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Analyse du transfert d'argent par les sociétés de télécommunications partenaires des agences de transfert

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par Espoir KUBUYA
Université du CEPROMAD RDC - Licence 2013
  

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DEDICACE

A mes parents MASUMBUKO BUKONDO et FAIDA MWANVUA

A tous mes frères et soeurs

A tous mes beaux-frères et belles soeurs

KUBUYA BUKONDO Espoir

REMERCIEMENT

Ayant réalisé ce travail, il appartient d'exprimer notre profonde gratitude à toutes les personnes qui ont contribuées à son élaboration.

Nous remercions le tout puissant Dieu pour la force et l'intelligence qu'il nous a donnéé.

Particulièrement, nous disons merci au Chef des Travaux matetamatty qui a accepté de diriger ce travail malgré leurs multiples occupations .

A toutes les autorités de l'Université du CEPROMAD DE BUKAVU (UNIC/BUKAVU)

Personnel administratif, le Corps académique et scientifique, trouvent ici l'expression de notre gratitude pour tout le travail fait en faveur de notre formation.

Nous remercions aussi sincèrement nos frères et soeurs, cousins, oncles, et tantes, pour leur soutien tant moral que matériel.

Nous remercions particulièrement notre chère GODELIVE KANKUBI pour son soutien moral, matériel ainsi que financier qu'elle n'a pas cessé a apporté pour l'achèvement de cette étude.

Notre profonde reconnaissance s'adresse à tous nos collègues pour leur esprit d'amour et partage manifesté depuis le début jusqu'à la fin du premier et du deuxième cycle.

Enfin, que tous ceux qui ne sont pas cités reçoivent à travers ce travail l'expression de notre profonde reconnaissance.

KUBUYA BUKONDO Espoir

SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATIONS

ï $  : Dollar US

ï VODACOM : Voice Data Communication.

ï CENT : Centre d'Etudes National et de Télécommunication

ï MR : Montant Retire

ï GPRS : General Packet Radio System

ï GSM  : Global System for Mobil communications

ï ISGEA  : Institut Supérieur de Gestion des Affaires.

ï UNIC : Universite du CEPROMAD.

ï CEPROMAD : Centre proffesionnel du management pour le developpement.

ï PTT : Poste Téléphone et Télécommunication

ï SOFICOM  : Société Financière de communication.

ï SIM : Suscriptib'sIdentity Mobil

ï SMS : Shot Message Service

ï STC  : Societe de Transfert du Congo

ï SPRL : Société des personnes à responsabilité limité

ï TFC  : Travail de Fin d'étude primaire

ï TVA  : Taxe sur Valeur Ajoutée

ï UCB  : Université Catholique de Bukavu

ï C : Capital

INTRODUCTION GENERALE

1. Etat de la question

L'état de la question est une procédure qui consiste à chercher les hypothèses de travail à travers l'évaluation des résultats des recherches antérieures sur un phénomène donné. Sous cet angle, l'état de la question est un préalable pour l'élaboration d'un mémoire car il va lui attribuer un cachet spécial conformément à son aspect pour le domaine en étude. Nous ne prétendons pas être le premier ni le dernier à effectuer une étude sur le transfert d'argent. C'est dans ce même ordre d'idée que nous avons orienté notre recherche sur « problématique de transfert d'argent par les entreprises de télécommunication partenaires des agences de transfert/ cas de la société vodacom Bukavu de 2012 a 2013 ». Quelques travaux sur les entreprises de télécommunication ont capté notre attention par leur rapprochement à notre sujet d'investigation :

1° BATANGU MAYANGI, qui s'étale sur « les outils marketing et l'expansion d'une entreprise de télécommunication : Cas de Vodacom », essaie de répondre à la question de savoir à quoi servent les outils marketing. Son aboutissement est tout ordinaire quand il dit que ces outils servent à influencer le marché à l'aide des variables marketing.

2° KADIMA TSHAMALA,dans « L'analyse concurrentielle sur le marché de téléphonie cellulaire à Lubumbashi » procède à une analyse comparative de la situation concurrentielle du secteur par les tenants de l'avant-poste : Celtel et Vodacom. Ses conclusions déclarent le leadership de Vodacom sur le marché.

3. mesure de l'efficacité publicitaire dans une maison de télécommunication.Cas de super lisolo de supercell.son objectif est d'etudier l'impact du spot publicitaire dans une societe de telecommunication.

c'est dans ce sens que nous avons pensé d'orienter notre sujet.

2. Problématique

Pour mieux appréhender la problématique de ce travail, il convient de définir ce concept afin de donner une idée générale du sujet à traiter scientifiquement. La problématique est un ensemble de questions qu'une science ou une philosophie se pose relativement à un domaine particulier.

La problématique appréhendée comme un cadre réflexionel est l'art d'élaborer et de poser directement les problèmes en vue de les résoudre suivant un plan précis d'approche scientifique ou philosophique. Elle est l'approche ou la perspective théorique que l'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ. Elle constitue une composante essentielle dans la préparation d'un travail scientifique.

Ce travail serait sans effet s'il ne fixe pas l'objectif à fin de répondre à un ensemble des questions que peut se poser tout chercheur averti sur un sujet donné.

Ainsi, par le concept « problématique » on entend d'interrogation, que pose une discipline ou que se pose un chercheur autour d'un problème. Il s'agit pour le chercheur une solution à un problème précis.

Dans tous les cas, la problématique demeure une inquiétude qui provoque la curiosité du chercheur à dessein de comprendre, d'expliquer ou d'interpréter les faits qui se présentent comme un problème à résoudre. C'est l'art de poser des bonnes questions. En effet, la majeure préoccupation du siècle en cours semble être le développement. Ainsi donc, de par ses connaissances et son évolution, l'homme conçoit souvent l'idée d'améliorer ses conditions de vie par rapport au passé.

Ceci fait que différents auteurs, économistes et hommes politique, ne parlent que du développement. De ce fait, les tendances sont divergentes selon que l'on se trouve dans un domaine plutôt que dans un autre. Politique, sociologiques, économiques, national, régional, etc.

Mais comment y parvenir ? C'est la question importante que se posent les chercheurs et les hommes soucient du développement. Tandis que les uns croient qu'il fallait solliciter des aides étrangères, les autres disent qu'il faut la prise de conscience et l'analyse efficace des ressources dont on dispose en vue d'aboutir à un changement souhaité. L'importance du transfert d'argent est qu'il permet généralement à faire référence à l'un des modes de paiement scripturaux ou à l'un des systèmes de paiement suivants:

Le virement bancaire, un transfert de fonds entre deux comptes bancaires, dans la même banque ou entre deux banques différentes;

Transfert électronique de fonds, un terme générique utilisé principalement pour désigner les paiements par carte bancaire;

Virement de fonds par courriel, un virement bancaire en ligne entre les banques canadiennes;

Giro, également connu comme le dépôt direct;

Transfert d'argent par téléphone mobile

Des services bancaires désormais plus accessibles grâce aux opérateurs téléphoniques, dans les pays africains les plus pauvres, on compte davantage de téléphones portables que de comptes bancaires. Rien d'étonnant donc à ce que les opérateurs téléphoniques s'intéressent de près au virement de fonds par téléphone portable. Une alternative peu coûteuse, efficace et sûre, qui permet aux travailleurs émigrés d'envoyer de l'argent à leur famille restée au pays sans avoir à passer par les sociétés de transfert de fonds ou par des connaissances rentrant chez elles [voir Afrique Renouveau , octobre 2005].

L'argent peut être acheminé rapidement, même vers les régions les plus reculées. Il suffit que le destinataire ait accès à un portable ou puisse se rendre dans un centre de paiement. Ce marché devrait être très rentable, estime Pieter Verkade, cadre de la société de télécommunication MTN.

La technologie commence à s'implanter, en particulier dans les pays où les sociétés de transfert de fonds prélèvent des commissions élevées. L'opérateur kenyan Safaricom et le Britannique Vodafone ont ouvert la voie en 2007 en lançant M-Pesa (M pour « mobile » et pesa signifiant « argent » en kiswahili). Initialement limité au Kenya, M-Pesa s'est depuis internationalisé, auprès notamment de Kenyans vivant au Royaume-Uni. L'essor des services bancaires par téléphone mobile sur le marché kenyan, où M-Pesa occupe une position dominante, a été rapide. Fin 2010, quatre opérateurs comptaient plus de 15,4 millions d'abonnés (soit plus de la moitié de la population adulte du pays).

La croissance rapide de M-Pesa est d'autant plus surprenante que ce service au départ, été « ignoré par les établissements financiers », se souvient Bernard Matthewman, directeur général de Paynet, qui a développé pour M-Pesa un logiciel permettant d'utiliser les guichets automatiques sans carte. L'une des premières difficultés a consisté à convaincre les banques que les populations rurales constituaient une clientèle potentielle. « Et surtout, explique M. Matthewman, en lançant le service sans carte, il a fallu mener une campagne d'information. »

Du côté des utilisateurs, peu de personnes s'étaient déjà servi d'un distributeur de billets de banque, et encore moins sans carte. Pourtant, une transaction sans carte n'a rien de compliqué. Il suffit d'envoyer par SMS au destinataire un code secret, qui reste actif pendant quelques heures. Cette facilité d'emploi explique sans doute le succès immédiat du service M-Pesa. Peu après son lancement, les transferts de fonds reçus par cette méthode ont atteint une valeur totale de 100 millions de dollars.

Les transactions d'argent par téléphone portable pour des transferts de fonds et le paiement de salaire peuvent influencer négativement les revenus des sociétés de transfert d'argent et cela permet de localiser l'efficacité de transfert d'argent par les sociétés de télécommunication par rapport aux agences de transfert des fonds.

Eu égard de ce qui précède, quelques questions ont bien attiré notre attention à savoir :

Quelles sont les difficultés financières majeures rencontrées par les sociétés de télécommunication en transférant l'argent par téléphone ?

Quelles sont les retombées de transfert d'argent par les sociétés de télécommunication sur les activités des agences de transfert d'argent?

Voila en peu des lignes les questions fondamentales auxquelles nous allons tenter de répondre dans la présente étude.

3. Hypothèses du travail

Une hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche, propositions formulées de telle sorte que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.

Selon ALBARELO, cité par FYFY MBUMBA, l'hypothèse est une proposition de réponse à la question posée. L'hypothèse tend généralement à formuler une relation entre les faits. Elle est précise et constitue véritablement le fil conducteur de la recherche puisque c'est également l'hypothèse qui suggère les techniques de recherche à mettre en oeuvre ultérieurement.

Dans l'hypothèse, le chercheur essaie de répondre d'une façon anticipative aux différentes questions posées par la problématique, en lui servant ainsi de fil conducteur dans la recherche entreprise.

Dans ce travail nous avons formulé nos hypothèses de la manière ci-après :

Les doublements d'envoi et de retrait suite aux problèmes de l'instabilité de la connexion ainsi que la perte du code PIN.

La perte de clients potentiels qui préfèrent utiliser les transactions financières par téléphonie mobile

4. Choix et intérêt de sujet

4.1. Choix du sujet

Plusieurs raisons justifient le choix de ce sujet : ½ l'analyse de transfert d'argent par les sociétés de télécommunication partenaires des agences de transfert cas de la société vodacom Bukavu½ .Nous l'avons d'abord choisi parce que la télécommunication est un secteur très important de l'économie d'un pays.

Ensuite, attirer l'attention du public sur le secteur d'envoi de l'argent par les sociétés de télécommunication qui est relégué au second plan et pourtant c'est le secteur qui regorge des revenus considérables vue la situation géographique de la RDC.

4.2. Intérêt du sujet

L'intérêt de notre sujet est quadruple. Il s'agit de l'intérêt personnel académique, scientifique et social.

4.2.1. Intérêt personnel.

Etudiant finaliste du deuxième cycle de l'UNIC/Bukabu, futur gestionnaire des entreprises, nous avons voulu apporter notre modeste contribution à l'amélioration de l'application des stratégies d'envoi de l'argent par les sociétés de télécommunication sans interférer les activités des agences de transférer.

4.2.2 Intérêt académique

Notre travail nous permettra de confronter les connaissances théoriques apprises tout au long de notre formation en Management et sciences économique et la pratique. Il est également une réponse à la norme académique selon laquelle la fin du deuxième cycle est sanctionnée par la rédaction et la défense de mémoire pour obtenir le diplôme de licence relatif au domaine.

4.2.3. Intérêt scientifique

Notre conviction est que ce travail pourra servir d'outil de référence à d'autres chercheurs qui seront intéressés par le secteur de télécommunication. Ce travail si modeste que soit-il, contient certes des informations utiles qui permettront de savoir plus sur la concurrence dans les entreprises de télécommunication.

4.2.3. Intérêt Social

Les résultats de ce travail pourront aider les autorités administratives et les gestionnaires des entreprises de télécommunication de planifier et concevoir de projets pour promouvoir le développement social et économique de la population de la ville de Bukavu en particulier et de la République Démocratique du Congo en général.

Il Permettra aux populations et aux bénéficiaires directs comme indirects de ces entreprises de comprendre que la réussite d'une entreprise est fonction de la bonne analyse et par conséquent la population locale de milieu dans lesquels elles sont implantées devra jouir et bénéficier les avantages liés à cette politique d'analyse concurrentielle.

5. Méthode et technique de recherche.

Au cours de notre travail et dans le souci de mieux conduire notre recherche nous avons fait recours à certaines techniques et méthodes de recherche. Toute recherche scientifique exige la mise en oeuvre des méthodes et techniques.

5.1. Méthodes

R. PINTO et M. GRAWITZ, définissent la méthode comme étant ensemble des principes, des règles et d'opérations intellectuelles qui permettent au chercheur de faire l'analyse des données collectées en vue d'atteindre le résultat.

La méthode est un ensemble ordonné des principes, des règles et des opérations intellectuelles permettant de faire une analyse en vue d'atteindre le résultat. Pour mener à bien notre analyse, nous avons recouru aux méthodes analytique et statistique.

5.1.1. Méthode analytique

Cette méthode nous a permis d'analyser les données recueillies sur terrain.

En effet, les données recueillies ont été décomposées et scrutées dans le but de dégager l'état de transfert d'argent par la société de télécommunication Vodacom Bukavu

Cette méthode consiste en la quantification des données, des résultats et la présentation des données, des résultats dans des tableaux pour une meilleure interprétation.

5.2. Techniques de recherche

Pour récolter les données en rapport avec notre sujet, nous avons utilisé certaines techniques.

Une technique de recherche est définie comme un ensemble des moyens et des procédés qui permettent au chercheur de ressembler des données et des informations sur son sujet de recherche.

Nous avons utilisé la technique documentaire et la technique d'interview semi -structurée.

5.2.1. Technique documentaire

La technique documentaire nous a permis de consulter les documents écrits notamment les rapports d'activités de VODACOM, les ouvrages dans les bibliothèques les travaux de fin de cycle, les notes de cours ayant trait avec notre sujet d'études.

5.2.2 Technique d'interview semi structurée

Elle nous a permis de nous entretenir et poser certaines questions aux clients et agents utilisant le système mobile de transfert d'argent afin de comprendre la réalité de terrain et envisager ainsi des nouvelles perspectives d'avenir.

6. Délimitation spatio- temporelle du sujet

Pour mener à bien une étude, le chercheur doit déterminer des limites temporelles et spatiales de son étude.

Dans cette optique nous avons déterminé notre champ d'action et la période d'étude.

6.1. Dans l'espace

Notre champ d'action est la ville de Bukavu.

Il sera question d'y effectuer une analyse de transfert d'argent par les entreprises de télécommunication notamment Vodacom.

6.2. Dans le temps

Notre d'étude est étendue sur 6 mois, elle va du 16 octobre 2012 au 16 avril 2013. Cette délimitation se justifie par la disponibilité des données à notre disposition.

7. Subdivision du travail

Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en trois chapitres libellés comme suit:

Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et théorique du travail axé sur les concepts clés à savoir concurrence,transfert d'argent et entreprise . Cette portée définitionnelle des concepts fait l'objet de notre étude .

Le deuxième chapitre concerne l'aperçu général sur le secteur de télécommunication dans la ville de Bukavu Il est subdivisé en deux sections principales entre autres :

la situation géographique et historique de VODACOM /Bukavu

et la Présentation de la ville de Bukavu.

Le troisième chapitre est consacré à l'analyse de transfert d'argent par les societes de telecommunication partenaires des agences de transfert.

PREMIER CHAPITRE

CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Dans le domaine scientifique, il est d'usage de ne pas se livrer à l'étude d'un sujet sans savoir de quoi il s'agit, sans définir au préalable les concepts.

La définition d'un concept dépend d'une part du domaine dans lequel on se trouve et d'autre part du point de vue de l'auteur. Ainsi, de plusieurs définitions données au terme concept, nous avons retenu celle qui nous dit que « le concept est une idée d'un objet conçu par l'esprit, permettant d'organiser les perceptions et les connaissances ».

Selon petit Larousse en couleur, l'analyse est définie comme une « décomposition d'un corps ,d'un tout en principe constituante »

I.1. NOTION DE TRANSFERT D'ARGENT EN COMMUNICATION

Dans les pays africains les plus pauvres, on compte davantage de téléphones portables que de comptes bancaires. Rien d'étonnant donc à ce que les opérateurs téléphoniques s'intéressent de près au virement de fonds par téléphone portable. Une alternative peu coûteuse, efficace et sûre, qui permet aux travailleurs émigrés d'envoyer de l'argent à leur famille restée au pays sans avoir à passer par les sociétés de transfert de fonds ou par des connaissances rentrant chez elles [voir Afrique Renouveau , octobre 2005]. L'argent peut être acheminé rapidement, même vers les régions les plus reculées. Il suffit que le destinataire ait accès à un portable ou puisse se rendre dans un centre de paiement. Ce marché devrait être très rentable, estime Pieter Verkade, cadre de la société de télécommunication MTN.

La technologie commence à s'implanter, en particulier dans les pays où les sociétés de transfert de fonds prélèvent des commissions élevées

I.1.1. nature et importance de la communication

Selon petit Larousse de couleurs, la télécommunication est définie comme étant une « ensemble des moyens de communication à distance ».

Communiquer à distance, dans un but de transmettre ou de recevoir des informations, et ce que nous entendons par la télécommunication, C'est donc un échange de voix, sons, images, textes et données numériques.

D'après UIT (Union Internationale de Télécommunication, 1932, MADRID), la télécommunication est définie comme « toute communication télégraphique désignant des signaux, d'écrits, d'images, des sons ou de renseignements de toute nature par fil, radio ou l'autre système ou procédés de signalisations électriques ou visuelles ».

Sur ce, parlant de marché de téléphonie cellulaire, nous faisons référence à l'ensemble d'entreprises qui se positionnent comme « opérateurs » de télécommunication sur base de téléphone mobile (offre) et du public qui en éprouve le besoin (Demande).

1.1.2. le processus de transfert d'argent

Les SFD disposent d'un avantage comparatif avec l'existence de réseaux étendus et d'une proximité avec les segments de clientèle moins favorisés qui constituent la majorité des familles

récipiendaires. Ils peuvent être un moyen supplémentaire de distribution des services de transferts le marché des transferts constitue également une opportunité commerciale pour les SFD tout en leur permettant de remplir leur mission sociale. Certains SFD qui ont les infrastructures les moyens financiers et les compétences nécessaires pratiquent le transfert d'argent ou projettent de le faire en visant quatre objectifs :


· Générer une source de revenus additionnelle


· Valoriser l'infrastructure existante (points de service, informatisé et interconnecté)


· Élargir la gamme des services offerts avec un produit qui permette de fidéliser la clientèle

existante et d'attirer une clientèle nouvelle vers les produits de base d'épargne et de crédit


· Améliorer l'accès à des services financiers de proximité à une clientèle pauvre.

