285 000 fc
Vendredi 05/01/2013,elle apprend que son frère est
incarcéré àgoma du cout elle l'envoi une rançon de
490 000 fc.
Samedi 06/01/2013,son enfant qui étudieà l'UNILU
reçoit un transfert de 480000 fc de la part de sa mère.
Dimanche 07/01/2013,elle envoi urgemment 425 000 fc à
sa petite soeur se trouvant àgoma pour le dédouanement de sa
marchandise utilisant m-pesa.
Déterminez le montant global que Mme Y paiera pour ces
transactions de transfert d'argent par téléphonie mobile.
La détermination du montant global a payé peut
être s'effectuée dans tableau qui suit:
TABLEAU N° 04: exercise sur le transfert d'argent en
franc congolais,compte m-pesa/m-pesa
Ordre
|
Date
|
Montant transférer CDF
|
Montant àpayé CDF
|
01
|
01/01/2013
|
55000
|
300
|
02
|
02/01/2013
|
150000
|
2200
|
03
|
03/01/2013
|
320000
|
5000
|
04
|
04/01/2013
|
285000
|
800
|
05
|
05/01/2013
|
490000
|
1750
|
06
|
06/01/2013
|
450000
|
1750
|
07
|
07/01/2013
|
425000
|
7500
|
TOTAL
|
2.175.000 FC
|
19.300 FC
|
Source: établi par nous même
Ce tableau montre au claire les transaction que Mme Y a
effectué durant toute la semaine,en commençant par le lundi
01/01/2013 une opération d'envoi de 55.000 fc à un
numérovodacom enregistré sur m-pesa et il a dépensé
300 fc comme frais de transfert,le mardi 02/02 de la mêmeannée
elle transfert 150.000 fc à un numérovodacom non
enregistré et cela luia couté une somme de 2.200 fc.le mercredi
03/ du même mois et de la mêmeannée elle effectue encore un
transfert de 320.000 fc à un numéro de la concurrence de vodacom
et 5000 fc ont été perçu pour cette opération de
transfert.le jeudi 04/ janvier 2013 elle envoi 285.000 fc à un compte
m-pesa et cela lui coute 800 fc.Levendredi, elle transfert 490000 fc à
un numéro vodacom enregistré sur m-pesa 1.750 fc ont
été considéré comme frais de transfert,le samedi
06/01/2013 elle envoi 450.000 fc ce dernier prend 1.750 fc comme frais de
transfert et à la fin de la semaine c'est-à-dire le dimanche
elle effectue un transfert de 425.000 fc à un numérovodacom mais
qui n'est pas enregistré cette opération l'a couté 7.500
fc.
En globalité pour toutes les transactions de 2.175.000
fc, Madame Y aurait dépensé 19.300fc.
3.1.3. Jetons cash
Rappelons que,le jeton cash est un montant qu'on effectue a
une personne qui n'a pas un compte
m-pesa.Lebénéficiairereçoit un message du système
m-pesa de la transaction contenant le numéro de référence
de la transaction de l'expéditeur en plus de ce dernier,il reçoit
encore un message contenant le code du transfert en 6 chiffres et signalons que
le jeton cash ne peut pas dépasser 500$.
Voici les tarifs jeton cash en dollar
TABLEAU N° 05: transfert d'argent m-pesa - non enregistre
et autres reseaux.
Numero
|
Min montant
|
Max montant
|
Frais a paye
|
01
|
1
|
10
|
0.45
|
02
|
11
|
20
|
0.60
|
03
|
21
|
50
|
0.86
|
04
|
51
|
100
|
1.55
|
05
|
101
|
200
|
2.40
|
06
|
201
|
300
|
3.60
|
07
|
301
|
400
|
5.36
|
08
|
401
|
500
|
8
|
Source: rapport de formation du personnel du service
m-pesa/vodacom-bukavu
Signalons encore une fois que le transfert d'argent en jeton
cash s'effectue aux personnes qui ne sont pas enregistrées sur m-pesa et
celles qui utilisent autres réseaux que vodacom.il s'effectue de la
manière suivante pour quelqu'un qui transfert 1$à 10$,il devra
payer 0.45$.pour 11$ à 20$ cela prend 0.60$,pour 21 à 50$ il
paiera 0.86$,pour 51 à 100$ ca lui coutera 1.55$,pour 101 à 200$
il effectuera une depense de 2.40$ pour ce transfert, pour 201 à 300$ il
paiera 3.60$,pour 301 à 400$ il paiera 5.36$,pour le transfert d'une
somme de 401 à 500$ il paiera 8$.
· Tarif de transfert d'argent par jeton cash en franc
congolais
TABLEAU N° 06: transfert a un client non
enregistré (en franc congolais)
transfert a un client non enregistre CDF
|
ordre
|
min montant
|
max montant
|
frais CDF
|
1
|
1000
|
10000
|
400
|
2
|
11000
|
20000
|
500
|
3
|
21000
|
50000
|
800
|
4
|
101000
|
200000
|
1500
|
5
|
201000
|
300000
|
3300
|
6
|
301000
|
400000
|
5000
|
7
|
401000
|
500000
|
7500
|
|
|
|
|
Source: service m-pesa/vodacom-bukavu
Nous voyons à ce niveau que,le transfert en jetons
cash est effectué a un numéro non enregistré sur m-pesa et
a un numéro autre que vodacom.le tableau ci-haut nous montre qu'en
transférant 1000à 10000 fc il devra payer 400 fc, en envoyant
11000 fcà 20000 fcça coutera 500 fc, pour 21000 fcà 50000
fc cela prendra 800 fc, pour envoyer 51000 fcà 100 000 fc on doit payer
1500 fc, pour 101000 fcà 200000 fc il paiera 2200 fc, pour 201 000
fcà 300000 fc.il paiera 3300 fc, pour 301.000 à 400000fc il
paiera 5000fc.pour le transfert de 401 000 fcà 500000 fc il
dépensera 7500 fc.
3.1.4. Retrait d'argent
Les opérations de retrait sont effectuées de
deux manières ;elles peuvent être effectuées dans son
compte. à ce niveau on envoi la monnaie électronique se trouvant
dans le téléphone au numéro du cash point et en
contrepartie, on vous donne la monnaie liquide. Elles peuvent encore
s'effectuer en jeton cash a ce niveau le bénéficiaire montre en
terme de pièce justificative le message du numéro de destinataire
accompagne par le code en 6 chiffres.
