0.7. Plan du
mémoire.
Notre travail tente de répondre aux diverses questions
énoncées dans notre problématique. Pour ce faire, nous
commençons par un chapitre sur les commémorations dans
l'identité nationale. Ce chapitre est composé de plusieurs
sous-chapitres : une première partie est consacrée à
la question du vocabulaire : qu'entendons-nous par commémoration,
souvenir, reconnaissance,... ? A partir de là, nous verrons comment
ces cérémoniesjouent un rôle dans la création de
l'identité nationale ainsi leurs rôles qui peuvent être ou
non fédérateurs, mais nous verrons aussi comment elles
fractionnent une société en mettant à l'honneur un certain
groupe social par rapport aux autres, les sentiments qu'elles mettent en
exergue et comment elles passent de « l'anniversaire » au
rituel. Cette partie aborde également la question du « devoir
de mémoire ». Nous en donnons une brève
définition qui nous permettra, tout au long de cette étude,
d'examiner le discours tenu par les contemporains des cérémonies
de l'Armistice par rapport aux gestes qu'ils posent.
Ensuite, vient le coeur de notre travail: la mémoire de
l'Armistice de la première guerre mondiale en Belgique, allant du plus
général vers le plus particulier. Nous commençons par
brosser le tableau global, c'est-à-dire que nous présentons le
programme habituel des cérémonies, les participants et/ou
organisateurs. Ensuite, nousétudions les années les plus
particulières sur les vingt-et-une qui nous occupent à savoir
1919 comme premier anniversaire, 1922 et 1924 puisque le Soldat Inconnu est
choisi et la flamme du souvenir est allumée, 1928 et 1938 comme
dixième et vingtième anniversaire, et 1930 ou l'assimilation
à la Révolution Belge. Chemin faisant, nous réaliserons
une étude de presse ainsi que l'identification de certains personnages
particulièrement présents. De plus, nous nous pencherons sur un
rituel nouveau dans la commémoration qui débute en 1929 : le
Relais Sacré.
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