Les IMF se sont toujours heurtés à des contraintes objectives pour entrer dans le marché des

transferts d'argent. Cependant depuis l'expérience de l'UNACOIS et du DJOMEC qui utilisaient le

système Money Express pour les transferts d'argent, de nombreuses autres IMF ont franchis le pas.

Parmi les plus significatifs on note l'ACEP, le CMS et le PAMECAS qui ont des réseaux dont le

maillage s'étend en général sur l'ensemble du territoire national notamment en milieu rural. Chacun de ces trois réseaux a utilisé ses stratégies propres pour gagner le droit d'entrer dans le marché des d'argent. Dans la réglementation de l'UEMOA, seules les banques et les administrations des postes sont autorisées à effectuer des opérations avec l'étranger selon les modalités et exigences définies par la loi bancaire et des relations avec l'extérieur. Les Systèmes financiers décentralisés (SFD) sont réglementées par une loi spécifique dite `loi PARMEC'. Les SFD sont régies par un certain nombre de textes juridiques et réglementaires comprenant la loi portant réglementation des institutions mutualistes ou coopératives d'épargne et de crédit et son décret d'application, la convention-cadre et les instructions de la Banque Centrale. La loi PARMEC permet aux institutions d'épargne et de crédit constituées sous forme mutualiste ou coopérative ou sous d'autres formes d'évoluer ou de se transformer en établissement financier. Les mutuelles et coopératives régies par la loi PARMEC ont la possibilité d'accéder au statut de banque ou d'établissement financier par le biais de l'organe financier. L'organe financier est une structure créée par un réseau (ensemble d'institutions affiliées à une même union, fédération ou confédération) et dotée de la personnalité morale dont l'objet principal est de centraliser et de gérer les excédents des ressources des institutions qui en sont membres (article 2). L'organe financier est constitué sous forme de société à capital variable et dispose du statut de banque ou d'établissement financier régi, sauf dérogations, par les dispositions de la loi portant réglementation bancaire (articles 55 de la loi et 30 du décret). Cette option n'a pas été retenue comme telle pour l'instant. La confédération de deux réseaux (le Crédit Mutuel du Sénégal et Jemeni au Mali) a opté pour la création d'un établissement financier sous la forme de SA soumise de droit commun: la BIMAO. La voie empruntée par les SFD dans la zone consiste à devenir sous-agent d'une banque déjà franchisée avec une société de transfert rapide.

Le dispositif réglementaire n'est pas la seule limite à l'entrée des SFD sur le marché des transferts

internationaux qui requiert l'insertion dans un réseau étendu de partenaires internationaux, la

maîtrise des opérations de change et des risques liés aux transferts d'argent rapides. Ce type

d'alliance implique un second partage des commissions perçues par la banque entre cette dernière et

le SFD. Pour les deux parties, un volume d'opérations important est nécessaire pour que l'activité

s'avère rentable. Le plus souvent, ces SFD sont des sous-agents payeurs et ne peuvent émettre des

transferts ce qui évite aux banques un surcroît de gestion de change mais limite les gains pour les

SFD et les services de transfert à l'envoi pour leurs clients (il est à noter que la zone est réceptrice

nette de transferts internationaux). Ces montages permettent aux SFD de reporter en partie sur les banques et les sociétés de transferts les responsabilités légales en rapport avec la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et en totalité, le respect de la réglementation des changes. L'utilisation des logiciels et systèmes des sociétés de transfert par les SFD pour transmettre l'information identifiant l'émetteur et le receveur ainsi que le montant de la transaction limitent également toute confusion dans la chaîne des responsabilités et le risque pour les clients

1.1.3. Importance d'une communication organisée

Certaines entreprises n'attachent d'une importance secondaire a la communication jusqu' `aux annéessoixante, quelques entreprises considèrent que,pour rester leader sur son marche,il lui suffisait de fabriquer les meilleurs produits,de les vendrea un prix raisonnable et de disposer d'un bon réseau de vente et de distribution.cette croyance était erronée et cette attitude dangereuse pour plusieurs rasons fondamentales.la première,c'est que les comportements des consommateurs a l'égard d'un produit et en particulier leur décision de l'acheter ou non,dépendanttrès largement de l'image qu'ils en ont c'est-à-dire de ce qu'ils en savent et de ce qu'ils en pensent.et cette image, a son tour,est la résultante de toutes les communications relatives au produit auxquelles les consommateurs ont été exposés.

La deuxième raison, c'est que dans certaines circonstances,l'image de l'entreprise elle-même,constitue pour elle la meilleure assurance contre certains risques et la meilleure protection contre certains accidents.

La troisième raison qui doit conduire les entreprises à se doter d'une politique délivre et volontariste de communication,c'est que si elles n'ont pas une politique,elles communiqueront quand même,mais mal.En effet qu'elles soient conscientes ou non,les entreprises ne cessent au travers de toutes leurs actions d'émettre des massages sur elles-mêmes et sur leurs produits,c'est-à-dire de communiquer.

La question ne se pose donc pas de savoir s'il faut ou non communiquer de toute manière, mais plutôt de savoir s'il faut le faire d'une manière inconsciente,involontaire et inorganisée,ou au contraire d'une manière lucide,volontaire et systematique.la réponse est évidente,autant plus que,si une entreprise ne prend pas en main sa propre communication,d'autres risquent de s'en changer a sa place. Et il est évident qu'ils ne présenteront pas son bon visage.

1.1.4.Les conditions de transfert de fond par les sociétés de télécommunication

Changement notoire dans les transferts d'argent: La société Flouss ( www.flouss.com) permet de « dématérialiser » le transfert d'argent.
En effet c'est grâce à l'internet que les gens peuvent désormais transférer des sommes en créant un compte sur le site et en le créditant.
Principal avantage: les pourcentages de prélèvement sont beaucoup plus faibles et fixe.
Exemple: pour 100 ou 900 euros vous ne payerez que 4 euros !
Il faut également noter que vous pouvez bénéficier de points de retrait en Afrique ou les banques aussi font le relais.Ce système est plus économique que les systèmes traditionnels, et parfaitement sécurisé.

L'argent peut être acheminé rapidement, même vers les régions les plus reculées. Il suffit que le destinataire ait accès à un portable ou puisse se rendre dans un centre de paiement. Ce marché devrait être très rentable, estime Pieter Verkade, cadre de la société de télécommunication MTN. La technologie commence à s'implanter, en particulier dans les pays où les sociétés de transfert de fonds prélèvent des commissions élevées. L'opérateur kenyan Safaricom et le Britannique Vodafone ont ouvert la voie en 2007 en lançant M-Pesa (M pour « mobile » et pesa signifiant « argent » en kiswahili).
La croissance rapide de transfert d'argent par téléphone est d'autant plus surprenante que ce service a, au départ, été « ignoré par les établissements financiers », se souvient Bernard Matthewman, directeur général de Paynet, qui a développé pour M-Pesa un logiciel permettant d'utiliser les guichets automatiques sans carte. L'une des premières difficultés a consisté à convaincre les banques que les populations rurales constituaient une clientèle potentielle. « Et surtout, explique M. Matthewman, en lançant le service sans carte, il a fallu mener une campagne d'information. » Du côté des utilisateurs, peu de personnes s'étaient déjà servi d'un distributeur de billets de banque, et encore moins sans carte. Pourtant, une transaction sans carte n'a rien de compliqué. Il suffit d'envoyer par SMS au destinataire un code secret, qui reste actif pendant quelques heures. Cette facilité d'emploi explique sans doute le succès immédiat du service M-Pesa. Peu après son lancement, les transferts de fonds reçus par cette méthode ont atteint une valeur totale de 100 millions de dollars.

1.1.5. Lapublicité media et hors media

Une autre grande distinction peut être faite entre la publicité media et la publicité hors media.la publicité media est présenté sur l'ensemble des supports de presse (presse écrite,radio et audiovisuelle tandis que le hors media concerne toutes les autres formes de publicité) marketing direct,plv, promotion, publicitéévènementielle,relations publique, annuaires.

Les investissements publicitaires dans les medias concernent aujourd'hui la presse,la télévision,l'affichage,la radio et le cinéma,l'internet,la part de la télévision dans le marché publicitaire est en constante progression.

Malgré l'importance prise par la télévisons dans la diffusion de la publicité,le hors media,ou publicité directe dans les pays industrialisés une forme privilégiée de communication.

La publicité directe comprend toutes les formes d'incitations commerciales,présentées directement à l'acheteur potentiel d'un produit ou d'un service,sans l'intermédiaire d'un support tel que la presse ou la télévision.C'est une publicité souvent plus agressive,qui vante généralement la qualité et le prix produits sans recourir aux stratégies d'image caractéristiques des medias.

La publicité directe est divisée en quatre grands secteurs,(le marketing) publipostage de mailings,vente par correspondance (la promotion) publicité sur le lieu de vente (la publicitéévènementielle) la publicité évènementielle (partenariat et sponsoring) et les opérations de relations publiques.la fonction essentielle de la publicité par la poste (mailings) est de familiariser les acheteurs locaux.Elle permet également d'entretenir les ventes des détaillants en fidélisant les anciens clients et en attirant de nouveaux. Quand il est impossible de convaincre le consommateur par la vente directe,on recourt à d'autres méthodes pour l'inciter à consommer.Desprocèdes particuliers tels que les catalogues de vente par correspondance sont utilisés. Une autre forme de publicité utilise l'objet (porte-clés, agendas, etc..) enfin,on peut servent à entretenir l'image de marque des sociétés.

I.2. HISTORIQUE ET CADRE CONCEPTUEL DU TRANSFERT DE FOND

1.2.1 Historique du transfert de fond

Epargne Sans Frontière (ESF) a été créée en 1985, sous l'impulsion de la Caisse des Dépôts et Consignations, et de la SICAV Nord/Sud Développement. Conscients de la généralisation du surendettement des pays du Sud, les fondateurs d'ESF ont voulu créer un lieu de réflexion et d'innovation sur de nouvelles solutions de financement du développement.

En l'espace de 25 ans, les sujets traités par l'association ont progressivement évolué. L'émergence de la microfinance, l'évolution de l'APD, les changements macro-économiques au sein des pays en développement, les crises financières et leur impact sur les pays du Sud, les transferts de migrants,  font partie des nombreux thèmes sur lesquels ESF a apporté de précieuses contributions via ces travaux.

La zone géographique sur laquelle ESF consacre la majeure partie de sa réflexion est l'Afrique (en particulier francophone).Epargne Sans Frontière est présidée depuis 2006 par Monsieur DanielLebègue.

Les migrations sont causées par les changements climatiques, la crise de l'emploi et surtout la

pauvreté. Les transferts de fonds contribuent à la réduction de la pauvreté de certaines familles par une augmentation de leurs revenus extérieurs. Ils apparaissent plus stables que les investissements financiers directs car ils ignorent l'instabilité ou la mauvaise gouvernance du pays. Ils se basent essentiellement sur des relations sociales et sur l'affection et l'attachement à la famille d'origine de la part du migrant.Les gouvernements des pays d'origine et des pays de destination doivent mettre sur place des politiques qui favorisent le développement des transferts d'argent.

Depuis une décennie, le marché des transferts d'argent connaît une évolution positive et

significative. On note de plus en plus l'arrivée de plusieurs acteurs dans le dispositif. Ces acteurs

sont essentiellement les banques et les réseaux mutualistes sénégalais.

Les transferts d'argent des émigrés vers leurs pays d'origine ont connu une forte augmentation en

raison de l'accroissement des migrants dans les pays d'accueil.

1.2.3.le transfert de fond par les agences de transfert

Les transferts de fonds sont inclus dans une rubrique de la balance des paiements quicomprend les lignes «rémunération des salariés» et «transferts des migrants».Ces transferts peuvent suivre différents canaux selon le degré d'inclusion financière . Ils dépendent du statutdes beneficiaires et de leur appartenance à un réseaux international à sa connaissance de modes d'envoi rapide et peu cher. Les circuits formels du marché des transferts sont constitués par lesétablissements financiers classiques (les banques en général) et par les institutions de micro-finance(IMF) qui disposent d'un organe financier en vertu de la loi PARMEC du 5 janvier 1995.

Ces dernières années, les établissements financiers ont adapté très significativement leurs offres deproduits financiers à l'exigence de simplicité et de rapidité dans les procédures d'envois des

émigrés. Ils cherchent régulièrement une amélioration de ce service en vue de mieux répondre à lademande des clients. Au Sénégal et au Congo, les principaux acteurs du secteur des transferts d'argent sont les opérateurs de transfert argent international, les banques, la poste et de plus en plus les institutions de micro-finance (IMF). Les envois d'argent par des circuits officiels sont en priorité utilisés pour des besoins de consommation courante, de fraisd'éducation et ou de couverture de santé. L'étude rappelle que leur utilite représente le triple desinvestissements directs étrangers et souligne l'importance d'encourager les envois par voie officielle en réduisant des coûts de transfert, ainsi que par la mise en place d'infrastructures financières et d'offres bancaires attractives ou encore la collaboration entre les structures spécialisées dans le transfert et les établissements de crédits et mutuelles.

Au niveau macro économique, les transferts internationaux contribuent à équilibrer la balance des paiements et jouent un rôle stabilisateur.

À l'échelon international, les initiatives publiques convergent vers la nécessité de canaliser ces flux

financiers à travers des mécanismes réglementés, accessibles au plus grand nombre à moindre coût.

Face au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme il s'avère nécessaire de veiller à un

renforcement de l'appareil de suivi statistique. Dans certains dispositifs d'aide au développement

cherchant à mutualiser le retour sur investissements capital humain des migrants les phénomènes

migratoires sont prises en compte (concept de co-développement).

Cette étude s'intéresse à la problématique du transfert d'argent au Sénégal, il s'agira d'analyser lesinitiatives locales qui favorisent le développement local à travers des Institutions de Micro financeet/ou à travers d'autres institutions, dans le cadre du Project des 4 Fondations pour l'AfriqueSénégal et en particulier de l'étude «Capitaliser les analyses existantes sur l'épargne, transferts de fonds et investissement en référence au rôle des IMF» et «transferts de fonds, banques rurales et développement local».

En particulier, le rapport devra identifier et analyser au moins 3 études de cas sur les mécanismes

financiers pour la valorisation des transferts de fonds en faveur du développement local, avec

l'engagement - ou non - des banques rurales, pour avoir des recommandations et indications utilespour ce qui concerne le Project des 4 Fondations pour l'Afrique , de concert avec les

banques rurales engagées.

À ce propos, le rapport devra analyser les opérateurs financiers qui agissent dans le territoire objet

d'intervention, les banques rurales, les concurrents et les possibles allies, en évaluant les transfertsde fonds canalisée par les différents opérateurs, en évaluant l'offre disponible et potentielle desproduits et des services financiers pour la collecte de l'épargne (et des transferts de fonds) pour lecrédit (en comprenant quelles sont les types de crédit concernés et pour quelle typed'investissement, surtout dans le cas de demande provenant de familles de migrants), la capacité degestion et les politiques de communication. L'analyse de l'offre devra être confrontée avec lesdemandes des familles. Sur cette base on devra identifier de possibles nouveaux mécanismes,produits et services pour l'allocation de l'épargne sur initiatives de développement local commedans le Projet des Fondations. L'analyse devra enfin développer des considérations générales sur le sens de l'initiative en ce qui concerne les dynamiques et les processus en cours de développement local et flux migratoires. Pour cela l'étude s'articule en plusieurs parties:

?? Présentation succincte du secteur de la micro finance

?? Présentation du dispositif général du marché de transfert d'argent international en prenant en

compte le segment occupé par les SFD.

?? Etudier les enjeux stratégiques et opérationnels dans le contexte réglementaire de l'UEMOA

?? Analyser l'offre de produites et services en matière d'épargne et de crédit

?? Faire l'état des lieux et voir les contraintes du transfert d'argent des migrants en milieu rural

?? Présenter et analyser trois cas

?? Proposer des mécanismes et recommandations.

Cette étude, à travers 3 études de cas, tente de donner des réponses à un certain nombre de

problèmes :

1. Comment s'articule les circuits financiers et les transferts vers le milieu rural?

2. Qui sont les acteurs impliqués?

3. Quelles sont les destinations (utilisations) des transferts reçus?

4. Comment mobiliser les transferts en faveur du développement rural?

?? Facteurs clés de succès du secteur de transfert d'argent


· Le très fort engouement des populations et leur dynamisme vis-à-vis du secteur ;


· La volonté clairement affichée du Gouvernement de promouvoir le secteur ;


· L'existence d'une réglementation souple qui cherche à s'adapter aux réalités du secteur et à

son évolution ;


· La nouvelle réglementation à venir prend davantage la mesure des enjeux actuels axés sur la

transparence financière, la professionnalisation, le renforcement de la structuration

financière du secteur et de la supervision;


· L'engagement des bailleurs de fonds à appuyer davantage les actions de promotion et de

surveillance ,


· La place occupée par l'AP/SFD dans la nouvelle réglementation.

1.3. ANALYSE DES RISQUES

Si certaine risques sont reportées sur les banques et STA (change, blanchiment) ou font déjà partie

des risques connus par les IMF (fraude, erreur, vol), les SFD courent les risques rattachés à la

gestion de la liquidité, particulièrement le risque de manque de liquidité. Il est le risque majeur et

impose une phase d'apprentissage ainsi que des ajustements par tâtonnements dans la gestion de latrésorerie entre les caisses et la caisse centrale, la caisse centrale et la banque au démarrage du

service. Il est ainsi important pour le SFD de développer un ensemble de procédures et politiques

dont le relèvement des plafonds des encaisses et des assurances et la constitution d'un historique desflux par caisse entres autres. C'est pourquoi les SFD concernés ont procèdes à une implantation duservice de manière progressive en commençant par les zones urbaines proches de leurs servicescentraux afin d'assurer un meilleure suivi des expériences pilotes.

Qualité du service

Les SFD ont progressivement la qualité en évitant les lenteurs et le risque de disponibilité des

liquidités dans les caisses membres afin de garantir la confiance et la fidélisation de la clientèle dansun contexte ou la concurrence devient de plus en plus forte. Néanmoins cette qualité est souventternie par l'instabilité du dispositif technique et les coupures de courant récurrentes

1.4. RÉGLEMENTATION DU SYSTÈME DE TRANSFERT D'ARGENT

Dans la réglementation de l'UEMOA, seules les banques et les administrations des postes sont

autorisées à effectuer des opérations avec l'étranger selon les modalités et exigences définies par laloi bancaire et des relations avec l'extérieur. Les Systèmes financiers décentralisés (SFD) sont

réglementées par une loi spécifique dite `loi PARMEC'. Les SFD sont régies par un certain nombre

de textes juridiques et réglementaires comprenant la loi portant réglementation des institutions

mutualistes ou coopératives d'épargne et de crédit et son décret d'application, la convention-cadre etles instructions de la Banque Centrale. La loi PARMEC permet aux institutions d'épargne et decrédit constituées sous forme mutualiste ou coopérative ou sous d'autres formes d'évoluer ou de setransformer en établissement financier. Les mutuelles et coopératives régies par la loi PARMEC ontla possibilité d'accéder au statut de banque ou d'établissement financier par le biais de l'organefinancier. L'organe financier est une structure créée par un réseau (ensemble d'institutions affiliées àune même union, fédération ou confédération) et dotée de la personnalité morale dont l'objetprincipal est de centraliser et de gérer les excédents des ressources des institutions qui en sontmembres (article 2). L'organe financier est constitué sous forme de société à capital variable etdispose du statut de banque ou d'établissement financier régi, sauf dérogations, par les dispositionsde la loi portant réglementation bancaire (articles 55 de la loi et 30 du décret). Cette option n'a pasété retenue comme telle pour l'instant. La confédération de deux réseaux (le Crédit Mutuel duSénégal et Jemeni au Mali) a opté pour la création d'un établissement financier sous la forme de SAsoumise de droit commun: la BIMAO. La voie empruntée par les SFD dans la zone consiste àdevenir sous-agent d'une banque déjà franchisée avec une société de transfert rapide.