Les tarifs de retrait d'argent en dollar se présententa
cette manière ;
TABLEAU N° 07: retrait d'argent par un client m-pesa
Min montant $
|
Max montant $
|
Frais en $
|
1
|
10
|
0.30
|
11
|
20
|
0.40
|
21
|
50
|
0.60
|
51
|
100
|
1.10
|
101
|
200
|
1.70
|
201
|
300
|
2.55
|
301
|
400
|
3.85
|
401
|
500
|
5.75
|
Source: service m-pesa
D'après ce tableau des tarifs de retrait d'argent m-pesa a
m-pesa, nous remarquons que la tarification des frais à payer pour le
retrait dépend du montant à retirer c'est-à-dire que
quelqu'un qui retire d'un 1 à 10$ devra payer 0.30$,pour celui qui veut
retirer 11 a 20$ ca lui coutera 0.40$,pour 21 à 50$ il paiera 0.60$,pour
51 à 100$ il paiera 1.10$,pour 101 à 200$ ca lui coutera
1.70$,pour 201 à 300$ il dépensera 2.55$ comme frais de
transfert, pour 301$ à 400$ il dépensera 3.85$,pour 401 a 500$ il
paiera 5.78$.
Cette tarification peut êtreexpliquée dans le cas
d'une personne ayant un capital de 3000 dollar dans son compte,et désire
effectuer pendant quatre jours les opérations de retrait suivante:
- Le premier jour, elle retire 435$
- Le deuxième jour, elle retire 305$
- Le troisième jour, elle retire 102$
- Le dernier jour,elle retire 59$
Calculez le montant restant dans son compte après le
payement des frais de retrait
La résolution de ces derniers se présente de la
manière suivante:
TABLEAU N° 08: exercice sur le retrait d'argent par un
compte m-pesa
ordre
|
jours
|
Montant retire en $
|
Frais a payé en $
|
01
|
Premier
|
435
|
5.75
|
02
|
Deuxième
|
305
|
3.85
|
03
|
Troisième
|
102
|
1.70
|
04
|
quatrième
|
59
|
1.10
|
TOTAL
|
901
|
12.4
|
Source: établi par nous même
C: capital
MR: Montant Retiré
FP: frais à payer
MS: Montant Sorti
Mr: Montant restant
C: 3000$
MR: 901$
FP: 12.4$
MS = 901$ + 12.4$ = 913.4$
Mr = 3000$ - 913.4$ = 2086.6$
Nous comprenons que, cette personne avait dans son compte m-pesa
3000$ pour un retrait global de 901$.il adépensé 12.4$ pour toute
les opérations de retrait qu'elle aurait effectuée.celle-ci
s'explique par le fait que,le premier jour il a retiré 435$ et cela lui
a couté 5.75$ pour le deuxièmejour, il retire 305$ et il a
dépensé 3.85$ pour cette opération. Pour le
troisième jour il retire 102$ et il paye 1.70$ comme frais de retrait et
le quatrième jour qui est la dernièreopération il retire
59$ et cela a couté 1.10$ comme frais de retrait.
Voici la tarification de retrait d'argent en Franc Congolais
TABLEAU N°09: retrait d'argent en franc congolais par
m-pesa
Min montant
|
Max montant
|
Frais CDF
|
1000 FC
|
10000 FC
|
300 FC
|
11000 FC
|
20000 FC
|
350 FC
|
21000 FC
|
50000 FC
|
550 FC
|
51000 FC
|
100000 FC
|
1000 FC
|
101000 FC
|
200000 FC
|
1500 FC
|
201000 FC
|
300000 FC
|
2300 FC
|
301000 FC
|
400000 FC
|
3500 FC
|
401000 FC
|
500000 FC
|
5200 FC
|
Source: service m-pesa
Eclaircissons cette tarification avec le cas d'une Dame
âgé de 45 ans ayant un capital de 300.000.000 FC dans son compte
m-pesa.elledésire effectuer pendant quatre jours les opérations
de retrait ci-après:
- Le premier jour : 225 000 fc
- Le deuxième jour: 58 000 fc
- Le troisième jour : 450 000 fc
- Le dernier jour : 200 000 fc
Déterminez les frais àpayer pour ces
opérations.
Détermination des frais à payer:
TABLEAU N° 10: exercice sur le retrait d'argent en franc
congolais par m-pesa
Numéro
|
Jours
|
MR
|
FP
|
01
|
1
|
225000 FC
|
2300 FC
|
02
|
2
|
58000 FC
|
1000 FC
|
03
|
3
|
450000 FC
|
5200 FC
|
04
|
4
|
200000 FC
|
1500 FC
|
TOTAL
|
933000 FC
|
10000 FC
|
Source: établi par nous même
C: capital
MR: montant a retire
FP: frais a paye
MS: montant sorti
CR:capital restant
C: 300.000.000 FC
MR: 933.000 FC
FP: 10.000 FC
MS = MR + FP
= 933.000 FC + 10.000 FC = 943.000 FC
CR: C - MS
= 300.000.000 - 943.000 FC
Nous remarquons que,pour effectuer des opérations de
retrait d'un montant global de 943.000 fc on paiera 10.000 fc comme frais de
retrait durant le quatrejours,le capital restant de 29.057.000 fc. Cela
s'explique de la manière ou pour le premier jour,elle a retiré
225.000 fc et il a paie 2300 fc. Pour le deuxième jour elle a
retiré 58.000 fc et cela lui a couté 1000 fc.Letroisième
jour il retire 450.000 fc et il a paie une somme de 5.200 fc.Pour le dernier
jour elle effectue une opération de 200.000 fc pour laquelle elle a
dépensé 1500 fc. Donc à cepoint comme les autres, le
montant à payer pour le retrait dépend de l'écart dans
lequel la somme à retirer se trouve.
3.2. DIFFICULTES RENCONTREES PAR M-PESA
Comme nous les avons annoncé dans les
hypothèses ; le transfert d'argent par téléphonie
mobile se heurte aux difficultésliéesa la connexion et au
fonctionnement du système.
3.2.1 Difficultésliéesa la connexion
La technique a ses caprices, à ce niveau toutes les
activités du service sont bloquées c'est-à-dire aucune
transaction de transfert ni de retrait est effectuée ce cas arrive quand
le réseau communicationnel s'est coupe.Donc la connexion est le moteur
du fonctionnement de la machine du service du transfert d'argent par
téléphonie mobile, voilà pourquoi toutes les
équipes des opérations se battent pour maintenir stable la
connexion car quand la connexion s'est détériore cela entraine
une baisse de revenu horaire.
Cela se justifie dans la mesure où les revenus
générés par le service m-pesa sont comptabilisé
mensuellement dans la caisse pour une valeur par exemple de 30.000$ au niveau
de bukavuet cas il y a interruption des transactions de 12 heures par mois,
comprenez que cela doit influencer négativement les revenus. Prenons un
cas du mois de mars ou le service a réalisé une baisse de revenu
suite à la coupure de connexion,au cours de ce mois,il a connu une
interruption des transactions de 8 heures et cela lui a emmené
àréaliser 25.000$ pendant que les autres mois il réalise
32.000$
La réalisationjournalière de ce mois d'interruption
sera calculé de la manière suivante:
Revenu mensuel: 32.000$
Heures interrompues: 8 heures
Heures normalement prestées le mois: 221 heures
Revenu horaire: 32.000$/221 =144.8$
Réalisation mois de mars:113.1$ horaire.
Perte enregistrée suite à la coupure de la
connexion
32.000$ - 25.000$ = 7.000$
Nous constatons que la coupure de la connexion de 8 heures
pendant le mois de mars a engendre une baisse des revenus de 7.000$.
3.2.2 Difficultésliées au fonctionnement du
système M-PESA
Dans tout le domaine professionnel, la technique a ses caprices
mais les difficultésliées au fonctionnement peuvent être
dues au détournement des fonds de la caisse,doublement de la
transaction.
1. Détournement des fonds de la caisse
A ce niveau, il faut comprendre que c'est un cas qui arrive
rarement mais qui entraine une blessure grave sur le fonctionnement financier
de l'entreprise en générale et de service en particulier.il
s'agit des agents travaillant au service m-pesa qui fuient avec une somme
importante. Signalons que depuis que le service m-pesa était
implanté dans la province du sud kivu, deux cas du vol ont
déjà été enregistré.
2. Doublement de la transaction.
Ici c'est une erreur commise par l'Agent m-pesa qui effectue
doublement une mêmeopération et le bénéficiaire
parvient àêtre servi deux Foix. Ce cas peut être
expliqué de la manière ci-après:
C'est le cas par exemple de Madame Y qui transfert 498$ a son
mari qui se trouve àgoma, suite à l'incompétence de
l'Agent m-pesa,il dépose comme d'habitude l'argent dans le compte du
bénéficiaire,suite au problème lié au
fonctionnement lecompte du bénéficiaire n'est pas
crédité de ce montant,le Mari de la Dame Y Apple sa femme pour la
signifier qu'il n'a rien reçu,Elle,à son tour suit l'Agent m-pesa
lui prouvant que la transaction n 'avait pas eu lieu ;l'agent
incompétent qu'il est,il reeffectue la mêmeopération.
après un temps le bénéficiairereçoit une double
somme dans son compte et comme il a un compte business c'est-à-dire qui
effectue des transactions sans limite ,il effectue malhonnêtement deux
retraits.à la clôture des activités l'Agent doit remarquer
qu'il y a une perte de 498$ qui sera imputé sur sa charge.
3.3 LES RETOMBES DES TRANSFERT D'ARGENT PAR M-PESA SUR
LES ACTIVITES DES SOCIETES DE TRANSFERT D'ARGENT.
3.3.1. Processus du transfert d'argent par les
sociétés de transfert d'argent.
Deux sociétés de transfert d'argent ont retenu
notre attention en terme d'échantillon, il s'agit de:
Société de Transfert au Congo (STC) et
Sociétéfinancière de communication (SOFICOM).D'une
façongénérale, les activités de
cettedernières sont composées par un guichet de retrait et de
transfert. Pour le guichet de transfert ; il consiste pour le
bénéficiaire àcompléter un jeton qui comporte les
mentions suivantes ; expéditeur,destinateur,code,montant en toute
lettre,montant en chiffre et a la fin la signature. enconsidérant la
moyenne des frais de transfert,cela nous emmène
àconsidérer ce qui suit:
Montant à envoyer en dollar:
- De 20$ à 100$ = 5%
- De 101$ à 1100$ = 3%
- De 1101% et plus = 2%
Pour les francs congolais: 5% quel que soit le montant à
envoyer.
Pour expliciter cette tarification, voici comment le transfert en
dollars s'effectue.c'est le cas par exemple de Mr X qui transfert durant la
semaine du 01/04/2013 au 26/04/2013 les sommes suivants:
- 01/04/2013 :85$
- 02/04/2013 :450$
- 03/04/2013 :35$
- 04/04/2013 :1500$
- 05/04/2013 :5500$
Déterminez le montant qu'il paiera pour le transfert de
ces différents transferts.
Ces derniers peuvent êtredéterminés de cette
façon.
TABLEAU N° 11: processus de transfert d'argent par les
sociétés de transfert des fonds
ordre
|
Date
|
Montant a transfert
|
%
|
Frais de transfert
|
01
02
03
04
05
|
01/04/2013
02/04/2013
03/04/2013
04/04/2013
05/04/2013
|
85$
450$
35$
1500$
5500$
|
5%
3%
5%
2%
2%
|
4.25$
13.5$
1.75$
30$
110$
|
TOTAL
|
|
7.570$
|
|
159.8$
|
Source: établi par nous même
Nous constatons que le transfert d'argent par les agences de
transfert dépend du montant qu'on veut transférer qui doit
être localiser dans un écart de pourcentage pour le cas du tableau
ci-haut, nous remarquons que, pour le 01/04/2013 il y a eu un transfert de 85$
qui a couté 4.2$ pour le transfert de 450$.cela coute 13.5$,pour le
transfert du 35$ il dépense 1.75$,pour le transfert de 1500$ il
dépense 30$ et pour transférer 5500$ il doit payer 110$ comme
frais de transfert,donc pour le transfert de 5570$ il aurait payé 159.8$
comme frais de transfert.
Pour le guichet de retrait ; la seule
spécialité voir même la différence de retirer
l'argent auprès des sociétés de transfert d'argent par
rapport à celui de la téléphonie mobile est la gratuite de
retrait. Pour retire de l'argent aux sociétés de transfert il
faut:
- L'identité du bénéficiaire
- Le nom du destinataire
- Provenance
- Code secret
- Montant a retire
1.3.2. Comparaison de transfert d'argent par
téléphonie mobile par rapport au transfert d'argent par des
sociétés de transfert.
Pour mieux dégager cette comparaison, il serait ultime de
donner les revenus des sociétés de transfert avant
l'avènement du m-pesa et après,pour en saisir l'impact sur les
activités des sociétés. Mais avant de les
décortiquer,donnons d'abord les tarifs qu'utilisent la
société de transfert du Congo et la
sociétéfinancière de communication. Rappelons que sont les
agences que nous avons prélevées comme échantillons pour
analyser objectivement leurs activités.