Le dispositif réglementaire n'est pas la seule limite à l'entrée des SFD sur le marché des transferts

internationaux qui requiert l'insertion dans un réseau étendu de partenaires internationaux, la

maîtrise des opérations de change et des risques liés aux transferts d'argent rapides. Ce type

d'alliance implique un second partage des commissions perçues par la banque entre cette dernière et le SFD. Pour les deux parties, un volume d'opérations important est nécessaire pour que l'activité s'avère rentable. Le plus souvent, ces SFD sont des sous-agents payeurs et ne peuvent émettre des transferts ce qui évite aux banques un surcroît de gestion de change mais limite les gains pour les SFD et les services de transfert à l'envoi pour leurs clients (il est à noter que la zone est réceptrice nette de transferts internationaux). Ces montages permettent aux SFD de reporter en partie sur les banques et les sociétés de transferts les responsabilités légales en rapport avec la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et en totalité, le respect de la réglementation des changes. L'utilisation des logiciels et systèmes des sociétés de transfert par les SFD pour transmettre l'information identifiant l'émetteur et le receveur ainsi que le montant de la transaction limitent également toute confusion dans la chaîne des responsabilités et le risque pour les clients.

1.5. RÉGLEMENTATION DES RELATIONS FINANCIÈRES EXTÉRIEURES

La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme a conduit à la mise en place d'un dispositif spécifique au sein des Etats de l'UEMOA pour le contrôle des flux de capitaux) auquel les établissements financiers et les SFD sont tenues de se conformer (partie 3.3).Au niveau des transferts internationaux, les flux financiers générés par les organismes financiers

agréés sont soumis à la surveillance de la BCEAO à travers la réglementation des relations

financières extérieures. Le règlement précise que les opérations de transfert avec l'étranger ne

peuvent être effectuées que par l'administration des postes ou une banque intermédiaire agréée pararrêté du ministère des Finances. Les logiciels des sociétés de transfert sont équipés de listes

actualisées des personnes suspectées de terrorisme ou susceptibles d'être impliquées dans des opérations de blanchiment d'argent et de dispositifs d'alerte permettant de les identifier en temps

réel.

1.6. LES CIRCUITS INFORMELS

A côté de ces circuits formels, se développent de manière extensive les circuits informels. En effet,

l'essor des technologies de l'information et de la communication (TIC) notamment la généralisationdu téléphone et la couverture réseau des zones les plus reculées, ont permis de développersignificativement un marché de transfert d'argent via des circuits informels qui reposent sur lesréseaux sociaux (relations de parenté, de connaissance, d'amitié, etc.). C'est ainsi que des massesénormes d'argent sont transférées et avoisineraient selon certaines estimations 80% des transfertsformels. Il s'avère ainsi que les transferts d'argent des émigrés constituent un enjeu économique detaille dans le développement du pays. Dans le circuit formel les couts sont de diverses formes lescommissions les taxes et les couts liés aux transactionsau delà de ces coûts de transaction, certains facteurs peuvent s'avérer compliqués pour une certainefrange de population: identification formelle, cultures étrangère et financière limitée qui favorisentles canaux informels. Ces derniers, s'ils peuvent s'avérer plus accommodants ou faire partie

intégrante de l'organisation de réseaux de migrants, comportent des risques importants en particulierquand ils s'effectuent directement en numéraire ou à la limite de la légalité. Ils restent néanmoins, leplus souvent beaucoup plus compétitifs en termes de coûts voire de délais que les canaux formels.Néanmoins parallèlement au système formel, sujet à des coûts élevés, s'est développé un réseau detransferts d'argent fonctionnant en dehors de toute réglementation et qu'on qualifie de systèmeinformel. Les systèmes informels les plus répandus sont les transferts entre individus, les transfertsvia des sociétés de transport ou encore via des sociétés d'import export. Ces systèmes sont peu sûrs,avec des délais variables, et les risques de fraudes sont importants. La forte préférence pour laliquidité des familles et la recherche de minimisation des coûts de transaction conduisent lespopulations migrantes et leurs parentèles à rechercher des moyens facilement accessibles, fiables,rapides et à moindre coût pour transférer leur argent.

Les transferts courants au Sénégal, les transferts courants (publics et privés) participent sensiblement à la réduction de lapauvreté et leurs excédents dans la balance des paiements durant ces dernières années sont dus pourl'essentiel aux envois des émigrés. La mesure de l'impact positif des transferts au niveau desménages sénégalais est révélée par plusieurs études micro-économiques qui montrent son rôleprépondérant dans la réduction de la pauvreté. Des résultats de recherche de la DPEE exploitant labase de données de l'Enquête sénégalaise auprès des ménages (ESAM II) révèle que les envois desémigrés diminuent de 31% le nombre de ménages en dessous de la ligne de pauvreté et accroît enmoyenne de 60% les dépenses par tête des membres des ménages bénéficiaires. Cependant l'impactest beaucoup plus significatif pour les ménages urbains. L'accroissement des dépenses en raison destransferts représente pour les ménages bénéficiaires un impact de 95% à Dakar et de 63,2% pour lesautres villes du pays contrairement au milieu rural où il n'est que de 6%. Ceci est expliqué par lamodicité des transferts vers le milieu rural participant ainsi à la faiblesse de l'incidence de leur effetsur la réduction de la pauvreté dans le monde rural.3 Ces résultats qui font un focus sur le milieu ruraldoivent inciter à plus d'attention pour étudier et comprendre les dynamiques en cours pour ensuiteles aider à optimiser les transferts reçus.

Les effets des rapatriements de fonds sur les communautés des pays en développement sont

Nettement plus importants qu'on ne le pensait. D'une façon générale, les spécialistes et les décideursjugent que l'effet multiplicateur des rapatriements peut-être substantiel, chaque dollar transféréproduisant plusieurs dollars de croissance économique dans des entreprises qui, à leur tour,produisent et fournissent des biens qui seront achetés à l'aide de ces ressources. Les rapatriementsde fonds peuvent favoriser le développement pour autant qu'il existe dans le pays d'origine à la foisun environnement économique propice à leur utilisation, des dispositions concernant les envoisd'argent et des opportunités d'investissement.

Actuellement, les obstacles aux rapatriements officiels de fonds sont le principal frein à une

Maximisation des avantages que présentent ces opérations. Les rapatriements bancaires officiels sont souvent compliqués et lents, voire totalement inaccessibles aux migrants qui ne peuvent ouvrir decompte dans leur pays de résidence en raison de leur situation ou de leur statut juridique temporaire.

S'agissant de l'impact des rapatriements de fonds, il existe deux optiques contradictoires qui

peuvent être appelées «perspective développementaliste» et perspective «du syndrome du migrant».

1.7.LE TRANSFERT DE FOND PAR LES SOCIÉTÉS DE TÉLÉCOMMUNICATION

Le virement d'argent par téléphone portable pour des transferts de fonds et le paiement de petits montants, comme les frais scolaires et les factures des services publics, s'est étendu à d'autres pays africains. En Afrique du Sud comme au Congo, Vodacom s'est récemment associé à Nedbank pour offrir ces services à l'intérieur du pays. « Le taux de pénétration actuel du marché cible de Vodacom, sa présence par l'intermédiaire de distributeurs même dans les zones rurales, nous a intéressés », explique Ilze Wagener, cadre chez Nedbank.

Les transactions par téléphonie mobile peuvent permettre aux banques d'accéder aux marchés ruraux sans avoir à ouvrir de nouvelles agences. En mai 2011, neuf mois après son lancement, le partenariat Vodacom-Nedbank comptait 140 000 abonnés en Afrique du Sud et avait établi plus de 3 000 agences M-Pesa et 2 000 guichets automatiques dans le pays. Dans un pays comme l'Afrique du Sud, où la clientèle et les distributeurs ont des profils plus variés, « il faut envisager M-Pesa de manière très différente », affirme Mme Wagener. À ses yeux, le service « présente des possibilités et des défis sans équivalent ».Dans certains pays, les banques forment des partenariats avec plusieurs compagnies de télécommunications. « Le réseau de transfert d'argent mobile mis en place grâce à des partenariats avec quatre sociétés de téléphonie mobile au Ghana nous a permis d'étendre nos services auprès de clients répartis dans l'ensemble du pays », a indiqué à Afrique Renouveau OwurekuOsare, responsable du service de transactions bancaires d'Ecobank au Ghana.
Le renforcement de ce réseau au Ghana s'inscrit dans le cadre d'une stratégie plus globale d'élargissement de la clientèle, a-t-il ajouté.

Tout indique que les services bancaires et financiers traditionnels s'adaptent aux nouvelles technologies et aux nouveaux marchés. Il s'agit désormais d'attirer ceux qui n'ont pas de compte bancaire. Les banques qui proposent des services de transfert d'argent par téléphone portable recommandent aux bénéficiaires auxquels il reste un peu d'argent de le placer dans des « portefeuilles mobiles » : des comptes bancaires électroniques liés à un téléphone portable.

« En permettant aux personnes sans compte bancaire de garder leur argent dans des portefeuilles mobiles liés à leurs numéros de portable, nous espérons que cet argent finira dans un vrai compte bancaire », précise M. Osare. En mai, Ecobank a proposé à sa clientèle d'Afrique de l'Ouest un compte d'épargne mobile qui peut être rattaché à un portefeuille mobile.

Le cas de M-Pesa est intéressant à plus d'un titre. Dans le cadre de ce service, une compagnie de télécommunications et une banque se sont associées l'an dernier pour offrir un compte d'épargne, connu sous le nom de M-Kesho. C'est l'un des premiers partenariats de ce type. Un usager de M-Pesa peut ainsi transférer de l'argent, par téléphone portable, d'un portefeuille mobile M-Pesa vers un compte d'épargne M-Kesho, géré par Equity Bank.

Face à la popularité croissante des transactions financières par téléphonie mobile au Ghana, HollardInsurance et Mobile Financial Services Africa se sont associés au début de 2011 à MTN pour lancer mi-Life, un service de « micro-assurance » géré par téléphone portable. « Ces services d'assurance font pleinement usage de notre technologie, de sorte que tout le processus d'enregistrement se fait également par téléphone portable », précise M. Verkade. Avec de très faibles primes, l'idée est de tirer parti dans un premier temps de la demande non satisfaite pour ce type de service au Ghana, surtout dans les régions rurales mal desservies, pour ensuite l'étendre à d'autres marchés africains, comme le Rwanda.

En dépit de l'essor des transferts de fonds internationaux par téléphone portable, divers obstacles persistent.

Un marché limité ;Le développement rapide de M-Pesa au Kenya s'explique en partie par le fait que la société qui l'a lancé, Safaricom, a bénéficié de sa position de quasi-monopole. Ailleurs en Afrique, M-Pesa et les autres services du même type n'enregistrent pas le même succès.

D'introuvables liquidités. Dans les zones rurales et les régions reculées, les services de transfert de fonds n'ont pas toujours suffisamment de liquidités à remettre aux bénéficiaires des transferts. Pour remédier au problème, OwurekuOsare d'Ecobank (Ghana) explique que sa banque cherche à former un partenariat « avec une institution de microfinance qui a déjà une expérience du terrain pour renforcer la trésorerie des agents de ces régions ». Au Kenya, le service Paynet offre une solution différente en proposant des retraits sans carte aux guichets automatiques de banque.

Méfiance et méconnaissance. De nombreux habitants des zones rurales se méfient des banques ou n'y ont pas accès. Misant sur la popularité des téléphones portables, des banques et des opérateurs téléphoniques envoient des représentants sur le terrain, même dans les régions les plus reculées, pour expliquer aux gens comment effectuer des transferts de fonds par téléphonie mobile. D'autres forment des agents locaux, qui touchent une commission pour recruter des clients.

Obstacles techniques. Bien que présente dans 30 pays africains, Ecobank n'a toujours pas réussi à trouver un opérateur disposant d'une plateforme unique qui lui permette d'offrir des services bancaires transfrontaliers par téléphone portable.

Obstacles réglementaires. Les lois et réglementations relatives aux transferts transfrontaliers de sommes modestes varient d'un pays à l'autre et leur application au cas de la téléphonie mobile prête parfois à confusion. La banque centrale du Kenya élabore actuellement un projet de réglementation pour les émetteurs de monnaie électronique et les transferts électroniques au détail et la banque centrale de Tanzanie a annoncé qu'elle préparait un nouveau projet de loi régissant ce type de transactions.

Contrôle des opérations. En Afrique du Sud, les transferts de fonds par téléphonie mobile ne se font pour le moment qu'à l'intérieur du pays, et toutes les transactions transfrontalières, même d'un montant modeste, doivent être soumises à un contrôle. Conformément à la législation nationale contre le blanchiment des capitaux, seuls les banques et les courtiers agréés sont habilités à effectuer des transferts de fonds avec l'étranger. Ce qui exclut les détaillants, qui sont au coeur de la stratégie des banques en matière de transfert d'argent par téléphone mobile. En attendant, les banques elles-mêmes hésitent à effectuer un grand nombre de transactions internationales d'un montant modeste. Le coût de la déclaration de ces opérations aux autorités est en général élevé. Lorsqu'un expatrié se rend à sa banque pour transférer des devises dans un pays étranger, il ne sait jamais combien cela va lui coûter réellement. Infiltration dans un milieu où l'opacité demeure.

1.8. AVENEMENT DE TRANSFERT D'ARGENT PAR LES SOCIÉTÉ DE TÉLÉCOMMUNICATION

En 1832, Samuel Morse s'inspira des travaux de ses prédécesseurs pour inventer un système électrique, modernisant le système du sémaphore. Six ans plus tard, il échoue à obtenir une subvention fédérale, et voyage en Europe, où il découvre que les anglais Cook et Wheatstone ont lancé une première ligne, de 2 kilomètres.

Il écrit de Paris au New-York Observer une lettre, reprise par toute la presse américaine, où il décrit ses projets. L'année suivante, le congrès accepte de lui donner une aide de 30 000 dollars à titre expérimental.

Au même moment Morse se tourne alors vers des ingénieurs et des financiers, en vendant son brevet par appartements, parmi lesquels le parlementaire du Maine Francis Ornand Jonathan Smith (FOJ) et l'ingénieur Ezra Cornwell qui tente d'abord d'enterrer la ligne dans des tuyaux de plombs puis l'aide à poser des poteaux entre Baltimore et Washington, permettant en 1844 à Morse d'envoyer son premier message sur une longue distance.

Hiram Sibley, le shérif du Comté de Monroe County rencontre en 1849 le juge Samuel L. Selden qui a acheté un droit d'utilisation du brevet pour la société House Telegraph. Tousdeuxcréent la New York State Printing Telegraph Company, face à la sociétérivale New York, Albany, and Buffalo Telegraph Company.

Plutôt que de lancer une ligne de plus, les deux hommes ne décident de créer une association des lignes existantes à l'Ouest de Buffalo. C'est l'Association for the Modèle:Giul (NYMVPTC), qui deviendra la Western Union Telegraph Company.

Car en 1851, il existe déjà plus de 50 sociétés concurrentes exploitant des télégraphes aux USA, avec des technologies différentes, dont celle du scientifique écossais Alexander Bain.

Hiram Sibley recapitalise la société en 1854 et impulse un programme de construction et d'acquisition, en particulier dans le Midwest, où il rachète après une âpre bataille les droits de Cornwell, qui fut le premier associé de Samuel Morse.

En 1860, le président américain James Buchanan signe le "Pacific Telegraph Act", qui lance un appel d'offre pour une ligne transatlantique, terminée dès l'année suivante.

Les brevets sur l'invention de Morse expirent, l'industrie risque de se morceler encore plus. En 1864, la Western Union rachètel'American Telegraph Company etl'U.S. Telegraph Company.

Le groupe rachète en 1873 l'International Ocean Telegraph Company pour s'étendre à l'étranger et en 1872 un tiers de la nouvelle société de téléphone Gray and Barton qu'elle renomme Western Electric.

Pour se concentrer sur le télégraphe et ne pas s'épuiser en batailles juridiques avec le concurrent Bell, Western Union sort de cette activité téléphone dès 1881 en vendant Western Electric à l'autre société de téléphone nouvellement créé par Graham Bell, la Bell Company, ainsi qu'un stock de 56 000 téléphones et tous les droits sur l'invention du téléphone par Gray en échange de 20 % sur les recettes pendant 17 ans, soit la durée des brevets [3]. Cinq ans plus tôt, Western Union avait refusé l'offre de Bell qui lui proposait ses brevets en échange. Grâce à internet (1,5 Mds d'utilisateurs dans le monde) et aux technologies mobiles, les processus de transferts de fonds des migrants se trouvent simplifiés et facilités : le téléphone mobile, avec ses 4,5 milliards d'utilisateurs, peut ainsi être utilisé par le plus grand nombre, même dans les endroits reculés, pour effectuer des transferts et payer à distance. La revue Proparco traite d'ailleurs en profondeur des impacts économiques et sociaux de la téléphonie mobile dans les pays en développement.

Peu à peu le réseau de téléphonie mobile pallie l'absence des structures bancaires classiques en Afrique. Dans la mesure où c'est également l'objectif du microcrédit, il est évident que de nombreux projets de microcrédit utilisent les réseaux mobiles ( écoutez l'interview d'Elizabeth Berthe de la GrameenFoundation, dans la vidéo proposée à la fin de cet article).

Selon la Banque Mondiale en Afrique, l'envoi d'argent par téléphone représente un tournant majeur du développement "Il permet à l'argent de pénétrer plus facilement dans des zones rurales où il est vraiment nécessaire", souligne Olga Morawczynski, chercheuse à l'Université d'Edimbourg. (Source : Reuters cité par Africaburkina.com. Notez que cet article traite du transfert d'argent à l'intérieur des pays cités et pas à l'international. Toutefois il est évident qu'une partie de cet argent a pour origine les transferts des migrants).

Internet permet pour sa part de fédérer les acteurs du transfert d'argent et de centraliser les informations sur le secteur, au bénéfice des utilisateurs. Par exemple, il permet de comparer plus facilement les prix entre les différents services et prestataires. Le site Envoi d'argent (présenté dans la suite de la note) illustre cette volonté de fédérer, de comparer et de rendre l'information disponible.Les technologies facilitent et accélèrent la circulation de l'argent et entrainent l'arrivée des opérateurs de téléphonie sur ce marché. Toutefois, les initiatives communautaires et concertées restent le moteur de l'action. En effet, de plus en plus, de diasporas oeuvrent pour mutualiser les potentialités du transfert d'argent. C'est pour cela que le site Envoi d'argent met au coeur de sa conception les diasporas et associations oeuvrant pour faciliter le transfert d'argent des migrants. Après plusieurs rencontres, où les témoignages et les échanges d'expériences ont fait ressortir les besoins, les souhaits et les attentes des diasporas, le site a vu le jour.

CHAPITREDEUXIEME: PRESENTATION DE LA SOCIETE VODACOM CONGO

2.1. HISTORIQUE

2.1.1. Profil de Société

a) Introduction

Vodacom vient des initiales de Voice Data Communication. Il est désigné RDC sous le sigle de Vodacom Congo RDC. Il est implanté en RDC depuis l'an 2001 et est fonctionnel depuis le 1er mai 2002. C'est une société Sud-africaine créée par Monsieur Alan Knott-Craig (ChiefExecutiveOfficer de Vodacom Group PTY Ltd). Il a eu la vision de lancer le réseau de téléphonie cellulaire en Afrique du Sud alors qu'il travaillait encore chez TelkomCompany. Le réseau Vodacom fut officiellement lancé en premier lieu en République Sud Africaine, le 01 juin 1994, mais le système GSM a réellement pris son envol quand Vodacom a introduit le système de la « carte prépayée » en novembre 1996. Vodacom group (PTY) Ltd est une holding constituée des sociétés suivantes :

Vodacom (PTY) Ltd

Vodacom Service Provider Company (PTY)

Vodacom International holding (PTY) Ltd.

Les filiales de Vodacom International Holding sont: Vodacom Lesotho, Vodacom Congo RDC, Vodacom Tanzanie.

Vodacom Congo RDC est issu d'une « joint venture » entre la Société Vodacom International Holding et CWN (Congolese Wireless Network). Vodacom International Ltd est venu s'implanter en RDC après l'accord de partenariat signé avec la CWN, le 24 octobre 2001. C'est en fait cet accord de partenariat qui a débouché sur la création de Vodacom Congo RDC, le 26 novembre 2001.

The Congolese Wireless Network (CWN) est le premier pourvoyeur de la téléphonie cellulaire GSM en RDC. Mais, il apparaissait clairement aux yeux des consommateurs de ses services que ce groupe était limité en moyens. En plus, son service allait en se détériorant. Pour l'Etat congolais, le fameux défi d'une couverture totale du territoire national était loin d'être atteint. En plus, le taux général d'utilisateurs par rapport à la population était très écarté, soit 100 mille téléphones portables pour 60 millions d'habitants (donc 1 téléphone pour 600 Personnes).

Du côté de Vodacom International Ltd, la RDC représente toujours un marché potentiel avec sa soixantaine de millions d'habitants. Par ailleurs, l'objectif d'une « couverture totale du territoire » national qui est un slogan chez Vodacom [Couverture totale comme jamais auparavant], s'est révélé être un atout pour cette entreprise qui était entrain de naître. En deux ans d'implantation, Vodacom Congo RDC dessert plus de soixante-dix villes de la RDC et comptait déjà, en mai 2004, plus de 720 mille abonnés.

Apres dix ans d'activités, VODACOM-CONGO constitue la fierté du pays au vu de ses impressionnantes réalisations accomplies en si peu de temps à savoir :

- une croissance figurante du nombre d'abonnés, plus de 8 millions d'abonnés dans plus de mille Villes et/ou Cités en moins de 10 ans d'exploitation ;

- une participation active à la création d'emplois tant directs (plus de 3000 travailleurs permanents et temporaires) qu'indirects (des milliers d'emplois indirects à travers la sous traitance de certains services et travaux tels que le nettoyage, la sécurité, la maintenance et la construction des sites, sans compter l'effet d'entraînement économique créé par son activité (affrètement d'avions pour les équipements, marchés publicitaires, utilisation de consommables, etc.).

- une contribution substantielle au budget de l'Etat à travers la fiscalité et la parafiscalité, faisant de cette jeune société l'un des plus grands contribuables.

b) Actionnariat

Vodacom International Limited: 51% & Congolese Wireless Network: 49%

c)Capital : Plus de 76,5 million de Dollars Américains

d) Objet Social

Installer, exploiter et entretenir un réseau des télécommunications GSM sur l'étendue de la République Démocratique du Congo aux fins de fournir des services de télécommunications sur des bases commerciales viables

2.1.2. Statut juridique de vodacomcongo RDC

Vodacom Congo (RDC) est une Société Privée à Responsabilité Limitée (SPRL). Il est régi par les statuts de l'accord de partenariat signé entre Vodacom International Ltd et The Congolese Wireless Network (CWN) le 24 octobre 2001. Aux termes de cet accord de partenariat, les parts d'actions entre Vodacom International Ltd et son partenaire CWN sont ventilées de la manière suivante : Le premier, qui est une filiale de Vodacom Group de la RSA, a une part d'actions évaluée à 51 % alors que CWN prend les 49 % restants. Le capital de Vodacom Congo RDC est de 76,5 million de $ US.

Il est important de souligner à cette étape de la présentation de Vodacom Congo (RDC) Sprl que la date officielle de la naissance de cette organisation au niveau statutaire est le 11 décembre 2001.

2.1.3. Objet Social de Vodacom

En venant s'implanter en RDC Vodacom International Ltd est venu exploiter et entretenir un réseau de télécommunication aux fins de fournir des services de télécommunication sur des bases commerciales viables.

2.1.4. Mise en Service

Né le 11 décembre 2001, Vodacom Congo (RDC) Sprl a mis son réseau cellulaire en service le 1er mai 2002 à minuit. Ce jour là, trois villes de la RDC, à savoir Kinshasa, Lubumbashi et MbujiMayi étaient couvertes.

2.1.5. Les Produits et Services Vodacom

Vodacom Congo (RDC) Sprl offre à sa clientèle les produits et services suivants :

· Le Roaming international

· Le fax et data

· L'infotext : (Application SMS)

· Le SMS local et international

· La boite vocale gratuite

1.Horoscope du jour

2. Méditation du jour

3. Vodamail (Accès à l'Internet via le mailing)

4. Prière du jour

5. Blague du jour

6. Taux de change du jour

7. Bible

8. Horaire de vols

9. Appelez-moi SVP

10. SMS vers e-mail

11. E-mail vers S

Voice+ : PMU, horoscope du jour, horoscope de la semaine, infoline, méditation du jour...

Pour atteindre son public cible, Vodacom Congo RDC collabore avec ses revendeurs exclusifs appelés Super Dealers. A Uvira, ces Super Dealers distribuent et revendent les produits Vodacom. Les plus connus sont : 2XT Com, Fuji, Distritel, Congotel, Beltexco...

Sur le plan tarifaire, aujourd'hui Vodacom Congo (RDC) propose des prix et des formules d'achat qui sont inférieurs à ceux de ses concurrents. Il a été le premier exploitant de la téléphonie cellulaire en RDC à introduire le concept de tarif national unique, quelle que soit la destination et quel que soit le réseau. Il existe aussi dans les services de Vodacom un tarif régional unique avec les neuf pays limitrophes de la RDC.

2.1.6.Quelques dates importantes et leurs événements qui ont marqué l'historique.

Dates

Evénements

1er mai 2002

Lancement du réseau simultanément à Kinshasa, Lubumbashi et MbujiMayi sous la direction d'Alioune Dieng, ChiefEclusiveOfficer et Henry Stephan, ChiefOperationOfficer.

1er août 2002

Début de la révolution des tarifs de communication et lancement de la campagne « TRES TRES FORT » grâce à laquelle le coût de la minute de communication est passé de 1$ à 0,50$ pour les appels internationaux et de 0,50$ à 0,20$ pour les appels en interconnexion.

1er juin 2003

2ème révolution tarifaire et lancement de la campagne « TRES TRES SOMO » qui a permis la mise en application d'un tarif international subdivisé en trois zones, à raison de 0,40$ la minute pour la zone A constituée des pays vers lesquels les congolais orientent l'essentiel de leurs appels, de 0,28$ la minute pour tous les pays frontaliers et de 0,70$ pour le reste du monde.

1er novembre 2003

Célébration du 500 000ème abonné du réseau Vodacom au Grand Hôtel Kinshasa sous la houlette de Willem Swart, ManagingDirector, dont le mandat à tête de la société a été marqué par la fulgurante extension du réseau à travers le pays ; passant de 3 villes couvertes au lancement en mai 2002 à plus de 75 villes au 1er novembre 2003.

21 janvier 2005

Vodacom réalise, sous la direction de Dietlof Maré, ManagingDirector et Gilbert NKULI, DeputyManaging à franchir le cap de 1000 000 d'abonnés.

1er May 2012

10 ans d'anniversaire, (non encore célébré)

2.2. LOCALISATION DE L'ENTREPRISE

Vodacom/Bukavu se localise dans la province du Sud-Kivu à l'Est de la république démocratique du Congo. Cette entreprise de télécommunication se situe dans la commune d'Ibanda sise avenue Emery Patrice Lumumba au feu Rouge en face de la société DATCO.

C'est ici seulement où nous pouvons localiser cette entreprise de communication à partir des quelques shop propre à Vodacom et d'autres aux super dealers, comme par exemple KOTECHA et Olive

2.3. AMBITION ET OBJECTIF DE L'ENTREPRISE

Le slogan « Vodacom, leader dans le monde cellulaire » n'est pas un vain mot mais bien un état d'esprit qui chaque jour s'affirme sur terrain par des actions concrètes. Dès son introduction, ce slogan a conduit à des mutations notables du marché congolais de la téléphonie cellulaire mobile. Par le sérieux de son investissement et de son savoir-faire, Vodacom Congo a démontré qu'elle est bel et bien une société dont le leadership a transformé le vécu de congolais par l'accès aux télécommunications jusque dans les coins les plus inaccessibles de la RDC.

Etre le numéro 1 des télécommunications en RDC est resté l'ambition première de VODACOM CONGO. Pour Vodacom, le téléphone ne doit pas être l'apanage des quelques privilégiés habitants certaines villes particulières. Tous les congolais sont égaux et doivent avoir droit aux mêmes traitements, l'accès aux mêmes services et à des prix uniformes où qu'ils soient à travers le pays.

2.4. LE RÉSEAU

Loin de réduire le plan d'extension de son réseau aux exigences de rentabilité pure et simple, Vodacom a rompu avec le comportement affiché par les réseaux installés avant lui qui s'étaient focalisés sur les principales villes du pays. C'est ainsi que la couverture du réseau Vodacom est de plus en plus élevées aujourd'hui en RDC.

Pour arriver, Vodacom a transcendé toutes les considérations liées au centre d'intérêt pour ne pas réduire la dimension de couverture téléphonique de la RDC au niveau de Kinshasa, de Lubumbashi, de Mbuji-Mayi ou de Matadi seulement. Aujourd'hui, plus de 1 million des villes et/ou Cités sont couvertes par le réseau Vodacom pour plus de 8 millions d'abonnés.

2.5. LES SERVICES

En dehors des services ordinaires de réception d'appels et d'émission d'appels, Vodacom Congo offre d'autres services dont près de la moitié constituent des innovations Vodacom.

Avec Vodacom qui est reconnu comme « leader dans le monde cellulaire », le téléphone a cessé d'être un simple instrument d'émission des appels vocaux. Il remplit désormais certaines fonctions au développement de nouvelles applications tels que :

Fax et Data : permet de nombreuses applications telles que l'envoi et la réception des Fax et l'utilisation du Web avec toutes ses applications.

Lecture de la Bible : pour lire la Bible on compose un sms avec le mot clé  « Bible » suivi du livre, du chapitre et du verset et en l'envoyant au 4000.

Internet : permet de réaliser une connexion à l'Internet via un téléphone portable GSM contenant une SIM Vodacom.

Blague du jour : consiste pour l'abonné à recueillir sur son téléphone blague pour égayez sa journée.

Taux de change : Pour accéder au taux de change du jour, selon la place ou le lieu de change de votre choix. Faites « Taux listes », puis envoyer au 4000. Ensuite, faites par exemple taux BCC.

Sms vers E-mail : Pour l'envoi des sms à une adresse électronique. Composez un Sms avec en premier lieu l'adresse e-mail de votre correspondant, puis espacez, composez votre message et envoyez-le au 4000.

E-mail vers sms : Service qui vous permet de recevoir ou de lire sur votre téléphone mobile des e-mails directement à votre numéro de téléphone.

v Consultation Résultats Exétat par Sms : Application mise au point par Vodacom Congo pour permettre à ses abonnés de consulter ou obtenir des résultats des examens d'Etat par sms.

Prière du jour : Permet d'avoir accès à la pensée du jour par une église ou un pasteur, etc...

Comme il est pratiquement impossible que tout le monde puisse se doter d'un téléphone personnel, Vodacom a développé à travers l'ensemble de la République des cabines publiques modernes permettant à toutes les couches sociales de communiquer avec les correspondants de leur choix et d'accéder ainsi au service public de télécommunications.

Chez Vodacom, les cartes prépayées sont disponibles sous forme de carton, de papier (respectivement en valeur de 100$, 50$, 10$, 5$, 2$, 1$, 0.5$ et 0.25$) ou sous forme électronique (pour toute valeur allant de 30 cents, soit 0.30$, à l'infinie). La particularité avec la carte de recharge d'une valeur de 100$ réside en ce que chaque achat de la dite carte donne automatiquement droit à 10$ de bonus. Vodacom permet aussi à ses clients qui ont le tarif « standard » ou « Tic Tac plus », de gagner 120 SMS gratuits pendant une année (10 SMS par mois).

2.6. LA VENTE

Afin de mieux servir tous ses abonnés, aussi bien les anciens que les nouveaux qui adhèrent par dizaine de milliers chaque mois, Vodacom s'est davantage rapproché de ceux-ci en installant ses propres magasins ou points de vente, les « Vodashops », gérés par elle-même et d'autres gérés par ses distributeurs agréés, les « Super Dealers ». Ce réseau de distribution professionnel compté également des magasins appartenant aux grands distributeurs (Super Dealers) mais auxquels Vodacom donne une touche particulière en améliorant le standard en termes de visibilité, d'attractivité et de variété de services rendus.

Les Vodashops n'ont pas pour vocation principale la vente. Il s'agit en réalité d'espaces voulus par Vodacom pour lui permettre les meilleures conditions de rapprochement et de fourniture d'assistance directe à sa clientèle, sous forme d'un service après vente répondant aux standards professionnels internationaux.

Voici les services offerts par les Vodashops : Opération Sim blanche, Opération 081 pour la conservation des numéros antérieurs, Activation « Fax et Data » pour envoie des fax et transmission des données, Activation GPRS, Masquage du numéro, Activation Roaming International, Activation compte celpay de recharge et d'achat via le téléphone portable, Activation Sim Voda-E, Activation Sim cabine publique, Contrat d'abonnement, Relevé d'appels, Vente téléphones, Vente tout produit Vodacom, Service technique de réparation des téléphones, Activation de l'émission-réception des E-mail sur le portable, Assistance directe pour tous les autres problèmes en rapport avec l'usage du téléphone, tel que le rechargement des cartes et d'autres services similaires, Règlement des factures de consommation mensuelle et Prise en charge complète du client.

Les services du même genre sont également disponibles dans les Vodacom shops et chez les Super Dealers.

2.7. LE SOCIAL

VODACOM CONGO qui est une société généreuse, place ses clients au centre de toute son action, autant elle place simplement l'homme au centre de ses préoccupations. C'est ainsi que Vodacom a fait de l'intervention sociale un devoir moral de contribution des conditions de vie de la population et de soulagement des difficultés les plus vulnérables.

L'éducation est la première priorité de Vodacom dans le domaine social, elle bénéficie des initiatives importantes et d'un budget conséquent car selon Vodacom « l'avenir de la jeunesse se prépare aujourd'hui ».

La santé constitue la deuxième préoccupation de Vodacom et ses activités dans ce créneau sont entre autre : la réhabilitation des hôpitaux, la fourniture des équipements médicaux aux hôpitaux et Centres de santé communautaires, la participation et le financement de divers projets de lutte contre le VIH/Sida, la lèpre, la drépanocytose, la grippe aviaire,..., le don périodique de sang, l'initiative « ligne verte info Sida ».

2.8. LA CHARTE DE VODACOM CONGO RDC

« Souvenez-vous toujours qu'il y a la voie Vodacom, Vodacom sera la plus grande société en Afrique, La fierté de l'Afrique ».


- Est une société victorieuse où chacun est empreint de la volonté de gagner, et d'une passion dans tout ce qu'il fait d'être meilleur, de ne jamais abandonner, de travailler plus que tous les autres, de savoir que le meilleur de nous est meilleur que le meilleur de tous les autres. Il n'est pas question de perdre. Nous sommes une équipe et la concurrence est notre sport.

- Est une société respectéeoù l'honnêteté, la confiance, la bonne foi et le professionnalisme représentent la pierre angulaire de notre manière de conduire les affaires. Nous traitons tout le monde d'égal à égal et loyalement.

- Est une société bienveillantequi s'occupe consciencieusement de ce qu'elle fait et comment elle le fait, qui est toujours juste et qui respecte chaque individu. Nous occuper sincèrement avec bienveillance de tout ce que nous faisons à chaque minute de chaque jour, c'est notre façon de vivre.

- Croit qu'il est en son pouvoir d'améliorer la vie des gens et de leur offrir plus d'opportunités en rendant possible pour toutes les personnes d'Afrique l'accès aux télécommunications mobiles. Nous avons la volonté et les moyens de le faire et nous nous efforcerons de le mettre en pratique de manière judicieuse. Nous allons démocratiser les télécommunications.

- Cherchera à faire l'impossible La communication mobile a été rendue possible par la technologie la plus innovatrice au monde. Cette technologie continuera à se développer et à rendre possible les choses dont nous ne pouvons même pas rêver aujourd'hui. Nous resterons les plus compétents et les plus innovateurs dans cette technologie, non seulement pour que chaque rêve se réalise, mais pour rêver les rêves.

Nous utiliserons notre passion et notre bon sens pour faire l'impossible. En vérité, nous chercherons vraiment à faire l'impossible.

« Et dans tout ce que nous entreprenons, nous assurons aussi que nos actionnaires restent satisfaits et soient fiers de leur investissement dans Vodacom ».

2.9. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE VODACOM BUKAVU

2.9.1 Organigramme de la société vodacombukavu251639808

FIELD SUPERVISOR

251638784

VODASHOP SUPERVISOR

251636736

SALES MANAGER

251635712

251662336

M-PESA SUPERVISOR

251637760

251663360251661312

251657216

251660288251659264251658240251656192251655168251654144251653120

251674624251673600251672576

VALIDATION

251676672

FIELD REPR

251675648251651072251671552251649024

AGENT TERRAIN

251670528251648000

ASSISTANT M-PESA

251669504251646976

STOCK CRONTOLER

251668480251645952

CORPORATE

251667456251644928

ASSISTANTVODASHOP

251666432

251664384

STREETS AGENT

251677696251650048

VENDORS

251678720251652096251665408 L'application de la structure organisationnelle ci-haut est souvent de base et aussi plus importante dans les provinces ou Vodacom intervient. Cette structure a beaucoup aidé la société car la découverte de poste et l'effort que les employés fourni par ceux-ci conduisent la société à avoir plus de l'ampleur dans ses activités proprement dites.Pour bien expliquer l'organigramme de la société Vodacom/Bukavu ; voici la tâche que doit assumer chaque position :

2.9.2 Sales Manager

Le manager étant la personne la plus informée de la société, il est considéré comme un radar qui Scrute l'environnement à la recherche d'une information sur l'écoulement des produits en passant par le Field supervisor, plus part le Field agent soit par l'utilisation de ressources.

Si le Field supervisor ne parvient pas à atteindre le targuet, en connexion et en airtime (vente crédits), il doit faire pression aux Field représentatives pour qu'il garde l'harmonie en vers son chef.

Directeur technique, maintenance réseau et assurer la qualité du réseau. Il est assisté par l'adjoint technique officié. C'est bien lui qui donne l'ordre au commercial manager. Il est considéré comme la tête de la société.

· Il est chargé de coordonner les activités commerciales c'est -dire qu'il est à la recherche de l'harmonie dans la gestion des différentes activités dans la société.

2.9.3 Field Supervisor

Il est chargé de contrôler toutes les activités du Vodashop ainsi que coordonner les relations des Field agent.

2.9.4 Supervisor M-pesa

Ilest chargé de faire certaines transactions financières à partir de téléphones de leurs abonnés et de l'autre, permet d'accroitre la fidélité des abonnés au réseau et aussi de générer ainsi une nouvelle et importante source de revenus pour Vodacom RDC.

Avec les TDR qui sont les delegues commerciaux M-PESA, nous faisons le marketing, la sensibilisation et le recrutement de business rétablis et des agents M-PESA. Nous expliquons a la population ce qui signifie réellement M-PESA,et monter les avantages etla facilitation de ce produit.

Nous pouvons que M-PESA est composé de la lettre « M » qui renvoie à l'anglais « Mobile (en référence aux téléphones ou autres équipements mobiles) » et du swahili « PESA » signifiant « ARGENT ». est donc de la monnaie électronique utilisable comme de l'espèce.