1. Pour la société de transfert d'argent du Congo
(STC)
Voici comment les tarifs de cette société se
présentent:
TABLEAU N° 12: tarifs de la société de
transfert du congo
Ordre
|
Montant a transfert
|
Frais a payer
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
|
1 a 100$
101 a 200$
201 a 300$
301 a 400$
401 a 500$
501 a 600$
601 a 700$
701 a 800$
801 a 900$
901 a 1000$
1001 au plus
|
2$
3$
5$
6$
8$
10$
10$
11$
12$
14$
1.28%
|
Source: rapport annuel du service de retrait/ STC bukavu
Pour expliciter cette tarification nous avons eu le
privilège de consulter le rapport de cette société de
transfert d'argent pour le mois de janvier 2011 dont le contenu nous renseigne
que les revenus de cette dernièreétaientévaluéa
1.000.000 à 1.500.000$ par mois au niveau de la ville de bukavu.
Maismalheureusementaprès l'avènement de transfert d'argent par
téléphonie mobile cela a un impact négatif sur la
réalisation de ces chiffres. Voici comment les activités de la
STC se déroulent du 05 janvier au 05 avril 2011.
TABLEAU N°13: exercice sur les opérations de la
société de transfert du Congo
Ordre
|
Date
|
Montant àenvoyé
|
Frais perçu 1.28%
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
|
Du 05/01 au12/01/2011
13/01 au 20/01/2011
21/01 au 27/01/2011
28/01 au 03/02/2011
04/02 au 11/02/2011
12/02 au 19/02/2011
20/02 au 27/02/2011
01/03 au 07/03/2011
08/03 au 15/03/2011
16/03 au 23/03/2011
24/03 au 30/03/2011
31/03 au 05/04/2011
|
90.000$
60.000$
100.000$
50.000$
70.000$
120.000$
75.000$
50.000$
85.000$
150.000$
78.000$
100.000$
|
1152$
768$
1280$
640$
896$
1536$
960$
640$
1088$
1920$
998.4$
1280$
|
TOTAL
|
1.028.200$
|
13158,4$
|
Source: établi par nous même
D'après ce rapport d'activité ,nous remarquons
qu'avant l'arrivée du système de transfert par
téléphonie mobile,cette société de transfert
réalisait des revenus pouvant êtreévaluer pour la semaine
du 05/01 au 12/01/2011 la société a effectuée des
transfert de 90.000$ et 1152$ ont été perçu comme frais de
transfert durant la semaine,pour la deuxième semaine du 13/01 au
20/01/2011 60.000$ ont été transféré à
partir de cette opération la société
àbénéficie 1280$.du 21/01 au 27/01/2011,la
société a effectué des opérations de transfert
équivalenta 100.000$ et cela lui a apporté 1280$ comme profit. Du
28/01 au 03/02/2011, elle envoi durant cette semaine 50.000$ et 640$ sont
perçu comme frais de transfert.du 04/02 au 11/02/2011,aucours de cette
semaine du mois de février la société a
transféré 70.000$ pour une somme de 896$.du 12/02 au 19/02/2011
cette semaine a été caractérisée par le transfert
de 120.000$ pour 1536$.du 20/02 au 27/02/2011:75.000$ ont été
transféré sur base de 960$.du 01/03 au 07/03/2011 les transfert
ont été évaluer à 50.000$ pour des frais de 640$.du
08/03 au 15/03/2011: 85.000$ ont été transféré
1088$ perçu comme frais de ces opérations.du 16/03 au
23/03/2011 ;150.000$ transféré 1920 perçu,du 24/03 au
30/03/2011 durant cette semaine 78.000$ avait été envoyé
sur base de 998.5$ et a fin au courant de la dernière semaine du 30/03
au 05/04/2011 la société a transféré 100.000$ pour
1280$.signalons que,la globalité de toutes les opérations du
05/01/2011 au 05/04/2011 de la mêmeannée,sont
évaluées à 1.028.200$ et celle permet à la
société d'encaisser une somme de 13.158,4$.
· Les activités de cette
sociétéaprès l'avènement du transfert d'argent par
téléphonie mobile.
Le rapport reçut de la Société de transfert
du Congo renseignent en suffisance qu'il y a baisse des revenu dans le
fonctionnement. Cela est expliqué dans le tableau ci-après qui
reprend les activités de cette société de transfert du
02/11/2012 au 22/03/2013
TABLEAU N°13: les activites de la societe de transfert apres
l'avenement du transfert d'argent par telephonie mobile.
Ordre
|
Mois
|
Montant transféré
|
Frais perçu 1.28%
|
01
02
03
04
05
|
Novembre
Décembre
Janvier
Février
Mars
|
220.000$
120.000$
135.000$
80.000$
75.000$
|
2816$
1536$
1728$
1024$
960$
|
TOTAL
|
630.000$
|
8.064$
|
Source: établi par nous même
Les renseignements chiffres prouvent en suffisance
qu'après l'avènement du transfert d'argent par
téléphoniemobile, la société de transfert du Congo
a réalisé pour le mois de novembre 2012 en ensemble des
transactions équivalent à 220.000$ pour 2816$ comme frais de
transfert. Pour le mois de décembre 2012 elle effectue un arsenal
d'activités de transfert évaluées à 120.000$ pour
1536$, en janvier 2013 elle envoi 135.000$ pour 1728$,en février 2013,
elle transfert 80.000$ pour 1024$, en mars 2013 elle transfert 75.000$ pour
960$.donc en globalitédurant cinq mois la société de
transfert du Congo aurait transféré 630.000$ pour 8.064$ comme
frais de transfert.
2. Pour la sociétéfinancière de
communication.
Selon le rapport de cette société de transfert
sorti le 02/02/2013, sur le déroulement des activités de
transfert d'argentàtravers cette société. Voici quelques
informations chiffrées par rapport aux réalisations de transfert
du 01/11/2011 au 05/02/2012,soulignons que, ce rapport a été
élaboré avant l'arrive du transfert d'argent par
téléphonie mobile
TABLEAU N°14: activité de la
sociétéfinancière de communication avant
l'avènement du transfert d'argent par téléphonie mobile.
Ordre
|
Période
|
Frais envoyé
|
Frais perçu 2%
|
01
|
01/11 au 07/11/2011
|
185.000$
|
3.700$
|
02
|
08/11 au 15/11/2011
|
225.000$
|
4.500$
|
03
|
16/11 au 23/11/2011
|
450.000$
|
9.000$
|
04
|
24/11 au 30/11/2011
|
840.000$
|
16.800$
|
05
|
01/12 au 07/12/2011
|
35.000$
|
700$
|
06
|
08/12 au 15/12/2011
|
100.000$
|
2000$
|
07
|
16/12 au 23/12/2011
|
160.000$
|
3.200$
|
08
|
24/12 au 30/12/2011
|
58.000$
|
1.160$
|
09
|
02/01 au 09/01/2012
|
125.000$
|
2.500$
|
10
|
10/01 au 17/01/2012
|
110.000$
|
2.200$
|
11
|
18/01 au 25/01/2012
|
600.000$
|
12.000$
|
13
|
26/01 au 04/02/2012
|
90.000$
|
1.800$
|
TOTAL
|
2.978.000$
|
59.560$
|
Source: établi par nous même
Ce tableau nous montre que,durant la période du 01/11/2011
au 05/02/2012 la sociétéfinancière de communication a
effectuée des opérations de transfert évaluées
à 2.978.000$ pour un paiement global de transfert de 59.560$ ces
opérations ont été effectuées de la manière
suivante:pour le 01/11 au 07/11/2011 elle a effectué le transfert
équivaut à 185.000$ pour 3.700$ comme frais de transfert.du 08/11
au 15/11/2011:225.000$ ont été transféré pour
4.500$.du 16/11 au 23/11/2011 la société a envoyé
450.000$ pour 9.000$.du 24/11 au 30/11/2011 elle transfert encore durant toute
la semaine une somme de 840.000$ pour 16.800$.du 01/12 au 07/12/2011 elle
transfert 35.000$ pour 700$.du 08/12 au 15/12/2011 elle envoie 100.000$ pour
2.000$.du 16/12 au 23/12//2011:160.000$ ont été
transféré pour 3.200$.du 24/12 au 30/12/2011 elle transfert
125.000$ pour 2.500$.du 02/01 au 09/01/2012 elle transfert 125.000$ pour 2.500$
du 10/01 au 17/01/2012 la société a transféré
110.000$ pour 2.200$.du 18/01 au 25/01/2012 elle transfert encore durant cette
semaine une somme de 600.000$ pour une somme de 12.000$.du 26/01 au 04/02/2012
a fin,elle transfert 90.000$ pour un taux de 2% c'est qui donne 1.800$
perçu comme frais de transfert.
- Apres l'avènement du transfert d'argent par
téléphonie mobile
Le rapport récent de la
sociétéfinancière de communication nous renseigne
que,l'arrive du transfert d'argent par téléphonie mobile a un
impact négatif sur les activités de la société. Cet
impact est remarque dans le rapport élaboré le 25/03/2013.voici
comment les activités se présentent dans le rapport du
01/11/2012 au 01/03/2013.
TABLEAU N° 15: activité de la société
financière de communication après l'avènement de transfert
d'argent par téléphonie mobile.
Ordre
|
période
|
Frais envoyé
|
Frais de transfert
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
|
Du 01/12 au 07/11/2012
Du 08/11 au 15/11/2012
Du 16/01 au 23/01/2012
Du 24/01 au 30/11/2012
Du 01/12 au 07/01/2012
Du 08/12 au 15/12/2012
Du 16/12 au 23/12/2012
Du 24/12 au 30/12/2012
Du 02/01 au 09/01/2013
Du 10/01 au 17/01/2013
Du 18/01 au 25/01/2013
Du 26/01 au 01/03/2013
|
100.000$
150.000$
220.000$
440.000$
35.000$
100.000$
160.000$
58.000$
125.000$
110.000$
300.000$
90.000$
|
2.000$
3.000$
4.400$
8.800$
700$
2.000$
3.200$
1.160$
2.500$
2.200$
6.000$
1.800$
|
TOTAL
|
1.888.000$
|
38.460$
|
Source: établi par nous même
Ces renseignements ci-haut fourni,nous montrent que la situation
des activités allant du 01/11/2012 au 01/03/2013,ces activités
sont les suivantes: du 01/11 au 07/11/2012 la société a
effectuée des opérations de transfert équivalent à
100.000$ pour 2.000$ comme frais de transfert du 08/11 au 15/11/2012 elle
effectue le transfert de 150.000$ pour 3.000$,du 16/12 au 23/11/2012 elle
envoie 220.000$ pour 4.400$,du 24/11 au 0/11/2012 elle envoie 35.000$ pour
700$,du 08/12 au 15/12/2012 elle transfert 100.000$ pour 2.000$ du 16/12 au
23/12/2012 elle envoie 160.000$ pour 1.160$,du 02/01 au 09/01/2013 elle envoie
125.000$ pour 2.500$,du 10/01 au 17/01/2013 elle transfert 110.000$ pour
2.200$,du 18/01 au 25/01/2013 elle envoi 300.000$ pour 6.000$ et a fin, elle
transfert 90.000$ pour 1.800$ donc,elle aurait envoyé globalement
1.888.000$ pour 38.460$
En comparant les résultants des sociétés de
transfert d'argent avant et après l'avènement du transfert par
téléphonie mobile,nous dirions que les sociétés de
transfert d'argent sont en échec dans la mesure où avant
l'avènement de ce dernier,la société de transfert avait
une réalisation de 1.028.200$ et cela procurait à la
société un encaissement de 59.370$(pour la société
du transfert du Congo) mais, après plus cinq mois des activités
du transfert d'argent par téléphonie mobile effectué par
vodacomà travers son système m-pesa et airtelà
traversairtel money,cette société a connu une baisse dans la
réalisation de ses activités.c'est ainsi que,ces
réalisations sont évaluées en mars 2013 à 630.000$
et cela n'encaisse que 30.170$.le deuxième cas est celui de la
sociétéfinancière de communication qui réalisait
dans une période de trois mois un transfert de 2.978.000$ et cela
encaissait 59.560$ à la société mais juste après
plus de cinq mois de l'arrivé du m-pesa et airtel money, les
chiffres de cette dernière ont baissé en 1.888.000 de transfert
pour un encaissement de 38.460$.cela est dû à la
résiliation des contrat de certains partenaires qui
préfèrentcontracter avec les sociétés de
télécommunication àa un prix relativement bas et avec un
service caractérisé par la rapidité,la
sécurité ainsi que la fiabilité.
3.4. RECOMMANDATIOM ET PLANT D'ACTION
Comme recommandation, il revient à dire d'une
manière générale que nous souhaiterions
premièrement, à ce que les sociétés de transfert
d'argent signent un partenariat avec les sociétés de
télécommunication sur l'exploitation de transfert d'argent par
téléphonie mobile comme cela a été fait au
Sénégal pour éviter la disparition de certaines
sociétés faible sur le marché de transfert
monétaire, deuxièmement que les sociétés de
transfert d'argent rabattent leur tarif de transfert cela pourra leur permettre
de réacquérir une clientèle difficilement comme avant. car
jusqu'à maintenant ces entreprises font face à des concurrents
potentiels qui risquent de faire disparaitre certaines sociétés
de transfert d'argent est cette dernière à son tour va entrainer
le chômagecomprenez que c'est enfoncer la population sud kivuciene dans
un mouroir donc ces entreprises doivent réfléchir de
manière à satisfaire la clientèle a un prix réduit
et d'une façon rapide, sécuritaire car sont cela les
critères qui impressionnent les clients.