VODACOMM-PESA permet donc à ses clients à partir de leurs téléphones en toute aisance et rapidité de recevoir de l'argent électronique et d'en envoyer à leurs proches à moindre coût partout sous couverture de Vodacom RDC. Ces transactions se réalisent principalement par le biais d'un Menu Ussd. De plus il est possible d'effectuer des achats dans certains lieux quelques soit l'heure. Il est même possible de payer certaines factures ou même retirer de l'argent auprès de certaines officines agréées (contre valeur de la monnaie Electronique en espèce.)

2.9.4.1.les services disponibles

- Retrait de cash ;

- Déposer de cash sur son compte ;

- Transfert de l'argent ;

- payer ses factures ;

- payement de salaire ;

- Retirer de cash via un distributeur mobile ;

- Jeton cash.

- 2.9.4.2. les avantages de m-pesa

La souscription au Compte M-PESA est facile : l'abonné peut s'enregistrer lui-même ou le faire auprès d'un Agent M-PESA.C'est un moyen rapide, facile et sécurisé d'envoyer de l'argent d'un téléphone Vodacom à un autre téléphone sur toute l'étendue du territoire de la RDC et ce 24/24h, 7/7jours.

1. Un abonné M-PESA peut envoyer de l'argent même à un abonné qui n'a pas de compte M-Pesa (abonné non-enregistré).

2. Facilité de retirer de l'argent auprès de n'importe le quel des Agents M-PESA agrées déployés partout en RDC là où il existe le réseau Vodacom.

3. Il n'y a pas de frais administratifs à payer mensuellement.

4. L'abonné n'a pas besoin de posséder un compte en Banque (M-Pesa c'est actuellement du Mobile-Money et pas encore du Mobile-Banking).

5. Pas besoin de se promener avec de grosses sommes d'argents.

6. Un moyen facile et rapide d'acheter du Crédit Vodacom.

Il sied de retenir qu'il existe deux catégories de Clients ou Utilisateurs M-PESA :

2.9.4.3 les agents m-pesa

a.les clients individuels m-pesa

C'est la première catégorie : elle est composée des clients ordinaires que l'on appelle Individuals M-PESA. Il peut s'agir d'abonnés Prépayés, Postpaid ou Reflex. Ces Clients ont le choix entre 2 types de Produits M-PESA :

1. LE PRODUIT STANDARD M-PESA : L'abonné y souscrit seul à partir de son téléphone grâce au menu interactif accessible via *1222#Yes.Il n'est autorisé à faire qu'un transfert limite journalier de 100$ maximum et son compte ne peut contenir que 100$ pas plus.

2. LE PRODUIT PREMIUM M-PESA : Pour y souscrire, l'abonné doit se rendre auprès d'un Agent M-Pesa muni d'une pièce d'identité, l'agent M-Pesa capturera la piece d'identité et la chargera dans un espace dédié sur la platforme M-Pesa avec un lien sur ICAPil ne peut s'enregistrer seul au M-Pesa mais il lui est permis de faire un transfert limite journalier de 500$ maximum et son Compte M-PESA peut contenir jusqu'à 3000$.

3. Seul un Agent-Pesa peut migrer un Client STANDARD en PREMIUM.

4. Conformément à la réglementation Bancaire en RDC, un Compte M-PESA Individuals ne peut pas contenir plus de 3000$, par ailleurs le montant maximum

5. Les Clients Individuels M-Pesa paient des fraisà chaque transaction M-Pesa qu'ils effectuent.

6. Ils s'approvisionnent auprès des Agents M-Pesa.

b.les clients business: agents m-pesa 

La 2ème Catégorie comprend les clients qu'on désigne par « Agents M-PESA» et qui utilisent M-PESA à des fins commerciales. Ce sont des « marchands » d'E-Money (monnaie Electronique) qui sont liés à Vodacom par un contrat.

Ces Agents M-PESA sont recrutés en grande partie par des commerciaux de Vodacom TDR qui descendent sur terrain pour proposer les avantages du M-PESA.

Concrètement, les clients M-PESA ordinaires, pour approvisionner leurs comptes en monnaie électronique doivent au préalable convertir du cash en E-Moneyet cela se fait auprès des Super -Agents M-PESA agrées ou auprès des Banques agrées.

c. Role

Leur rôle peut se résumer à 4 services clefs :

· Enregistrer les abonnés Vodacom au M-PESA c.-à-d. les créer comme des utilisateurs du M-PESA ;

· Recevoir en espèce les dépôts d'argent des usagers M-PESA ;

· Servir du cash aux usagers M-PESA qui viennent faire des retraits d'argent ;

· Assister et orienter les abonnés M-PESA à utiliser les services M-PESA.

1. En effet, un Agent M-PESA est un marchand qui a été appointé comme un fournisseur agrée de Services M-PESA par Vodacom.

2. Ces M-Pesa Agents procèdent à l'enregistrement des abonnés, mais certains d'entre eux sont aussi les seuls habilités à recevoir les dépôts d'espèce et à pourvoir aux retraits des abonnés.

3. Les Agents M-Pesa reçoivent à la fin de chaque mois des commissions de Vodacom par rapport aux services M-Pesa qu'ils rendent aux clients individuals.

4. Il existe 4 catégories d'Agents M-PESA en fonction des Produits M-PESA auxquels ils ont souscrit, à la taille de leurs business, et au type d'activité:

Il existe 4 catégories d'Agents M-PESA en fonction des Produits M-PESA

auxquels ils ont souscrit, à la taille de leurs business, et au type d'activités

TITRES

DESCRIPTIONS

M-PESA AGENT

Il s'agit de petits commerçants et autres points de ventes dont les factures peuvent être payées par leurs clients à partir de M-PESA.

On peut citer entre autre : les Supermarchés, les restaurants, des boutiques, etc.

VODASHOP M-PESA

Il s'agit des Vodashops. Dans chaque Vodashop, il y aura un Agent dédié au M-PESA.

SUPER AGENTs M-PESA

(ou AGGREGATORS)

Ce sont des Entités qui ont un gros business. Un Super Agent M-Pesa ou Aggregator M-PESA est une organisation qui a signé un contrat qui l'autorise à recruter des agents dans son circuit de distribution existant. La structure d'un SuperAgent comprend une Direction centrale ou Head-Office ainsi que les Agents gérés par cette Direction générale (il peut s'agir de succursales.)

BANQUES M-PESA

Certaines banques ont souscrits comme AGENTS M=PESA.

2.9.5VodashopSupervisor

Il assure la qualité du service clientèle, la prise en charge des doleances des clients et apporter des solutions les plus vite possible. Vendre les produits vodacom dont les téléphones, les cartes SIM et les crédits (unités).

2.9.6AccountExecutive

- Il vérifie l'effectivité du produit au marche

- Il fait aussi le suivi des commandes des supers dealers et génie de Vodacom.

2.9.7Corporate

Il s'occupe de la prise en charge des abonnés qui paient mensuellement leur consommation : les ONG, les entreprises, les personnes, morales. Mais également des personnes physiques peut donc s'inscrire mais moyennant caution payée.

2.9. 8.Assistants Vodashop

1. Vodashop assistant:

- Il s'occupe de la prise en charge des abonnés qui consomment mensuellement : les

ONG, les entreprises, les personnes physiques peuvent s'inscrire moyennant unecaution payée.

- Swap

- Identification

- Différentes plaintes de la clientèle.

2. Marketing support:

- Branting

- Rollout

- Gestion de Medias

- Action de la concurrence et termes de Working

2.9.9 Validation

Il fait la vérification des fiches d'identification des abonnés. Ce service fonctionne dans le système, logiciel appelé ICAP. Leur rôle capital est de vérifier les fiches d'identification des abonnés mais aussi de faire l'enregistrement des abonnés dans le cas où l'abonné n'était pas encore enregistre et faire le rapport journalier.

L'objectif de ce processus consiste à définir les règles qui doivent être respectées par l'équipe de vérification des fiches d'identification afin de fournir le rapport des fiches valides qui doivent être payées par la société. Partant de l'objectif de ce processus, nous devons avoir beaucoup de conviction pour mieux travailler et ne pas faire l'hasard.

2.9.10 Streets Agents

- Sont de mini-super dealer.

- Avoir 600sim cartes par Streets agent.

- Faire des commandes moyennant son argent produit sur le terrain.

- Faire la distribution de Sim aux revendeurs.

2.10 RESSOURCES MATERIELLES

Vodacom/Bukavu est une grande société qui a une énorme ressource matérielle, notamment:

- Un bâtiment subdivisé en huit appartements ou bureaux : m-pesa, service technique, le bureau de manager commercial, celui de manager technique, un appartement pour la comptabilité, celui de service clientèle, celui de fieldsupervisor, vodashopsupervisor, et un dépôt ;

- Trois véhicules ;

- Dix ordinateurs ;

- quatre scanners ;

- Trois imprimantes ;

- Un groupe électrogène ;

- Et plusieurs immeubles : chaises, armoires, tables,... ;

Deux photocopieuses

2.11. TARIFICATION

Le tableau tarifaire des services Vodacom Congo RDC

Service

Heures de pointe ($)

Heures creuses ($)

Appel VodacomVodacom

0.10

0.06

Appel autres réseaux

0.10

0.10

International Zone A

0.12

0.12

International Zone B

0.27

0.27

International pays limitrophes

0.108

0.108

Consultation Vodamail

Gratuite

Gratuite

SMS Vodacom à Vodacom

0.04

0.04

SMS International

0.08

0.08

SMS Vodacom a Oasis

 0.10

0.10

Réception SMS 

Gratuite

Gratuite

Bible

0.05

0.05

SMS vers Email

0.05

0.05

Email vers SMS

0.05

0.05

Taux de change

0.05

0.05

Prière du jour

0.05

0.05

Répertoire électronique

0.05

0.05

Horoscope

0.05

0.05

Horaire de vol

0.05

0.05

Rappelez-moi SVP

0.01

0.01

Top Mélodies Top Images

0.05

0.05

NB :
International A est composé de ces pays : Bangladesh, Chine, USA, Hongkong, Inde, Pakistan, Singapour, RSA

International B est composé de ces pays : Afrique du sud, Allemagne, Angola, Belgique, Bermudes, Bahreïn, Brésil, Burundi, Chypre, Colombie, Corée du sud, Costa-Rica, Egypte, Espagne, France, Kenya, kow

Comment recharger votre compte ?

Grattez votre carte de recharge.

Inscrivez les 14 chiffres figurant sur votre carte en suivant le schéma ci-dessous :
 * 101* 14 chiffres de votre carte de recharge #

Appuyez send / yes / ok (c'est un service gratuit).

Comment vérifier votre crédit ?

Faites : *100 #

Appuyez send / yes / ok (c'est un service gratuit)

 Credinet pour les Entreprises.

Ce service permet aux Entreprises de gérer et/ou de contrôler la consommation de leurs employés/agents/cadres au moyen d'un service internet. Il n'est disponible que pour le service en Prépayé et permet ainsi à l'employé/agent/cadre de pouvoir recharger son compte une fois sa limite de crédit atteinte. Ce service est Prépayé mais fonctionne sous le système de facturation mensuelle. Il s'agit là d'un moyen simple et efficace pour satisfaire les besoins de l'employeur et de l'employé.

Cartes de recharge de 2$

Vodacom met à la disposition de sa clientèle des cartes de recharge d'une valeur de 2 dollars. Imprimées grâce aux E.V.D (appareil électronique d'impression des cartes prépayées), elles sont disponibles chez tous les dealers et marchands.

 Contrat post-payés

Avantages 

Abonnements en mode facturation fin du mois.

Les meilleurs tarifs.

Disponibilités de Services à valeurs ajoutées (SMS, FAX et DONNÉES).
Roaming International.

Annuaire National et International.

Livraison de la facture.

Possibilité de vérifier son état de consommation pendant le mois.
Possibilité d'avoir le Groupe Fermé d'Utilisateurs (Close User Group) uniquement pour abonnés Vodacom allant jusqu'à 99 abonnés. Ce service vous permet d'avoir un tarif spécial interne pour les agents ou cadres de l'Entreprise/ Ambassade/ Organisme (usd 0,10/min en heures pleines ou creuses).

Possibilité d'activer certains services de GSM

(CLIP=identification de l'appelant, CLIR= masquage du numéro appelant, Call Barring= restriction d'appels, Voicemail= boîte vocale, etc.).

2.12. Voda-E

Voda-E est le nom commercial donné à E-Voucher System (Electronic Voucher). C'est un systemeelectronic Sans Pin (Pinless), contrairement au EVD, Vodoxi et Pegasus qui sont Pin Based.

Voda-e est le système de transfert ou recharge de Temps de communication (airtime) qui a été lance par Vodacom Congo depuis Mai 2005 :

 La recharge de airtime d'un MSISDN se fait directement dans le compte de l'abonné prépayé sur la plateforme IN. Il n'y a pas de pin à recharger, contrairement aux Pin BasedSystems.

 Transfer d'airtime : ceci se fait à travers notre chaine de distribution (Super dealers, Marchands et Dealers) qui vendent le airtime. Le transfert se fait d'un portefeuille a un autre, suivant une hiérarchie de parent - enfant.

 Le Voda-e est très fléxible en termes de dénominations de airtime. les dénominations se situent dans une fourchette entre 0.20 USD a 100 USD, cad n'importe quelle valeur se situant au milieu de cette fourchette

 Le Serveur du Voda-e est le PPFE

 Toutes les transactions peuvent se faire soit par commande USSD, soit par RMS (Transfert ou Recharge).

 Les transactions par commande USD se font avec le téléphone mobile (ex : *200*01*pswd*MSISDN*valeur airtime : *200*01*1111*0815693254*500#). Le mot de passe est confidentiel

 RMS est l'interface internet qui permet de gérer son compte dada-e sur le serveur PPFE. On y accède à travers une adresse IP spécifique.

 Ce sont les Super dealers et les Marchands qui ont droit à avoir un accès RMS. Chacun a un nom de compte spécifique et un mot de passe confidentiel. En plus des transactions, RMS permet à la chaine de distribution d'avoir les rapports des transactions faites par eux même ainsi que des transactions faites par toutes les entités se trouvant dans leur chaine de distribution (Accès de lecture et non d'autorisation de faire une transaction dans les comptes des entités enfants).

 Voda-e est un système très sécurisé : toutes les actions faites tant par RMS qu'avec les entités (téléphones mobiles) sont rétractables

 Voda-e a rompu les distances géographiques : tant qu'on est dans un lieu sous la couverture du réseau Vodacom, on peut envoyer du airtimea n'importe quel abonné. Je peux être à Miabi (Kasai Oriental) et acheter de l'airtime a un ami ou membre de famille a Basoko (Province Orientale) pourvu que les 2 parties se trouvent toutes dans un espace couvert par le réseau vodacom.

 Vodacom Congo a lanceVoda-e en Belgique. Donc à partir de la Belgique il est possible de vendre du voda-e ou recharger l'airtime au même titre que ceux qui sont en RDC.

2.13. CABINES PUBLIQUES

Comme nous l'avons déjà dit ci haut ; tout le monde n'a pas la possibilité de se procurer un téléphone portable ou de recharger son téléphone à un moment donné. Donc c'est des ces personnes que s'occupe le Public Phone.

C'est le public Phone qui gère encore tous les opérateurs de cabines publiques à travers la RDC, des groupes de Super Dealers dont la mission essentielle est de déployer les cabines publiques partout où le signal du réseau Vodacom passe.

Vodacom propose des équipements et des services destinés aux cabines publiques. 

2.14. COUVERTURE NATIONALE

Vodacom est un réseau en perpétuelle expansion. La liste de villes couvertes ci-dessous augmente au fil des jours. Nous vous invitons à visiter ce site régulièrement pour constater l'expansion du réseau Vodacom en République Démocratique du Congo.
Mais signalons qu'au Sud - Kivu, Vodacom - Congo s'est installé dans plusieurs villes et villages, c'est par exemple à : Baraka, Bukavu, gums, Kalehe, Kamanyola, Kamituga, Katana, Kavimvira, Kavumu, Kibombo, Nyabibwe, Nyabiondo, Shabunda, Uvira, deer, ...

2.15. ROAMING INTERNATIONAL

C'est un service que Vodacom met à la disposition de ses abonnés en Vodago et en Business Class, lequel service leur permet d'utiliser leurs téléphones dans les pays où ils voyagent. La sélection du réseau est en général automatique mais elle peut se faire aussi en manuel. Cela dépend du type d'appareil.

Avantages ?

Vous gardez le même numéro.

Vous communiquez comme si vous étiez sur place.

Vous gardez le contact avec la famille, les amis et les partenaires.

Vous n'avez pas besoin d'aller dans les cabines publiques.

Vous n'avez pas besoin de chercher un nouveau numéro téléphonique que vos correspondants ne connaissent pas.

Comment procéder ?

Avant de voyager, il faut passer au Vodashop le plus proche pour faire activer le service ou le cas échéant auprès de nos superdealers.

Combien cela coûte ?

Pour activer le roaming, une caution de 300 $ est exigée.

Comment les appels sont facturés en Roaming ?

Il faut noter que tous les appels sont facturables en roaming, que ce soit les appels entrants ou les appels sortants.

Pour les appels entrants, ils sont facturés au coût des appels internationaux à partir de votre pays d'origine.

Les appels sortants sont facturés selon le coût en vigueur dans le pays où cet appel émis.

A tous ces appels, s'ajoutent 25 % des frais administratifs.

Note Importante

Pour les clients Vodago, il est important de se munir des cartes prépayées.

Pour recharger votre compte, il faut utiliser le compte suivant : *101*14 chiffres du code pin # yes / # / ok.

Pour réduire les coûts de communication en roaming, il est conseillé d'activer la restriction d'appels entrants ou de communiquer plus par SMS.

Le roaming est aussi disponible en Pré-payé avec Vodacom Afrique du Sud, et d'autres réseaux en place mais à condition que vous soyez muni de vos cartes de recharge.

(Dans ce cas utilisez *101*14 chiffres de votre carte de recharge# yes pour recharger et utilisez *100# yes pour vérifier votre solde). Toutefois, un client en roaming est libre d'activer la restriction d'appels entrants ou les transférer dans sa boîte vocale.

Aussi, ils peuvent recevoir les SMS sans pour autant avoir la possibilité d'en émettre.

(111, 115, pour plus d'informations).

2.16. PARTENAIRES

WASP
Définition
Le terme WASP est employé pour toute personne physique ou morale (entreprises) habilitée à offrir en partenariat avec le réseau VODACOM des services à valeur ajoutée (VAS) adaptée à la téléphonie mobile (sans fil). Ces services sont destinés aux abonnés aussi bien en mode prépaiement qu'en mode facturation selon les clauses arrêtées, de commun accord avec le partenaire.
Pour fournir un tel service, les Wasps devront s'assurer au préalable qu'un contrat a été signé avec l'opérateur de téléphonie mobile, avant d'entamer les procédures requises pour la mise du produit à la disposition des abonnés.

A ce jour, Vodacom compte à son actif plusieurs Wasps fournissant divers types de services à savoir : - Skais SPRL, Exactmobile, GDS, SBM, I-charging

- Services Offerts : Powertrack, Vodacool, Powertrack

Powertrack est un système mis au point par Skaissprl, un wasp travaillant en partenariat avec VODACOM, en vue de permettre aux abonnés ayant un important parc automobile, une gestion efficace de leurs charrois automobiles ainsi que celle du personnel affecté à l'utilisation de ces véhicules.

La solution offerte par Skaissprl dénommée Powertrack, permet :

de détecter la trajectoire parcourue par le véhicule

de vérifier le niveau du carburant

de signaler les coups de freins brusques, des violations d'itinéraires, l'arrêt du véhicule suite à un accident, etc.

de dévoiler l'identité du conducteur et bien d'autres aspects techniques, tels qu'exigés par le propriétaire des véhicules.