Pour dire qu'il fallait qu'il ait un service financé
par toutes les sociétés de transfert d'argent,qui travaille pour
le compte de cettederrières et qui sera chargé d'implanter et
contrôler les activités dans les sociétés de
télécommunication.
Comme plan d'action, ce service créée par les
deuxcatégories entreprises de transfert devra d'abordcréai un
bureau autonome qui consistera àrécolter les
ressourcesgénérées par le partenariat signe entre vodacom
et les sociétés de transfert d'argent,implanter dans chaque
quartier voir même avenue un cash point qui permettra à toutes les
couches de population de la ville de bukavu d'accédera ce service et
sociétévodacom cherchera toujours aassurer une qualité du
réseau partout où se trouve un cash point et voir comment arroser
les mielleux voisins de la ville compris les hauts et les moyens plateaux,
ainsi que d'autres endroits comme shabunda,mwenga,walungu,twangiza et
autres..
Aux Vodacom&sociétés de transfert d'argent
doivent aboutir à une stratégie marketing qui assure une bonne
coordination des quatre variables du marketing. Pour cela, elles doivent mettre
en place le service commercial qui jouit d'une autonomie qui va s'occuper des
actions marketing,
Elles doivent prospecter le marché tant
intérieur qu'extérieur et surtout celui de la sous-région
afin d'élargir le marché de ses produits,
Elles doivent oeuvrer pour une meilleure application des
stratégies marketing dans le but d'améliorer leurs performances
commerciales, c'est pourquoi le personnel de Vodacom&sociétés
de transfert d'argent doivent être sensibilisé à l'esprit
marketing ce qui veut dire que le consommateur doit occuper le centre de toute
décision en matière de production,
Vodacom&sociétés de transfert d'argent
doivent mettre en place une comptabilité permettant de déterminer
le coût de revient des produits et services, ce qui est un moyen qui peut
permettre la fixation du prix de vente convenable pouvant mieux faciliter
l'écoulement des produits et services,
Elles doivent implanter des Kiosques dans les centres pour
mettre à la disposition de la population la quantité
nécessaire de leurs produits.
CONCLUSION GENERALE
Dans ce travail qui porte sur la problématique de
transfert d'argent par les sociétés de
télécommunication partenaires des agences de transfert des
fonds,cas de vodacombukavu. Notre préoccupation majeure a
consisté d'une part à vouloir déterminer les
difficultés financières majeures rencontrées par les
sociétés de télécommunication en transférant
l'argent par téléphoneà cet effet, nous avons posé
une hypothèse selon laquelle ; Les doublements d'envoi et de
retrait suite aux problèmes de l'instabilité de la connexion
ainsi que la perte du code PIN sont les difficultés majeures
rencontrées par les sociétés de
télécommunication en transférant l'argent par
téléphone.et d'une part àdéterminer
lesconséquences produites par l'efficacité de transfert d'argent
par téléphonie mobile sur le fonctionnement des
sociétés de transfert des fonds.
A cet effet, nous avons posé une hypothèse selon
laquelle La perte de clients potentiels qui préfèrent utiliser
les transactions financières par téléphonie mobile
constitue un arsenal des conséquences des sociétés de
transfert des fonds.
Notre travail se veut concurrentiel et pour atteindre notre
objectif nous l'avons subdivisé en trois chapitres.
Le premier chapitre a porté sur le cadre conceptuel et
théorie du travail et théorie du travail. Il est subdivisé
en deux sections dont la définition de concepts clés et le cadre
théorique.
Le second chapitre a été consacré
à l'aperçu général sur le fonctionnement et la
structure de la sociétévodacombukavu.
Nous y avons relevé les points suivants:historique de
la sociétévodacom,son statut juridique,son objet social,sa mise
en oeuvre,les produits et services,quelques dates importantes et leurs
évènements qui ont marqué l'historique,localisation,ses
ambitions et objectifs,le réseau d'action,ainsi que la structure et
l'organigramme. Avons constaté que,la sociétévodacom s'est
octroyer un slogan vêtu d'utilité dans le monde des
télécommunications (vodacom leader dans le monde cellulaire).ce
slogan a connu des normes croissances, il a étouffé la
concurrence d'autres réseaux installés avant et vodacom sur le
marché des téléphones mobiles. Pour expliquer son pouvoir
de leader,vodacom a renforcé son investissement et son savoir pour
faciliter la communication dans les coins les plus enclavés de la
républiquedémocratique du Congo en général et la
ville de Bukavu en particulier.VodacomCongo se fixe l'ambition d'atteindre la
première place sur le marché de téléphoniemobile en
RDC. Pour se faire,vodacomprivilège en premier lieu les
abonnésvodacom en particulier et tus es habitants en general.il
démontre que tous les congolais ont droit d'accéder à la
communication et des prix équitables dans toutes les villes de la
RDC.
Le troisième chapitre s'est penché sur l'analyse
et interprétation des résultats portant sur les composantes du
m-pesa,les difficultésrencontrées par la
sociétévodacom en transférant l'argent par
téléphone, et à fin les retombés de transfert
d'argent par m-pesa sur les activités des sociétés de
transfert des fonds.Il s'agit de montre l'écart de la baisse des revenus
des sociétés de transfert d'argent depuis l'avènement de
transfert d'argent par téléphonie mobile jusqu'à la fin de
notre étude c'est à dire saisir l'impact d'activité de ce
transfert d'argent par téléphonie mobile durant une année
sur les fonctionnement des sociétés de transfert des fonds.
Tels sont les résultats de notre étude qui jette
un éclairage sur la problématique de transfert d'argent par les
sociétés de télécommunicationpartenaires des
agences de transfert des fonds:cas de vodacombukavu.
Celle-ci n'étant pas la seule en effervescence dans la
ville de Bukavu, il serait intéressant d'appliquer cette dernière
àune autre société de
télécommunicationà l'occurrence Airtel avec airtel money
par exemple.
Au niveau de la politique de produit et services, nous avons
remarqué que un grand nombre des consommateurs apprécient la
qualité des produits et services de Vodacom car avec ou sans Simvodacom
ils bénéficient des services de vodacom.
Il s'agit d'une qualité jugée bonne par certains
consommateurs par rapport à d'autres produits et services similaires
fourni par les concurrents. Cela fait que les services m-pesane soient pas
compétitifs comme il fallait sur le marché local.
Pour ce qui est de la politique de tarif ou prix, la
tarification pratiquées par les sociétés de transfert est
jugés supérieure parles consommateurs en général,
car à la question que nous leur avons posée au cours de notre
enquête, de connaitre leur avis sur les prix des sévicesVodacom
par rapport à ceux des sociétés de transfert d'argent, ils
répondaient que ses prix sont moyennement élevés pour dire
qu'ils ne sont pas assez élevés comme ceux des
sociétés de transfert, ce qui constitue un avantage
concurrentiel. Mais il s'est avéré que plusieurs consommateur
interrogées ne sont pas suffisamment renseignées sur le service
m-pesa.