Powertrack utilise le GPS (Global positioning system ou système de positionnement mondial) un système de positionnement mondial par satellite permettant à une personne de connaître la position d'un mobile sur la surface de la terre dès l'instant que celui-ci est équipé du matériel nécessaire au fonctionnement du système. Pour son fonctionnement. Powertrack fait usage des technologies ci - après : GPS, GSM et GPRS ; ainsi que d'un récepteur avec une carte sim intégrée, placée en lieu sûr, dans le véhicule du propriétaire.

a) I-charging, qu'est-ce ?

I-Charging est un mode de recharge électronique. C'est la solution pour les abonnés Vodacom en mode prépayé de recevoir du crédit à partir de l'étranger, particulièrement de l'Europe. Lorsque le bénéficiaire reçoit du crédit, il est notifié par un SMS venant de +2800 ; un autre SMS venant d'un de numéros suivants : 0814790063, 0817153640, 0817153641, 0817153642 ou 0817153643 avec un message personnalisé ou non du proche qui a transféré du crédit est également délivré au bénéficiaire.

Ce service permet :

* aux personnes vivant en Europe (en France et en Belgique particulièrement) d'envoyer du crédit à leurs proches qui sont abonnés en mode prépayé Vodacom qu'ils soient en

RDC ou en roaming en dehors de la RDC à partir du site www.i-charging.eu ou en appelant le serveur vocal I-Charging qui est aux numéros de téléphones suivants :

* 01 40 88 66 80 ou * 02 747 04 26

* aux abonnés prépayés de Vodacom Congo de demander gratuitement du crédit à leurs proches à partir du site Internet I-Charging et cela en allant dans la rubrique

"Gratuit : Réclamez des crédits depuis l'Afrique", puis en cliquant sur le lien

VOTRE DEMANDE PAR SMS. Des SMS peuvent être délivrés gratuitement aux téléphones qui sont dans les pays suivants dont les indicatifs sont entre parenthèse :

Pays-Bas (+31), Belgique (+32), France (+33), Espagne (34), Portugal (+351), Irlande (+353), Italie (+39), Suisse (+41), Royaume-Uni (+44), Allemagne (+49), Etats-Unis (+1) et Canada (+1).

b) Modes de transfert et de paiement du crédit. Il existe deux moyens possibles de transférer du crédit par le service I-Charging :

* via le site Internet www.i-charging.eu, il existe quatre dénominations possibles à transférer et celles-ci sont en € mais le bénéficiaire qui est l'abonné Vodacom recevra son crédit en $ USD selon le taux de change appliqué sur le site I-Charging.

* via le serveur vocal qu'on peut joindre en appelant le numéro de téléphone 01 40 88 66 80 au coût local à partir d'un téléphone fixe en France ou le 02 747 04 26 à partir de la Belgique.

Il existe également deux moyens de paiement :

* par les cartes de crédit bancaires (MasterCard, Visa), les cartes Neosurf ; à chaque transfert de crédit, correspond le coût de la transaction qu'il faut payer.

* par les cartes à gratter (Scratch cards) I-Charging qui seront vendus dans différents points de vente en France et en Belgique (seules les cartes de 10 € sont disponibles dans un premier temps et elles sont vendues à 13 €, frais de transfert compris soit 3 €).

Note : Il convient de noter que le paiement lorsqu'on utilise le serveur vocal pour transférer du crédit le paiement ne peut se faire qu'en utilisant la carte à gratter I-Charging et non les cartes de crédit bancaires ou les cartes Neosurf. Pour toute autre information ou tout détail, veuillez appeler le 111 ou consulter le site www.i-charging.eu.

CHAPITRE TROISIEME:ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES

Cette partie de notre travail porte sur quatre grands points à savoir:les composantes du m-pesa,processus du transfert d'argent par les sociétés de transfert d'argent, difficultésrencontrées par le transfert d'argent par m-pesa,les retombées du service m-pesa sur les activités des sociétés de transfert d'argent, et a fin nous avons la comparaison de transfert d'argent par téléphonie mobile par rapport au transfert d'argent par les sociétés de transfert.

3.1 COMPOSANTES DU M-PESA

3.1.1 Compte individuel

Vodacom met à la disposition de sa clientèle deux sortes des comptes qui sont:compte individuel et compte business.

a. compte individuel: ce dernier est subdivisé en deux sous comptes:compte standard et compte premium.

ü Le compte standard :ce compte est créai par le client détenteur d'une Simvodacom en composant *1222#,

Il appartient à l'abonné de choisir le genre de compte standard qu'il veut utiliser car il ya un pour les francs congolais et un autre pour le dollar américain. Soulignons encore que ce compte présente des limites par rapport à la capacité des opérationsmonétaire c'est-à-dire qu'on ne peut pas effectuer des transactions supérieurà 100 dollar par jour.

ü Le compte premium :est un compte que le système m-pesa enregistre sans passer par le téléphone mobile en tenant compte de l'exactitude de l'identité de la personne, cette dernière qui peut être morale ou physique,les opérations dans ce compte sont limites à 500 dollar par jour.

b. compte business:comme le nom l'indique le compte business est un compte utilisé par les commerçants dans le but de leur facilité les transactions. Ce compte présente de spécialitésliées aux transactions sans limite.pour avoir un tel compte pour les grands commerçants ;ils doivent apporter les copies de numéro de registre du commerce, numéro d'impôt,l'identification nationale. Pour les petits commerçants ils doivent présenter la patente et avec un capital égale ou supérieurà 500 dollar.

3.1.2. Envoi d'argent

Cette opération est effectuée pour deux cas ;pour un bénéficiaire qui a un compte m-pesa et pour un bénéficiaire qui n'en a pas.

Pour le bénéficiaire qui a un compte ; l'expéditeur fait directement un dépôt dans son compte au sein d'un cash point en monnaie liquide accompagnée du numéro de bénéficiaire,pour celui qui n'en a pas et qui utilise les autres raisons ;on le fait un jeton cash.

· Tarifs d'envoi d'argent en dollar par M-pesa ;

TABLEAU N° 01: transfert d'argent compte m-pesa/compte m-pesa

TRANSFERT D'ARGENT /compte m-pesa vers compte m-pesa

1

min montant

max montant

frais en dollar

2

1

10

0.1

3

11

20

0.15

4

21

50

0.2

5

51

100

0.35

6

101

200

0.55

7

201

300

0.85

8

301

400

1.25

9

401

500

1.9

Source:service m-pesa vodacombukavu

Nous constatons que le transfert d'argent en dollars d'un compte m-pesa vers un autre compte m-pesa a une tarification qui tient compte du montant minimum et maximum.ceci est expliqué par le fait ;pour quelqu'un qui envoi 1$à 10$ doit payer des frais équivalent à 0.10$,pour 11$ à 20$ il paiera 0.15$,pour 21$ à 50$ on paiera 0.20$,pour 51$ à 100$ cela coutera 0.35$,pour 101$ à 200$ on devra payer 0.55$.de 201$ à 300$ ca lui coutera 0.85$,de 301$ à400$ il paiera 1.25$,pour 401$ à 500 il paiera 1.90$.

Pour mieux expliquer cette tarification prenons le cas par exemple de Mr X qui effectue durant la semaine les opérations ci-après dans son compte m-pesa:

Lundi il envoi à son enfant qui est àlubumbashi qui utilise aussi m-pesa 65$.

Mardi il transfert à sa tante qui est malade àkinshasa qui n'est pas enregistré 109$.

Mercredi il envoia sa femme qui utilise aussi m-pesa pour son voyage de goma-bukavu 50$.

Jeudi il envoi à son grand frère se trouvant àkinshasa 450$ pour l'achat d'une moto.

Vendredi il envoi à son ami pacifique qui se trouve àkindu 305$ dans le cadre de l'organisation de son mariage mais son petit frère n'utilise pas vodacom.

Samedi il paie une dette via m-pesa de 500$ à Mr PILIPILI.

Dimanche il achète 2 téléphonesvodacom dont 187$ chacun.

Combien des frais Mr X payera pour toute ces transactionsréalisées pendant la semaine?

La résolution de ces opérationspeutêtrescindée dans le tableau suivant:

TABLEAU N° 02: exercise sur le transfert d'argent par m-pesa en dollar

numero

Jours

fraisenvoye en $

fraispaye en $

1

Lundi

65

0.35

2

Mardi

109

2.4

3

Mercredi

50

0.2

4

Jeudi

450

1.9

5

Vendredi

305

5.36

6

Samedi

500

1.9

7

Dimanche

374

1.25

TOTAL

1853

13.33

Source: établi par nous même

Nous remarquons que,pour les opérationshebdomadaireseffectuées par Mr X ;pour le premier transfert du 65$,il a payé 0.35$ comme frais de transfert.le mardi il a envoyé 105$,2.40$ ont été perçu comme frais de transfert,c'est qui est curieuxa ce niveau il a été tarifier au taux du jetons cash il est à souligner que cette notion est expliquée dans la partie suivante mais rappelons qu'il a été tarifier ainsi parce que le bénéficiaire n'a pas un compte m-pesa.le mercredi il effectue une transaction d'envoi de 50$ et cette dernière consomme 0.20$,jeudi il envoi 480$ et cela lui coute 1.90$,pour la journée du vendredi il effectue une opération d'envoi de 305$ à une personne qui ne détient pas une simvodacom et cela lui coute 5.36$ pour le samedi il envoi 500$ a quelqu'un qui utilise la sim et a un compte m-pesa,cette opération a prise 1.90$ comme frais de transfert.La dernière transaction d'envoi a été faite le dimanche était celle de 374$, cettedernière a pris un cout de transfert de 1.25$.signalons afin que le transfert par jeton cash est très couteux plus que le transfert inter compte. Cettedifférence de coute se justifie d'une manière croissante des montant àtransférer d'une manière croissante des montant atransférer c'est-à-dire il accroit proportionnellement par rapport au montant.Signalons que Mr X paiera pour toutes les transactions un montant global de 13.33$ pour un montant transféré de 1853$.

· Tarifs d'envoi d'argent en franc congolais par m-pesa

TABLEA N° 03: tarifs d'envoi d'argent en franc, compte m-pesa/m-pesa

numero

Min montant

Max montant

Frais ec FC

01

1.000 fc

10.000 fc

100 fc

02

11.000 fc

20.000 fc

150 fc

03

21.000 fc

50.000 fc

200 fc

04

51.000 fc

100.000 fc

300 fc

05

101.000 fc

200.000 fc

500 fc

06

201.000 fc

300.000 fc

800 fc

07

301.000 fc

400.000 fc

1100 fc

08

401.000 fc

500.000 fc

1.750 fc

Source: rapport de formation du personnel du service m-pesa/vodacombukavu

A ce niveau,nous remarquons qu'on peut aussi effectuer le transfert d'argent non seulement en dollar mais aussi en franc congolais.la tarification en franc congolais est éclairci dans le tableau ci-haut de manière suivante ;pour l'envoi de 1000 fc à 10.000 fc l'expéditeur paiera 100 fc, pour le transfert de 11.000 fc à 20.000 fc.il paiera 150 fc,pour l'opération d'envoi de 21.000 fc il devra payer 300 fc, pour 101.000 fc à 200.000 fc il paiera 500 fc,pour 201.000 fc à 200.000 fc il devra payer 800 fc 800 fc, pour 301.000 fc à 400.000 fc il paiera 1.100 fc, à fin pour 401 000 fc à 500.000 fc cela lui coutera 1.750 fc.

Pour mieux éclaircir les tarifs d'envoi d'argent en franc congolais ; prenons le cas de Madame Y qui travaille àkinshasa,qui effectue régulièrement des opérations de transfert d'argent par téléphonie mobile m-pesa. Sesopérations de la semaine allant du 01/01 au 07/01/2013 sont les suivantes:

Lundi 01/01, elle envoi à sa fille détentrice d'une simvodacom,une somme 55000 fc

Mardi 02/01, elle envoi 150 000 fc à son enfant qui n'utilise pas le réseauvodacom

Mercredi 03/01/2013, elle transfert à sa grande soeur gravement malade àmatadi un montant de 320 000 fc, après avoir perdu sa simvodacom. Utilisant un autre réseau.

Jeudi 04/01 de la mêmeannée,il paie une dette de son amie qui est àuvira de 285 000 fc

Vendredi 05/01/2013,elle apprend que son frère est incarcéré àgoma du cout elle l'envoi une rançon de 490 000 fc.

Samedi 06/01/2013,son enfant qui étudieà l'UNILU reçoit un transfert de 480000 fc de la part de sa mère.

Dimanche 07/01/2013,elle envoi urgemment 425 000 fc à sa petite soeur se trouvant àgoma pour le dédouanement de sa marchandise utilisant m-pesa.

Déterminez le montant global que Mme Y paiera pour ces transactions de transfert d'argent par téléphonie mobile.

La détermination du montant global a payé peut être s'effectuée dans tableau qui suit:

TABLEAU N° 04: exercise sur le transfert d'argent en franc congolais,compte m-pesa/m-pesa

Ordre

Date

Montant transférer CDF

Montant àpayé CDF

01

01/01/2013

55000

300

02

02/01/2013

150000

2200

03

03/01/2013

320000

5000

04

04/01/2013

285000

800

05

05/01/2013

490000

1750

06

06/01/2013

450000

1750

07

07/01/2013

425000

7500

TOTAL

2.175.000 FC

19.300 FC

Source: établi par nous même

Ce tableau montre au claire les transaction que Mme Y a effectué durant toute la semaine,en commençant par le lundi 01/01/2013 une opération d'envoi de 55.000 fc à un numérovodacom enregistré sur m-pesa et il a dépensé 300 fc comme frais de transfert,le mardi 02/02 de la mêmeannée elle transfert 150.000 fc à un numérovodacom non enregistré et cela luia couté une somme de 2.200 fc.le mercredi 03/ du même mois et de la mêmeannée elle effectue encore un transfert de 320.000 fc à un numéro de la concurrence de vodacom et 5000 fc ont été perçu pour cette opération de transfert.le jeudi 04/ janvier 2013 elle envoi 285.000 fc à un compte m-pesa et cela lui coute 800 fc.Levendredi, elle transfert 490000 fc à un numéro vodacom enregistré sur m-pesa 1.750 fc ont été considéré comme frais de transfert,le samedi 06/01/2013 elle envoi 450.000 fc ce dernier prend 1.750 fc comme frais de transfert et à la fin de la semaine c'est-à-dire le dimanche elle effectue un transfert de 425.000 fc à un numérovodacom mais qui n'est pas enregistré cette opération l'a couté 7.500 fc.

En globalité pour toutes les transactions de 2.175.000 fc, Madame Y aurait dépensé 19.300fc.

3.1.3. Jetons cash

Rappelons que,le jeton cash est un montant qu'on effectue a une personne qui n'a pas un compte m-pesa.Lebénéficiairereçoit un message du système m-pesa de la transaction contenant le numéro de référence de la transaction de l'expéditeur en plus de ce dernier,il reçoit encore un message contenant le code du transfert en 6 chiffres et signalons que le jeton cash ne peut pas dépasser 500$.

Voici les tarifs jeton cash en dollar

TABLEAU N° 05: transfert d'argent m-pesa - non enregistre et autres reseaux.

Numero

Min montant

Max montant

Frais a paye

01

1

10

0.45

02

11

20

0.60

03

21

50

0.86

04

51

100

1.55

05

101

200

2.40

06

201

300

3.60

07

301

400

5.36

08

401

500

8

Source: rapport de formation du personnel du service m-pesa/vodacom-bukavu

Signalons encore une fois que le transfert d'argent en jeton cash s'effectue aux personnes qui ne sont pas enregistrées sur m-pesa et celles qui utilisent autres réseaux que vodacom.il s'effectue de la manière suivante pour quelqu'un qui transfert 1$à 10$,il devra payer 0.45$.pour 11$ à 20$ cela prend 0.60$,pour 21 à 50$ il paiera 0.86$,pour 51 à 100$ ca lui coutera 1.55$,pour 101 à 200$ il effectuera une depense de 2.40$ pour ce transfert, pour 201 à 300$ il paiera 3.60$,pour 301 à 400$ il paiera 5.36$,pour le transfert d'une somme de 401 à 500$ il paiera 8$.

· Tarif de transfert d'argent par jeton cash en franc congolais

TABLEAU N° 06: transfert a un client non enregistré (en franc congolais)

transfert a un client non enregistre CDF

ordre

min montant

max montant

frais CDF

1

1000

10000

400

2

11000

20000

500

3

21000

50000

800

4

101000

200000

1500

5

201000

300000

3300

6

301000

400000

5000

7

401000

500000

7500

 

 

 

 

Source: service m-pesa/vodacom-bukavu

Nous voyons à ce niveau que,le transfert en jetons cash est effectué a un numéro non enregistré sur m-pesa et a un numéro autre que vodacom.le tableau ci-haut nous montre qu'en transférant 1000à 10000 fc il devra payer 400 fc, en envoyant 11000 fcà 20000 fcça coutera 500 fc, pour 21000 fcà 50000 fc cela prendra 800 fc, pour envoyer 51000 fcà 100 000 fc on doit payer 1500 fc, pour 101000 fcà 200000 fc il paiera 2200 fc, pour 201 000 fcà 300000 fc.il paiera 3300 fc, pour 301.000 à 400000fc il paiera 5000fc.pour le transfert de 401 000 fcà 500000 fc il dépensera 7500 fc.

3.1.4. Retrait d'argent

Les opérations de retrait sont effectuées de deux manières ;elles peuvent être effectuées dans son compte. à ce niveau on envoi la monnaie électronique se trouvant dans le téléphone au numéro du cash point et en contrepartie, on vous donne la monnaie liquide. Elles peuvent encore s'effectuer en jeton cash a ce niveau le bénéficiaire montre en terme de pièce justificative le message du numéro de destinataire accompagne par le code en 6 chiffres.

Les tarifs de retrait d'argent en dollar se présententa cette manière ;

TABLEAU N° 07: retrait d'argent par un client m-pesa

Min montant $

Max montant $

Frais en $

1

10

0.30

11

20

0.40

21

50

0.60

51

100

1.10

101

200

1.70

201

300

2.55

301

400

3.85

401

500

5.75

Source: service m-pesa

D'après ce tableau des tarifs de retrait d'argent m-pesa a m-pesa, nous remarquons que la tarification des frais à payer pour le retrait dépend du montant à retirer c'est-à-dire que quelqu'un qui retire d'un 1 à 10$ devra payer 0.30$,pour celui qui veut retirer 11 a 20$ ca lui coutera 0.40$,pour 21 à 50$ il paiera 0.60$,pour 51 à 100$ il paiera 1.10$,pour 101 à 200$ ca lui coutera 1.70$,pour 201 à 300$ il dépensera 2.55$ comme frais de transfert, pour 301$ à 400$ il dépensera 3.85$,pour 401 a 500$ il paiera 5.78$.

Cette tarification peut êtreexpliquée dans le cas d'une personne ayant un capital de 3000 dollar dans son compte,et désire effectuer pendant quatre jours les opérations de retrait suivante:

- Le premier jour, elle retire 435$

- Le deuxième jour, elle retire 305$

- Le troisième jour, elle retire 102$

- Le dernier jour,elle retire 59$

Calculez le montant restant dans son compte après le payement des frais de retrait

La résolution de ces derniers se présente de la manière suivante:

TABLEAU N° 08: exercice sur le retrait d'argent par un compte m-pesa

ordre

jours

Montant retire en $

Frais a payé en $

01

Premier

435

5.75

02

Deuxième

305

3.85

03

Troisième

102

1.70

04

quatrième

59

1.10

TOTAL

901

12.4

Source: établi par nous même

C: capital

MR: Montant Retiré

FP: frais à payer

MS: Montant Sorti

Mr: Montant restant

C: 3000$

MR: 901$

FP: 12.4$

MS = 901$ + 12.4$ = 913.4$

Mr = 3000$ - 913.4$ = 2086.6$

Nous comprenons que, cette personne avait dans son compte m-pesa 3000$ pour un retrait global de 901$.il adépensé 12.4$ pour toute les opérations de retrait qu'elle aurait effectuée.celle-ci s'explique par le fait que,le premier jour il a retiré 435$ et cela lui a couté 5.75$ pour le deuxièmejour, il retire 305$ et il a dépensé 3.85$ pour cette opération. Pour le troisième jour il retire 102$ et il paye 1.70$ comme frais de retrait et le quatrième jour qui est la dernièreopération il retire 59$ et cela a couté 1.10$ comme frais de retrait.

Voici la tarification de retrait d'argent en Franc Congolais

TABLEAU N°09: retrait d'argent en franc congolais par m-pesa

Min montant

Max montant

Frais CDF

1000 FC

10000 FC

300 FC

11000 FC

20000 FC

350 FC

21000 FC

50000 FC

550 FC

51000 FC

100000 FC

1000 FC

101000 FC

200000 FC

1500 FC

201000 FC

300000 FC

2300 FC

301000 FC

400000 FC

3500 FC

401000 FC

500000 FC

5200 FC

Source: service m-pesa

Eclaircissons cette tarification avec le cas d'une Dame âgé de 45 ans ayant un capital de 300.000.000 FC dans son compte m-pesa.elledésire effectuer pendant quatre jours les opérations de retrait ci-après:

- Le premier jour : 225 000 fc

- Le deuxième jour: 58 000 fc

- Le troisième jour : 450 000 fc

- Le dernier jour : 200 000 fc

Déterminez les frais àpayer pour ces opérations.

Détermination des frais à payer:

TABLEAU N° 10: exercice sur le retrait d'argent en franc congolais par m-pesa

Numéro

Jours

MR

FP

01

1

225000 FC

2300 FC

02

2

58000 FC

1000 FC

03

3

450000 FC

5200 FC

04

4

200000 FC

1500 FC

TOTAL

933000 FC

10000 FC

Source: établi par nous même

C: capital

MR: montant a retire

FP: frais a paye

MS: montant sorti

CR:capital restant

C: 300.000.000 FC

MR: 933.000 FC

FP: 10.000 FC

MS = MR + FP

= 933.000 FC + 10.000 FC = 943.000 FC

CR: C - MS

= 300.000.000 - 943.000 FC

Nous remarquons que,pour effectuer des opérations de retrait d'un montant global de 943.000 fc on paiera 10.000 fc comme frais de retrait durant le quatrejours,le capital restant de 29.057.000 fc. Cela s'explique de la manière ou pour le premier jour,elle a retiré 225.000 fc et il a paie 2300 fc. Pour le deuxième jour elle a retiré 58.000 fc et cela lui a couté 1000 fc.Letroisième jour il retire 450.000 fc et il a paie une somme de 5.200 fc.Pour le dernier jour elle effectue une opération de 200.000 fc pour laquelle elle a dépensé 1500 fc. Donc à cepoint comme les autres, le montant à payer pour le retrait dépend de l'écart dans lequel la somme à retirer se trouve.

3.2. DIFFICULTES RENCONTREES PAR M-PESA

Comme nous les avons annoncé dans les hypothèses ; le transfert d'argent par téléphonie mobile se heurte aux difficultésliéesa la connexion et au fonctionnement du système.

3.2.1 Difficultésliéesa la connexion

La technique a ses caprices, à ce niveau toutes les activités du service sont bloquées c'est-à-dire aucune transaction de transfert ni de retrait est effectuée ce cas arrive quand le réseau communicationnel s'est coupe.Donc la connexion est le moteur du fonctionnement de la machine du service du transfert d'argent par téléphonie mobile, voilà pourquoi toutes les équipes des opérations se battent pour maintenir stable la connexion car quand la connexion s'est détériore cela entraine une baisse de revenu horaire.

Cela se justifie dans la mesure où les revenus générés par le service m-pesa sont comptabilisé mensuellement dans la caisse pour une valeur par exemple de 30.000$ au niveau de bukavuet cas il y a interruption des transactions de 12 heures par mois, comprenez que cela doit influencer négativement les revenus. Prenons un cas du mois de mars ou le service a réalisé une baisse de revenu suite à la coupure de connexion,au cours de ce mois,il a connu une interruption des transactions de 8 heures et cela lui a emmené àréaliser 25.000$ pendant que les autres mois il réalise 32.000$

La réalisationjournalière de ce mois d'interruption sera calculé de la manière suivante:

Revenu mensuel: 32.000$

Heures interrompues: 8 heures

Heures normalement prestées le mois: 221 heures

Revenu horaire: 32.000$/221 =144.8$

Réalisation mois de mars:113.1$ horaire.

Perte enregistrée suite à la coupure de la connexion

32.000$ - 25.000$ = 7.000$

Nous constatons que la coupure de la connexion de 8 heures pendant le mois de mars a engendre une baisse des revenus de 7.000$.

3.2.2 Difficultésliées au fonctionnement du système M-PESA

Dans tout le domaine professionnel, la technique a ses caprices mais les difficultésliées au fonctionnement peuvent être dues au détournement des fonds de la caisse,doublement de la transaction.

1. Détournement des fonds de la caisse

A ce niveau, il faut comprendre que c'est un cas qui arrive rarement mais qui entraine une blessure grave sur le fonctionnement financier de l'entreprise en générale et de service en particulier.il s'agit des agents travaillant au service m-pesa qui fuient avec une somme importante. Signalons que depuis que le service m-pesa était implanté dans la province du sud kivu, deux cas du vol ont déjà été enregistré.

2. Doublement de la transaction.

Ici c'est une erreur commise par l'Agent m-pesa qui effectue doublement une mêmeopération et le bénéficiaire parvient àêtre servi deux Foix. Ce cas peut être expliqué de la manière ci-après:

C'est le cas par exemple de Madame Y qui transfert 498$ a son mari qui se trouve àgoma, suite à l'incompétence de l'Agent m-pesa,il dépose comme d'habitude l'argent dans le compte du bénéficiaire,suite au problème lié au fonctionnement lecompte du bénéficiaire n'est pas crédité de ce montant,le Mari de la Dame Y Apple sa femme pour la signifier qu'il n'a rien reçu,Elle,à son tour suit l'Agent m-pesa lui prouvant que la transaction n 'avait pas eu lieu ;l'agent incompétent qu'il est,il reeffectue la mêmeopération. après un temps le bénéficiairereçoit une double somme dans son compte et comme il a un compte business c'est-à-dire qui effectue des transactions sans limite ,il effectue malhonnêtement deux retraits.à la clôture des activités l'Agent doit remarquer qu'il y a une perte de 498$ qui sera imputé sur sa charge.

3.3 LES RETOMBES DES TRANSFERT D'ARGENT PAR M-PESA SUR LES ACTIVITES DES SOCIETES DE TRANSFERT D'ARGENT.

3.3.1. Processus du transfert d'argent par les sociétés de transfert d'argent.

Deux sociétés de transfert d'argent ont retenu notre attention en terme d'échantillon, il s'agit de: Société de Transfert au Congo (STC) et Sociétéfinancière de communication (SOFICOM).D'une façongénérale, les activités de cettedernières sont composées par un guichet de retrait et de transfert. Pour le guichet de transfert ; il consiste pour le bénéficiaire àcompléter un jeton qui comporte les mentions suivantes ; expéditeur,destinateur,code,montant en toute lettre,montant en chiffre et a la fin la signature. enconsidérant la moyenne des frais de transfert,cela nous emmène àconsidérer ce qui suit:

Montant à envoyer en dollar:

- De 20$ à 100$ = 5%

- De 101$ à 1100$ = 3%

- De 1101% et plus = 2%

Pour les francs congolais: 5% quel que soit le montant à envoyer.

Pour expliciter cette tarification, voici comment le transfert en dollars s'effectue.c'est le cas par exemple de Mr X qui transfert durant la semaine du 01/04/2013 au 26/04/2013 les sommes suivants:

- 01/04/2013 :85$

- 02/04/2013 :450$

- 03/04/2013 :35$

- 04/04/2013 :1500$

- 05/04/2013 :5500$

Déterminez le montant qu'il paiera pour le transfert de ces différents transferts.

Ces derniers peuvent êtredéterminés de cette façon.

TABLEAU N° 11: processus de transfert d'argent par les sociétés de transfert des fonds

ordre

Date

Montant a transfert

%

Frais de transfert

01

02

03

04

05

01/04/2013

02/04/2013

03/04/2013

04/04/2013

05/04/2013

85$

450$

35$

1500$

5500$

5%

3%

5%

2%

2%

4.25$

13.5$

1.75$

30$

110$

TOTAL

 

7.570$

 

159.8$

Source: établi par nous même

Nous constatons que le transfert d'argent par les agences de transfert dépend du montant qu'on veut transférer qui doit être localiser dans un écart de pourcentage pour le cas du tableau ci-haut, nous remarquons que, pour le 01/04/2013 il y a eu un transfert de 85$ qui a couté 4.2$ pour le transfert de 450$.cela coute 13.5$,pour le transfert du 35$ il dépense 1.75$,pour le transfert de 1500$ il dépense 30$ et pour transférer 5500$ il doit payer 110$ comme frais de transfert,donc pour le transfert de 5570$ il aurait payé 159.8$ comme frais de transfert.

Pour le guichet de retrait ; la seule spécialité voir même la différence de retirer l'argent auprès des sociétés de transfert d'argent par rapport à celui de la téléphonie mobile est la gratuite de retrait. Pour retire de l'argent aux sociétés de transfert il faut:

- L'identité du bénéficiaire

- Le nom du destinataire

- Provenance

- Code secret

- Montant a retire

1.3.2. Comparaison de transfert d'argent par téléphonie mobile par rapport au transfert d'argent par des sociétés de transfert.

Pour mieux dégager cette comparaison, il serait ultime de donner les revenus des sociétés de transfert avant l'avènement du m-pesa et après,pour en saisir l'impact sur les activités des sociétés. Mais avant de les décortiquer,donnons d'abord les tarifs qu'utilisent la société de transfert du Congo et la sociétéfinancière de communication. Rappelons que sont les agences que nous avons prélevées comme échantillons pour analyser objectivement leurs activités.

1. Pour la société de transfert d'argent du Congo (STC)

Voici comment les tarifs de cette société se présentent:

TABLEAU N° 12: tarifs de la société de transfert du congo

Ordre

Montant a transfert

Frais a payer

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

1 a 100$

101 a 200$

201 a 300$

301 a 400$

401 a 500$

501 a 600$

601 a 700$

701 a 800$

801 a 900$

901 a 1000$

1001 au plus

2$

3$

5$

6$

8$

10$

10$

11$

12$

14$

1.28%

Source: rapport annuel du service de retrait/ STC bukavu

Pour expliciter cette tarification nous avons eu le privilège de consulter le rapport de cette société de transfert d'argent pour le mois de janvier 2011 dont le contenu nous renseigne que les revenus de cette dernièreétaientévaluéa 1.000.000 à 1.500.000$ par mois au niveau de la ville de bukavu. Maismalheureusementaprès l'avènement de transfert d'argent par téléphonie mobile cela a un impact négatif sur la réalisation de ces chiffres. Voici comment les activités de la STC se déroulent du 05 janvier au 05 avril 2011.

TABLEAU N°13: exercice sur les opérations de la société de transfert du Congo

Ordre

Date

Montant àenvoyé

Frais perçu 1.28%

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

Du 05/01 au12/01/2011

13/01 au 20/01/2011

21/01 au 27/01/2011

28/01 au 03/02/2011

04/02 au 11/02/2011

12/02 au 19/02/2011

20/02 au 27/02/2011

01/03 au 07/03/2011

08/03 au 15/03/2011

16/03 au 23/03/2011

24/03 au 30/03/2011

31/03 au 05/04/2011

90.000$

60.000$

100.000$

50.000$

70.000$

120.000$

75.000$

50.000$

85.000$

150.000$

78.000$

100.000$

1152$

768$

1280$

640$

896$

1536$

960$

640$

1088$

1920$

998.4$

1280$

TOTAL

1.028.200$

13158,4$

Source: établi par nous même

D'après ce rapport d'activité ,nous remarquons qu'avant l'arrivée du système de transfert par téléphonie mobile,cette société de transfert réalisait des revenus pouvant êtreévaluer pour la semaine du 05/01 au 12/01/2011 la société a effectuée des transfert de 90.000$ et 1152$ ont été perçu comme frais de transfert durant la semaine,pour la deuxième semaine du 13/01 au 20/01/2011 60.000$ ont été transféré à partir de cette opération la société àbénéficie 1280$.du 21/01 au 27/01/2011,la société a effectué des opérations de transfert équivalenta 100.000$ et cela lui a apporté 1280$ comme profit. Du 28/01 au 03/02/2011, elle envoi durant cette semaine 50.000$ et 640$ sont perçu comme frais de transfert.du 04/02 au 11/02/2011,aucours de cette semaine du mois de février la société a transféré 70.000$ pour une somme de 896$.du 12/02 au 19/02/2011 cette semaine a été caractérisée par le transfert de 120.000$ pour 1536$.du 20/02 au 27/02/2011:75.000$ ont été transféré sur base de 960$.du 01/03 au 07/03/2011 les transfert ont été évaluer à 50.000$ pour des frais de 640$.du 08/03 au 15/03/2011: 85.000$ ont été transféré 1088$ perçu comme frais de ces opérations.du 16/03 au 23/03/2011 ;150.000$ transféré 1920 perçu,du 24/03 au 30/03/2011 durant cette semaine 78.000$ avait été envoyé sur base de 998.5$ et a fin au courant de la dernière semaine du 30/03 au 05/04/2011 la société a transféré 100.000$ pour 1280$.signalons que,la globalité de toutes les opérations du 05/01/2011 au 05/04/2011 de la mêmeannée,sont évaluées à 1.028.200$ et celle permet à la société d'encaisser une somme de 13.158,4$.

· Les activités de cette sociétéaprès l'avènement du transfert d'argent par téléphonie mobile.

Le rapport reçut de la Société de transfert du Congo renseignent en suffisance qu'il y a baisse des revenu dans le fonctionnement. Cela est expliqué dans le tableau ci-après qui reprend les activités de cette société de transfert du 02/11/2012 au 22/03/2013

TABLEAU N°13: les activites de la societe de transfert apres l'avenement du transfert d'argent par telephonie mobile.

Ordre

Mois

Montant transféré

Frais perçu 1.28%

01

02

03

04

05

Novembre

Décembre

Janvier

Février

Mars

220.000$

120.000$

135.000$

80.000$

75.000$

2816$

1536$

1728$

1024$

960$

TOTAL

630.000$

8.064$

Source: établi par nous même

Les renseignements chiffres prouvent en suffisance qu'après l'avènement du transfert d'argent par téléphoniemobile, la société de transfert du Congo a réalisé pour le mois de novembre 2012 en ensemble des transactions équivalent à 220.000$ pour 2816$ comme frais de transfert. Pour le mois de décembre 2012 elle effectue un arsenal d'activités de transfert évaluées à 120.000$ pour 1536$, en janvier 2013 elle envoi 135.000$ pour 1728$,en février 2013, elle transfert 80.000$ pour 1024$, en mars 2013 elle transfert 75.000$ pour 960$.donc en globalitédurant cinq mois la société de transfert du Congo aurait transféré 630.000$ pour 8.064$ comme frais de transfert.

2. Pour la sociétéfinancière de communication.

Selon le rapport de cette société de transfert sorti le 02/02/2013, sur le déroulement des activités de transfert d'argentàtravers cette société. Voici quelques informations chiffrées par rapport aux réalisations de transfert du 01/11/2011 au 05/02/2012,soulignons que, ce rapport a été élaboré avant l'arrive du transfert d'argent par téléphonie mobile

TABLEAU N°14: activité de la sociétéfinancière de communication avant l'avènement du transfert d'argent par téléphonie mobile.

Ordre

Période

Frais envoyé

Frais perçu 2%

01

01/11 au 07/11/2011

185.000$

3.700$

02

08/11 au 15/11/2011

225.000$

4.500$

03

16/11 au 23/11/2011

450.000$

9.000$

04

24/11 au 30/11/2011

840.000$

16.800$

05

01/12 au 07/12/2011

35.000$

700$

06

08/12 au 15/12/2011

100.000$

2000$

07

16/12 au 23/12/2011

160.000$

3.200$

08

24/12 au 30/12/2011

58.000$

1.160$

09

02/01 au 09/01/2012

125.000$

2.500$

10

10/01 au 17/01/2012

110.000$

2.200$

11

18/01 au 25/01/2012

600.000$

12.000$

13

26/01 au 04/02/2012

90.000$

1.800$

TOTAL

2.978.000$

59.560$

Source: établi par nous même

Ce tableau nous montre que,durant la période du 01/11/2011 au 05/02/2012 la sociétéfinancière de communication a effectuée des opérations de transfert évaluées à 2.978.000$ pour un paiement global de transfert de 59.560$ ces opérations ont été effectuées de la manière suivante:pour le 01/11 au 07/11/2011 elle a effectué le transfert équivaut à 185.000$ pour 3.700$ comme frais de transfert.du 08/11 au 15/11/2011:225.000$ ont été transféré pour 4.500$.du 16/11 au 23/11/2011 la société a envoyé 450.000$ pour 9.000$.du 24/11 au 30/11/2011 elle transfert encore durant toute la semaine une somme de 840.000$ pour 16.800$.du 01/12 au 07/12/2011 elle transfert 35.000$ pour 700$.du 08/12 au 15/12/2011 elle envoie 100.000$ pour 2.000$.du 16/12 au 23/12//2011:160.000$ ont été transféré pour 3.200$.du 24/12 au 30/12/2011 elle transfert 125.000$ pour 2.500$.du 02/01 au 09/01/2012 elle transfert 125.000$ pour 2.500$ du 10/01 au 17/01/2012 la société a transféré 110.000$ pour 2.200$.du 18/01 au 25/01/2012 elle transfert encore durant cette semaine une somme de 600.000$ pour une somme de 12.000$.du 26/01 au 04/02/2012 a fin,elle transfert 90.000$ pour un taux de 2% c'est qui donne 1.800$ perçu comme frais de transfert.

- Apres l'avènement du transfert d'argent par téléphonie mobile

Le rapport récent de la sociétéfinancière de communication nous renseigne que,l'arrive du transfert d'argent par téléphonie mobile a un impact négatif sur les activités de la société. Cet impact est remarque dans le rapport élaboré le 25/03/2013.voici comment les activités se présentent dans le rapport du 01/11/2012 au 01/03/2013.

TABLEAU N° 15: activité de la société financière de communication après l'avènement de transfert d'argent par téléphonie mobile.