Quant à la politique de communication, quelques actions
allant dans ce sens ont été menées pour faire connaitre
les produits et sevices de Vodacom ainsi que leur image.
En un mot, le constat a été que l'application de
ces différentes politiques a peu de lacunes ; ce qui a
confirmé nos hypothèses.
Le troisième chapitre se clôturé en
donnant des propositions au renforcement des stratégies marketing et
à l'amélioration de la commercialisation de service m-pesa.
La première série de propositions fait
référence aux variables du marketing mix qui sont le produit, le
prix, la distribution et la communication, et ont pour but de combler les
insuffisances que nous avons remarqués au cours de notre
étude.
La deuxième série de propositions contenue dans
la dernière section montre les actions à engager en vue de
développer la force de vente.
Aux Vodacom&societes de transfert des fonds,
l'organisation générale de ces entreprises ne permet pas
l'application du marketing d'autant plus que la fonction marketing est
considérée comme accessoire par rapport à la production ou
la recherche des approvisionnements et elle est presque quasi inexistante dans
les societes de transfert des fonds.
Le service commercial qui pourrait coordonner les
activités de force de vente, d'études du marché, de
publicité, etc., n'a pas l'autonomie de décision pour la mise en
place des structures de l'entreprise cela entraine une démotivationdu
personnel etabsence d'un budget pour la publicité locale.
Nous sommes conscient que ces recommandations qui viennent
d'être proposées sont modestes voire théoriques, mais nous
pensons que leur mise en application pourrait permettre à la
sociétéVodacomet les sociétés de transfert des
fonds d'améliorer la commercialisation de ses produits et services tant
sur le marché de l'intérieur que de l'extérieur du
pays.
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N° 01: transfert d'argent compte m-pesa/compte
m-pesa
TABLEAU N° 02: exercice sur le transfert d'argent par
m-pesa en dollar
TABLEA N° 03: tarifs d'envoi d'argent en franc, compte
m-pesa/m-pesa
TABLEAU N° 04: exercise sur le transfert d'argent en
franc congolais,compte m-pesa/m-pesa
TABLEAU N° 05: transfert d'argent m-pesa - non enregistre
et autres reseaux.
TABLEAU N° 06: transfert a un client non
enregistré (en franc congolais)
TABLEAU N° 07: retrait d'argent par un client m-pesa
TABLEAU N° 08: exercice sur le retrait d'argent par un
compte m-pesa
TABLEAU N°09: retrait d'argent en franc congolais par
m-pesa
TABLEAU N° 10: exercice sur le retrait d'argent en franc
congolais par m-pesa
TABLEAU N° 11: processus de transfert d'argent par les
sociétés de transfert des fonds
TABLEAU N° 12: tarifs de la société de
transfert du congo
TABLEAU N°13: exercice sur les opérations de la
société de transfert du Congo
TABLEAU N°13: les activites de la societe de transfert apres
l'avenement du transfert d'argent par telephonie mobile.
TABLEAU N°14: activité de la société
financière de communication avant l'avènement du transfert
d'argent par téléphonie mobile.
TABLEAU N° 15: activité de la société
financière de communication après l'avènement de transfert
d'argent par téléphonie mobile.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
ï Annie CHÉNEAU LORVAY et Allii, Mondialisation
et technologie de la communication en Afrique, Ed. KARTALA, Paris, 2008.
ï CHEBAT.J.C et HENAULT.G.M Stratégie du
marketing : Concept et modèles. Montréal. Presses
universitaires de Québec.1997.
ï CHEBAT.J.C et HENAULT.G.M, Stratégie du
marketing : Concept et modèles. Montréal, Presses
universitaires de Québec.1997.
ï CHIROUZE. Y, Le marketing : le choix des moyens de
l'action commerciale, Paris,1986.
ï Douglas GREEN WALD, Le marketing : Le choix des
moyens de l'action commerciale, Paris, CHOTARD, 1986.
ï GELINIER, stratégie de l'entreprise et
motivation des hommes, éd. Homes et Techniques, Paris, 1986.
ï HUMBERT LESCA., Marketing - l'essentiel pour comprendre
- décider - agir, 1e Ed. de Boeck Université,
Paris, 2002.
ï J.C DASTOT. La publicité. Stratégie de
l'entreprise, Virvier 1973.
ï JOBARD. J-P et GREGORY. P., Gestion, Editions ,
Dalloz-1995.
ï LENDREVIE J et LINDOND. MERCATOR : Théorie
et pratique du marketing. 5e éditions DALLOZ , 1997.
ï LENDREVIE J LINDON D, MERCATOR : théorie et
pratique du marketing, 1997.
ï LENDREVIE.J. et LINDON.D. MERCATOR: Théorie et
pratique du marketing. Editions, Dalloz, Paris,1988.
ï Luc MARCENAC et Allii, Stratégies
publicitaires, 4e éd. Collection Synergies, BRÉAL
1998.
ï M. DARBELET, Economie de l'entreprise,
éd. Fauchet, Paris, 1985.
ï Marc VANDERCAMEN ; « Marketing :
essentiel pour comprendre, décider et agir »,
1e éd. De Boeck Université, Paris, 2002.
ï MERTON ,R.K, Elément de méthode
sociologique, Ed. Gavancière, Paris, 1953.
ï PINTO et GRAWITZ, Méthodes des sciences
sociales, 11e éd. Dalloz, Paris, 2001.
ï Yves Evrard & Alu, Market : Etudes et
recherche en marketing, 3e éd. Dunod, Paris 2003.
II. MEMOIRES
ï BATANGU MAYANGI, Les outils marketing et l'expansion
d'une entreprise de télécommunication : cas de Vodacom,
mémoire, L2 G.M. - UNILU - 2007.
ï FYFY MBUMBA dans « Analyse de la
structure financière d'une entreprise » cas de la Bralima
2002-2003, mémoire, inédit, UEA,2003.
ï KADIMA TSHAMALA, L'analyse du marché de
téléphonie cellulaire à Lubumbashi, mémoire,
G.M. - UNILU - 2006.
ï Marie Rose BASWIRA NYENYERI, Analyse d'une culture de
la marque de téléphone mobiles dans la ville de Bukavu,
Mémoire, UCB, 2008.
ï MBALA LUMANGU, mesure de l'efficacite publicitaire dans
une maison de telecommunication.cas de super lisolo de supercell G.M.,
UNIC/BUKAVU, 45, 2007.
ï SAMURAGWA Fidèle, Analyse de gestion des
ressources humaines au sein d'une entreprise à caractère de
régie, Mémoire ISGM BUKAVU, L2 GEFICO, 2006-2007.
II. DICTIONNAIRES
ï Dictionnaire Micro Robert, Canada 1987.
ï Dictionnaire, Petit LAROUSSE illustré, éd.
Larousse, Paris 1989.
III. COURS ET RAPORTS
ï BIKALIRA Jonas, cours inédit
« d'organisation des entreprises », G1 tronc commun
ISTCE/Uvira, 2000 - 2001.
ï Henri MWEZE, Cours inédit de méthodes de
recherche en Sciences Sociales, G3 SPA, UNIC-ISGEA, Uvira, 2002-2003.
ï IRENGE Jean Calvin, Cours d'introduction au marketing,
G1 AGEA,UNIC-Uvira, 2007-2008, Inédit.
ï Loi cadre n°013/2002 du 16 octobre 2002 sur les
télécommunications en RDC.
ï LUFOKERO E., Cours de méthodes et techniques de
recherche scientifique, ISGEA, G1 , Bujumbura, A/A 2003-2004, inédit.
ï MUGEREKE, cours inédit d'organisation des
entreprises, G2 ISGEA/Uvira, 1999 - 2000.
ï SINDMWO Isaac, cours inédit
« d'économie et gestion de l'entreprise » L1, GEAFI-
ISTCE - Uvira, 1995 - 1996
ï WENGENGA W EPINGO, Notes de cours de sociologie
générale, G1 sociologie, UNILU,2005-2006, inédit.
III. WEBOGRAPHIE
ï www.vodacom.cd
ï www.google.cd
TABLES DES MATIERES
DEDICACE.....................
REMERCIEMENTS............
SYMBOLES, SIGLES ET
ABREVIATIONS....................................................iii
Liste des tableau
INTRODUCTION GENERALE....................................
1. Etat de la
question........................................................................
2.
Problématique..............................................................................
3.Hypothès de
travail...........................................................................
4.Intérêt et motivation du
sujet........................................................................
5. Méthodes et techniques de recherche
utilisées.......................
5.1. Méthodes de recherche
utilisées......................................................................................................
5.2.techniques de
recherche..................................................................................................
6 .delimitation spatio-temporelle du
travail..........................................................................
6.1.delimitation
spaciale........................................................................................................
6.2.delimitation
temporelle...................................................................................................
7.subdivision du
travail.........................................................................................................
PREMIER
CHAPITRE.....................................................................
CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE...........................
I.1. NOTION DE TRANSFERT D'ARGENT EN
COMMUNICATION...............................
I.1.1. nature et importance de la
communication........................................
1.1.2. le processus de transfert d'argent
.................................
1.1.3.importance d'une communication
organisee...........................
1.1.4.les conditions de transfert de fond par les
societies de telecommunication...
1.1.5.lapublicite media et hors
media.............................................
I.2. HISTORIQUE ET CADRE CONCEPTUAL DU TRANSFERT DE
FONDS.........
1.2.1 Historique du transfert de
fon..............................................
1.2.3.le transfert de fond par les agences de
transfe...............................
1.3. ANALYSE DES
RISQUES........................
1.4. RÉGLEMENTATION DU SYSTÈME DE TRANSFERT
D'ARGENT..................
1.5. RÉGLEMENTATION DES RELATIONS
FINANCIÈRES EXTÉRIEURES....................
1.6. LES CIRCUITS
INFORMELS.........................................................
1.7.LE TRANSFERT DE FOND PAR LES SOCIETES DE
TELECOMMUNICATION........................................................
1.8.AVENEMENT DE TRANSFERT D'ARGENT PAR LES SOCIETE DE
TELECOMMUNICATION......................................
CHAPITRE DEUXIEME: PRESENTATION DE LA SOCIETE VODACOM
CONGO
2.1.
HISTORIQUE..................................................................
2.1.1. Profil de
Société................................................
2.1.2. Statut juridique de vodacomcongo
RDC................................
2.1.3. Objet Social de
Vodacom....................................
2.1.4. Mise en
Service...................................................
2.1.5. Les Produits et Services
Vodacom......................................
2.1.6.Quelques dates importantes et leurs
événements qui ont marqué l'historique......
2.2. LOCALISATION DE
L'ENTREPRISE............................................................
2.3. AMBITION ET OBJECTIF DE
L'ENTREPRISE.........................................................
2.4. LE
RÉSEAU..........................................................
2.5. LES
SERVICES......................................................
2.6. LA
VENTE..................................................................
2.7. LE
SOCIAL....................................................................................
2.8. LA CHARTE DE VODACOM CONGO
RDC.......................................
2.9. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE VODACOM
BUKAVU......................
2.9.1 Organigramme de la société
vodacombukavu..........................................
2.9.2 Sales
Manager...............................................................
2.9.3 Field Supervisor
...................................................
2.9.4 Supervisor
M-pesa....................................................................
2.9.4.1.les services
disponibles.............................................
2.9.4.2. les avantages de
m-pesa..........................................
2.9.4.3 les agents
m-pesa............................................................
2.9.5 Vodashop Supervisor
......................................................................
2.9.6 Account
Executive..........................................................
2.9.7
Corporate.................................................................................
2.9. 8.Assistants
Vodashop................................................
2.9.9 Validation.................................
2.9.10 Streets
Agents..........................................................
2.10 RESSOURCES
MATERIELLES.........................................................................
2.11.
TARIFICATION...............................................................................
2.12.
Voda-E............................................................................
2.13. CABINES
PUBLIQUES........................................................................
2.14. COUVERTURE
NATIONALE............................................................
2.15. ROAMING
INTERNATIONAL..........................................
2.16.
PARTENAIRES......................................................................
CHAPITRE TROISIEME: ANALYSE ET INTERPRETATION DES
DONNEES...............
3.1 COMPOSANTES DU
M-PESA..................................................................
3.1.1 Compte
individuel................................................
3.1.2.
Envoid'argent...........................................................................
3.1.3.
Jetocash.....................................................................
3.1.4. Retrait
d'argent...............................................................
3.2. DIFFICULTES RENCONTREES PAR
M-PESA........................
3.3 LES RETOMBES DES TRANSFERT D'ARGENT PAR M-PESA SUR LES
ACTIVITES DES SOCIETES DE TRANSFERT D'ARGENT. ......
Comparaison de transfert d'argent par telephonie mobile par
rapport au transfert d'argent par des societes de transfert...
3.4. RECOMMANDATIOM ET PLANT
D'ACTION......................................
CONCLUSION
GENERALE................................................
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................
TABLES DES MATIERES...........................................
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