Ordre

période

Frais envoyé

Frais de transfert

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

Du 01/12 au 07/11/2012

Du 08/11 au 15/11/2012

Du 16/01 au 23/01/2012

Du 24/01 au 30/11/2012

Du 01/12 au 07/01/2012

Du 08/12 au 15/12/2012

Du 16/12 au 23/12/2012

Du 24/12 au 30/12/2012

Du 02/01 au 09/01/2013

Du 10/01 au 17/01/2013

Du 18/01 au 25/01/2013

Du 26/01 au 01/03/2013

100.000$

150.000$

220.000$

440.000$

35.000$

100.000$

160.000$

58.000$

125.000$

110.000$

300.000$

90.000$

2.000$

3.000$

4.400$

8.800$

700$

2.000$

3.200$

1.160$

2.500$

2.200$

6.000$

1.800$

TOTAL

1.888.000$

38.460$

Source: établi par nous même

Ces renseignements ci-haut fourni,nous montrent que la situation des activités allant du 01/11/2012 au 01/03/2013,ces activités sont les suivantes: du 01/11 au 07/11/2012 la société a effectuée des opérations de transfert équivalent à 100.000$ pour 2.000$ comme frais de transfert du 08/11 au 15/11/2012 elle effectue le transfert de 150.000$ pour 3.000$,du 16/12 au 23/11/2012 elle envoie 220.000$ pour 4.400$,du 24/11 au 0/11/2012 elle envoie 35.000$ pour 700$,du 08/12 au 15/12/2012 elle transfert 100.000$ pour 2.000$ du 16/12 au 23/12/2012 elle envoie 160.000$ pour 1.160$,du 02/01 au 09/01/2013 elle envoie 125.000$ pour 2.500$,du 10/01 au 17/01/2013 elle transfert 110.000$ pour 2.200$,du 18/01 au 25/01/2013 elle envoi 300.000$ pour 6.000$ et a fin, elle transfert 90.000$ pour 1.800$ donc,elle aurait envoyé globalement 1.888.000$ pour 38.460$

En comparant les résultants des sociétés de transfert d'argent avant et après l'avènement du transfert par téléphonie mobile,nous dirions que les sociétés de transfert d'argent sont en échec dans la mesure où avant l'avènement de ce dernier,la société de transfert avait une réalisation de 1.028.200$ et cela procurait à la société un encaissement de 59.370$(pour la société du transfert du Congo) mais, après plus cinq mois des activités du transfert d'argent par téléphonie mobile effectué par vodacomà travers son système m-pesa et airtelà traversairtel money,cette société a connu une baisse dans la réalisation de ses activités.c'est ainsi que,ces réalisations sont évaluées en mars 2013 à 630.000$ et cela n'encaisse que 30.170$.le deuxième cas est celui de la sociétéfinancière de communication qui réalisait dans une période de trois mois un transfert de 2.978.000$ et cela encaissait 59.560$ à la société mais juste après plus de cinq mois de l'arrivé du m-pesa et airtel money, les chiffres de cette dernière ont baissé en 1.888.000 de transfert pour un encaissement de 38.460$.cela est dû à la résiliation des contrat de certains partenaires qui préfèrentcontracter avec les sociétés de télécommunication àa un prix relativement bas et avec un service caractérisé par la rapidité,la sécurité ainsi que la fiabilité.

3.4. RECOMMANDATIOM ET PLANT D'ACTION

Comme recommandation, il revient à dire d'une manière générale que nous souhaiterions premièrement, à ce que les sociétés de transfert d'argent signent un partenariat avec les sociétés de télécommunication sur l'exploitation de transfert d'argent par téléphonie mobile comme cela a été fait au Sénégal pour éviter la disparition de certaines sociétés faible sur le marché de transfert monétaire, deuxièmement que les sociétés de transfert d'argent rabattent leur tarif de transfert cela pourra leur permettre de réacquérir une clientèle difficilement comme avant. car jusqu'à maintenant ces entreprises font face à des concurrents potentiels qui risquent de faire disparaitre certaines sociétés de transfert d'argent est cette dernière à son tour va entrainer le chômagecomprenez que c'est enfoncer la population sud kivuciene dans un mouroir donc ces entreprises doivent réfléchir de manière à satisfaire la clientèle a un prix réduit et d'une façon rapide, sécuritaire car sont cela les critères qui impressionnent les clients.

Pour dire qu'il fallait qu'il ait un service financé par toutes les sociétés de transfert d'argent,qui travaille pour le compte de cettederrières et qui sera chargé d'implanter et contrôler les activités dans les sociétés de télécommunication.

Comme plan d'action, ce service créée par les deuxcatégories entreprises de transfert devra d'abordcréai un bureau autonome qui consistera àrécolter les ressourcesgénérées par le partenariat signe entre vodacom et les sociétés de transfert d'argent,implanter dans chaque quartier voir même avenue un cash point qui permettra à toutes les couches de population de la ville de bukavu d'accédera ce service et sociétévodacom cherchera toujours aassurer une qualité du réseau partout où se trouve un cash point et voir comment arroser les mielleux voisins de la ville compris les hauts et les moyens plateaux, ainsi que d'autres endroits comme shabunda,mwenga,walungu,twangiza et autres..

Aux Vodacom&sociétés de transfert d'argent doivent aboutir à une stratégie marketing qui assure une bonne coordination des quatre variables du marketing. Pour cela, elles doivent mettre en place le service commercial qui jouit d'une autonomie qui va s'occuper des actions marketing,

Elles doivent prospecter le marché tant intérieur qu'extérieur et surtout celui de la sous-région afin d'élargir le marché de ses produits,

Elles doivent oeuvrer pour une meilleure application des stratégies marketing dans le but d'améliorer leurs performances commerciales, c'est pourquoi le personnel de Vodacom&sociétés de transfert d'argent doivent être sensibilisé à l'esprit marketing ce qui veut dire que le consommateur doit occuper le centre de toute décision en matière de production,

Vodacom&sociétés de transfert d'argent doivent mettre en place une comptabilité permettant de déterminer le coût de revient des produits et services, ce qui est un moyen qui peut permettre la fixation du prix de vente convenable pouvant mieux faciliter l'écoulement des produits et services,

Elles doivent implanter des Kiosques dans les centres pour mettre à la disposition de la population la quantité nécessaire de leurs produits.

CONCLUSION GENERALE

Dans ce travail qui porte sur la problématique de transfert d'argent par les sociétés de télécommunication partenaires des agences de transfert des fonds,cas de vodacombukavu. Notre préoccupation majeure a consisté d'une part à vouloir déterminer les difficultés financières majeures rencontrées par les sociétés de télécommunication en transférant l'argent par téléphoneà cet effet, nous avons posé une hypothèse selon laquelle ; Les doublements d'envoi et de retrait suite aux problèmes de l'instabilité de la connexion ainsi que la perte du code PIN sont les difficultés majeures rencontrées par les sociétés de télécommunication en transférant l'argent par téléphone.et d'une part àdéterminer lesconséquences produites par l'efficacité de transfert d'argent par téléphonie mobile sur le fonctionnement des sociétés de transfert des fonds.

A cet effet, nous avons posé une hypothèse selon laquelle La perte de clients potentiels qui préfèrent utiliser les transactions financières par téléphonie mobile constitue un arsenal des conséquences des sociétés de transfert des fonds.

Notre travail se veut concurrentiel et pour atteindre notre objectif nous l'avons subdivisé en trois chapitres.

Le premier chapitre a porté sur le cadre conceptuel et théorie du travail et théorie du travail. Il est subdivisé en deux sections dont la définition de concepts clés et le cadre théorique.

Le second chapitre a été consacré à l'aperçu général sur le fonctionnement et la structure de la sociétévodacombukavu.

Nous y avons relevé les points suivants:historique de la sociétévodacom,son statut juridique,son objet social,sa mise en oeuvre,les produits et services,quelques dates importantes et leurs évènements qui ont marqué l'historique,localisation,ses ambitions et objectifs,le réseau d'action,ainsi que la structure et l'organigramme. Avons constaté que,la sociétévodacom s'est octroyer un slogan vêtu d'utilité dans le monde des télécommunications (vodacom leader dans le monde cellulaire).ce slogan a connu des normes croissances, il a étouffé la concurrence d'autres réseaux installés avant et vodacom sur le marché des téléphones mobiles. Pour expliquer son pouvoir de leader,vodacom a renforcé son investissement et son savoir pour faciliter la communication dans les coins les plus enclavés de la républiquedémocratique du Congo en général et la ville de Bukavu en particulier.VodacomCongo se fixe l'ambition d'atteindre la première place sur le marché de téléphoniemobile en RDC. Pour se faire,vodacomprivilège en premier lieu les abonnésvodacom en particulier et tus es habitants en general.il démontre que tous les congolais ont droit d'accéder à la communication et des prix équitables dans toutes les villes de la RDC.

Le troisième chapitre s'est penché sur l'analyse et interprétation des résultats portant sur les composantes du m-pesa,les difficultésrencontrées par la sociétévodacom en transférant l'argent par téléphone, et à fin les retombés de transfert d'argent par m-pesa sur les activités des sociétés de transfert des fonds.Il s'agit de montre l'écart de la baisse des revenus des sociétés de transfert d'argent depuis l'avènement de transfert d'argent par téléphonie mobile jusqu'à la fin de notre étude c'est à dire saisir l'impact d'activité de ce transfert d'argent par téléphonie mobile durant une année sur les fonctionnement des sociétés de transfert des fonds.

Tels sont les résultats de notre étude qui jette un éclairage sur la problématique de transfert d'argent par les sociétés de télécommunicationpartenaires des agences de transfert des fonds:cas de vodacombukavu.

Celle-ci n'étant pas la seule en effervescence dans la ville de Bukavu, il serait intéressant d'appliquer cette dernière àune autre société de télécommunicationà l'occurrence Airtel avec airtel money par exemple.

Au niveau de la politique de produit et services, nous avons remarqué que un grand nombre des consommateurs apprécient la qualité des produits et services de Vodacom car avec ou sans Simvodacom ils bénéficient des services de vodacom.

Il s'agit d'une qualité jugée bonne par certains consommateurs par rapport à d'autres produits et services similaires fourni par les concurrents. Cela fait que les services m-pesane soient pas compétitifs comme il fallait sur le marché local.

Pour ce qui est de la politique de tarif ou prix, la tarification pratiquées par les sociétés de transfert est jugés supérieure parles consommateurs en général, car à la question que nous leur avons posée au cours de notre enquête, de connaitre leur avis sur les prix des sévicesVodacom par rapport à ceux des sociétés de transfert d'argent, ils répondaient que ses prix sont moyennement élevés pour dire qu'ils ne sont pas assez élevés comme ceux des sociétés de transfert, ce qui constitue un avantage concurrentiel. Mais il s'est avéré que plusieurs consommateur interrogées ne sont pas suffisamment renseignées sur le service m-pesa.

Quant à la politique de communication, quelques actions allant dans ce sens ont été menées pour faire connaitre les produits et sevices de Vodacom ainsi que leur image.

En un mot, le constat a été que l'application de ces différentes politiques a peu de lacunes ; ce qui a confirmé nos hypothèses.

Le troisième chapitre se clôturé en donnant des propositions au renforcement des stratégies marketing et à l'amélioration de la commercialisation de service m-pesa.

La première série de propositions fait référence aux variables du marketing mix qui sont le produit, le prix, la distribution et la communication, et ont pour but de combler les insuffisances que nous avons remarqués au cours de notre étude.

La deuxième série de propositions contenue dans la dernière section montre les actions à engager en vue de développer la force de vente.

Aux Vodacom&societes de transfert des fonds, l'organisation générale de ces entreprises ne permet pas l'application du marketing d'autant plus que la fonction marketing est considérée comme accessoire par rapport à la production ou la recherche des approvisionnements et elle est presque quasi inexistante dans les societes de transfert des fonds.

Le service commercial qui pourrait coordonner les activités de force de vente, d'études du marché, de publicité, etc., n'a pas l'autonomie de décision pour la mise en place des structures de l'entreprise cela entraine une démotivationdu personnel etabsence d'un budget pour la publicité locale.

Nous sommes conscient que ces recommandations qui viennent d'être proposées sont modestes voire théoriques, mais nous pensons que leur mise en application pourrait permettre à la sociétéVodacomet les sociétés de transfert des fonds d'améliorer la commercialisation de ses produits et services tant sur le marché de l'intérieur que de l'extérieur du pays.

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU N° 01: transfert d'argent compte m-pesa/compte m-pesa

TABLEAU N° 02: exercice sur le transfert d'argent par m-pesa en dollar

TABLEA N° 03: tarifs d'envoi d'argent en franc, compte m-pesa/m-pesa

TABLEAU N° 04: exercise sur le transfert d'argent en franc congolais,compte m-pesa/m-pesa

TABLEAU N° 05: transfert d'argent m-pesa - non enregistre et autres reseaux.

TABLEAU N° 06: transfert a un client non enregistré (en franc congolais)

TABLEAU N° 07: retrait d'argent par un client m-pesa

TABLEAU N° 08: exercice sur le retrait d'argent par un compte m-pesa

TABLEAU N°09: retrait d'argent en franc congolais par m-pesa

TABLEAU N° 10: exercice sur le retrait d'argent en franc congolais par m-pesa

TABLEAU N° 11: processus de transfert d'argent par les sociétés de transfert des fonds

TABLEAU N° 12: tarifs de la société de transfert du congo

TABLEAU N°13: exercice sur les opérations de la société de transfert du Congo

TABLEAU N°13: les activites de la societe de transfert apres l'avenement du transfert d'argent par telephonie mobile.

TABLEAU N°14: activité de la société financière de communication avant l'avènement du transfert d'argent par téléphonie mobile.

TABLEAU N° 15: activité de la société financière de communication après l'avènement de transfert d'argent par téléphonie mobile.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

ï Annie CHÉNEAU LORVAY et Allii, Mondialisation et technologie de la communication en Afrique, Ed. KARTALA, Paris, 2008.

ï CHEBAT.J.C et HENAULT.G.M Stratégie du marketing : Concept et modèles. Montréal. Presses universitaires de Québec.1997.

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II. MEMOIRES

ï BATANGU MAYANGI, Les outils marketing et l'expansion d'une entreprise de télécommunication : cas de Vodacom, mémoire, L2 G.M. - UNILU - 2007.

ï FYFY MBUMBA dans « Analyse de la structure financière d'une entreprise » cas de la Bralima 2002-2003, mémoire, inédit, UEA,2003.

ï KADIMA TSHAMALA, L'analyse du marché de téléphonie cellulaire à Lubumbashi, mémoire, G.M. - UNILU - 2006.

ï Marie Rose BASWIRA NYENYERI, Analyse d'une culture de la marque de téléphone mobiles dans la ville de Bukavu, Mémoire, UCB, 2008.

ï MBALA LUMANGU, mesure de l'efficacite publicitaire dans une maison de telecommunication.cas de super lisolo de supercell G.M., UNIC/BUKAVU, 45, 2007.

ï SAMURAGWA Fidèle, Analyse de gestion des ressources humaines au sein d'une entreprise à caractère de régie, Mémoire ISGM BUKAVU, L2 GEFICO, 2006-2007.

II. DICTIONNAIRES

ï Dictionnaire Micro Robert, Canada 1987.

ï Dictionnaire, Petit LAROUSSE illustré, éd. Larousse, Paris 1989.

III. COURS ET RAPORTS

ï BIKALIRA Jonas, cours inédit « d'organisation des entreprises », G1 tronc commun ISTCE/Uvira, 2000 - 2001.

ï Henri MWEZE, Cours inédit de méthodes de recherche en Sciences Sociales, G3 SPA, UNIC-ISGEA, Uvira, 2002-2003.

ï IRENGE Jean Calvin, Cours d'introduction au marketing, G1 AGEA,UNIC-Uvira, 2007-2008, Inédit.

ï Loi cadre n°013/2002 du 16 octobre 2002 sur les télécommunications en RDC.

ï LUFOKERO E., Cours de méthodes et techniques de recherche scientifique, ISGEA, G1 , Bujumbura, A/A 2003-2004, inédit.

ï MUGEREKE, cours inédit d'organisation des entreprises, G2 ISGEA/Uvira, 1999 - 2000.

ï SINDMWO Isaac, cours inédit « d'économie et gestion de l'entreprise » L1, GEAFI- ISTCE - Uvira, 1995 - 1996

ï WENGENGA W EPINGO, Notes de cours de sociologie générale, G1 sociologie, UNILU,2005-2006, inédit.

III. WEBOGRAPHIE

ï www.vodacom.cd

ï www.google.cd

TABLES DES MATIERES

DEDICACE.....................

REMERCIEMENTS............

SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATIONS....................................................iii

Liste des tableau

INTRODUCTION GENERALE....................................

1. Etat de la question........................................................................

2. Problématique..............................................................................

3.Hypothès de travail...........................................................................

4.Intérêt et motivation du sujet........................................................................

5. Méthodes et techniques de recherche utilisées.......................

5.1. Méthodes de recherche utilisées......................................................................................................

5.2.techniques de recherche..................................................................................................

6 .delimitation spatio-temporelle du travail..........................................................................

6.1.delimitation spaciale........................................................................................................

6.2.delimitation temporelle...................................................................................................

7.subdivision du travail.........................................................................................................

PREMIER CHAPITRE.....................................................................

CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE...........................

I.1. NOTION DE TRANSFERT D'ARGENT EN COMMUNICATION...............................

I.1.1. nature et importance de la communication........................................

1.1.2. le processus de transfert d'argent .................................

1.1.3.importance d'une communication organisee...........................

1.1.4.les conditions de transfert de fond par les societies de telecommunication...

1.1.5.lapublicite media et hors media.............................................

I.2. HISTORIQUE ET CADRE CONCEPTUAL DU TRANSFERT DE FONDS.........

1.2.1 Historique du transfert de fon..............................................

1.2.3.le transfert de fond par les agences de transfe...............................

1.3. ANALYSE DES RISQUES........................

1.4. RÉGLEMENTATION DU SYSTÈME DE TRANSFERT D'ARGENT..................

1.5. RÉGLEMENTATION DES RELATIONS FINANCIÈRES EXTÉRIEURES....................

1.6. LES CIRCUITS INFORMELS.........................................................

1.7.LE TRANSFERT DE FOND PAR LES SOCIETES DE TELECOMMUNICATION........................................................

1.8.AVENEMENT DE TRANSFERT D'ARGENT PAR LES SOCIETE DE TELECOMMUNICATION......................................

CHAPITRE DEUXIEME: PRESENTATION DE LA SOCIETE VODACOM CONGO

2.1. HISTORIQUE..................................................................

2.1.1. Profil de Société................................................

2.1.2. Statut juridique de vodacomcongo RDC................................

2.1.3. Objet Social de Vodacom....................................

2.1.4. Mise en Service...................................................

2.1.5. Les Produits et Services Vodacom......................................

2.1.6.Quelques dates importantes et leurs événements qui ont marqué l'historique......

2.2. LOCALISATION DE L'ENTREPRISE............................................................

2.3. AMBITION ET OBJECTIF DE L'ENTREPRISE.........................................................

2.4. LE RÉSEAU..........................................................

2.5. LES SERVICES......................................................

2.6. LA VENTE..................................................................

2.7. LE SOCIAL....................................................................................

2.8. LA CHARTE DE VODACOM CONGO RDC.......................................

2.9. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE VODACOM BUKAVU......................

2.9.1 Organigramme de la société vodacombukavu..........................................

2.9.2 Sales Manager...............................................................

2.9.3 Field Supervisor ...................................................

2.9.4 Supervisor M-pesa....................................................................

2.9.4.1.les services disponibles.............................................

2.9.4.2. les avantages de m-pesa..........................................

2.9.4.3 les agents m-pesa............................................................

2.9.5 Vodashop Supervisor ......................................................................

2.9.6 Account Executive..........................................................

2.9.7 Corporate.................................................................................

2.9. 8.Assistants Vodashop................................................

2.9.9 Validation.................................

2.9.10 Streets Agents..........................................................

2.10 RESSOURCES MATERIELLES.........................................................................

2.11. TARIFICATION...............................................................................

2.12. Voda-E............................................................................

2.13. CABINES PUBLIQUES........................................................................

2.14. COUVERTURE NATIONALE............................................................

2.15. ROAMING INTERNATIONAL..........................................

2.16. PARTENAIRES......................................................................

CHAPITRE TROISIEME: ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES...............

3.1 COMPOSANTES DU M-PESA..................................................................

3.1.1 Compte individuel................................................

3.1.2. Envoid'argent...........................................................................

3.1.3. Jetocash.....................................................................

3.1.4. Retrait d'argent...............................................................

3.2. DIFFICULTES RENCONTREES PAR M-PESA........................

3.3 LES RETOMBES DES TRANSFERT D'ARGENT PAR M-PESA SUR LES ACTIVITES DES SOCIETES DE TRANSFERT D'ARGENT. ......

Comparaison de transfert d'argent par telephonie mobile par rapport au transfert d'argent par des societes de transfert...

3.4. RECOMMANDATIOM ET PLANT D'ACTION......................................

CONCLUSION GENERALE................................................

BIBLIOGRAPHIE..........................................................................

TABLES DES MATIERES...........................................






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand