0. INTRODUCTION
0. I. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE.
0.I.1. Problématique
La loi naturelle de l'évolution veut que l'homme
puisse mettre en exergue sa faculté d'adaptation pour survivre. Cette
faculté sous entend, de la part de celui-ci la volonté de
toujours se mettre en cause, l'intelligence minimum pour découvrir la
cause de ce qui ne va pas, l'humilité pour rencontrer ses faiblesses, la
sincérité de vouloir changer et la détermination de
concrétiser le changement suivant cette loi naturelle nous nous sommes
permis d'analyser et de réfléchir sur la structure
organisationnelle de la cimenterie national qui a pour vocation de
répondre à cette loi, afin d'adapter sa structure au
réalité du contexte actuel pour mener à mieux son
développement et succès.
Sous quelque aspect que ce soit, une structure
organisationnelle rationnelle a été toujours perçue comme
un facteur de rythme, de succès et de longévité des
organisations. L'église catholique en offre un modèle
d'application que lui envient la plus part de société.
Après les auteurs classiques aient posés les
bases de la science d'organisation au XX siècle, il y a très peu
d'études faites sur la structure organisationnelle. La plus
renommé des études faites, nous citons le travail abattis par
Henri Mintzbert dans son ouvrage « structuring of
organisation » ou d'une manière générale il
propose cinq types de configuration organisationnelle qui découlent de
l'évolution des organisations formelles : la structure simple, la
bureaucratie mécaniste, la bureaucratie fonctionnelle, structure
divisionnaire et l'adhocratie qui, chacune présente ses
spécialités certes d'après le paramètre de
conception, les mécanismes de coordination des activités ainsi
que l'environnement dans lequel celle-ci évolue.
Au regard de tous ses énoncés scientifiques
d'Henri Mintzbert, nous pouvons essayer de répondre dans les lignes qui
suivent à une série de question du type :
§ Dans quelle catégorie de structure peut se
classer celle de la CINAT ? car, l'entreprise est comme une personne
humaine qui, sa formation physique dépend de la disposition des
composants le squelette sur lequel reposent ses chaires.
§ Par les étapes hiérarchiques
nécessaires que regorge la cimenterie nationale, nous nous en servirons
pour porter à mieux notre jugement de valeur. Mais la question qui nous
revient en tête, quelles étapes hiérarchiques effectivement
observable dans la cimenterie nationale ?
§ Existe il une communication bien assise ou ses
étapes hiérarchique travaillent- il en concomitance pour faire
valoir la société face à son grand concurrent par son
efficacité, son efficience et son attente des objectif
prédéterminé
La réponse à toute ces questions nous
servira (sans doute) à fixer le lecteur dès par la théorie
de base de notre travail, quel type de structure certes celle-ci a, au
lieu de se fier aux apparences parfois trompeuse, car c'est un grand cas
de l'école qui demande aussi bien d'effort et d'analyse pour bien
éclaircir.
0.I.2. Hypothèse
Bien sûre, a titre de rappelle l'hypothèse
est une réponse anticipée à la question spécifique
de la recherche. C'est un énoncé déclaratif qui
précise la relation anticipée entre le phénomène
observé ou imaginé((*)1).
Dans livre « introduction à
l'étude de la médecine expérimentale » Bernard
rapporte que l'hypothèse est une idée anticipée ou un pont
de départ nécessaire de tout raisonnement expérimental.
Sans elle on saurait faire une investigation ni s'instruire, on pourrait
qu'entasser les observations stériles((*)2).
Par nos recherches de voix et moyen d'éclairer le
sujet, nous nous avons donné la peine de parvenir en face de
l'organigramme de la dite société et avons aussi recueilli le
responsable de la place les informations nécessaire qui pourront sans
aucun doute, nous amener à formuler l'hypothèse suivante :
« malgré l'apparence d'une bureaucratie mécaniste, au
stade actuel de évolution, la structure de la cimenterie nationale
évoluerait vers une bureaucratie divisionnaire.
Une solution sans preuve, dit-on, n'est qu'un jeu d'enfant
sans notion de base scientifique. Cette preuve implique préalablement
une meilleurs vérification, qui est corollaire de procédé
et méthode scientifique rigoureux afin d'affirmer soit d'infirmer
l'hypothèse.
La complexité de notre sujet nous impose
d'emprunter cette démarche aussi rationnelle que commode sans laquelle,
le développement et la conclusion de notre travail, serait peine perdue.
Ainsi les lignes suivantes nous rapportent plus d'un élément y
référant.
0.II. METHODES ET TECHNIQUES DE TRAVAIL
0.II.1. Méthode de Travail
Au sens étymologique, le mot méthode reveut
le sens d'une poursuite ou chemin. Donc, on ne peut remonter de là,
l'idée d'un cheminement pour aboutir à un certain
résultat. Une méthode est essentiellement une démarche
intellectuelle qui vise, d'une part à établir dans la rigueur un
objet de science, et d'autre part amener le raisonnement portant de la
manière plus rigoureuse((*)3).
Parler de la méthode revient au même parler
d'une marche rationnelle et spirituelle qui amène à une
connaissance ou à une démonstration d'une
vérité.
Donc elle est un ensemble d'opération intellectuel
permettant d'analyser de comprendre et d'expliquer la réalité
étudiée((*)1).
Les hypothèses de ses divers auteurs ne
s'éloignent pas entre eux mais se fixent un seul point qui
« elle est un ensemble rationnel des opérations intellectuels
par lesquels une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, le démontre et le
vérifie.
Au vue et au su de toute ses définition
nécessaire, nous croyons atteindre les objectif de notre recherche en
nous recourant à la méthode analytique et à la
méthode systémique qui, respectivement consiste à partir
d'un cadre donné, ou situation donnée pour concevoir,
présenter, décrire et expliquer les éléments qui
sont sous études. Et qui consiste à circonscrire l'étude
d'une organisation dans un contexte qui prennent en compte les constitutifs
essentielle de l'environnement dans laquelle elle évoluât.
0.II.2. Technique de Travail
Hors mit les méthodes précitées
à utiliser dans et pendant notre recherche, il nous sera possible de
recourir aussi au technique bien attendu juste et claire. Ce sont de petite
voix intermédiaire qui peut regrouper une méthode pour arriver
à un résultat acceptable. Elle rassemble les informations
nécessaires et originales relative au sujet. Donc elle est un ensemble
réfléchie de moyen et de procédé qui, sans doute
permette à un chercheur de rassemble se dite information.
Nous allons utiliser les techniques telle que ; la
technique documentaire car par des lectures et consultation des ouvrages, des
documents, les revues... nous ne resteront pas sans information y
référant. Nous utiliserons le même les techniques
d'observations et les interviews libre et centré qui nous aiderons
à recueillir les avis des agents et cadres et les personnes
Eclectiquement bien disposer à nous aider par les informations pour la
concrétisation de se travail.
0.III. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.III.1. Choix du Sujet
Nous avons au départ, dans la rubrique où
nous avons présenté notre problématique, bien dit que sur
le même domaine de la structure organisationnelle, il y a peu de travail
consacré à ce sujet. Et à voir le domaine de la
structuration des organisations, est une notion capitale sans laquelle, on ne
pouvait bien gérer une organisation car elle est une
représentation de l'objet de celle-ci.
Sous cette machette, nous voulons participer mise sur le
marché de document scientifique sur ce domaine.
0.III.2. Intérêt du Sujet
Il se présente sur trois niveaux à
savoir :
§ D'abord au niveau scientifique, nos analyses, nos
comparaisons sur la structure organisationnelle de la CINAT aux types de
structure définit ci-haut par Henry Mintzberg est une contribution
minime soit-elle à l'évolution scientifique.
§ Ensuite au niveau institutionnel, notre output
constitue une banque où trouverons sans doute, dirigeant de celle-ci et
autre, les données nécessaires à comprendre sa
constitution par le schéma hiérarchico- fonctionnel que nous
offrons. Et soit-il un point de repaire au dirigeant pour mener une reforme
s'il est nécessaire, car c'est la paille que l'on ne peut pas voir
étant dans son propre oeil et ne peut se voir que par les
autres.
§ Au niveau personnel, les plus grands efforts que
fournis ce travail dans l'affermissement de notre capacité de la
conceptualisation d'une organisation et dans la conciliation de certaine
théorie apprise et celle élaboré par Henry
Mintzberg.
0 .IV. DELIMITATION ET SUBDIVISION DU TRAVAIL
0.IV.1. Délimitation du Travail
Une entreprise, comme une personne humaine nait, vit et
meurt. Avoir les deux premières étapes de sa vie et en parler
dans un travail, c'est se vêtir d'une lourde charge qui nous
coûtera du temps et de salive sans oublier de la sueur. Ce pourquoi dans
une recherche, valle t-il la peine de borner le travail pour raison ou souci de
la spécificité et clarté relative à la magie
spacio-temporelle de celle-ci.
Sur cet, nous dirigions nos analyses sur ce domaine dans
la cimenterie nationale au cours des années 2006 - 2007 pour de raison
ci-haut indiqué.
0.IV.2. Subdivision du Travail
Suite au temps qui nous est imparti, notre travail se
subdivise en trois grands chapitres dans lesquels nous allons donnés
à nos lecteurs par une précision clarifié les
événements structuraux environnementaux de la cimenterie
nationale, CINAT en sigle : le premier chapitre « approche
conceptuelle » dans lequel comme il indique, nous allons passer au
décryptage de concept qui demande une précision définitive
pour mieux les utilisés ici. Le second chapitre « approche
théorique des organisations » ici, certes nous allons, par
l'utilisation de la théorie de monsieur Henry Mintzberg, faire voir
comment se fait la conception d'une structure organisationnelle des entreprises
en y associant aussi bien que peu nos connaissance et pensé y relative.
Le troisième afin est concentré à la
présentation de la CINAT et l'application de sa structure selon Henry
Mentzberg et sa théorie.
0.V. LES TRAVAUX ANTERIEURS
Nous saurons prétendre être le premier
à mener une étude dans ce domaine qui renforce la tension de
dirigeant sur l'ensemble de l'entité ou entreprise par sa conception.
Parmi les études faites à ce propos nous avons lu beaucoup
d'auteurs qui tantôt, en particulier publie une littérature
à ce sujet ou réunie à une équipe de recherche ou
école.
Nous avons retenu aussi un travail de fin de cycle.
0.V.1. Etude de Malengila Mutombo
Dans le cadre de son travail de fin d'étude en
gestion administration des institutions scolaires et de formation, ses
enquêtes visaient la taille et la structuration d'une organisation avec
comme cas type le groupe scolaire de Mont-Amba de l'Université de
Kinshasa.
Dans celle-ci il se posé d'un certain nombre
d'interrogation :
§ Quel rapport existerait-il entre la taille et la
structure de celle-ci ?
§ Quel est les facteurs selon lui déterminent
de la taille de groupe scolaire ?
§ Est-ce que la structure organique de ce groupe
scolaire est fonctionnelle ?
Répondant à toutes ces
préoccupations, il a formulé un certain nombre
d'hypothèses selon la structure organique du groupe scolaire ne serait
pas du tout fonctionnelle. Mais selon lui, l'augmentation des effectifs des
élèves et des recettes réalisées en sont fonction
et le serait par rapport avec le volume du travail des élèves ni
des infrastructures pour y parvenir à la conclusion, par entremise de la
méthode d'étude de cas appuyé par les techniques
d'entretien, de la documentation et de l'analyse de contenu, l'étude a
aboutie à la conclusion suivante en affirmant que l'hypothèse du
départ est confirmée. Bref, l'élément de la taille
qui au plus affecté, la structure et le chiffre d'affaire.
0.V.2. Etude de Burns et Stalker
Rappelons que ces deux auteurs ont tous deux
travaillés dans l'école de la contingence et le courant
technologique.
Dans leur livre « the management of
innovation »apparut aux éditions Favistosk publication en
1961, ils montrent que la structure est en particulier les paramètres
de conception de la formalisation du comportement variait en fonction d'un
autre facteur de contingence, la prévisibilité de
l'environnement.
Les entreprises électroniques étaient
capables à faire face malgré elles, à leur environnement
dynamique, si elle avait une structure organique alors que les entreprises
textiles fonctionnaient mieux dans leur environnement stable avec les
structures bureaucratique.
0.V.3. Etude de L'Ecole Psychanalytique((*)1)
Dans son livre « intervention et changement
dans l'entreprise »Jacques Elliot a fortement contribué
à créer ce qui est désormais appelé le
« courant psychanalytique ». de formation médicale,
Jacques a utilisé les méthodes psychanalytiques pour la
définition de résistances aux changements il a
démontré, en particulier, que les individus utilisent les
institutions pour faire face à leurs anxiétés
psychanalytiques inconscientes et que le changement n'est possible que
là où les relations sociales phantasmatiques ne servent plus
à renforcer les défenses des individus.
Ont-ils encore démontré, avec l'appuie de
beaucoup d'autres qu'une modification de structure s'accompagne de changement
dans la procédure et la circulation des informations, lesquelles
influencent le pouvoir de chacun de groupes qui composent l'organisation. Cette
modification donne ainsi lieu à des exigences qui freinent d'autant le
changement.
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUELLE
Nous ne pouvons passer d'une logique dans laquelle se
mêle nécessairement une entreprise de se vêtir d'une
obligation de disposer au sein d'elle une culture, pour réduire à
un les efforts et le comportement de son personnels dans un but d'orienter
ceux-ci à poursuivre les objectifs
prédéterminés.
Celle-ci se compose d'un certain nombre
d'éléments parmi lesquels les symboles verbaux que se sont les
jargons professionnels ne manquent pour la facilitation de la
communication.
Sous cette manchette, nous prenons la peine d'aller au
décryptage des certains concepts qui nous feront parler le même
langage pour mieux comprendre notre travail.
Ceux-ci sont généralement ceux qui viendront
à maint cours de notre travail,et peuvent remplir une liste exhaustive
mais nous allons à l'essentiel et aux plus rationnels :
I.1. ANALYSE
A l'étymologie, ce mot analyse a une racine grecque
« analissis » qui signifie
« décomposition, résolution » du quels
viennent respectivement les verbes « décomposer » et
« résoudre ».
A côté de cette étymologie, la
contextualisation dépend du praticien :
Les informaticiens le définissent comme
étant une décomposition d'un problème posé pour
déceler les éléments constituants en vue de
traitement.
Les ergonomes quand à eux disent que c'est
l'étude des relations fonctionnelles et causales des
phénomènes. Ne s'éloignent pas de premier, les
mathématiciens prônent qu'elle est une méthode de
démonstration consistant à déduire de la proposition
à démontrer, d'autres propositions jusqu'à ce qu'on
parvienne à une proposition retenue comme vraie((*)1).
Pour ne citer ces quelques cas, constatons ensemble avec
ces praticiens que le mot analyse ne perd pas son étymologie ou sa
contextualité originelle. Elle est une recherche, un examen souvent
minutieux qui tente à dégager les éléments propres
à expliquer soit une situation, soit un sentiment et/ou une
personnalité... ce qui explique une décomposition pour chercher
une solution((*)2).
Pour analyser, il faut se servir des
éléments du passé. C'est pour cela nous, dans le cadre de
notre recherche, nous nous servirons des éléments comme
prédit pour analyser minutieusement la structure organisationnelle qui
dispose la CINAT.
I.2. STRUCTURE
I.2.1. Définition
A. Etymologie
Le mot structure est un des ceux qui reviennent le plus
fréquemment dans les journaux à l'heure actuelle.
Le plus souvent d'ailleurs sous la forme
« restructuration » offreux néologisme qui laisse
à penser tout de suite qu'une structure peut être modifié
et que par conséquent elle est nullement intangible. Ce qui est
vraie.
De quoi s'agit-il ?
Etymologiquement, le mot vient du latin
« structura, de struire » qui veut dire
« construire »((*)1).
La structure se définit en première approche
comme la manière dont un édifice est bâti,
construit((*)2).
Cette définition est une base qui va nous permettre
à mieux comprendre c'est une structure.
B. Sens Actuel
Comme le dernier paragraphe du point
précédent nous le dit la première approche nous sert de
base de compréhension, prenons un ensemble qui va nous édifier
encore de plus.
Une des plus anciennes de l'histoire de l'humanité,
celui du théâtre. Quid un théâtre ? C'est un
endroit où le public vient voir et entendre des personnages
donnés un spectacle. C'est-à-dire qu'un théâtre doit
comporter obligatoirement une salle où seront installés le
public, et une scène où joueront les acteurs. C'est donc la
conjonction de ces deux éléments qui prônent de remplir la
fonction « théâtre ».
Allons plus loin dans notre exemple : est-ce qu'une
salle et une scène suffisent pour faire un théâtre ?
Ici la réponse est certainement oui. Le théâtre ainsi
constitué sert-il commode ?
La réponse est formellement non. Que faut il lui
adjoindre si les acteurs sont appelés à jouer dans un costume
différent de celui de la ville ?
Il devient nécessaire d'affecter une certaine
surface aux loges des acteurs. Ces loges peuvent-elles être
placées n'importe où ? En toute logique, il est possible de
répondre oui, mais pour une question de commodité, il sera
préférable de les mettre à côté de la
scène.
Si le public ne paye pas et s'il peut se placer n'importe
où, les portes de la salle peuvent donner directement sur la rue.
Mais s'il y a des priorités dans les places, ou
s'il faut acquitter un droit d'entrées, il est nécessaire d'avoir
entre la rue et la salle « un local administratif »
comportant « une caisse ». Ce local peut-il être
placé n'importe où ? Non. Il faut qu'il soit obligatoirement
avant la salle, si non, il ne remplira pas non office. Il n'y a donc pas
là une contrainte due à un but précis.
Nous voyons tout de suite la différence entre
certain agencement ; les un sont définis pour de raison de
commodités (loges), les autres à cause de contrainte (caisse).
Mais dans ce cas, il s'agit de contraintes que nous sommes imposées
c'est-à-dire découlant de notre politique.
Si nous examinons la contrainte de la caisse nous allons
nous apercevoir d'ailleurs qu'il y a deux idées très
différentes qui nous ont amènes à placer cet organe entre
la rue et la salle : la contrainte due à notre politique qui nous
obliges si nous avons plusieurs entrées il sera nécessaire que
toutes ces entrés aboutissent à la porte ; et le plan
circuit du public, il est donc nécessaire que la caisse soit multiple
placer près de la salle ou loin, c'est question de moyen.
A voir notre exemple nous avons donc changé le sens
du mot structure. Dans notre première définition, rappelons la,
il ne s'agissait que la manière dont était bâti notre
théâtre ; mais en creusant un peu le problème, nous
voyons que la structure s'applique aussi à l'agencement intellectuel
(par opposition au physique) des différentes fonctions que nous devons
remplir.
D'où lui confère-t-on la manière dont
un ensemble concret, spatial est envisagé dans ses parties, dans son
organisation. C'est aussi la forme observable et analysable que
présentent et forment les éléments d'un objet.((*)1)
I.2.2. Rôle d'une Structure
A la base, il y a une politique : dans le cas
décrit, elle peut se définir simplement : « faire
payer un droit d'entré à un spectacle », cette
politique se traduit par une structure ; il nous faut deux fonctions
principales pour appliquer notre politique : Une fonction spéciale
et une fonction caisse et ces deux fonctions sont contraintes découlant
de notre politique.
Enfin il y a des moyens : scènes, salle,
caisse qui peuvent être organisés de façon possible et
imaginable. Les moyens découlant donc de la structure mais ne sont
nullement imposés. Ils ne découlent pas des contraintes mais
uniquement des commodités.
D'où, seule la structure découle de la
politique. Et cette contrainte se traduit par l'apparition. Nous voyons
là la prédominance de la structure pour la réalisation de
la politique entrepreneuriale, mais l'une des grandes questions que se posent
les chercheurs et les dirigeants est celle de savoir si l'efficacité des
entreprises est liée à leur structure ?
La question de l'efficacité des structures
organisationnelles est sous-jacente à beaucoup d'écrit traitant
des organisations. Elle concerne également au premier chef, le
consultant et le dirigeant d'entreprise qui s'interrogent nécessairement
sur les structures à mettre en place afin d'obtenir le meilleurs
résultat.
Il s'agit d'un problème complexe, étant
donnée le nombre de paramètre pouvant influer sur
l'efficacité d'une entreprise en effet, lorsqu'une organisation est
performante, on peut se demander : A quoi le doit elle ? A sa
structure ? A la qualité de son système d'information ?
Au dynamisme des hommes qui la dirige ?((*)1)
Une structure sert de la traduction au concret la vision
globale autour duquel gravirait tout le moyen de l'entreprise.
I.2.3. La Structuration
Une organisation est l'un des concepts liées aux
verbiages, car abstrait, personne n'a perception de celle-ci. Mais par ce
principe tend à se concrétiser dès son utilisation
rationnelle. Ainsi, la structuration est l'un de principe d'organisation qui
lui donne une forme concrète. Elle est aussi le principe qui offre une
base à la fois conceptuelle et opérationnelle à
l'étude de toute organisation.
Cette brève explication, nous renseigne que la
structuration est une manière, un fait de former une structure. La
structure obéit sans doute à un nombre de facteur ;
critères :
§ Facteur travail
§ Facteur environnement
§ Facteur philosophie managérial
§ La dispersion géographique
§ La taille de l'organisation
LE TRAVAIL ET LA
STRUCTURATION
Se disposer d'une vision entrepreneuriale c'est bien mais
sa concrétisation est meilleure encore. C'est ainsi, par le souci de la
détermination, de la définition et de l'organisation du travail,
l'entrepreneur se voit devant une mission, lui conduisant à
répondre aux questions suivantes qui sont à la base ne sont pas
des principes d'organisation :
§ Comment diviser le travail et son
espace ?
§ Comment coordonner les différentes
activités découlant de sa première question ?
Le travail bien parcellisé et bien coordonné
ne l'est que par une bonne structuration. Sans elle, et les fonctions, et les
tâches que sais-je encore, ne peuvent pas exister.
L'ENVIRONNEMENT ET LA
STRUCTURATION
L'environnement peut être considéré
comme l'ensemble des éléments tant naturels qu'artificiels
où se déroule la vie. Il comprend tout ce qui est situé en
dehors de l'entreprise : la technologie, la nature de produire, les
clients, la distribution géographique dans laquelle elle évolue
ou fonctionne.
Par ailleurs classifions l'environnement par rapport aux
critères de stabilité et d'instabilité, Burns et Stalker
cité par le professeur Kidinda ont identifié deux types de
structure organisationnelle :
§ La structure mécaniste qui s'inspire de la
bureaucratie classique et
§ Et la structure organique. Nous parlerons au plus
profond dans les lignes qui suivent.
Aussi, dans presque ce même cadre d'idée le
professeur Kidinda ajoute parmi les critères de structuration
précitée, les critères :
v Fonction Economique :
Certes, soutenons que beaucoup d'entreprise ont dans leurs
structure les départements tel que : approvisionnement, production,
maintenance, commercialisation et comptabilité qui correspondent
à leurs économiques((*)1).
v Processus de Production
Produisant en série, certaine entreprise se
structure suivant les différentes étapes de leur processus de
production. C'est le cas, dit-il, des imprimeries qui comprennent souvent les
départements tel que composition, laboratoire (filmage, insolation,
impression et finissage).
v Système Alpha
Numérique
Pour mieux servir leur client les guichets des banques
sont repartis selon le numéro de compte des clients.
v Le Temps
Ici, l'auteur fait allusion aux entreprises qui
fonctionnent sans arrêt. On y trouve souvent des équipes de jour
et de nuit qui travaillent de manière rotative. D'où
nécessité de dire que le temps se catégorise parmi les
critères de structuration.
v Aire de Contrôle
Le principe de structuration tient aussi compte du
principe de l'aire de contrôle ou de champ de compétence que les
anglais appellent « span of contrôle ». Il s'agit de
déterminer le nombre de personne ou subordonné qu'un chef ou un
cadre peut superviser efficacement.
I.2.4. Les composantes d'une structure
Une structure est un raisonnement holistique qui
revêt cinq composantes qui valent la peine d'être expliquées
pour renforcer la compréhension intégrale de notre
travail((*)1).
Beaucoup d'écrit y relatif soutienne qu'une
structure est un tout indivisible composé de :
§ Sommet stratégique
§ Ligne hiérarchique
§ Centre opérationnel
§ Techno structure et
§ Les fonctions de support logistique
Dix, vingt ou mille fonctions que peut avoir une
entreprise, sont bien divisés et bien catégorisés dans
ces cinq composantes de base. Il convient tout au plus d'expliquer l'une
après les autres.
I.2.4.1. Le sommet stratégique
Cette composante de la structure est aussi plus importante
que les autres. Car, est investi de la mission de direction, de pilotage. Le
somme stratégique s'assure que l'entreprise remplit sa mission,
c'est- à -dire l'ensemble des tâches qui conçurent à
la réalisation des objectifs ; c'est lui, aussi qui
développe la stratégie, conçoit la structure,
détermine l'allocation des ressources (affectation des hommes, les
ressources matérielles et journalières aux différentes
tâches((*)2).
En toute représentation suprême de
l'entreprise, il gère les relations avec l'environnement. C'est aussi
lui qui dirige, recrute, rémunère, motive, contrôle et
supervise le centre opérationnel à travers la ligne
hiérarchique.
Le sommet stratégique comprend :
§ Le conseil d'administration
§ Le comité de gestion
§ PDG directeur
§ Directeur de cabinet((*)3).
§ Secrétaire, Assistant de la direction
centrale.
I.2.4.2. La ligne hiérarchique
Elle comprend l'ensemble des cadres jouant le rôle
d'intermédiaire entre le sommet stratégique et le contre
opérationnel de manière suivante :
v Du Haut Vers le Bas
d'Organisation
Elle transmet sous cette position les directives et les
consignes du sommet stratégique et réel à leur application
et met en oeuvre la stratégie et la politique de l'entreprise.
v Du Bas Vers le Haut
Les directives et les consignes ainsi renversées,
ici la ligne hiérarchique rend compte au sommet de l'activité du
centre opérationnel par des rapports, compte rendus
d'activité.
Aussi les remarques, les réclamations qui
dépassent sa compétence sont transmises. Faisant partie de cette
catégorie :
§ les vice-présidents (chargés des
opérations, de marketing)
§ le Directeur d'usine,
§ le Chef d'atelier
En plus de ce rôle de courroie de transmission, le
cadre du niveau intermédiaire a toutes les attributions du cadre
dirigeant, mais dans le contexte de gestion de sa propre unité((*)1).
I.2.4.3. Le centre opérationnel
Ici sont répertoriés tous les membres de
l'entreprise dont le travail concourt directement à la production,
à la vente des biens et services : Approvisionnement, stockage,
fabrication, vente, livraison etc. Sont là les activités
principales de ces membres dans l'ensemble.
On les appelle souvent opérationnels par opposition
aux fonctionnels, terme qui désigne les autres membres de l'entreprise
en particulier ceux de la technostructure et les fonctions de support
logistique((*)2).
I.2.4.4. La techno-structure
Ce terme forgé par J.K. GALBRAITH désigne
ici un sens très différent, les cadres techniciens et
employés qui ont pour rôle de standardiser, de planifier,
contrôler le travail des autres membres de l'entreprise et notamment les
opérationnels.
L'élaboration de méthode de fabrication, de
stockage, de procédure d'approvisionnement, de livraison, de recrutement
des personnels, de système de salaire, d'évaluation et de
notation (appréciation), de formation... sont à charge ces
membres.
Dans les entreprises très
développées, la technostructure standardise le flux du travail du
centre opérationnel((*)3).
I.2.4.5. Les fonctions de support logistique
Cette fonction procure aux opérationnels (ou
direction opération) les biens et services et les informations
nécessaires à leurs activités.
Cependant à l'inverse de la technostructure, cette
fonction de support logistique ne s'occupe pas de la standardisation. Elles
sont : le service des recherches, juridique, paie, relation publique,
sécurité courrier, restaurant d'entreprise, sportif,
santé...
Constatons ensemble, que ce sont ces fonctions qui sont
en fait de véritables petites organisations au sin de l'entreprise.
Souvent les entreprises ont portées le choix de les produire
elle-même ou se procurer à l'extérieur.
Ces unités logiques peuvent être
situées à différents niveaux de la pyramide
hiérarchique. Soit le service juridique est rattaché
généralement au service de relation publique, peut inclure le
courrier par exemple.
I.3. FONCTION
Ce concept tire son origine d'une racine latine
« FUNGI » qui traduit exactement le verbe
s'acquitter((*)1).
Dés son origine, ce concept confère à l'homme un fait
à accomplir. D'où Robert, le définit comme étant ce
que doit accomplir une personne pour jouer son rôle dans un groupe
social ; ou c'est le rôle caractéristique que joue une chose
dans l'ensemble dont elle fait partie.
Les fonctions sont constituées par les
regroupements des opérations essentielles que toute entreprise doit
réaliser.
Dans son ouvrage((*)2), P. Racapé renseigne qu'une fonction est un
ensemble d'opérations identifiées quant à l'objet
concurrent à la satisfaction d'un des impératifs de
l'entreprise : acheter, produire, vendre, administrer...
I.3.1. Organisation fonctionnelle d'entreprise
Une entreprise est un regroupement d'homme et de capitaux
dont l'objet est de produire pour le marché des biens et des services.
Son organisation, selon Fayol, correspond à la mise en oeuvre d'un
certain nombre des fonctions((*)3) :
v Fonction Administrative
Cette fonction applique le verbe administrer dans son
inégalité. Ce verbe englobe beaucoup autres verbes
dévoilés par Fayol :
§ Prévoir signifiant scruter l'avenir et
dresser le programme d'action
§ Organiser c'est-à-dire munir l'entreprise de
tout ce est utile à son fonctionnement
§ Commander, uni veut dire aussi faire fonctionner
les personnels.
§ Cordonner, c'est relier, harmoniser tout acte et
tout les efforts
§ Contrôler, c'est veiller à ce que tout
se passe conformément aux règles établit et aux ordres
donnés.
Anticipons que toues les fonctions qui suivent ne sont
pas charger de dresser le programme générale de l'entreprise
à l'exception de celle - ci. C'est pourquoi, on l'appel fonction de
direction et de coordination des efforts de tous ce qui travaillent.
Enfin Fayol précise que
« administrer » ne doit pas être confondus avec
« gouverner » qui est le verbe conduisant l'entreprise vers
le but prédéterminé, c'est assurer la marche de six
fonctions essentielles d'une entreprise.
v Fonction Technique
Cette fonction vise normalement aux meilleurs emplois des
moyens accordés à l'entreprise.
v Fonction Economique
Celle-ci se traduit par une politique commerciale
définie en raison de la concurrence et des besoins du marché
v Fonction Sociale
Elle s'intéresse aux problèmes de salaire,
des conditions de vie des travailleurs et les rapports entre le capital et le
travail associer dans l'entreprise
v Fonction Financière
Son action porte sur l'utilisation, l'amortissement et
rémunération des capitaux engagés.
v Fonction Comptable
Cette fonction est juste l'expression chiffrée de
la vie de l'entreprise.
Ces diverses fonctions de l'entreprise :
administrative, technique, économique... sont assurer par les
services.
En principe, à chaque fonction correspond à
un service. Mais, l'importance de ce service varie évidement selon la
nature et l'importance de l'entreprise. Chacune des fonctions pourraient donc
être exercé, soit par un service autonome, soit seulement par un
agent responsable ou bien encore plusieurs fonctions différentes seront
bloquées sur un même individu. Il est, par contre, essentielle que
les différentes fonctions aient été isolées,
identifiées, de telle sorte qu'elles soient placées dans les
meilleurs conditions d'exécution, c'est-à-dire doter du statut le
plus efficace et exercer par les personnels les mieux adaptés.
La terminologie des organes qui recouvrent les fonctions
peut être très diverse. « L'organe qui s'appellera
service commerciale dans une profession s'appellera service de commande dans
une autre. Le service technique des l'une sera l'étude de l'autre.
Service d'approvisionnement, bureau du personnel, service du courrier, bureau
de fabrication, ne couvrent presque jamais la même réalité.
Dans les assurances, on appelle « production » c'est que
partout ailleurs on appelle « vente »((*)1)
En outre « l'attribution des fonctions aux
agents ou organe de l'entreprise est soumise à une multitude des
conditions : techniques propres de l'entreprise et dimension,
capacités personnelles ou âges des agents, et notamment des chefs,
habitudes, préférence »...((*)2) et c'est un fait
d'expérience que de structure très diverses peuvent donner des
résultats excellent.
I.3.2. Les principaux types d'organisation fonctionnelle
Les jeux de fonction de l'entreprise posent un
problème d'organisation hiérarchique. Pour ce faire CAMPION dans
son ouvrage « traité des entreprises
privées » défini plusieurs types d'organisation
hiérarchique : organisation hiérarchique directe,
organisation fonctionnelle, organisation hiérarchique fonctionnelle,
organisation par comité.((*)3)
I.3.2.1. Organisation hiérarchique directe
C'est le type de l'hiérarchie qualifiée par
TAYLOR « type militaire » dans lequel, du sommet
à la base, chaque chef délègue la totalité de ces
pouvoirs à un chef subordonné sur une fraction de son domaine
d'attribution. Chacun d'eux est donc responsable de tous les individus
placés au dessous de lui, et chaque exécutant ne connaît
qu'un seul chef
Les avantages de ce type hiérarchiques sont en
premier la simplicité et la clarté. Chacun dans l'entreprise sait
devant qui il doit répondre ; d'autre par et surtout aux
échelons les plus subalternes, les agents s'adaptent mieux à
l'autorité d'un seul qu'à l'autorité des
plusieurs.
Un autre avantage est la souplesse, la hiérarchie
directe est spécialement indiquer dans les entreprises où l'on
est exposé à faire souvent face à des situations
imprévues. En effet, chaque agent est habilité à prendre
les dispositions nécessaires sans avoir demandé l'avis d'un agent
sur lequel il n'exerce pas son autorité.
Afin la hiérarchie directe entraîne un
développement de qualité d'administrateur chez le dirigeant
supérieurs. En effet, ils sont appelés à prendre des
décisions beaucoup plus variées que dans les autres
systèmes d'organisations.
Ces avantages ont quelques contres partis :
La plus grave est la difficulté de trouver des
chefs de services possédants les connaissances et les qualités
récusent. En outre, ces chefs des services sont facilement
absorbés par une série des questions secondaires qu'ils ont
seules autorités pour régler le système d'un autre
côté, néglige trop les avantages de la
spécialisation.
Enfin, l'organisation hiérarchique directe rend
souvent difficile ou lent les rapports entre les divers services. Elle impose
que toute question posée par un service à un autre soit d'abord
porter jusqu'à l'instance supérieur commune et redescendre
ensuite jusqu' au destinataire. On peut cependant user d'un palliatif que Fayol
appel la « PASSERELLE ».((*)1)
Il consiste à autoriser les relations soit d'un
service à un autre, soit entre agent du même service, à
condition d'en rendre compte au chef commun.
I.3.2.2. Organisation fonctionnelle
Celle-ci met chaque subordonné sous
l'autorité des plusieurs chefs, l'autorité d' un chacun
s'exerçant dans les limites de sa fonction propre.
Ce système a été
préconisé originairement par Taylor, qui demandait aux chefs des
services neufs qualités fondamentales, tout en observant qu'il est
à peu près impossible de trouver un homme qui possède plus
de trois d'entre elle. Taylor se trouvait ainsi conduit à proposer un
système d'organisation capable de palier cette carence. Les idées
directrices étaient les suivantes :
§ Il faut faire usage au maximum de la
spécialisation.
§ On peut trouver un homme vraiment apte à une
fonction déterminée, mais n'ont pas un homme ayant des hautes
aptitudes pour exercer plusieurs fonctions
§ Il y a un intérêt à ce que les
services de spécialiste soit mis directement à la disposition du
simple ouvrier sans que celui soit contraint de passer par
l'intermédiaire de chef qui assure plusieurs fonctions.((*)2)
L'organisation fonctionnelle préconiser par Taylor
a l'avantage de faire un usage maximum de la spécialisation ; et
facilite donc le recrutement des agents et autorise le maximum de
compétence dans chaque fonction.
Elle a par contre, des inconvenant qui n'ont pas
tardé à apparaître après l'enthousiasme que le
système avait provoqué à ses débuts. Le plus grave
est le faiblissement du zèle et de l'initiative spécialement aux
échelons inférieure. En outre, la spécialisation
très pousser rend difficile de trouver, en cas de besoin, soit un homme
capable d'en remplacer un autre, soit un agent susceptible de prendre de
l'autorité sur plusieurs services.
Enfin, et bien soit en théorie parfaitement
délimité, leur éparpillement ne pas lui-même sans
danger.
I.3.2.3. Organisation hiérarchico-
fonctionnelle
C'est un système qui s'efforce de réunir les
avantages de deux formules précédentes. Il est basé sur la
distinction entre les agents d'autorités et les techniques, dont l'avis
doit être obligatoirement pris avant une décision mais qui ne sont
pas responsable de cette dernière.
La situation des agents d'autorités est renforcer
du fait qu'ils ont à leur disposition de spécialiste qui le
conseillent. Cependant la spécialisation est poussée au maximum
et les agents d'autorités peuvent se consacrés entièrement
à leur tache directrice. Une déviation de possible du
système est que les avis des techniciens sont confondus avec ceux des
agents d'autorités. Ceux-ci peuvent avoir tendance à s'en
rapporter à la vie des techniciens, à chercher dans cet avis un
alibi à leur erreur. Réciproquement, les techniciens sont parfois
enclins à donner des avis insuffisamment mûris, sachant que la
responsabilité de l'exécution ne l'atteint pas.
Les principes de la hiérarchie fonctionnelle
intéressent au plus haut point les services comptables. Partout on fait
de la comptabilité, en ce sens partout prennent naissance du fait et du
document qui intéresse un service comptable. Il est donc indispensable
que des règles uniformes soient fixées et appliquées, en
tenant compte du résultat final à obtenir.
D'où la nécessité, pour le service
comptable, de donner des directives et d'exercer une autorité
fonctionnelle à l'égard de tous les services qui sont
appelés à précéder à des enregistrements de
fait susceptible d'intéresser la comptabilité.
I.3.2.4. Organisation par voie de comités((*)1)
Le propre du système est que les décisions
sont prises et l'exécution est surveillée en commun au cours des
réunions des responsables. Ainsi, conçu, le type d'organisation
par comité est exceptionnel et ne se rencontre que dans des
circonstances imprévues : absence du directeur
général, situation particulièrement grave affectant la vie
de l'entreprise...
Au contraire, les comités forment, dans toute
entreprise importante, un instrument presque indispensable quant il s'agit
d'exercer une action d'information ou de coordination ; ils facilitent
notamment les décisions pour lesquels le point de vue à prendre
en considérations sont très divers.((*)2)
Le conseil d'administration, dans les
sociétés anonymes, représente un cas particulier de
l'administration par comité. En élisant président
directeur général, il trace les grandes directives de la
politique de l'entreprise. Il juge la gestion et en suit périodiquement
les résultats. Il assure la liaison avec les propriétaires du
capital. Le même rôle est rempli, dans les sociétés
des personnes, par les associés. Les formes sociétaire de
l'entreprise comporte donc nécessairement une certaine part
d'organisation par voie de comté.
L'avantage de l'organisation par comité est la
coordination et l'information qu'elle assure entre les services. Le
comité permet de faire assimiler entièrement la politique de la
firme par tout le chef de service.
L'inconvénient du comité est que ses
décisions sont souvent des décisions de compromis entre diverses
tendances et qu'il est peu apte aux décisions énergiques. Cette
tendance se trouve aggravées lorsque les nombres de membre du
comité est trop élevé et surtout s'ils ne se plient pas
à la discipline d'une étude préparatoire avant les
séances et de la sobriété dans leur intervention. Si le
comité doit vraiment exercer une fonction, il est dangereux qu'ils
comprennent plus de cinq ou six personnes.
I.3.2.5. Règles relatives à l'exercice du
commandement
Quelque soit le type d'organisation choisi, il est
indispensable de respecter, dans l'exercice du commandement, les règles
suivantes qui trouvent naturellement leur application dans les services
comptables comme dans n'importe quel autre service :
§ L'autorité qui commande doit toujours
être présenté ou représenté : c'est
règle de la permanence du commandement.
§ Toute décision doit être prise par la
personne la plus qualifiée pour la rendre. Le développement de
l'entreprise entraîne l'impossibilité pour direction de suivre
dans les détails des affaires trop divers et trop considérables.
Une décentralisation, consistant à confier des
responsabilités à des subalternes, devient donc à un
certain stade nécessaire.
§ Le chef ne peut ou doit pas faire lui-même ce
qu'un autre peut faire bien que lui. Il doit laisser à es subalternes le
soin de décider dans des affaires d'ordres secondaire, pour lesquelles
ils ont fréquemment mieux que lui la compétence
nécessaire.
I.4. ORGANISATION
Quelque soit son importance, tout plan
élaboré n'est qu'une simple intention exprimée. Pour que
l'intention exprimée et formulée dans le plan devienne une
réalité, il faut penser aux résolutions de ces cinq
problèmes, celle de conception de structure, les configurations
structurelles, celui du pouvoir, de la culture de l'entreprise et la
performance de celle-ci. C'est à la fonction d'organisation que revient
cette charge énorme qui est chemin obligatoirement pour toute
entreprise.((*)1)
I.4.1. Définition
Le sens managérial donné au verbe organiser
dont dérive le concept « d'organisation » veut dire
créer de relations plutôt efficaces entre les personnes et entre
les structures de manière qu'elles puissent travailler ensemble pour
atteindre des objectifs prédéterminés dans le
plan.
De cette définition générale, ressort
deux aspects : dynamique et statique de l'organisation.((*)2)
I.4.1.1. Organisation au sens dynamique
Sous ce sens, l'organisation implique
nécessairement une distribution des attributions entre les membres du
personnel de l'entreprise ou de l'administration. Il tombe sous le sens que
cette distribution est subordonné au fractionnement préalable des
attributions, à défaut duquel aucune limite ne serait
fixée aux activités d'un agent quelconque. Les fractionnements
des attributions correspondent à ce que les économistes appellent
depuis ADAM SMITH la division du travail suivant laquelle une besogne est
repartie « entre ceux qui doivent l'exécuter, de façon
chacun d'eux fasse constamment le même ouvrage ou même seulement
une partie de l'ouvrage ».((*)1) Si dix-huit opérations sont
nécessaires pour faire une épingle, chacune d'elle est
confiée à un ouvrier distinct.
De même que la division du travail, le
fractionnement des attributions a pour résultat un accroissement de la
productivité ; il favorise par conséquent la diminution des
coûts de fabrication.
Chaque exécutant est avantageux étant de
l'activité la plus conforme à ses aptitudes personnelles. La
fatigue normale, résultat de tâche sans apport avec ses
capacités propres lui est épargnée : son rendement
est accru.
Donc, le rapportant Terry et Franklin, la fonction
d'organisation est une action qui permet de réunir de façon
ordonnée des ressources humaine et matérielle et les de disposer
en une configuration bien ordonnée, en vue de la réalisation des
objectifs planifiés.
I.4.1.2. Organisation au sens statique
L'organisation peut être considérée
comme une entité structurée de la manière à
poursuivre l'atteinte des objectifs prédéterminés. Nous
constatons que le deuxième aspect, confère au terme organisation
une pure signification d'une institution, et que ce sens émane du
premier sens.((*)2) Une
organisation, une entité, une institution, une entreprise sont là
les maîtres mots signifiant un regroupement de ressource tant humaines
que matérielles pour la réussite efficace de l'entreprise face
à ses objectifs prédéterminés.
Alors, la différence du sens dynamique et du sens
statique d'organisation n'est pas toujours évident dans la pratique
quotidienne d'entreprise qui vivent en réorganisation permanente,
souvent discrète : arrivé au départ d'un cadre
responsable, modification d'une procédure, changement de méthode
de travail, suppression ou création d'un poste de travail, introduction
d'une nouvelle technologie parfois brutale, etc.... cette réorganisation
permanente correspond à une nécessité. Tout système
physique ou social a tendance à se dégrader, à
s'abandonner au désordre, à se diriger vers le chaos.
Cette évolution ne peut être combattue que
par une force contraire, qu'est organisation, mais anticipons qu'il est vain
d'espérer trouver la bonne organisation celle qui durerait
indéfiniment.
v Organisation, système purement
économique((*)1)
Comprenons d'abord par système une notion abstraite
qui permet de cerner une partie de réalité en l'enferment dans un
espace théorique et abstrait pour mieux le comprendre. C'est donc un
ensemble organisé d'éléments liés entre eux d'une
manière donnée et orienté vers un but
donné.
Pour un grand théoricien, l'organisation, le
système, l'entreprise, entité, leur synonymie ne fait aucune
doute car tous sont, notion impliquant un groupe poursuivant un but.
Dans ce système économique, l'entreprise est
considérée comme un ensemble organisé
mécaniquement, dessinés à produire des biens et services
au moindre coût et en utilisant dans les meilleurs conditions, capitaux,
les machines et les hommes. L'essentiel est la production des biens et services
pour satisfaire le besoin des consommateurs et des usagers, tout en
dégageant un profit substantiel.
v Organisation, système
psychosociologique((*)2)
Bien que dans ce système, l'entreprise conserve
prioritairement, sa fonction économique, elle est
considérée également comme un système social qui
accomplit plusieurs autres fonctions. Dans ce cas, l'entreprise s'apparente
à une organisation, ce qui sous entend une certaine
prépondérance du facteur humain elle devient un ensemble
dynamique, finalisé, avec ses règles de fonctionnement, ses mois
d'équilibres et ses processus auto régulation face aux stimuli
internes ou externes.
Offrir un travail à l'homme est contrepartie
lui fournir le moyen d'acheter les biens et services disponibles et
également de disposer d'un surplus lui permettant de satisfaire ses
aspirations non consommatrices et d'investir dans de projets positifs ;
est là aussi la fonction de l'entreprise.
I.4.2. Classification d'organisation
A. D'APRES LE BUT OU OBJECTIF
§ D'après le degré de connaissance des
objectifs on distingue les organisations formelles des organisations
informelles.
§ D'après les types d'intérêt des
organisations sans but lucratifs aux celles à but lucratifs.
§ D'après le premier
bénéficiaire on a :
o Les associations à bénéfice
mutuel : club, syndicat, parti politique.
o Les affaires privées : banques, les
entreprises privées.
o Les organisations des services : Hôpitaux,
universités.
o Les organisations publiques : armée,
fonction publique.
§ D'après la nature de la production ou de
produit. On distingue les organisations des services aux organisations des
productions.
I.4.3. But spécifique dans les organisations
A. La survie en tant que but des systèmes
La survie, ce que certains écrivains ont
appelé conservation où maintien du système, et la
contrainte ultime pour chaque système. Lorsqu'on ne peut l'assurer, il
en résulte une incapacité de poursuivre d'autres buts. C'est
pourquoi la survie est la base des buts du système.
B. L`efficience en tant que but de système
Un deuxième but intrinsèque au
système appelé organisation est l'efficience. « L'ordre
soyez efficient, constitue une influence organisationnelle majeure sur les
décisions prises par les membres de n'importe qu'elle
administration... » Simon dans son ouvrage comportement administratif
à la page 14, la définit comme dictant « ce chois
entre les alternatives qui produit les meilleurs résultats pour
l'application des possibilités données ».((*)1)
L'efficience signifie le plus grand bénéfice
par rapport au coût.
C. Le contrôle en tant que but de
système
Le troisième but poursuivi par pratiquement tout
les organisations en tant système, est la tentative d'exercer un certain
contrôle sur leur environnement. Nous constatons que chaque organisation
subite la pression d'un multiple de force externe dessinée à
contenir et à contrôler ses actions. Mais par le même moyen,
l'organisation en tant que système, essaye de contrôler ses forces
elle aussi, der prendre l'initiative de les dompter.
Le but de contrôle peut être poursuivi de deux
façons. D'une part, l'organisation peut se contenter d'essayer de garder
son autonomie, d'alléguer la pression qu'elle subit. Dans ce cas, le
contrôle est contrainte, l'organisation la poursuit jusqu'au moment
où elle sent qu'elle a une marge de manoeuvre suffisante, afin de
poursuivre d'autres buts. D'autre part, le contrôle peut aussi être
une fin en soi, tout comme la survie ou l'efficience, même une
obsession.
D. Croissance en tant que but de système
Toutes les organisations subissent des fortes pressions
naturelles qui le poussent à se développer, pour
différentes raisons. Sur ceci, H. MINTRBERG, fait remarquer que les
détenteurs d'influences internes, mais surtout les cadres et les
directions. Les cadres et les directeurs bénéficient directement
de la croissance de l'organisation, sous forme de salaire plus
élevés, de meilleures possibilités d'avancement, d'un
accroissement de pouvoir et de prestige : dit-on «... la taille de la
grenouille augmente, en même temps la marre
s'agrandit ».
La croissance est également un moyen
particulièrement efficace pour résoudre des tensions internes,
quand des dirigeants ambitieux entre en conflit.
E. La mission en tant que but de l'organisation
Les buts de système semblent être commun en
toutes les organisations quelques soient les autres but poursuivis ; et
quelque soient les buts dominants. La survie, l'efficience, le
contrôle » et la croissance sont inévitablement, les
intentions dernières au moins quelques unes des actions de chaque
organisations, et apparaissent souvent comme des buts premiers.
H. MINTZBERG ((*)1)introduit et décrit le terme mission comme
fonction de base de l'organisation dans la société, la raison
d'être aux yeux du monde dans son ensemble : fournir des produits et
des services spécifiques. Il ajoute alors que la mission peut être
un but d'une organisation ou non, que ce qu'elle entreprend pour survivre peut
être essentiel ou seulement accessoire pour les détenteurs
d'influence qui la contrôlent.
I.4.4. Les principes d'organisation
Nous avons vu ans les lignes qui ont
précédé qu'une organisation a un but et des objectifs
à atteindre. Ce but et objectifs traduis les soucis majeure des
organisations. Sans ces soucis d'organisation qui, les soucis de
l'efficacité et de l'efficience aucune stratégie n'est
envisagée. Parce que c'est à partir de ces stratégies que
débouchent les domaines et les principes d'organisation. Nous en
différencions deux stratégies d'organisations :
Différenciation et Intégration.
1. STRATEGIE DE DIFFERENCIATION
Sous cette stratégie, nous retenons cinq principes
d'organisations. Ces principes s'appliquent sur quatre domaines.
§ LE TRAVAIL
A. Principe de division du
travail
Ce principe est un des principes fondamentaux
d'organisations qui ont tiré l'attention de pionnier de la science de
management. Ce principe s'appuie sur l'effet que le but pour lequel les
organisations sont créées est généralement trop
vague pour permettre de préciser le travail qui doit être fait
pour les atteindre. Il faut donc décomposer le but et les objectifs
généraux à objectif spécifique, car ces sont eux
qui permettent de déterminer le travail qui doit être
fait.((*)2)
C'est cette action de diviser les objectifs et le travail
jusqu'aux tâches qu'on appelle « division du
travail ».
B. Principe de spécialisation du
travail
La spécialisation va vers la même direction
que la division du travail, mais elle va encore plus loin de la
décomposition du travail qui a comme finalité : constituer
des sous entités. La spécialisation va au delà de simple
division du travail en s'occupant de cette finalité de division du
travail.
Ainsi, la spécialisation est dite
« horizontale » ou toute et chaque opération est
prévue, normalisées, décrite avec précision. Donc
chronométrée. La spécialisation permet
théoriquement d'utiliser au mieux les compétences en mettant the
right man in the right place. Disent les anglais. Et c'est
l'élargissement du travail.
Mais, en effet si le travail est parcellisé les
exécutants perdent l'intelligibilité du processus et
l'encadrement. Pour superviser et coordonner les travails de ces
exécutants, il faut déqualifier les un pour nourrir la
qualification des autres c'est là l'enrichissement du travail qui
traduit la stratégie des spécialisations verticales.
Pour briser la monotonie, et percevoir le résultat
final de leurs travails les dirigeants procèdent par la turn over ce qui
traduit la rotation qui accroît et diversifie leur expérience et
entraîne ainsi leur satisfaction dans le travail.
§ AUTORITE
INDIVIDUELLE
Sous ceci, nous n'avons qu'un seul principe :
A. Délégation
Trois considérations doit venir à l'esprit
du manager après avoir accomplie les deux premiers
principes :
· quelles que soient ses capacités, un chef ou
un cadre oeuvrant au sein d'une organisation ne peut pas faire tout
seul.
· Il y a des subordonnées qui peuvent mieux
exécutés certaines tâches que soi même.
· Les décisions les plus efficaces concernant
les tâches sont celles qui sont prisent tout après de là
où ces tâches sont exécutées.
Il nécessite après ceci donc que le chef
attribut certaine tâche aux subordonnés tout en prêtant le
résultat attendu après exécution. C'est cette action
d'assigner une tâche à un subordonné en lui accordant
l'autorité que l'on appelle délégation.
§ AUTORITE
STRUCTURELLE
A. Principe de
décentralisation
Lorsque le pouvoir est centré dans les mains d'un
seul individu ou dans une entité, l'entreprise est centralisée. A
l'inverse s'il est dispersé entre tous les unités elle
décentralisée.
La décentralisation porte aussi sur
répartition de l'autorité au sein d'une organisation. Cependant,
la répartition de l'autorité dans le cadre de la
décentralisation porte sur la structure et non sur les
individus.
§ ESPACE
A. Principe de la
structuration
Nous eu avons parlé longuement sous le concept de
la structure. Nous avions parlé à titre de rappel, que la
structuration consistée à diviser l'espace où se fait le
travail suivent des critères définis et de regrouper à
l'intérieur des entités ainsi créées le travail
sous l'autorité des cadres hiérarchiques pour une meilleurs
planification, coordination et contrôle.
2. STRATEGIE D'INTEGRATION
Nous venons de finir avec la stratège de
différenciation cette stratégie fait courir des risques de la
balkanisation de l'organisation et de générer des
disfonctionnements majeurs telle que absence de coordination, mésentente
entre services ici notre objectif n'est forcement de la réduire mais de
la gérer par de mode d'arbitrage et de résolution des conflits,
ces que LAWRENCE et LORSH appel
« intégration ».((*)1)
Nous comptons aussi sous cette stratégie cinq
principes qui sont classés sous les mêmes domaines vus à la
première stratégie hors mise le domaine de l'espace qui est
remplacés par la méthode.
§ DOMAINE DU TRAVAIL
Sous ce domaine, la stratégie d'intégration
agit par «par la coordination ». Elle est définit comme
un processus qui consiste à intégrer les efforts des personnes,
des départements ou de toutes les autres entités constitutives
d'une organisation.
Elle permet de veiller à ce que la totalité
de travail se réalise de façon qu'aucune activité ne
chevauche avec une autre ou ne soit tout simplement négligés ou
oubliés par les exécutants.
§ DOMAINE D'AUTORITE
INDIVIDUELLE
Un seul principe est cité :
« l'unité de commandement ». au sein de chaque
unité de travail dans la structure est affecté un chef. Il
s'impose ainsi une nécessité de coordonner l'exercice de
l'autorité dans les organisations de façon à s'assurer
entre autres de la qualité, de la quantité, du timing de
production et de livraison.((*)1)
Ce principe d'unité de commandement découle
donc de l'exercice de l'autorité au sein d'une organisation ; sous
attendant un agent ne peut dépendre que d'un seul chef.
Ce principe, dit KIDINDA était cher à
l'époque du management classique et connaît aujourd'hui une
application atténués à cause de la complexité des
organisations modernes et de leur technologie.
§ DOMAINE D'AUTORITE DE
STRUCTURE
v Principe de
centralisation
Nous avons vus sous principe d'unité de
commandement, que chaque cadre ou chef d'une unité de travail devient un
maillot d'une chaîne qui lie les travailleurs à la base au sommet
de l'organisation. D'où le principe de la chaîne de commandement
qui conduit souvent à la centralisation. Elle un fait de concentrer dans
les mains d'un seul individu ou dans une unité le pouvoir de
direction.
§ DOMAINE DE METHODE
A. Principe de
standardisation
La standardisation et la normalisation constituent de base
générale d'organisation. Quelques confusions règnent
à propos de leurs notions distinctives. Pour G. CRESPIN et J.
WILBOIS ; leur synonyme ne fait aucun doute.((*)2) Par contre leur distinction
est soulignée par « l'institut d'organisation commerciale et
industrielle de la chambre de commerce de paris. La normalisation à son
sens à pour but d'éliminer des variétés superflues
des produits en qualités ou dimension tandis que la standardisation
s'appliquerait à fixer leurs caractères mécaniques,
physiques ou autres, ainsi que leurs procédés de
fabrications.
La standardisation intervient pour limiter les
problèmes qui arrivent pour assurer efficacement la coordination au sein
de chaque entité et entre les unités de travail. Elle
s'appliquera aux procédés, aux produits et aux
qualifications.
B. Principe d'ajustement mutuel((*)1)
Ce principe ajoute une dimension à l'effort de la
standardisation. Reposant sur le souci de la complémentarité de
taches et de la nécessité de leur coordination, l'ajustement
mutuel représente la bonne volonté dont fait preuve les
méthodes d'une organisation ou d'une équipe de travail
d'harmoniser leurs efforts, de les relier à ceux des autres en se
complètant et en travaillant ensemble.
C. Principe de
formalisation
Le découpage de l'organisation en unité, les
modes de coordinations et de liaison, les problèmes de décision
peuvent être à des degrés divers, définis dans de
domaine écrit (organigramme, manuel de procédure, description de
produit et de poste, circulaire, note de service) on dira alors que son
fonctionnement est formalisé.
La formalisation à l'avantage de clarifier le
fonctionnement de l'organisation, de le prédire, de garantir
l'égalité de traitement des personnels et des clients, mais se
faisant, elle le fige.
Elle porte sur les objectifs, des stratégies et
même le comportement. La formalisation de comportement se fait en
soumettant les agents d'une organisation à un encadrement par
règlement, directives ou instructions diverses intégrantes
certaines valeurs choisies.
Les principes de standardisation, d'unité de
commandement, d'ajustement mutuel et de formalisation interviennent à ce
propos comme mécanisme de gestion pour appuyer l'action de la
coordination.
I.4.5. Limite de l'organisation
Avant toute de détail, il importe, au sujet du
rôle de l'organisation dans une entreprise ou un service, de dissiper
deux idées fausses assez rependues :
La première consiste à surestimer
l'importance d'une bonne organisation et à prévoir une sorte de
recette infaillible de succès. Or, l'entreprise la mieux
organisée n'est pas à l'abri des événements qui
peuvent supprimés sa rentabilité. L'organisation ne saurait
suppléer aux qualités personnelles du ou des dirigeants,
notamment à leurs énergies et à leur jugement. Il est vrai
de dire que l'un des buts des organisations est précisément de
mettre aux postes les hommes les mieux qualifiés.
« Dans le passé l'homme était
tout, ce sera désormais le système » disait Taylor,
mais, il ajoutait : « ce n'est pas à dire que les hommes
de valeur ne soient pas nécessaires, bien au contraire, le principal
objet d'un bon système doit être de former des hommes
d'élites » ; et son disciple Thomson
précisait : « l'élément humain à
toujours été le point central de l'organisation
Taylorienne »((*)2)
Une seconde idée fausse doit être
écartée. Il n'existe pas un type idéal d'organisation qui
puisse s'adapter immédiatement à n'importe quelle entreprise. Il
appartient au chef d'entreprise ou de service d'aider les spécialistes
le cas échéant, après étude, le schéma
d'organisation et les méthodes administratives qui conviennent le mieux
à son affaire.
Ainsi, qu'on l'a souvent noté
« l'organisation n'est pas un vêtement de confection, mais un
vêtement qui se taille sur le mesure ».
On reproche souvent à l'organisation d'imposer une
réglementation excessive qui alourdie le fonctionnement de l'entreprise
et irrite le personne.
Dans langage à la foi ironique et imagé,
FORA donne son sentiment sur le premier point :
« ... l'organisation se manifeste toujours ou
presque par la confection d'un vaste tableau où sont tracés
à la manière de l'arbre généalogique, les
manifestations de l'autorité. L'arbre est chargé de belles
cerises rondes, dont chacune porte le nom d'un homme ou d'un bureau. Il faut
environ six semaines pour que le message d'un homme dont la cerise se
trouve à l'angle inférieur gauche du tableau parvienne au
Directeur de la société ou au conseil de l'administration, et
lorsqu'il parvient enfin dans les mains de l'un ou de l'autre de ces augustes
personnages, c'est surchargé d'un fardeau de critique, des suggestions
et d'annotations... »
La critique de FORD, dont la doctrine est hostile aux
principes d'organisation, est assurément exagérée ;
il n'en reste pas moins que les écueils existent et qu'il faut savoir en
tenir compte.
Sur le deuxième point, relatif aux facteurs
humains, on fait observer qu'une organisation minutieuse tant à imposer
à chacun un comportement étudier à l'avance .or, l'homme
ne se soumet docilement à cette exigence. il faut donc pour
éviter tout malaise au sein du personnel, donner les explications
nécessaires sur les mesures prévues, suscité le dialogue,
retenir les diverses observations formulées. L'organisation ne peut
être efficace que dans la mesure où elle est librement
consentie.
Cet aspect de l'organisation avait été
souligné par Taylor en des termes particulièrement
significatifs : « l'organisation
scientifique du travail n'est ni une invention, ni un dispositif, ni une
combinaison des moyens destiné à assure l'efficacité du
travail. Ce n'est pas un nouveau système de calculer le prix de
revient ; cela ne consiste pas à observer un homme avec un
chronomètre et en inscrire les observations ainsi recueillies, cela
n'est pas une étude, ni une analyse des mouvements des
ouvriers... »((*)1)
Dans son essence, l'organisation scientifique du travail
implique une révolution mentale complète de la part de l'ouvrier,
tant en ce qui concerne ses devoirs envers le travail, envers ses camarades et
envers ses employeurs. Elle implique également une révolution
complète de tous ce qui se trouvent du côté de la
direction, quant à leurs devoirs envers les collaborateurs à tout
le degré et envers tous les problèmes journaliers qui se posent
en eux. Si cette révolution mentale n'est pas réalisée de
deux côtés, on ne peut dire qu'on atteint une véritable
organisation scientifique du travail.
I.5. ORGANIGRAMME
La structure d'une entreprise revêt l'image de la
vision entrepreneuriale, sans laquelle, la vision et la politique
générale de l'entreprise n'a lieu d'être atteint. Mais elle
aussi vaut la pleine d'être représenter schématiquement
claire. C'est ce que nous voulons voir sous cette rubrique.
I.5.1. Définition
Beaucoup d'auteurs ont étudiés et
définit cette notion d'organigramme, qui parait aussi pour nous un
élément de base sur quoi allons-nous posé nos jalons
d'analyses ; des structures.
Le dictionnaire Robert est strict à ce sujet,
rapportant que l' organigramme est tableau schématique des divers
services d'une entreprise et de leurs rapports mutuels.
R. Alluson cité par Alain Mikol lui propose une
définition peu différente de celle de Robert :
« l'organigramme est un graphique représenté sous forme
d'un document d'ensemble de la structure de l'entreprise et permettant de se
rendre compte au moyen d'un dispositif complémentaire de
différente liaisons pouvant existées entre les
services »((*)1)
De façon générale, il décrit
l'architecture de l'entreprise. Cet organigramme peut être
présenté par :
§ Niveau hiérarchique
§ Fonction
§ Produit
§ Zone géographique
§ Clientèle
§ Chantiers ou travaux
Les informaticiens utilisent couramment les termes
d'ordinogramme ou d'organigramme de programmation pour désigner le
schéma des instructions à l'ordinateur.
On utilise également le mot organigramme pour
désigner le schéma de circulation des matières ou de
l'information.
I.5.2. Notion soeur à l'organigramme
Le dernier paragraphe sous rubrique définition de
l'organigramme, nous renseigne aussi bien d'une notion soeur à
l'organigramme qu'à une transition palpable entre la notion de
l'organigramme et celle appelée « FLOW CHART ».
Celle-ci n'a pas du tout grande différente avec l'organigramme car tous
deux sont représentation. Schématique.
Certain auteurs préfèrent alors parler du
graphique d'agencement ce qui désigne en anglais FLOW CHART ou diagramme
de circulation. Un Flow Chart est une représentation graphique d'une
suite d'opérations dans laquelle les différents documents,
centre de travail, de décision, de responsabilités, sont
représentés par les symboles réunis les uns, les autres
suivant l'organisation administrative de l'entreprise((*)1)
L'élaboration de celui-ci améliore la
perfection de l'entreprise et le classement et le tri des donnés
structurés sous une forme synthétique. Il doit comme
l'organigramme, permettre de faire ressortir les éléments
suivants :
§ La division des responsabilités pour
diverses opérations
§ La location des points d'actions, de
décision, de contrôle
§ La description des documents utilisés pour
les transports des informations ou des instructions.
§ La liaison avec les autres circuits qui sont soit
à l'intérieur ou à l'extérieur de
l'organisation((*)2)
L'étude d'un organigramme peut également
permettre de déceler les erreurs et les lacunes de l'organisation
ou de constater que les structures existantes ne permettent pas atteindre avec
efficacité les objectifs de l'entreprise, car l'organigramme
définit les rangs hiérarchiques et les responsabilités
fonctionnelles, précises les attributions et les pouvoirs de chaque
responsables.
I.5.3. Les principaux types d'organigramme
Etant un schéma hiérarchico- fonctionnel
d'une entreprise ou d'une organisation, l'organigramme diffère d'une
entreprise à l'autre selon la capacité du concepteur. Mais, nous
essayons de donner les artères principales et typiques d'organigrammes
qui reflètent la diversité de structure organisationnelle.
I.5.3.1. Organigramme décrivant la structure
hiérarchique de l'organisation
Appelé aussi LINE en anglais.
I.5.3.1.1. Principes Fondamentaux
Beaucoup des principes fondamentaux sont cités sous
cette forme d'organisation mais nous retenons les plus frappants et marquants
qui paraient synthétique et utile à travers notre travail :
§ Un individu ne relève que d'un seul
supérieur hiérarchique
§ Chaque individu peut se situer dans la
hiérarchie de l'organisation
§ Des fourchettes des salaires sont liées aux
rangs hiérarchiques.
I.5.3.1.2. Représentation
Graphique
Nous pouvons prendre un exemple si simple pour faciliter
la compréhension de nos lecteurs.
P. D. G
Dir. Adm.
Ingénier 1
Agent de maîtrise 1
Dir. de prod.
Ingénier n
Aucune
influence
Agent de maîtrise n
Aucune influence
Ouvrier 1
Ouvrier n
Fig.1 : représentation graphique
I.5.1.3. Remarque
Au vu des principes fondamentaux et d'exemple du
graphique, nous remarquons que principe de passerelle n'est pas
considérés.
I.5.3.2. organigramme décrivant
la structure fonctionnelle d'organisation
I.5.3.2.1. Principes fondamentaux
Un individu relève des plusieurs supérieurs
hiérarchiques. En cas de conflit entre les responsables des personnels,
l'arbitrage est fait par un tiers, en général par les
supérieurs hiérarchiques de ces responsables fonctionnels. Les
individus jouissant d'une compétence particulière recouvrent un
salaire lié à leur rang hiérarchique augmenté de
primes ou de partage rémunérant la fonction particulière
qu'ils occupent grâce à leur compétence. Celui-ci est
appelé aussi staff en anglais.((*)1)
I.5.3.2.2. Représentation
Graphique
Dir. de vente
Ingénier 3
Ingénier 2
Ingénier 1
Ouvr. Qualifié
Resp. au lancement
Agent de maîtrise
Resp. de la qualité
Ouvrir professionnel
Responsable d'entretien
Ouvrier spécialisé travaillant sur chaîne
de montagne
I.5.3.2.3. Remarque
Remarquons tous ensemble que règne de la passerelle
revient au détriment vite de l'unité de commandement et
direction. Et que cet organigramme se classe parmi ceux que Fayol, parlant des
principes de l'administration, appelle « un corps à deux
têtes qui est dans le social comme dans le monde animal, un
monstre »((*)1)
I.5.3.3. Organigramme décrivant la structure
hiérarchique et fonctionnelle d'organisation
I.5.3.3.1. Principes Fondamentaux
§ Des individus occupent seulement une position
hiérarchique. Ils ne donnent des ordres qu'à leurs
subordonnés.
§ Des individus occupent une position fonctionnelle
à laquelle est liée un pouvoir hiérarchique (les sous
directeurs de la société dans le schéma
ci-après)
§ Des individus occupent une position fonctionnelle
donnée de tout pouvoir hiérarchique (cas du responsable du
contrôle de gestion dans le schéma ci-dessous).((*)2)
I.5.3.3.2. Représentation
Graphique
P. D. G
Dir. de vente
Dir. Adm.
Dir. de prod.
Sous Dir. chargé du sécurité
Pouvoir Hiérarchique
Zone de contrôle
Zone de pouvoir de
contrôle et d'ordre
Cadre responsable de gestion
Isolement hiérarchique
I.5.3.3.3. Remarque
Cette forme d'organigramme appelé aussi LINE et
STAFF, dans laquelle apparaît le pouvoir de certains individus même
si ceux-ci n'ont qu'un rang hiérarchique. Cette structure est parfois
appelée « Structure » « U pour
unifiée ».((*)1)
I.5.3.4. Organigramme décrivant la structure de
l'organisation
I.5.3.4.1. Principes Fondamentaux
C'est une structure hiérarchique fonctionnelle
complète pour chaque famille de produit. Cette structure n'est
utilisée, en pratique, que par les grandes sociétés,
chaque famille de produits étant en général
fabriqué dans des usines géographiquement distinctes.
I.5.3.4.2. Représentation
Graphique
Etat major
(Siège social)
Produit B
Produit A
Usine de Bandundu
Usine de Kinshasa
Produit C
Usine de bas congo
Prod. Adm Vente Product. Adm Vente
Product. Adm. Vente
I.5.3.4.2. Remarque
Lorsque chaque division de production s'occupe du produit
totalement indépendant les uns des autres, (exemple :- A :
fabrique des moteurs ;- B : fait loué des voitures, et
-Z : hypermarchés).
On parle de structure H « H pour
holding ((*)1)»
elle caractéristiques de conglomérats.
Lorsque ces divisions s'occupent de produit en peu moins
différenciés les uns des autres et, qu'ils peuvent utiliser des
services communs tel que la technologie, savoir faire, réseaux
commerciaux..., on parle parfois de « structure M » ;
« M pour multidimensionnel »((*)2)
I.5.3.5. Organigramme décrivant la structure
matricielle
I.5.3.5.1. Principes Fondamentaux
Henry Mintzberg note qu'avec l'organigramme de la
structure matricielle, l'organisation évite de choisir une base de
grouper de préférence à une autre : les fonctions et
les marchés ; elle choisit les deux, et à cet effet elle (la
structure matricielle) crée une double structure
d'autorité ; par voie de conséquence, la structure
matricielle sacrifie aussi le principe de l'unité de commandement et
cela s'explique parce croquis :
I.5.3.5.2. Représentation Graphique((*)1)
Direction
Constraction de camera
Propulsion
Poursuite
Projet 1
Projet 3
Bur. De program
Com. de direction
Serv. fonctionnel
Coord. De program
Conception de satellites
Projet 2
Projet 4
I.5.3.5.3. Remarque
§ Chaque responsable fonctionnel coordonne
l'activité des responsables de produit qui mobilisent les ressources de
ses services
§ De même, chaque responsable de produit
coordonne l'activité des services fonctionnels
En un mot, on cherche à optimiser la mobilisation
des compétences en recourant au maximum à l'ajustement
mutuel.
CHAPITRE II. APPROCHE THEORIQUE DES ORGANISATIONS
Nous avons à long et en large parlé des
concepts de base dans le chapitre précédent. Avions-nous dit que
ces concepts constituaient la culture de notre travail et pour ce nous nous
sommes partis de leurs définitions à des explications aussi
importantes que possible. Précisons que tous ces concepts ont un champ
d'application, qui est l'organisation. Avant d'y arriver, nous allons nous
attarder un peu sur les approches d'études des organisations formelles
et les facteurs de contingence où nous allons respectivement parler en
passant des écoles des organisations et les facteurs qui influent
l'organisation.
II.1. APPROCHE DES ETUDES DES ORGANISATIONS FORMELLES
A. Approche Organisationnelle((*)1)
Les auteurs qui ont été dans cette
école classique, disent que les organisations sont
étudiées à partir de leurs conditions et leurs processus
de fonctionnement interne.
Faisaient parti ; F. W. Taylor, H. Fayol, LUTHER H.
GULICK et ...
Les entreprises ou organisations doivent être
structurées pour être efficace et repose sur une hiérarchie
ou une division de travail précise.
Pour Taylor, il s'est également attaché
à l'analyse de processus de changement dans les organisations, mais en
adoptant une démarche fortement réductrice ; quelque la
complexité du changement, celle-ci est transformée en
problèmes techniques qui trouvent des solutions aussi techniques. A
titre d'exemple, un analyste purement Taylorien qui aurait à
informatiser un service comptable ne se pencherait que sur les
caractéristiques techniques du matériel à acquérir
pour répondre aux besoins de traitement de ce service ; il ne
s'interrogerait pas sur le changement de structure entraînés par
l'informatisation.
B. Approche Behavioriste((*)2)
Nous somme dans l'école de relations humaines
de : ARGIRIS, HERBERG, LEWIN, LIKERT, MASLOW, MAYO, Mc GREGOR, OUCHI, ...
où la considération humaine est prépondérante.
Ici, les organisations sont étudiées partir des membres qui y
oeuvrent.
C'est-à-dire, cette école s'attache tout
particulièrement à démontrer l'importance de l'individu et
des relations humaines dans les entreprises, et l'attachement de l'individu
à des sous groupes auxquels il appartient.
Pour ces auteurs, l'amélioration de la
productivité passe nécessairement par une modification des
structures de l'entreprise de manière à ce qu'elles tiennent
compte de la satisfaction des besoins psychologiques des individus.
C. Approche Micro - Economique
C'est l'approche systémique. Ici, les entreprises
sont considérées comme les systèmes qui entretiennent des
relations avec leurs environnements.
Le mot système du quel dérive le terme
systémique est pris dans son sens classique. Il se réfère
à un ensemble d'éléments en interaction dans son
environnement donné. Selon que les éléments d'un
système s'opèrent de manière fermé ou en relation
avec d'autres éléments ou système ; ou système
en dehors de leurs propres systèmes, on peut parler de
« système fermé » ou de
« système ouvert »((*)1)
Ce concept de système ouvert permet de rendre
compte de la complexité des organisations, des changements qu'elles
subissent en mettant l'accent sur :
§ Les interrelations qui lient les
éléments du système (on ne peut étudier
séparément une tâche ou un service car ils ne sont pas
isolés : il compose un système global qui doit être
l'objet d'analyse) ;
§ Les relations fortes qui existent entre
l'organisation et son environnement. Tout élément interne du
système ouvert doit être analysé en fonction du
problème de l'adaptation permanant du système à son
environnement.((*)2)
II.2. LES FACTEURS DE CONTINGENCE
Dans les points précédents, nous avons
parlé des approches de l'étude des organisations et avons vue que
beaucoup des paramètres s'avéraient nécessaires à
l'étude et à la conception des organisations formelles.
Il reste à savoir comment l'organisation choisit
chacun de ces paramètres : comment décide-t-elle d'utiliser les
marchés ou les fonctions comme base des regroupements aux niveaux
intermédiaire de la hiérarchie, de formaliser les comportements
dans le centre opérationnel ou d'avoir recourt soit à la fois
soit aux mécanismes de liaison pour encourager l'ajustement mutuel, de
décentraliser horizontalement ou verticalement ?
Nous sommes donc à la recherche des conditions qui
nous permettrons de comprendre pourquoi les organisations se structurent
comme elles le font ?de ce fait, l'essentiel des études
contemporaine sur la conception des organisations est consacré à
ce sujet : ces recherches ont permis d'identifier un ensemble des
conditions ou facteur de contingence, qui sont associés à des
certaines configurations des paramètres de conception.
Ces facteurs de contingence sont regroupés en
quatre((*)3) :
l'âge et la taille de l'organisation, de système technique qu'elle
utilise dans son centre opérationnel, quelques aspects de son
environnement en particulier sa stabilité, sa complexité. Ce sur
ceci que nous allons discuter.
Après beaucoup d'études, les auteurs ont
tirés deux conclusions.((*)1)
§ La 1ere c'est celle qu'il qualifie
« l'hypothèse de congruence » : pour qu'une
structure soit efficace, il faut qu'il y ait une adéquation
étroite entre le facteur de contingence et les paramètres de
conception. En d'autre terme, l'organisation efficace conçoit sa
structure de façon à ce qu'elle soit en phase avec sa
situation.
§ La 2éme qu'il parle de
l'hypothèse de configuration : pour qu'une structure soit efficace,
il faut qu'il y ait une cohérence entre les paramètres de
conception et les facteurs de contingence.
II.2.1. L'âge et la taille
Beaucoup d'auteurs, a instar de KIMBERLEY et ARTHUR
STINCHCOMBE, a démontré l'influence de l'âgée ou le
temps vécu pour le changement de structurel.
Ces deux acteurs stipulent respectivement
que :
§ Plus une organisation est âgée, plus
son comportement est formalisé
§ La structure de l'organisation reflète
l'âge de la fondation de ses activités. Certes, confirmant, il va
de même direction que la taille.
« La taille de la grenouille augmente, en
même temps que la marre s'agrandit » dit-on.((*)2)
En voici les citations des acteurs qui en ont
parlés :
§ Plus une
organisation est de grande taille, plus sa structure est
élaborés, plus les tâches y sont spécialisés,
plus ses unités sont différenciées et plus sa composante
administrative est développer dit KHANDWALLA.
§ On cite dans LITTERER, 1965, P. 311, que plus
l'organisation est grand, plus la taille moyenne des unités est grande,
et plus elle est formalisée.
Nous voyons là que l'âge et la taille
influents sur la structure d'une organisation, mais votons maintenant leur
conséquence sur la structure dans les lignes qui suivent.
v ETAPE DE DEVELOPPEMENT STRUCUREL((*)3)
Nous étions en train de voir que l'âge et la
taille ont influence qui dynamise la structure d'une organisation. Au fur et
mesure que l'organisation grandisse, elle passe des périodes de
transition structurelle, qui sont des changements de nature plutôt que de
changement de degré :
1ere ETAPE : STRCTURES
ARTISANALES
Ces formes de structure sont celles utilisés par
les organisations jeune et petite. Ici, il n'y a qu'un groupe de gens
organisés de façon informelle l'essentiel de la coordination est
fait par la standardisation de qualification. Pour aller loin, notons que le
résultat d'apprentissage et d'interdépendance ici sont
traités par la coordination mutuelle entre les artisans. Mais alors la
composition administrative est petite pour élaborée,
composés de quelques personnes seulement qui travaillent avec les
opérateurs.
Mais par contre, il arrive ou si l'organisation artisanale
s'agrandit ; la communication directe de face à face devient
vraiment insuffisante. Pour assurer la coordination, les énergies des
membres du groupe au lieu d'être centrée sur le travail
lui-même sont de plus en plus consacrés à maintenir la
cohésion du groupe.
La structure bouge un peu, elle passe de la structure
artisanale à la structure ENTREPRENEURIALE. Cette étape apporte
une division du travail avec un entrepreneur qui prend lui-même toutes
les décisions importantes ; qui coordonne leur exécution par
supervision directe,et tous les autres membres de l'organisation
exécutent ses ordres.
La structure, néanmoins, reste informelle et
organique. Elle n'a pas pratiquement ni la technostructure ni ligne
hiérarchique. Elle n'est toujours éloignée de la structure
artisanale.
2éme ETAPE : STRUCTURE
BURAUCRATIE((*)1)
La transition vers celle-ci parait commencer avec la
spécialisation du travail, et se déroule de la façon
suivantes : d'une hiérarchie qui puisse effectuer la coordination,
puis à mesure que le travail devient plus spécialisé et
que les unités deviennent plus grandes, l'organisation se tourne vers la
standardisation pour coordonner ses activités. Apparaît alors une
division du travail administratif entre ceux qui conçoivent le travail
et ceux qui supervisent ; une technostructure vient s'ajouter pour
planifier et journaliser le travail.
Cette étape est, selon BOS (1969)((*)2), l'antithèse de la
précédente : « rationnelle au lieu d'intuitive,
mécanique au lieu d'organique, impersonnelle au lieu de
personnelle.
3éme ETAPE : STRUCTURE
DIVISIONNELLE
Les organisations ont conservés leur structure
bureaucratique de type fonctionnelle tant que leurs activités ont
été concentrées sur une ligne de produit très
voisine (intégré verticalement). Comme la remarque SCOTT (1971),
l'accent était alors mis sur l'efficacité interne de la
production que sur l'efficacité en regard des marchés. Mais les
organisations ont grandis par diversification, par incorporation de nouvelle
ligne de produit.
Là comme l'amibe, la bureaucratie fonctionnelle
lorsqu'elle grandit trop, se scinde en entités distinctes, que l'on
appelle division, qui sont chacune une bureaucraties servant leur marché
et disposant de leur propre centre opérationnel.
Le siège central coordonne l'activité des
divisions essentiellement à travers un système impersonnel de
contrôle de performances ; ses fonctions consistent à
créer des nouvelles divisions et supprimer les veuilles
inefficace.
4eme ETAPE : STRUCTURE
MATRICIELLE
Structure divisionnalisée est intermédiaire
vers une structure finale : structure matricielle. Certains nombres de
grandes entreprises multinationales se sont trouvées aux prises avec les
multiples bases pour le regroupement de leurs unités :
géographique, par produit ou même par fonction. Favoriser une de
ces bases de groupement c'est nécessairement accepter des compromis dans
les deux autres. Là ces compromis se sont avéré trop
coûteux, quelques entreprises ont décidés de mettre
même sur pied d'égalité deux bases de groupement, ou
même plus ; on assiste alors au passage de la structure
divisionnaire à la structure matricielle, ce que, notons le,
ramène légèrement l'organisation vers une structure
organique.
Pour conclure cette notion de transition structurelle et
celle de la taille et l'âge de l'organisation, notons que :
§ Les structures ne paraissent pas changer de
façon continu ou linéaire ; il parait plus exact de dire
qu'elles passent des étapes distinctes, entre chacune desquelles la
transition représente un changement fondamental dans la façon
selon laquelle le travail est divisé et coordonné.
§ On peut aussi conclure que la discussion de ces
premiers facteurs de contingence monte qu'ils forment un ensemble et avec les
autres une bonne soupe épaisse. Nous avons pu isoler quelques effets de
l'âge et de la taille, mais nous n'avons pu éliminer l'influence
des autres facteurs. Il est clair que ses relations entre les facteurs sont
très complexes.
II.2.2. Système technique
Depuis leur temps, beaucoup d'auteurs ont vue que la
technologie était un concept vaste, celui que la recherche ne saura bien
l'étudier. Et par conséquent ne peut être
considéré comme un facteur de contingence. Mais après
mille et une réflexion, ils ont compris et se sont attendue qu'elle est
essentiellement un phénomène relatif au centre
opérationnel c'est-à-dire qui affecte la conception de sa
structure. L'influence de la technologie ailleurs dans l'organisation est comme
nous le verrons bientôt, un point litigieux dans la littérature
en théorie des organisations.
Se référant de cette idée
caractérisant vaste la technologie John Child et John Hunt((*)1) se socialisent sur le
système technique, ensemble des instruments collectifs utilisés
par les opérateurs pour effectuer leur travail. C'est là que le
sujet devient clair.
Pour mieux le définir deux dimensions
s'avèrent important régulation et sophistication :
§ La régulation est la dimension du
système technique qui représente l'influence de ce système
sur le travail des opérateurs, le degré du contrôle et de
la régulation que les instruments exercent sur ceux qui l'utilisent. J.
Hunt, utilise la dimension apposée qu'il appelle la flexibilité
du système technique : « la marge de manoeuvre que les
instruments permettent à l'opérateur selon des termes, il s'agit
à savoir où est le lieu de contrôle qui s'exerce sur le
travail.
§ La sophistication du système technique est
la dimension qui représente lui aussi, la complexité
c'est-à-dire la difficulté qu'on a à le comprendre. Cette
dimension à lien à l'intelligibilité du travail. Il n'est
pas ici la complexité du travail de l'opérateur et ni du niveau
de sa compétence. La sophistication joue un rôle dans la
conception et la maintenance du système technique qui sont des
tâches accomplies pour une large part dans des unités logistique
situé en dehors du centre opérationnel, là où sont
les experts techniques qui sont nécessaire.
En 1965, JOHN Woodward((*)1) a mené des études sur presque la
moitie des entreprises de grand Bretagne pour mesurer la technologie. John a
élaboré une typologie englobant onze éléments,
constituant une échelle allant de techniques les moins
développées aux techniques les plus développées
qu'il regroupe en trois catégories :
§ Les entreprises à production à
l'unité
§ Les entreprises à production à
masse
§ Les entreprises à production en
continue
C'est ici, qu'il va découvrir l'existence de
relation entre la technologie et structure lorsqu'on va par exemple de la
production à l'unité à la production à masse avec
comme conséquence :
§ La surface du contrôle croît.
§ La surface du contrôle de cadre moyen
décroît.
§ Le ratio « nombre de cadres sur le nombre
de moins cadre augmente, de plus la qualification des cadres augmente dans les
entreprises à production en continue et plus la promotion
interne.
§ Le ratio effectif des employés et personnels
administratifs sur effectifs personnels de production augmente passant 1
à 4 à 9 pour la production à l'unité, de masse et
en continue A/P est donc fonction de la technologie et non de la taille de
l'organisation.
§ Le nombre des niveaux d'encadrement du
département de production augmente. Pour ne citer que ces
exemples.
Ainsi parvenu à la fin de ses études, John
stipule :
§ Plus le système technique est
régulé, plus le travail opérationnel est formalisé
et plus le contre opérationnel est bureaucratique.
§ Plus le système technique est
sophistiqué, plus la structure administrative est élaborée
de façon précise, plus les fonctionnels logistiques sont nombreux
et qualifiés, plus s'opère à leur bénéfice
une décentralisation sélective et plus organisation utilise de
mécanisme de liaison pour coordonner leur travail.
§ L'automation du centre opérationnel
transforme la structure administrative de bureaucratie en structure
organique.
Pour clore rappelons que l'influence du système
technique se fait surtout sentir dans le centre opérationnel mais qu'il
a aussi des effets sélectifs et néanmoins très important
sur le niveau intermédiaire de structure de l'organisation.
II.2.3. L'environnement
Le dictionnaire la rousse reste assez vague en ce sujet en
le définissant comme étant l'ensemble des éléments
naturels ou artificiels où se déroule la vie.((*)1) Il comprend actuellement
tout ce qu'est situé en dehors de l'organisation : Sa technologie,
nature de produit, client et concurrent, distribution géographique de
ses activités, le climat économiques, politique et même la
météorologie en lequel elle fonctionne.
Mais la littérature en théorie
d'organisation met l'accent sue certain caractéristique des
environnements organisationnels et en particuliers sur quatre points
suivants :((*)2)
A. La stabilité de l'environnement
L'environnement d'une organisation peut aller du stable au
plus dynamique. La dimension stabilité de l'environnement affecte la
structure par l'entremise de la dimension intermédiaire qu'est la
prévisibilité du travail à faire. En d'autres termes, un
environnement dynamique que rend le travail incertain et
imprévisible.
Il ne faut pas considérer ici, que dynamique est
synonyme de variable. Car les problèmes sont causés par les
changements qui ne peuvent pas être prévus, pou lesquels on n'a
pas des modèles. C'est ce que nous attendons par dynamique.
B. La complexité de l'environnement
L'environnement d'une organisation peut aller du plus
simple au plus complexe. Cette dimension, complexité, affecte
évidement la structure par l'entremise de la dimension
intermédiaire qu'est l'intelligibilité du travail à faire.
En d'autres termes, l'environnement est complexe s'il exige l'organisation de
la possession d'un savoir attendu et difficile sur le produit, client ou tout
autre chose.
Il est simple, par contre, si le savoir requis peut
être rationalisé, décomposé en
éléments compréhensible (Heydeborand et Noell
1979).
C. Diversité de marche
Une organisation peut avoir des marchés qui vont
des plus intégrés aux plus diversifiés. La
diversité du marché peut prévenir de la
variété des clients, des produits sous services, des
régions où les produits sont vendus.
Cette diversité des marchés affecte
évidement la structure par l'entremise d'une troisième variable
intermédiaire : la diversité du travail.
D. L'hostilité de l'environnement
Pour finir, l'environnement d'une organisation peut aller
du plus accueillant au plus hostile. L'hostilité est influencée
par la concurrence, par les relations de l'organisation avec les syndicats, le
gouvernement et d'autres groupes extérieurs à l'organisation
ainsi que par la disponibilité des ressources qui lui sont
nécessaire.
L'hostilité est une variable proche de la dimension
stabilité- dynamique, en ce sens les environnements hostiles sont en
générale dynamique.
Ainsi, gardons l'hostilité comme étant une
dimension à part dans la mesure où elle affecte la structure
d'une façon tout à fait particulière par l'entremise de la
dimension intermédiaire qu'est la vitesse de réponse de la part
de l'organisation.
Pour clore, en rapport avec l'environnement, H. Mintzberg
stipule :
§ Plus l'environnement est dynamique et plus la
structure est organique.
§ Plus l'environnement est complexe et plus la
structure est décentralisée.
§ Plus l'organisation à des marchés
diversités, plus elle a tendance à se scinder en unités
organisées sur base de ses marchés.
§ Une hostilité extrême de son
environnement amène toute organisation à centraliser sa
structure de façon temporaire.
§ S'il existe des disparités dans
l'environnement, l'organisation est conduite à créer des
constellations de travaux différenciées et à centraliser
de façon sélective vers ces constellations.
II.3. LES CONFIGURATION STRUCTURELLES
Pour mieux parvenir, nous avons bien dit dans les lignes
précédentes que les éléments de notre analyses
seront : - les mécanismes de coordinations, - les paramètres
de conception, et - les facteurs de contingence qui paraissent tous se
regrouper de façon naturelle en types ou configurations.
De combien des configurations avons-nous besoin pour
décrire toutes les structures organisationnelles ? Pour
répondre à cette question, beaucoup d'auteurs ont émis les
pensées : PERROW (1970)((*)1) décrit quatre structures qui correspondent
plus au moins aux celles décrit par H. MINTZBERG, VAN DE VEN (1976) en
décrivant trois, LAWRENCE et LORSCH (1967) et PUGH et AL. (1969) en
décrivant deux structures. Mais de sa part H.MINTZBERG en décri
cinq qui, chaque organisations choisi l'une d'elles : structure simple,
la bureaucratie mécaniste, bureaucratie professionnelle, structure
divisionnalisée et l'adhocratie. En voici les
détailles :
II.3.1. Structure simple
II.3.1.1. Description De La Structure Simple
Notons que la structure simple n'est pas forcement
élaboré. C'est là sa principale caractéristique. De
façon typique, la technostructure y est inexistence ou peu
développée, elle a peu fonctionné de support
logistique ; toujours dans elle, la division du travail est
imprécise, la différenciation entre les unités minimales,
l'encadrement réduit. Les comportements y sont peu formalisés,
elle a peu recourir à la planification, à la formation et aux
mécanismes de liaison. Cette structure est ; par-dessous tout,
organique.
La structure simple est une non structure : elle
invite d'utiliser tous les mécanismes formels de la structure et
minimiser sa dépendance vis-à-vis des spécialistes
fonctionnels.((*)1)
Aussi, la coordination, dans cette structure est surtout
réalisée par supervision directe. Précisément,
toutes les décisions importantes ont tendance à être prise
par le directeur général : le sommet stratégique
émerge doc comme la partie clé de la structure ; en fait, la
structure comprend rarement beaucoup plus qu'un seul homme au sommet
stratégique et un centre opérationnel organique.
La communication est de nature informelle, la coordination
entre les unités est effectuée par le directeur
général. Mais notons que le regroupement en unité, s'il
existe, est le plus souvent réalisé par fonctions et de
façon approximative.
Du fait flexibilité de la prise de décision,
la centralisation du pouvoir permet une réponse rapide. Les
décisions stratégiques, managériales et
opérationnelles pouvant être étroitement coordonnés
puisqu'un seul individu les contrôle toutes de près. La
formulation de stratégie est aléatoire et dépend du
directeur général.
II.3.1.2. Le cadre de son existence
L'auteur rapporte que l'environnement de la structure
simple est à la fois dynamique.
L'environnement simple est susceptible d'être
compris par un seul individu lui permettant ainsi de contrôler les
décisions. Un environnement dynamique exige une structure
organique : comme on ne peut pas prédire le futur, il est
impossible de coordonner les activités par standardisation. Les
structures simples et non régulatrices. Mais parmi les conditions qui
amènent l'apparition de la structure simple, la plus importante est sans
doute l'étape du développement de l'organisation.((*)2)
La plus part des organisations jeunes passent par cette
structure simple au cours de leurs premières années d'existence.
Mais par contre, les petites organisations, cependant, ont tendance à
conserver la structure simple au delà de cette période, par ce
que, pour elle la communication informelle est à la fois
appréciés et efficace.
II.3.1.3. Quelques problèmes de la structure
simple
Dans la structure simple toutes les
décisions : opérationnelles et stratégiques sont
centralisées par la direction générale. La centralisation
présente un avantage important : elle grandit que les
décisions stratégiques sont prises avec parfaite du centre
opérationnel. De plus, elle favorise la flexibilité et
l'adaptabilité de la réponse stratégique : il suffit
à une personne d'agir. Mais la centralisation peut aussi introduire la
confusion entre les questions stratégiques et les questions
opérationnelles. Le directeur général peut être
impliqué dans les problèmes opérationnels à un
point tel qu'il néglige les considérations stratégiques.
Dans l'autre sens, il peut être si enthousiaste à propos des
opportunités stratégiques que les opérations plus
routinières dépérissent par manque d'attention et
finissent éventuellement par amener l'entreprise à une situation
critique.
Elle est la structure la plus risquée, car elle
repose sur la santé et la volonté d'un seul individu.
Nous avons ainsi les conditions de l'existence de la
structure simple. Mais en dehors de cet ensemble restreint des conditions, la
structure simple doit adapter sa structure organique l'empêche d'avoir
des produits ou services standardisés exigés par un environnement
qui s'est stabilisée ou par une organisation qui a grandit ; et sa
centralisation la rende efficace si l'environnement devient complexe.
II.3.1.4. Quelques avantages de la structure simple
Les plus importantes des problèmes que regorge la
structure simple ont été relevés, mais Mintzberg les
confrontes aux avantages parmi lesquels le sens de la mission est
relevé. Beaucoup des personnes aiment travailler dans des petites
organisations intimes dont le leader souvent charismatique, soit où il
la mène. Corollaire, l'organisation a tendance à croître
rapidement. Etant très peu, les employés peuvent le plus
facilement s'identifier et se lier les uns aux autres et au directeur.
Renforçant cette pensée Worthy (1950) dit
ainsi que les petites organisations sont « les systèmes
sociaux mieux intégrés »((*)1)
Mais d'autres personnes pensent que la structure simple
est très restrictive, la qualifiant de paternaliste, parfois
autocratique, repartissent de pouvoir de façon inappropriée,
d'un anarchise dans les sociétés qui se disent
démocratiques. Elle reste pourtant une configuration structurelles
importante, prééminente et le restera tant qu'on créera
des nouvelles organisations, que certains organisations
préféreront rester petites et informelles, que d'autres auront
besoin d'un pouvoir bien fort et qu'elle soit grande.
II.3.2. Bureaucratie mécaniste
Beaucoup d4autres ont posés leurs analyses en cette
structure. Mai la première description est celle de Max Weber qui la
considère comme une structure mis au point avec soin pour fonctionner
comme des machines bien intégrées et bien
réglées, pendant que STINCHCOMBE l'a montré qu'elle est le
produit de la révolution industrielle. C'est celle que le groupe d'ASTON
appelle « Bureaucratie de flux de travail ».
II.3.2.1. Description de la bureaucratie de
travail :
Celle-ci est une configuration où des
paramètres de conception émergent clairement de la
recherche : des tâches opérationnelles routières et
très spécialisé et des procédures très
formalisées dans le centre opérationnel, une
prolifération des règles, de régulation et des
communications formalisées dans toute l'organisation, des unités
de grande taille au niveau opérationnel, le regroupement des
tâches sur la base des fonctions une centralisation relativement
importante des pouvoirs pouvant des décisions, une structure
administrative élaborée, et une structure nette entre
opérationnels et fonctionnels.
La bureaucratie mécaniste dépend
essentiellement, pour assurer sa coordination, de la standardisation de ses
procédés de travail opérationnel, de la technostructure,
qui regroupe les analystes effectuant cette standardisation,
émergé comme donc une partie essentielle de la structure. Ainsi,
les règles et les procédures font sentir leurs influences dans
toute la structure ; on y préfère la communication formelle
à tous les niveaux et à toute prise de décision de
tendance à y suivre les lignes formelles de la hiérarchie.
De toutes les configurations structurelles, celui-ci met
plus l'accent sur la division de travail et la différenciation entre
les unités sous toutes les formes : verticale comme
horizontale.
II.3.2.2. Le Cadre d'existence de la bureaucratie
mécaniste
L'avons-nous vu que la bureaucratie mécaniste est
définit par l'existence d'un flux de travail hautement
rationalisé, où les tâches sont simples et
répétitives. Essentiellement, on rencontre ce type de travail
dans l'environnement simple et stable. Car ce travail rationalisé n'est
pas propre dans l'environnement tout complexe que dynamique.
La bureaucratie mécaniste, cette structure est plus
trouvée dans les organisations matures, qui sont assez grande pour avoir
un volume de travail opérationnel permettant la répétition
et la standardisation pour avoir pu décider les normes qu'elles veulent
utilisées.
Une autre décision fréquemment
associée à la bureaucratie mécaniste est l'existence d'un
contrôle interne de l'organisation.
II.3.2.3. Quelques problèmes de la bureaucratie
mécaniste :
Aucune structure n'a suscité des débats
aussi animés que la bureaucratie mécaniste. Voici les
pensées venant directement des écrits des auteurs :
« Quand un ensemble intégré
des tâches simple et répétitives doit êtres
réalisé avec précision et constance par des individus, la
bureaucratie mécaniste est la structure la plus efficace, en fait, la
seul qui soit convenable. Mais les caractéristiques qui sont les
sources de l'efficacité de ce type de structure sont à l'origine
de tout ses désavantages » (HENRI MINTZBERG, 1982)((*)1)
Nous pouvons noter ici que les problèmes que
présente cette structure bureaucratique est bilatérale : les
problèmes humains et de coordination.
Les problèmes humains résident au niveau du
centre opérationnel. TAYLOR F. concevait le rôle des individus
dans l'organisation exactement comme celui des parties dans un
mécanisme. Dans son livre « big business and free
men » James worthy considère F. Taylor comme le fondateur, le
type même de personnalité attirée vers la bureaucratie.
C'est ainsi que ceux qui ont hérités du point de vu de Taylor,
la nature était et est un gêne, inévitable peut-être
mais certainement regrettable, qu'il faut autant que possible canaliser. Ils
traitent des individus comme des moyens, comme des catégories des
statuts et des fonctions plutôt que comme des individus. Ce qui a eu
comme conséquence la distinction même du sens du travail.
Les problèmes de coordination en dehors du centre
opérationnel. Puisque le centre opérationnel de la bureaucratie
mécaniste n'est pas conçu pour résoudre les conflits, les
problèmes humains qui y surgissent débordent son cadre et
s'étant à la structure administrative. Cette dernière,
afin, d'assurer le contrôle qui est sa fonction, doit adapter une
spécialisation étroite qui est l'image même de celle du
centre opérationnel. On a alors comme la remarque : « une
division du travail considérable à l'intérieur même
de l'encadrement » donne un repli de chaque personne sur sa propre
fonction et alors des problèmes de communication et de coordination.
Ainsi, pour résoudre les problèmes de coordination surgissant
dans la structure administrative, la bureaucratie mécaniste ne peut
avoir recours qu'à la supervision directe ou le transformer en
problème d'adaptation au sommet stratégique.
II.3.3. Bureaucratie professionnelle
Une organisation peut être bureaucratique sans
être centralisée. Son travail opérationnel est stable et
les comportements y sont prédéterminés et
prévisibles, c'est-à-dire standardisés ; mais le
travail opérationnel y est aussi complexe et doit être directement
contrôlé par les opérateurs qui l'exécutent.
L'organisation se trouve par conséquent vers le mécanisme de
coordination qui permet d'obtenir à la fois la centralisation et la
décentralisation : la standardisation des qualifications.
Ceci donne naissance à une configuration
structurelle sous le nom de « bureaucratie
professionnelle ».((*)1)
II.3.3.1. Description de la bureaucratie
professionnelle
Les points le plus important est le suivant : pour
coordonner, la bureaucratie professionnelle s'appui sur la standardisation des
qualifications et sur le paramètre de conception qui y correspond, la
formation et la socialisation. Elle recrute des spécialistes dument
formés et socialisés- des professionnels- pour son centre
opérationnel, et leurs laisses une latitude considérable dans
le contrôle de leur propre travail. Le travail dans la dimension
verticale.
La plus grande partie de la coordination nécessaire
est réalisée par la standardisation des qualifications et du
savoir : chacun sait ce qu'il peur attendre des autres parce qu'il a
appris.
L'importance de la formation des opérateurs, le
contrôle de ces derniers sur leurs propres travails, le peu d'importance
de la formalisation du comportement et des systèmes de planification et
de contrôle suggèrent tous que le centre opérationnel est
la partie clé de la bureaucratie professionnelle. La seule autre partie
de l'organisation qui soit complètement développée est
l'ensemble des fonctions de support logistique, mais elle a surtout pour
mission de servir le centre opérationnel.
II.3.3.2. Quelques problèmes de la bureaucratie
professionnelle
Parmi les cinq configurations structurelles, la
bureaucratie professionnelle répond de façon unique aux besoins
essentiels des hommes et des femmes de notre époque.((*)2) Elle est
démocratique, disséminant directement le pouvoir aux
opérations à qui elle donne une autonomie considérable,
les libérant même du besoin de coordonner étroitement leur
activité avec celle de leurs collègues, et de toutes les
pressions et de l'activité politique qui en résulte.
Mais dans ces mêmes caractéristiques de
démocratie et d'autonomie résident les problèmes majeurs
de la bureaucratie professionnelle car il n'y a pas en dehors de la profession,
pratiquement aucun contrôle sur le travail, aucun moyen de corriger les
déficiences sur lesquelles les professionnels eux-mêmes
choisissent de fermer les yeux. Et ils ont tendance à négliger
les problèmes essentiels de coordinations, de contrôle et
d'innovation qui surgissent dans ces structures.((*)3)
Nous venons de voir succinctement deux types de
bureaucraties qui se différent de façon marquée par la
source de leur standardisation. Alors que dans la bureaucratie
mécaniste, les standards sont une création interne de la
technostructure dont les cadres opérationnels imposent le respect aux
opérateurs, les standards de la bureaucratie professionnelle sont
élaborés pour une part en dehors de la structure, dans des
associations professionnelles autogérés auxquelles les
opérateurs de l'organisation adhèrent tout comme leurs
collègues des autres bureaucraties professionnelle. Ainsi, alors que la
bureaucratie mécaniste est fondée sur l'autorité de la
position (qui est de nature hiérarchique), la bureaucratie
professionnelle met l'accent sur le pouvoir de la compétence (qui est de
nature professionnelle).
Une autre différence réside dans le
processus de classement. La bureaucratie mécaniste est une structure qui
n'a qu'un sel objectif : lorsqu'elle rencontre un stimulus, elle
exécute une suite de programme standards, la seule qu'elle connaisse,
tout comme nous donnons un coup de pied quand on nous tape sur les genoux. Il
n'y a dans son activité aucune phase de diagnostic. Dans la bureaucratie
professionnelle par contre, le diagnostic est une phase fondamentale mais
circonscrite ; l'organisation cherche à associer à un
programme standards.
II.3.4. La structure divisionnaire
Très haut dans ce même chapitre, nous avons
parlé des étapes des développements structurels où
nous avons des notions de base sur la structure divisionnaire à la
troisième étape de cette transition structurelle. Ici, nous en
parlerons en bref.
Nous avons encore vu que, comme la bureaucratie
professionnelle, la structure divisionnaire est moins une organisation
intégrés qu'un ensemble d'entités qu'ainsi autonomes
couplés par une structure administrative centrale. Mais, alors que les
entités dont il est questions sont dans le cas de la bureaucratie
professionnelle des individus, dans la structure divisionnaire, il s'agit
d'unité de l'organisation, appelée
« DIVISION ».
S'appuyant sur ce groupement en unités sur la base
des marchés, au sommet entre de la ligne hiérarchique, chaque
division comporte toutes les fonctions nécessaires aux opérations
sur ses marchés.
Cette dispersion des fonctions opérationnelles
minimise l'interdépendance entre les divisions, si bien que chacune peut
fonctionner comme une entité quasi-autonome, libérant chacune du
besoin de coordonner son activité avec celle des autres.
Cette forme de structure conduit à une
décentralisation mais cette décentralisation requise dans
celle-ci est très limitée : elle ne va pas
nécessairement plus loin que la délégation accordée
par les quelques cadres du siège aux quelques directeurs de divisions,
en d'autres termes, la structure divisionnaire requiert une
décentralisation globale et verticalement limitée.
Ainsi le mécanisme de coordination principal de
cette structure est la standardisation des résultats, et le
système de contrôle des performances y est un paramètre de
conception essentiel.
La structure divisionnaire est plus efficace lorsque les
divisions ont une structure de bureaucratie mécaniste, et elle tend
à faire évoluer les divisions vers ces types de structure quelle
que soit leur penchant naturel.
II.3.4.1. Cadre d'existence de la structure
divisionnaire
Il existe un facteur de contingence qui, plus que les
autres, pousse l'organisation à adopter la structure
divisionnaire : la diversité des marchés et, bien attendu,
la divisionalisation n'est possible que si le système technique de
l'organisation peut efficacement être séparé en segment, un
segment pour chaque division.
Pour les autres configurations, nous avons vu,
l'environnement qui constitue le cadre naturel d'existence de l'organisation
est défini par références aux dimensions de
stabilité et de complexité dont nous avons discuté
là haut. Par contre la structure divisionnalisée son
environnement naturel est défini par une dimension plus
restrictive : la diversité des produits.
II.3.4.2. Quelques problèmes de la structure
divisionnaire
De prime à bord, nous relevons quatre avantages
issu de cette structure : elle encourage l'allocation efficace du
capital ; elle aide à former des directeurs généraux,
elle repartit les risques et a une capacité de réponse
stratégique.
Henry Mintzberg((*)1) considère tous ces avantages comme sources
des problèmes. Venant des propres écrits :
« la divisionnalisation pure remédie à certaines
inefficace des marchés des capitaux mais elle en introduit
d'autres ; elle permet de former des directeurs généreux
mais leur donne moins d'autonomie que n'en ont ceux d'entreprise
indépendantes ; elle diversifie les risques mais aussi les
conséquences de ces risques ; elle protège, lors des
récessions, des activités vulnérables, dont certaines
s'avèrent après coup digne d'avoir été
protégées ; ces systèmes de contrôles
encouragent l'amélioration constante des performances
financières, mais découragent l'innovation réelle :
les sièges contrôle mieux les performances des divisions que le
conseil d'administration, celles de l'entreprise indépendante dont les
actions sont largement diffusées, mais sa diversification est en soi
source de la dispersion du capital et manque d'information du conseil
d'administration pour corriger les problèmes fondamentaux :
à la limite, le deux en sont réduit à changer le
directeur.
Dans l'ensemble, cette structure
divisionnalisés pure peut avoir certains avantages par rapport à
un ensemble de conseil d'administration faible et de marchés des
capitaux inefficients ; mais la plupart de ces avantages disparaissent si
certains problèmes des marchés des capitaux et des conseils
d'administration étaient résolus »
II.3.5. Adhocratie
Avant de commencer à traiter de l'adhocratie,
notons que nous avons dit, la structure simple était presque non
structure ; à côté de celle-ci, la bureaucratie
mécaniste, la bureaucratie professionnelle et la structure divisionnaire
qui sont structurées. L'adhocratie, par contre, est parmi les cinq, la
configuration la plus complexe et cependant elle n'est pas très
structurée.
Dans son livre, (Henry Mintzberg) : « le
pouvoir dans les organisations)((*)1) l'auteur parle de la méritocratie
étant un pouvoir acquis par mérite. Et la divise en deux :
méritocratie fédérée et méritocratie
participative. L'adhocratie fait alors partis de la méritocratie
participative.
II.3.5.1. Description de la structure
Dans l'adhocratie nous avons une cinquième
configuration distincte : une structure très organique avec peu de
formalisation du comportement : une spécialisation horizontale
poussée basée sur la formation ; une tendance à
regrouper les spécialistes en unités fonctionnelles pour la
gestion du personnels, et à les employer en petites unités
(groupe de projets) pour la réalisation du travail ; une
utilisation importante des mécanismes de liaison pour encourager
l'ajustement mutuel (qui est des mécanismes de coordination principale)
à l'intérieur et entre les équipes ; et une
décentralisation sélective vers et à l'intérieur
de ces équipes, qui sont situés à divers endroits de
l'organisation et regroupement divers assortiment de cadres hiérarchique
et d'experts opérationnel.
II.3.5.2. Le cadre d'existence de l'adhocratie
Ce sont les caractéristiques de l'environnement qui
sont les plus importantes pour cette configuration : de façon
précise, l'adhocratie est clairement située dans un environnement
qui est à la fois complexe et dynamique qui, respectivement exige la
structure décentralisée et la structure organique alors que
l'adhocratie est la seule structure qui reste à la fois organique et
relativement décentralisée.
Aussi, avons-nous conclus sous l'environnement, que
l'hétérogénéité de celui-ci encourage
l'organisation à décentraliser sélectivement le pouvoir
à des constellations de travaux ; en d'autres termes à
adopter une structure adhocratique.
A cause aussi des conditions dynamiques résultant
de fréquent changements de produits, un certain nombre d'organisation
sont sans doute attirés vers la structure adhocratie. Par ses
écrits, Khandwalla note que c'est en réalité seulement la
concurrence sur les produits qui conduit à ce type de structure.((*)2)
Puisqu'elles cherchent encore leur voie et qu'elles sont
en quête de projets innovateurs sur lesquels elles pourront se tester,
les organisations jeunes tendent à avoir une structure organique, ce qui
peut nous amener à conclusion que cette structure tend à
être associée à la jeunesse de l'organisation et aux
premières étapes du développement structurel.
II.3.5.3. Quelques problèmes associés
à l'adhocratie
Nous avons vu les quatre premières configurations
et leurs problèmes étant ancienne structure. Tel n'est pas le
cas pour l'adhocratie qui est une structure nouvelle. Quelques problème
associés à cette structure : les réactions des
individus qui doivent vivre avec les ambiguïtés de l'adhocratie,
les inefficiences de cette structure et sa propension à se transformer
de façon inapproprié en d'autre structures ; parce qu'elle
résout des problèmes que ces autres structures ne pouvaient pas
résoudre, s'attirant des supporters l'enthousiastes, qui sont
séduits par ses avantages et aveugles à ses
problèmes.
Retenons, en général, il n'y a pas de
structure optimale ; en particulier, il peut y avoir une, tant que les
paramètres de conceptions sont cohérent entre eux et qu'ils
forment avec les facteurs de contingence une configuration
structurelle.
Voici, donc leur dimension représentée de
façon résumée dans ce tableau qui suit :
configuration structurelle
|
Mécanisme de coordination principal
|
Partie chef de l'organisation
|
Type de décentralisation
|
Structure simple
|
Supervision directe
|
Sommet stratégique
|
Centralisation horizontale et verticale
|
Bureaucratique mécaniste
|
Standardisation de procèdes de travail
|
Centre opérationnel
|
Décentralisation verticale et horizontale
|
Bureautique professionnelle
|
Standardisation de qualification
|
Ligne hiérarchique
|
décentralisation verticale et horizontale
|
Structure divisionnaire
|
Standardisation de produit
|
Ligne hiérarchique
|
Décentralisation verticale limitée
|
Adhocratie
|
Ajustement
|
Fonctions de supports logistiques
|
Décentralisation sélective
|
CHAPITRE III. ANALYSE DE LA CONFIGURATION STRUCTURELLE
DE LA CINAT
Nous avons dans le deuxième chapitre amorcé
une très grande partie qui nous a emporté dans la vision globale
de Mintzberg sur la configuration structurelle et sous le même chapitre,
nous avons vus les théories des études des organisations
formelles qui ont été pour nous des petites portes qui ont ouvert
la grande, qui est la connaissance sur la conception d'une structure.
Par ailleurs, dans ce chapitre troisième, il nous
est question certes, de transposer toutes les notions acquises dans la
réalité que la CINAT vit et pour ainsi déclencher,
analyser et mettre à la portée des lecteurs, la configuration
structurelle dans laquelle elle évolue.
Pour mieux y arriver, nous avons voulu a priori parler de
la présentation intégrale de cette société. Dans
cette partie du travail, nous exposons les composantes structurelles de la
CINAT à la lumière des notions mentionnées dans le premier
chapitre sur les composantes d'une structure sous le concept
« structure ».
Il est aussi question ici de préciser le
mécanisme de coordination et les paramètres de conception
utilisés dans la CINAT, la chose qui nous amènera à
déterminer ladite configuration structurelle, qui est alors
élément base pour lequel nous avons entrepris ce travail.
III.1. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
Ce produit réfléchit et représentatif
de la réalité du terrain concerne comme nous l'avons dit dans les
lignes passées la Cimenterie Nationale, CINAT en sigle.
Nous ne prétendons pas connaitre la CINAT, par ce
sigle et sa présente vie car nous risquons de frôler sa
connaissance sans le savoir effectivement.
Ainsi, dire que nous voulons la décrire dès
par sa conception jusqu'à ce moment pour laisser nos lecteurs
béatement comprendre son évolution, ainsi focalisé dans
son milieu d'implantation.
III.1.1. De l'historique((*)1)
Rapportons par celle-ci que la CINAT tire ses origines du
long périple présidentiel en mars 1969 que conduisit le
père de la Nation Zaïroise, le Général de Corps
d'Armée MOBUTU SESE SEKO en Europe et en Asie.
C'est en effet, à l'occasion de son voyage officiel
en République Fédérale d'Allemagne et suite certes
à la visite des usines KLÖCKNER-HUMBOLD-DEUTZ à Cologne, que
le Général MOBUTU exprima son désir de voir
s'ériger au Zaïre une cimenterie nationale.
La société KLÖCKNER-Industrie-Anlagen
GMBH KLÖCKINA en abrégé, expert de tels projets soumis alors
à une offre en s'assurant d'adopter les procédés les plus
modernes correspondants au développement technique le plus récent
dans l'industrie du ciment. Cette offre fut suivie de premières
tractations à Kinshasa en Février 1970 entre les Ministres de
tutelles de la République du Zaïre et KLÖCKINA.
Au bout de ces tractations, quatre accords avaient fait
partie intégrante et intégrale au contrat communément
appelé « Contrat de fourniture d'une Cimenterie
Clé-en-mains » pour une production de mille tonnes par jour de
ciment portland, furent signés le 09 juin 1970.
Ces quatre accords d'investissement furent ensuite
approuvés par l'Ordonnance Présidentielle No 070/212 du 02
juillet 1970.
Le 27 octobre 1970, l'Ordonnance No 070/287 autorisa la
fondation de la Cimenterie nationale, la société par action
à responsabilité limitée pour la réalisation et
l'exploitation du projet faisant l'objet du contrat de fourniture.
Après maintes tergiversations, la première
pierre de la CINAT fut posée le 30 novembre 1971 par leurs Excellences
MBEKA MAKOSO et Docteur HARDO BRUCKNER respectivement Ministres de l'Economie
nationale du Zaïre et Ambassadeur de la République
Fédérale d'Allemagne au Zaïre.
III.1.2. Du choix de lieu d'implantation
Notre pays est certes vaste, pourquoi les autorités
ont-ils porté le choix sur Kimpese ? Dans cette section, nous
tentons de répondre à cette question qui est aussi important, en
relevant trois points qui ont occasionnés le choix de cette petite
cité qui se situe à peu près de 225 Km de
Kinshasa.
Ces points relèvent d'une étude
géologique du Mai 1971. Les experts ont vu qu'il existait :
§ Le gisement important de calcaire propre à
la fabrication du ciment ;
§ Une source d'eau intarissable à
proximité du gisement ;
§ Possibilité offerte de s'alimenter
économique en énergie électrique grâce à la
proximité de la ligne haute tension de Kwilu-Lukala.
Lancée en février 1972, la construction
achevée le 20 octobre 1974, la date retenue officielle pour la livraison
du premier sac du ciment.
III.1.3. De la situation géographique.
Le Journal officiel de la République
Démocratique du Congo (ex-Zaïre), 47ème année,
2ème partie contresignée par le Représentant du Cabinet de
la présidence de la République, dans ses articles premier et
deuxième note la constitution d'une cimenterie nationale avec un
siège social à Kinshasa sis No 5406 de la 12ème rue,
quartier Industriel de la commune de Limete. Il ne suffit pas pour une
société industrielle d'avoir un siège social, mais
plutôt sons siège d'exploitation s'est érigé dans la
province du Bas-Congo, dans la cité de Kimpese.
III.1.4. De la situation juridique
La page historique nous renseigne beaucoup dans tel ou tel
autre point. Retenons par cette redondance que la société
congolaise par action à responsabilité limitée, qui est la
Cimenterie nationale a été créée à
l'époque par Ordonnance No 070/287 du 27 octobre 1970. Elle comptait
à sa création quatre associés comme
aujourd'hui notamment le groupe Raydji ou Musta Raydji, Zai Raydji, et
Maza Raydji en font parties détenant à chacun 2.5 pourcent des
actions et différence est pour la R.D. Congo.
Par cette note, nous comprenons que la CINAT est une
société à économie mixte, qui a
débuté les travaux avec un capital de 97.040.000 DM.
III.1.5. De la mission, but et objectif
Notons d'abord que la CINAT était constituée
pour une durée de trente années prenant cours à la date de
l'autorisation administrative sanctionnée par le Décret No
061/2002 du 31 Mai 2002 autorisant la prolongation de sa durée de vie.
Elle peut être dissoute anticipativement ou
prorogée successivement par la décision de l'Assemblée
Générale des actionnaires, délibérant dans les
conditions requises pour les modifications aux statuts sans préjudice de
l'application éventuelle des dispositions légales sur les
autorisations administratives.
Toute cette durée que prévoit ce
décret est bien dirigé pour une vision, un but, une mission ainsi
pour des objectifs précis et clairs.
a) Vision
Le feu Président MOBUTU disait « je
veux voir s'ériger dans mon pays une cimenterie à la
référence de ces usines visitées » .
Voilà une phrase toute nette exprimant la vision du
général de Corps d'Armée. Mais pourquoi celle-ci dans
notre pays, le pays du feu MOBUTU ? Les lignes qui suivent sont claires
à ce propos.
b) But
Pour construire les infrastructures de base dans notre
pays. Cette réponse est importante par ce qu'elle décrit un tout
concret. A ceci est rattaché, l'amélioration de niveau de vie de
population et la maximisation des recettes profitables aux associées et
à la population dans telle ou telle autre optique.
Ainsi, comment y parvenir ? C'est une courte
question, qui demande sur terrain des actions palpables poursuivant le but pour
ainsi réaliser la grande vision. Et pour y répondre, voilà
que la CINAT se donne une mission celle de la réalisation effective des
objectifs.
c) Objectifs
Rappelons qu'un objectif est une expression précise
des résultats attendus d'une organisation. Chaque but couvre un nombre
donné d'objectifs. Pour ce faire, la production de mille tonnes du
ciment portland par jour suffit et engage une main d'oeuvre importante active
et rémunéré. Le recouvrement disponible provenant de la
vente de sa production constitue les objectifs que poursuit la CINAT.
Suffirait-il d'avoir une vision, une mission, un but et
des objectifs ? La réponse est formellement non, car les fonctions
à remplir et les tâches à exécuter entrent en ligne
de compte pour la réalisation de la vision.
III.1.6. De l'impact de l'implantation de la CINAT en
R.D.Congo
Certes, malgré telles ou telles autres situations
qui guettent cette société, elle a un impact si
considéré dans toutes les têtes tant économique que
politique de notre pays.
Cet impact part du social à l'économie
formant un cliché heureux pour la population congolaise. Pour ce
valait-il la peine d'être éclairci pour des raisons d'une part de
la clarté de notre intervention et d'autre part d'offre fort
précis des données à nos lecteurs :
a) Sur le plan social
Sous ceci, la CINAT, a été
créée pour la réduction du chômage
par :
§ La création de 496 emplois
actuels ;
§ Soins médicaux à ses travailleurs
ainsi qu'à leurs membres de familles respectifs soit prise en charge par
la société d'au moins 2500 personnes qui
bénéficient des soins médicaux, études,...
§ Création ou construction des infrastructures
de loisir : cercle, piscine, équipe de football ;
§ Développement et valorisation de la
cité de Kimpese, jadis une petite cité ; le centre de
Kimpese a gagné en importance depuis l'installation de la
société sa population a augmenté.
b) Sur le plan économique
§ L'implantation de la CINAT a entrainé la
création ou l'installation et développement des agences des
autres entreprises comme la REGIDESO et la SNEL avec comme effet d'entrainement
l'amélioration du niveau de vie de la population ;
§ La vente du ciment portland au pays ;
§ La construction des routes, des écoles, des
ponts et stades à titre d'exemple le pont Maréchal, le stade des
Martyrs,, le Palais du peuple, le Building REGIDESO sur le boulevard du 30
juin. C'est grâce au produit de la CINAT qu'ils ont été
construits ;
§ Suite à la vente du ciment, on a vu se
créer des activités connexes comme la fabrication et la vente des
briques pour la construction des maisons ;
§ La CINAT contribue au budget de l'Etat par le
paiement des différentes taxes et autres.
III.1.7. De l'environnement de la CINAT
La question spéciale de management fournie beaucoup
d'explications définitives pouvant nous servir à définir
et comme à la fois éclaircir le concept d'environnement d'une
entreprise.((*)1)
Mais retenons en gros que celui-ci renferme en son sein,
un ensemble organisé d'éléments qui sont ou ne sont pas
dans l'organisation mais, qui l'entourent et exercent sur elle une certaine
influence.
En général, on en distingue deux sortes
d'environnement qui va du général au spécifique.
III.1.7.1 Environnement général de la
CINAT
On regroupe sous cet angle, l'ensemble
d'éléments ou d'organisations qui exercent une influence aussi
générale que non précise ou indirecte sur l'organisation.
Cet environnement est à classer parmi les éléments
influents le résultat final de l'entreprise.
Pour le cas d'espèce, retenons que le gouvernement
par le biais de ses organismes tels que la DGI, la DGRAD, la REGIDESO, la SNEL
et les banques évoluant dans le pays constituent un environnement
général de la cimenterie nationale.
III.1.7.2. Environnement spécifique.
Cet environnement spécifique autrement
appelé environnement de compétition est constitué
d'éléments qui exercent une influence directe sur l'organisation,
soit en rapport avec les clients vers qui sont destinés ses outputs,
soit en rapport avec la politique générale de
l'entreprise.
Nous comprenons ici que cette forme d'environnement a en
son sein une partie interne et une autre partie externe.
III.1.7.2.1. Environnement spécifique
interne
Nous citons ici :
§ Les structures internes de l'organisation;
§ Ses actionnaires majoritaires et
minoritaires ;
§ Ses dirigeants ;
§ Le but poursuivi et les objectifs
assignés ;
§ Ses moyens techniques ;
§ Son âge, sa taille et sa complexité
interne.
III.1.7.2.2. Environnement spécifique
externe
Sont reprisent ici au terme nationale la cimenterie de la
Lukala, la CILU en sigle et d'autres petites entreprises évoluant en
cachette que nous connaissons fabricantes de ciment blanc.
Nous voulons citer aussi au terme international, toutes
les entreprises internationales exportant en RDC les ciments blancs que
gris.
C'est une évidence et cela est notre souci et
souhait, à la cimenterie nationale, qu'une entreprise gère
à plus mieux, après une mise en place et organisation
structurelle interne, son environnement surtout celui spécifique externe
qui est pour elle une pierre d'achoppement à son développement et
profit tout étant ses attentes.
Ainsi, nous confirmons avec avis des autres personnels de
la CINAT, que celle-ci a un environnement spécifique très fort,
qui est aussi la cause, accoquinées à celle de l'environnement
interne, de ralentissement de développement de la CINAT.
III.1.8. De l'organisation interne
La cimenterie nationale est régie par deux organes
tout à fait différentes mais dans certains cas évoluent
dans la complémentarité. Encore une clarification à ce
sujet pour la compréhension intégrale de notre cimenterie
nationale.
Nous voulons dire qu'elle a d'une part l'Assemblée
Générale, A.G en sigle et le Conseil d'Administration d'autre
part.
III.1.8.1. Assemblée Générale
Généralement les Assemblées
générales des associés se tiennent une fois l'an
c'est-à-dire dans les six mois de la clôture de l'exercice
comptable. Cette Assemblée générale a pour
compétence :
§ Statuer sur le résultat de
l'exercice
§ Donner l'approbation des comptes annuels
§ Procéder à la nomination ou le
remplacement des membres des organes de direction, de contrôle et de
surveillance
§ Modifier les statuts et la prise des
décisions qui excèdent le pouvoir reconnu aux dirigeants (A.G.
extraordinaire).
III.1.8.2. Conseil d'administration
Rappelons que le Conseil d'administration est un
collège de personnes chargées d'administrer, de gérer et
de représenter la société.
A la CINAT, ce collège est constitué de neuf
administrateurs dont sept sont nommés et révoqués par
l'Assemblée Générale des associés sur proposition
du Président de la République étant associé
majoritairement. Par contre, les deux restants sont nommés et
révoqués par la BELTEXCO, Mr. PETER WULF et Mr. BLACKNER.
Le Conseil d'administration confie la gestion
journalière à un ou plusieurs administrateurs
délégués, et ce Conseil se réunit trois fois par an
sous la présidence du Président Administrateur
Délégué (PAD) en sigle, à qui on confie la gestion
journalière de la CINAT.
Le P.A.D de la CINAT dirige la société
avec :
§ L'administrateur directeur financier (ADF)
basé à Kinshasa ;
§ L'administrateur directeur technique (ADT)
basé à Kimpese.
A coté de ces deux personnalités, le PAD
dirige directement les services tels que : le service d'approvisionnement,
le département d'audit interne, le service juridique, son assistant et
son secrétariat.
L'ADF dirige une direction, un département et neufs
services qui sont :
§ La direction commerciale qui a en son sein le
service vente et une section marketing ;
§ Le département d'administration qui dirige
le service du personnel, le service intendant, le service médical et son
secrétariat ;
§ En outre, l'ADF dirige directement le service
comptable, le service de trésorerie, le service budget et CG, le service
fiscalité et le service informatique.
L'ADT de sa part, dirige l'usine où il y a quatre
directions :
§ La direction administrative qui comprends le
service administratif qui regorge la section magasin et la section
vente-expédition et aussi un service du personnel qui régit le
bureau de paie et la section A.S.U ;
§ La direction maintenance regroupant le service
mécanique, service électricité, le service garage et le
service de construction ;
§ La direction production où il y a le service
carrière, le service de fabrication et le service
ensachage ;
§ La direction études et recherches qui
comprend le service de contrôle de qualité, d'études et
recherches ainsi que le service informatique.
Outre ces occupations citées, l'ADT dirige
directement la section trésorerie, la section comptabilité et la
garde industrielle.
Nous avons brièvement parlé de
l'organisation interne de la CINAT mais nous renvoyons nos lecteurs pour ample
information, à la page présentant l'organigramme de la
société. Aussi, en passant nous présentons ci-dessous le
tableau synthétique de l'effectif du personnel de la CINAT.
|
KIMPESE
|
KINSHASA
|
|
HOMME
|
FEMME
|
HOMME
|
FEMME
|
TOTAL
|
CATEGORIE III*
|
CL4
|
1
|
|
|
|
1
|
|
CL5
|
1
|
|
|
|
1
|
|
CL6
|
2
|
|
15
|
|
17
|
CATEGORIE IV*
|
CL7
|
28
|
|
|
|
28
|
|
CL8
|
33
|
|
2
|
|
35
|
CATEGORIE V
|
CL9
|
50
|
1
|
4
|
|
55
|
MAITRISE
|
1
|
87
|
|
9
|
1
|
97
|
|
2
|
81
|
3
|
6
|
|
90
|
|
3
|
50
|
4
|
2
|
5
|
56
|
CADRE MOYEN
|
1
|
25
|
|
5
|
2
|
35
|
|
2
|
15
|
|
5
|
1
|
22
|
|
3
|
5
|
|
3
|
2
|
9
|
CADRE DE DIRECTION
|
1
|
12
|
1
|
6
|
1
|
21
|
|
2
|
11
|
|
6
|
|
18
|
CHEF DE DEPART.
|
|
|
|
2
|
|
2
|
DIRECTEURS ADJOINTS
|
|
2
|
|
|
|
2
|
DIRECTEURS
|
|
3
|
|
1
|
|
4
|
ADT/ADF/PAD
|
|
1
|
|
|
2
|
3
|
TOTAL
|
|
407
|
9
|
68
|
14
|
496
|
Tab.2((*)1)
III.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Etant un grand cas de l'école, les méthodes
notamment systémique et analytique ont été jugées
nécessaires après une sévère heuristique. Et cela
pour une cause, répondre à la question de recherche.
Notre première tâche ici consiste à la
description de notre population d'études, de son échantillon, les
variables principales et les relations qui les unissent avant d'appliquer
l'interprétation du résultat final.
III.2.1. Population
Par population comprenons un ensemble, un tout
défini d'individus, d'objets auxquels s'adresse la recherche.((*)2)
Au vu et au su de notre question de recherche, notre
population est constituée d'une liste d'éléments
d'environnement interne de l'entreprise regroupé en deux niveaux ou
catégories :
§ La première catégorie est celle des
composantes structures où sont le sommet stratégique, la ligne
hiérarchique, le centre opérationnel, la technostructure et les
fonctions de support logistique.
§ A la deuxième catégorie : les
facteurs de contingence qui regroupent la taille, l'âge, le
système technique, environnement extérieur.
En plus de ces deux catégories, nous
intégrons dans notre population les produits fabriqués par notre
unité.
III.2.2. Echantillon
Dans son ouvrage intitulé « Introduction
à la recherche en éducation », Delandshere utilise le
mot échantillon comme étant le choix d'un nombre restreint
d'individus, d'objets, d'événement dont l'observation
autorisée d'introduire des conclusions ou d'inférence applicable
à la population entière.((*)1)
Par sa définition, l'auteur nous aide à
comprendre que l'échantillon doit être rationnel et bien
étudié pour une extrapolation finale en toute la population. Pour
ce faire, à la première catégorie de notre population,
nous retenons comme échantillon le nombre des Administrateurs, des
Directeurs, des Chefs de service et Sections qu'a la CINAT.
A la deuxième catégorie, nous retenons le
système technique utilisé dans l'entreprise au centre
opérationnel, la taille et l'âge ainsi que les sortes de produit
fabriqués au sein de celle-ci.
Ici, nous choisissons grâce à notre liste des
techniques notamment documentaire, d'observation et d'interview libre qui nous
ont aidés de dresser, pour récolter les données et les
interpréter, une grille d'observations.
III.2.3. Les variables
Après regroupement de tous les échantillons,
nous dégageons les variables tant dépendantes
qu'indépendantes qui sont encore plus pratiques à observer et
à analyser ses effets sur l'évolution de l'organisation, bref le
dynamisme structurel de l'organisation.
L'indépendance d'une variable l'accorde une
définition étant une condition ou une caractéristique
manipulable par l'expérimentateur pour chercher une découverte
tout en établissant les relations qu'entretiennent celles-ci avec leur
conséquence ou phénomène observé. Les
éléments environnementaux sont comme nous l'avons dit ces
variables indépendantes que nous allons utilisées.
Par contre, quant au cours d'une expérimentation,
ces caractéristiques apparaissent et disparaissent ou changent si
tôt. L'expérimentateur introduit ou modifie les variables
indépendantes. Nous y trouvons une série de dépendances.
Ainsi, la configuration structurelle que donne une organisation aura une
dépendance accentuée pendant la manipulation de ces
éléments environnementaux. La raison la plus forte est que ces
deux sortes de variable ne sont pas dissociables.
III.3. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
III.3.1. Les composantes structurelles de la CINAT
Nous avons été clairs sur les composantes
structurelles que nous avons distinguées en cinq et où sont
regroupées toutes les fonctions que peuvent avoir une
entreprise.
Sachant que la CINAT ne peut se dépasser de cette
logique que nous offre Henry Mintzberg, voyons alors ces fonctions
regroupées dans ces cinq composantes. Sur ce, montrons
l'évolution de ces composantes structurelles par rapport à notre
temps limité au travail.
III.3.1.1. Au sommet stratégique
Cette composante dans la CINAT est
représentée par le Conseil d'Administration et le Comité
de gestion. Au Conseil d'administration on trouve tous les neufs
Administrateurs que nous avons ci-haut.
Ainsi, pour sa part, le Comité de gestion est
représentée :
§ Le Président Administrateur
Délégué (PAD) ;
§ L'Administrateur Directeur Technique
(ADT) ;
§ L'Administrateur Directeur Financier
(ADF) ;
§ Secrétaires et Assistants liés
à ceux-ci ;
Notre composante n'a pas connu une évolution au
cours de la fourchette de notre temps
III.3.1.2. A la Ligne hiérarchique
Ce niveau joue un rôle important celui du cou liant
le corps à la tête. Il lie ainsi les membres du reste des
composantes au Sommet stratégique. Ce sont les cinq Directions qui la
composent :
§ La Direction commerciale ;
§ La Direction Administrative ;
§ La Direction de Maintenance ;
§ La Direction de production ;
§ La Direction des Etudes et de recherche.
III.3.1.3. Au Centre Opérationnel
Cette composante structurelle à la CINAT regorge un
certain nombre de services et de fonctions. Ceux-ci concourent à la
réalisation directe du travail. Ce faisant, les éléments
constitutifs sont :
Le service vente, la section marketing, le service du
personnel, le service administrative, la section magasin, la section vente
export, le service carriere, le service fabrication, le service ensachage, et
la section trésorerie.
Cette composante, d'après nos enquêtes n'a
connue aucune modification durant la fourchette temporelle du travail.
III.3.1.4. A la Technostructure
Sous cette composante, sont répertoriés les
services ci-après :
Le département d'audit interne, le service
comptable, le service budget et CG, le service fiscalité, le service
mécanique, et le service étude.
III.3.1.5. Aux fonctions de support logistique
A titre de rappel, ces fonctions se constituent en petites
entreprises au sein de la grande entreprise et c'est cela celle-ci
porte souvent son choix de les produire elle-même ou s'en procurer
à l'extérieur. Ce sont ici les fonctions telles
que :
Le service informatique, le service médical, le
service intendance, le bureau de paie, la section A.S.U., le service
électricité, le service garage, le service construction, le
service contrôle qualité, le service recherche, et la garde
industrielle.
Aucune évolution n'est signalée jusqu'ici.
En générale, du quarante six services au départ, à
quarante sept services, l'évolution à signaler est de 2.13 pour
cent, ce qui n'est pas du tout grave.
Organigramme
III.3.2. Les Mécanismes de coordination,
paramètres de conception et facteurs de contingence utilisés
à la CINAT
La Coordination étant tout à fait une
affaire de ceux qui veulent la performance des composantes structurelles, dans
la cimenterie nationale qui parait être complexe et fait appel à
plusieurs moyens : la standardisation de procédés de
travail, de qualification et de résultats, l'ajustement mutuel et la
supervision directe. Il s'agit ici des moyens qu'utilise la CINAT pour assurer
la Coordination.
III.3.2.1. Mécanisme de Coordination
§ La standardisation de
procédés
Les procédés de travail sont autant dits
standardisés aussitôt le contenu du travail est spécifique
ou programmé. Dans la CINAT, le travail est programmé et ceci
fait par les Directeurs appuyer fortement par les services de la
technostructure, ce qui nous amène à dire que malgré leur
travail, les Directeurs servent leur travail de programmation de travail au
profit de services de recherche et études, le département d'audit
interne... Bref, c'est un programme fait par la technostructure.
Ceci étant dit, celle-ci apparait donc comme la
partie clé de la structure à la CINAT.
§ La standardisation de
qualification
Comme nous allons voir dans les lignes qui suivent, la
standardisation de résultat pose des sérieux problèmes car
standardiser les résultats présuppose la qualification du
personnel. Cette standardisation porte principalement sur le savoir faire ou
les habiletés requises pour une meilleure performance des agents
à qui les tâches sont confiées. La CINAT garnie ses
services et/ou chaque degré hiérarchique des qualifiés,
car nous sommes parvenu au service ou au département administratif, aux
critères de sélection et d'embauche du personnel.
§ La standardisation des
résultats
A bonne standardisation de qualification correspond la
bonne standardisation de résultat. Ceci ne traduit pas seulement la
dépendance de la deuxième à la première, mais
permet de concilier le contrôle et l'autonomie. La mise en oeuvre de ce
mécanisme requiert l'élaboration des normes de performance bien
définies, et n'est possible qu'à deux condition : d'abord
chaque Division doit être traitées comme système
intégré comportant un ensemble cohérent d'objectifs.
Ensuite ces objectifs doivent être opérationnels,
c'est-à-dire se prêter à des mesures quantitatives de
contrôle des performances.
§ La supervision directe
La supervision directe sert d'appoint par laquelle une
personne se trouve investie de la responsabilité du travail des autres.
Les responsables leur donnent des instructions et contrôlent leur
travail. En cas de problème au niveau de division, les responsables du
siège peuvent avoir à intervenir pour remplacer le Directeur de
division du sommet stratégique.
Pour l'ajustement mutuel, nous avons été
clair plus haut et ce qui caractérise les services de la CINAT qu'elles
évoluent dans la complémentarité.
III.3.2.2. Paramètre de conception
Nous avons été à la CINAT et avons
répertorié six principaux paramètres de conception, car
tout étant âgé. La CINAT utiliserait la formalisation de
comportement, la spécialisation horizontale et verticale du travail, la
centralisation verticale, la décentralisation limitée et la
planification de l'action. Ce qui fait que la taille des unités
élevées et que le regroupement en unités est
généralement fait par fonction.
III.3.2.3. Les facteurs de contingence de la
CINAT
Dans les lignes précédentes, nous avons
parlé de ces conditions ou facteurs contingence qui font que la
configuration structurelle d'une entreprise en soit corollaire et en avons
regroupés en quatre : l'âge, la taille, le
système technique, et l'environnement ou celle-ci évolue
III.3.2.4. Le système technique
L'influence du système technique se fait peut
être surtout sentir dans le centre opérationnel mais qu'il a aussi
des effets sélectifs et néanmoins très important sur le
niveau intermédiaire de la structure de l'organisation.
Ainsi, les effets de celle-ci se fait sentir dans la CINAT
au centre opérationnel certes car le système technique ici est
développé et caractérisé par la régulation
et la sophistication qui sont là deux dimensions importantes du
système technique.
§ La première c'est-à-dire la
régulation est, comme partout à hier, la dimension qui
confère aux agents du centre opérationnel de la CINAT une
influence, une flexibilité par l'entremise du marge de manoeuvre qu'elle
permette à l'opérateur.
§ La deuxième, la sophistication quand
à elle traduit la complexité du système technique du
travail. Ce système technique régulateur non
automatisé.
III.3.2.5. L'âge et la taille
De l'âge et la taille de la CINAT, rappelons et
précisons par ces trois thèses :
§ La première soutient que plus une
organisation est de grande taille, plus sa structure est
élaborée, plus les taches y sont spécialisées, plus
les unités sont différenciées et plus sa composante
administrative est développée ;
§ La seconde s'atèle en affirmant que :
plus l'organisation est grande plus le comportement y est
formalisé ;
Dans le même ordre d'idée, la
troisième stipule que la taille de la grenouille augmente au même
moment que la marre s'agrandi.
Au regard de l'organigramme de la CINAT que nous
présentons et comme nous pouvons le constater, de la naissance à
nos jours, a connue comme tout autre organigramme, une transition structurelle
considérable ce qui note combien la formalisation est d'exercice. Ainsi
sa structure, ses procédés, ses objectifs, ses stratégies
et ses règles à suivre sont de plus en plus formelles.
III.3.2.6. La nature de l'environnement
Nous en avons parlé en long et en large dans les
lignes précédentes. Mais peu importe ses multiples
définitions pour en parler au contexte de la CINAT car nous focalisons
notre attention sur ses caractéristiques nature notamment : la
stabilité, la complexité, la diversité du marchés,
et l'hostilité qui se trouvent opposées tous respectivement
à l'instabilité, à la simplicité, au marché
intégré et à l'accueille. Mais pour sa part, la CINAT a un
environnement à diverse nature voyons en successivement :
A/ Stabilité
La stabilité de l'environnement de la CINAT est
bien évident : de grande taille et âgée, la CINAT
acquiert la formalisation de son travail. Ceci traduit que le travail tout
étant formalisé s'avère être avant toute chose
prévu malgré qu'un moment une bousculade environnementale est
évidente mais parait négligeable.
B/ La simplicité
Les produits sont fabriqués à la
chaîne. C'est-à-dire que les étapes de sa fabrication sont
diverses. Ce qui demande un savoir rationalisé. Et c'est ainsi que ce
savoir est décomposable d'où la simplicité de son
environnement.
C/ Les gammes de produits
Avant toute chose, notons que le journal officiel de la
R.D. Congo((*)1) dans son
article troisième note l'objet de la CINAT : « la
société a pour objet, dans la cadre de l'exploitation du
marché local et étranger, la fabrication et la commercialisation
du ciment, chaux et briques et toutes autres produits servent à la
construction et d'une manière générale, tout ce qui
concerne l'industrie de la construction en R.D. Congo et à
l'étranger.
Dans nos observations, avons certes vu que celle-ci
produit les ciments, les briques, les chaux et les coccacées
effectivement vendus au marché local et étranger, aux grossistes
comme aux détaillants, établies dans toutes les provinces de la
R.D. Congo et à hier. D'où la diversité du travail au
centre opérationnel et à hier. Nous sommes sans oublier que la
diversité de produit et de travail affectent la structure
organisationnelle.
D/ Hostilité de
l'environnement
La Cinat n'est pas seule fabricantes et
commerçantes du ciment et des autres produits précités, la
Cilu, les sociétés étrangères et d'autres
fabricantes du ciment blancs forment une panel des concurrents par rapport
à leurs réalisation de produit et à la clientèle
vers ou vont ces outputs.
En plus, celle-ci a compte à rendre à
d'autres entreprises duquel elle reçoit des intrants pour la fabrication
mais constituent une équipe influentes à son résultat
final. C'est pourquoi nous disons, au vu de tout ces aspects, que
l'environnement de celle-ci est très hostile.
III.4. LE POUVOIR ET LA COMMUNICATION :
Il est fort évident que chaque organisation ait un
souci majeur, celui de la réalisation ou d'être efficace,
efficiente et performante. Ce souci fait adopter à l'organisation un
certain nombre de stratégies qui réduisent le pouvoir des
responsables à l'unité pour le seul but d'atteinte dudit
souci.
C'est ainsi que dans la cimenterie nationale, il y a une
création d'un organe central de contrôle interne qui s'articule
sur la délégation, la décentralisation et la
centralisation du pouvoir, qui de soit la délégation et la
décentralisation porte sur la répartition de l'autorité ou
du pouvoir et qui implique à leur tour le devoir de rendre des
résultats attendus par rapport à la tâche
reçue.
Dans la même perspective, la centralisation
délègue non aux individus, mais aux entités constitutives
de l'entreprise. Et aux regards du principe de délégation, de
division ou des entités centralisent le pouvoir si elles étaient
indépendantes.
De ce fait donc, dans le besoin d'atteindre ce souci
précité en appliquent ces stratégies et ces principes, on
débouche à la création d'une communication formelle car en
déléguant ou décentralisant et même en centralisant,
on le fait tout en perdant pas le pouvoir de rendre compte aux instances
supérieures, par une information soit verbale ou écrite, mais
formelle qui constitue une voie par laquelle on facilite la communication
interne.
C'est aberrant qu'une organisation n'ait pas une
série de manière de transmission des informations de haut en bas
et vice-versa.
III.5. INTERPRETATION DES RESULTATS
En lumière de regroupement par méthode
systémique des composantes structurelles, des paramètres de
conception, des mécanismes de coordination et des facteurs de
contingences, nous en arrivons à une économie de résultats
obtenus de la systématisation et de l'analyse de ces systèmes tel
que présenté dans le tableau n°3 ci-dessous.
Nous avons pris à priori les directions, les
départements, les sections, les services, etc dans les composantes
structurelles respectives, car dans le tableau n°2, nous avons
passé en revue le profil et l'effectif des personnels de la
CINAT.
Tableau3 : Services fonctionnels ou existants
fonctions
Composantes
|
Administration
|
Directions
|
Départements
|
Sections
|
Service
|
Total
|
Pourcentage
|
Sommet strat.
|
11
|
|
|
|
|
11
|
24,40%
|
Ligne hiér.
|
|
5
|
1
|
|
|
6
|
13,30%
|
Centre opérat.
|
|
|
|
4
|
10
|
14
|
31,10%
|
Technostructure
|
|
|
1
|
|
4
|
5
|
11,10%
|
Fonction de supp. Log.
|
|
|
|
1
|
8
|
9
|
20,10%
|
Total
|
11
|
5
|
2
|
5
|
22
|
45
|
100%
|
Pourcentage
|
24,40%
|
11,10%
|
4,40%
|
11,10%
|
48,90%
|
100%
|
|
Le caractère parcimonial nous rapporte beaucoup
d'informations. Ainsi, nous amène à dire qu'il ressort de
celui-ci que le sommet stratégique détient 24,4% des fonctions,
la ligne hiérarchique en garde 13,3%, le centre opérationnel
31,1%, la technostructure 11,1% et enfin 20,1% des services sont encore aux
fonctions de support logistique. L'administration conserve 24,4% et 11,1% pour
la direction, 4,4% pour le département, 11,11% pour les sections et
48,9% des services.
Ainsi, le centre opérationnel détenant
31,1%, produirait assez de problème à son chef. C'est pourquoi,
pour limiter tous ces problèmes, la CINAT adopte la standardisation des
procédures du travail. Il sied de noter aussi que les cinq directions et
les deux départements qui incarnent la ligne hiérarchique et fait
preuve de la décentralisation et de la centralisation horizontale et
verticale, limitée et caractérisent la ligne hiérarchique.
La CINAT a une technostructure et un système de contrôle interne
et externe qui l'aide à la programmation de travail et au contrôle
de la marche des activités.
Ainsi, elle est prise pour partie clé de la
structure, car nous l'avons dit tout haut que le programme de chaque
activité se ferait par les Directeurs par contre, ils perdent leur
travail par l'implication de la technostructure. Cela nous conduit à la
standardisation.
CONCLUSION
Nous voici à la fin de notre travail de fin de
cycle qui porte sur l'analyse de la configuration d'une organisation structure
selon la théorie d'Henri Mintzberg.
Ce travail a pour objet l'étude de la
théorie de contingence par tant de la méthode systémique
qui reconnait le lien d'interdépendance entre les éléments
constitutifs d'une organisation et qui cherche à savoir quel
élément est sujet des facteurs qui influent dans une
organisation.
Pour ce faire, notre travail est subdivisé en trois
chapitres hormis l'introduction générale et la conclusion. Le
premier chapitre porte sur la définition des concepts qui facilitent la
compréhension du reste du travail. Le second chapitre traite de
l'approche théorique des organisations formelles de H. Mintzberg
appuyée par ceux des autres auteurs. Le troisième chapitre
rapporte l'analyse effective de la configuration structurelle de la CINAT, qui
est une appréciation relative aux deux chapitres
précédents.
Partant de notre objectif, nous avons formulé
l'hypothèse selon laquelle « malgré l'apparence d'une
bureaucratie mécaniste au stade actuel, la structure de la CINAT
évoluerait vers une bureaucratie divisionnaire ».
Au bout de l'étude, nous parvenons aux conclusions
suivantes :
§ La CINAT est une organisation de grande taille
employant environ 500 personnes ;
§ L'organisation ayant un grand centre
opérationnel court de risque de balkanisation. Elle adopte pour une
bonne intégration des composantes et services, le mécanisme de
coordination fondée sur la standardisation des procédés de
travail, des qualifications, des résultats et une supervision
directe.
Les paramètres de conception, c'est-à-dire
la formalisation du comportement, la spécialisation horizontale et
verticale du travail, la centralisation verticale, la décentralisation
limitée et la planification d'action sont en cohérence interne
avec le mécanisme de coordination et la nature même de
l'environnement simple et stable.
Avec sa production en chaîne et diversifiée,
le système technique est régulateur, mais pas très
automatisé.
De ce qui précède, nous pouvons affirmer que
notre hypothèse est confirmé car actuellement, la structure de la
CINAT est démodée du fait que d'autres produits que le ciment ne
sont pas pris en considération par le concepteur d'organigramme. Ce qui
amènera la structure vers une bureaucratie divisionnaire.
BIBLIOGRAPHIE
01. NOTES DU COURS INEDITES :
§ BOKONGO.L.K. Cours d'introduction à la
recherche scientifique, UPN 2003,
§ EMOMO, Cours d'organisation des Entreprise, UPN
2007
§ KIDINDA , S., Note du cours de management
inédite UPN 2007
02. DICTIONNAIRES
§ Hachette, Dictionnaire Hachette junior de poche,
Paris, ed.Hachette Livre, 1999
§ Paul Robert, Dictionnaire nouveau petit Robert,
Paris ed.Hanchette
03. OUVRAGE
§ Anonyme, Traite des principes de
l'organisation,
§ Bernard, C.C., Introduction à
l'étude de la médecine expérimentale, Tome I,
II
§ Camion, Traite des entreprises
privées , Tome Ière , 1987,
§ Chardonnet, Léo , et Gaudriault R.,
Organisation, gestion, informatique : Encyclopédie des
techniques des gestion, ed.J.Delmas et Cie, France 1972,
§ Chevalier , Organisation, Tome I : Les
gouvernement d'entreprise,
§ Crépin, G., et Cie, Direction des
atéliers et de bureaux, ed. Dunod, Paris,1987,
§ DUMESNIL, A., la structure fonctionnelle de
l'entreprise, ed. chotard et Cie, Paris 1970
§ EMILE de Laveleye, Elément de
l'économie politique, 5ème éd. Paris.
Ed.Hachette .1895
§ GUEDON, Organisation et méthode dans
l'administration publique, éd.Berger, 1971
§ ISAFFO, J.R. la gestion de ressources
humaines : un nouveau défi pour les entreprises zaïroise,
éd.CADICEC-UNIAPAC, Kinshasa, Zaïre, 1990
§ JAVEAU, CL., Comprendre la sociologie,
vovers, ed.Marabout, 1976
§ Kindinda, S., Principes généraux
de management, CERUP, Kinshasa, 2005
§ LOBSTEIN, Cités de l'excellence : La
structure de l'entreprise , cours de l'OST, 57, rue Babylone
§ MASIALA MASOLO et AL, Rédaction et
Présentation d'un travail Scientifique éd. Enfant et Paix
/ULPGC, 1993
§ MIKOL, A. Cas pratique d'organisation et de
gestion d'entreprise, éd. CLET, Paris 1988
§ MINTZBERG, H ., le pouvoir dans
l'organisation, éd.d'organisation, Paris 1986
§ MINTZBERG, H ., structure et dynamique des
organisations, éd. d'organisation, Paris 1982
§ RACAPE, P., Economie et Gestion
d'Entreprise, Serey 1967
§ SIMON H., le comportement administratif, Ed.
Dunod, Paris 2000
§ STOLOWY H. et VOLET J.L. Revue, Française
de comptabilité, N°153, Paris 1985
§ VEURINGS R., Principes et procédés
généraux de la direction des entreprises, éd. PUL.
Belgique1967
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION
- 1
-
0. I. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE.
- 1 -
0.I.1. Problématique
- 1 -
0.I.2. Hypothèse
- 2 -
0.II. METHODES ET TECHNIQUES DE TRAVAIL
- 2 -
0.II.1. Méthode de Travail
- 2 -
0.II.2. Technique de Travail
- 3 -
0.III. CHOIX ET INTERET DU SUJET
- 3 -
0.III.1. Choix du Sujet
- 3 -
0.III.2. Intérêt du Sujet
- 4 -
0 .IV. DELIMITATION ET SUBDIVISION DU
TRAVAIL
- 4 -
0.IV.1. Délimitation du Travail
- 4 -
0.IV.2. Subdivision du Travail
- 4 -
0.V. LES TRAVAUX ANTERIEURS
- 5 -
0.V.1. Etude de Malengila Mutombo
- 5 -
0.V.2. Etude de Burns et Stalker
- 5 -
0.V.3. Etude de L'Ecole Psychanalytique
- 6 -
CHAPITRE I. APPROCHE
CONCEPTUELLE
- 7
-
I.1. ANALYSE
- 7 -
I.2. STRUCTURE
- 8 -
I.2.1. Définition
- 8 -
I.2.2. Rôle d'une Structure
- 9 -
I.2.3. La Structuration
- 10 -
I.2.4. Les composantes d'une structure
- 12 -
I.3. FONCTION
- 14 -
I.3.1. Organisation fonctionnelle d'entreprise
- 14 -
I.3.2. Les principaux types d'organisation
fonctionnelle
- 16 -
I.4. ORGANISATION
- 19 -
I.4.1. Définition
- 19 -
I.4.2. Classification d'organisation
- 21 -
I.4.3. But spécifique dans les
organisations
- 22 -
I.4.4. Les principes d'organisation
- 23 -
I.4.5. Limite de l'organisation
- 27 -
I.5. ORGANIGRAMME
- 29 -
I.5.1. Définition
- 29 -
I.5.2. Notion soeur à l'organigramme
- 29 -
I.5.3. Les principaux types d'organigramme
- 30 -
Aucune influence
- 31
-
CHAPITRE II. APPROCHE THEORIQUE DES
ORGANISATIONS
- 36
-
II.1. APPROCHE DES ETUDES DES ORGANISATIONS
FORMELLES
- 36 -
II.2. LES FACTEURS DE CONTINGENCE
- 37 -
II.2.1. L'âge et la taille
- 38 -
II.2.2. Système technique
- 40 -
II.2.3. L'environnement
- 42 -
II.3. LES CONFIGURATION STRUCTURELLES
- 43 -
II.3.1. Structure simple
- 44 -
II.3.2. Bureaucratie mécaniste
- 46 -
II.3.3. Bureaucratie professionnelle
- 47 -
II.3.4. La structure divisionnaire
- 49 -
II.3.5. Adhocratie
- 51 -
CHAPITRE III. ANALYSE DE LA
CONFIGURATION STRUCTURELLE DE LA CINAT
- 53
-
III.1. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
- 53 -
III.1.1. De l'historique
- 53 -
III.1.2. Du choix de lieu d'implantation
- 54 -
III.1.3. De la situation géographique.
- 54 -
III.1.4. De la situation juridique
- 55 -
III.1.5. De la mission, but et objectif
- 55 -
III.1.6. De l'impact de l'implantation de la CINAT
en R.D.Congo
- 56 -
III.1.7. De l'environnement de la CINAT
- 57 -
III.1.8. De l'organisation interne
- 58 -
III.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE
- 60 -
III.2.1. Population
- 60 -
III.2.2. Echantillon
- 61 -
III.2.3. Les variables
- 61 -
III.3. PRESENTATION ET ANALYSE DES
RESULTATS
- 62 -
III.3.1. Les composantes structurelles de la
CINAT
- 62 -
III.3.2. Les Mécanismes de coordination,
paramètres de conception et facteurs de contingence utilisés
à la CINAT
- 65 -
III.4. LE POUVOIR ET LA
COMMUNICATION :
- 68 -
III.5. INTERPRETATION DES RESULTATS
- 68 -
CONCLUSION
- 70
-
BIBLIOGRAPHIE
- 71
-
TABLE DES MATIERES
- 72
-
* (1) BOKONGO, L. K.,
initiation à la recherche scientifique, cours inédite, G1 SCA,
UPN 2003
* (2) BENARD, CL. ,
Introduction à l'étude de la médecine
expérimentale, Tome I, II, PP. 70, 71
* (3) JAVEAU, CL. , Comprendre
la sociologie, vorvier éd. Marabout 1976, P 68
* (1) MASALA ma SOLA et AL.
Rédaction et présentation d'un travail scientifique, éd.
Enfant et prix IUPGL, 1993, P. 5-6
* (1) Alain Mikol, cas pratique
d'organisation et de gestion d'entreprise, CLET, Paris 1988
* (1) Paul Robert, Dictionnaire
nouveau petit robert, paris, éd. Hachette, 2007 p. 89
* (2) Hachette, Dictionnaire
Hachette junior de poche, paris, éd. Hachette livre, 1999 p. 33
* (1) Paul Robert, dictionnaire
petit robert, paris, éd. Hachette livre, 2007, p 2441
* (2) DUMESNIL A., la structure
fonctionnel de l'entreprise, paris, éd. Chotard et associés, 1970
p.8
* (1) Paul robert, op-cit. p.
2441.
* (1) MIKOL Alain, cas
pratique d'organisation et de gestion de l'entreprise, paris, éd.
C.L.E.T. , 1998
* (1) Kidinda Shandungo,
principes généraux de management, CERUP, Kinshasa 2005, pp 72-74
* (1) Henry Mintzberg,
structure et dynamique des organisations, éd. Organisation, paris,
1982
* (2) EMOMO, note du cours
d'organisation d'entreprise, G2 UPN, inédit.
* (3) Kidinda Shandungo,
recueil de cours de management, inédit.
* (1) EMOMO, note de cors
d'organisation d'entreprise, inédite, G2 SCA/J, 2006-2007, P. 2
* (2) Idem
* (3) Guedon, organisation e
méthode dans l'administration publique Berger 1971
* (1) Alain MIKOL, le cas
pratique d'organisation et de gestion de l'entreprise, pari, CLET, 1998. P. 88
* (2) P. RACCAPE,
économie et gestion de l'entreprise, serey, 1967, P. 306
* (3) FAIOL cité par
Alain MIKOL, OpCit.
* (1) CHEVALIER, organisation,
t I : gouvernement de l'entreprise
* (2) cité de
l'excellence étude de M. LOBSTEIN, la structure de l'entreprise. Cours
de l'OST, 57, rue Babylone, paris
* (3) CAMPION, Traité
des entreprises privées, t I, p. 249 et suiv.
* (1) Anonyme, traité
des principes de l'organisation
* (2) LEO CHARDONNET &
RAYMOND GAUDRIAULT, organisation, gestion, informatique :
encyclopédie des techniques de gestion, éd. J. Delmas et cie,
France 1972 p. 16
* (1) LEO CHARDONNET &
RAYMOND GAUDRIAULT, op cit p 50
* (2) Idem
* (1) KIDINDA SHANDUNGO,
principes généraux de management, Kinshasa, CERUP, 2005 p.62
* (2) KIDINDA SHANDUNGO, op
cit
* (1) Emile de LAVELEYE,
Elément de l'économie politique, 5e éd., paris,
Hachette 1895, p. 70
* (2) KIDINDA SHANDUNGO, op
cit
* (1) J.R ISAFFO, la gestion
des ressources humaines : un nouveau défit pour les entreprises
Zaïroise, éd. CADICEC-UNIAPAC-Kinshasa, Zaïre, 1990, p. 8
* (2) J.R ISAFFO, op cit
* (1) Simon. H. le comportement
administratif, éd. Dunod, paris, 2000, p.14
* (1) MINTZBERG H. les
pouvoirs dans les organisations, Paris . ed. d'organisation,
1986.pg.382
* (2) KIDINDA SHANDUNGO, op
cit, p. 66 et suiv
* (1) LAWRENCE et cie,
cité par le professeur EMOMO, note du cours d'organisation des
entreprises, inédite.
* (1) KIDINDA SHANDUNGO, op ci.
P. 77
* (2) G. CRESPIN et cie,
directiojn des atelier et de bureau, éd. Dunod, paris, 1987, p. 20
* (1) KIDINDA SHANDUNGO, op
cit.
* (2) LEO CHARDONNET et R.
GAUDRIAULT, Op cit. p 4 et suiv.
* (1) Taylor cité par
LEO CHARDONNET et R. GAUDRIAULT, op cit. p. 4
* (1) Alain MIKOL, le cas
paratique d'organisation et de gestion de l'entreprise, paris, CLET, 1988, p.
11
* (1) Alain MIKOL, op cit.
p.12
* (2) H. STOLOWY et J-L. VELOT,
Revue Française de comptabilité n°154, paris, 1985, p.80
* (1) Alain MIKOL, op cit.
p.13
* (1) Fayol F. cité par
VEURINGS R., principe et procédé généraux de la
direction des entreprises, université de louvnium, 1967, p.34
* (2) Alain MIKOL, op cit. p.
14
* (1) Alain MIKOL, op cit. p.
14
* (1) Holding c'est anglicisme
désignant la société qui devient de participation dans une
autre et le contrôle.
* (2) Alain MIKOL, op cit. p.
15
* (1) Tiré de Mintzberg
cas de la NASA
* (1) Alain MIKOL, op cit. p.
220
* (2) Idem p. 221
* (1) KIDINDA SHANDUNGO, op
cit. p. 35
* (2) Alain MIKOL, op cit. p.
225
* (3) Henry Mintzberg,
structure et dynamique des organisations, paris, éd. des organisations,
1982, p.205 et suiv
* (1) Henry Mintzberg,
structure et dynamique des organisations, paris, éd. des organisations,
1982, p.205 et suiv
* (2) Idem
* (3) Ibidem
* (1) Henry Mintzberg, op cit.
p. 222
* (2) Idem
* (1) Henry Mintzberg, op cit.
p. 222
* (1) Henry Mintzberg, op cit.
p. 222
* (1) dictionnaire larousse
Hachette, paris, 2000, p.365
* (2) henry Mintzbzrg, op cit.
p.
* (1) Henry Mintzbzrg, op cit.
p. 267 et suiv
* (1) Henry Mintzberg, op cit.
p. 267 et Suiv.
* (2) Idem
* (1) Henry Mintzberg, op cit.
p. 267 et suiv
* (1) Henry Mintzbzrg, op cit.
p. 297 et suiv
* (1) Henry Mintzbzrg, op cit.
p. 310 et suiv.
* (2) Idem
* (3) Ibidem
* (1) Henry Mintzbzrg, op cit.
p. 369
* (1) Henry Minztberg, le
pouvoir dans les organisations, paris, éd. Des organisations, 1986. p.
512
* (2) Idem
* (1) Proces verbal CINAT,
1973
* (1) KIDINDA SHANDUNGO, note
du cours des questions spéciales de management, UPN, L1 GAS,
inédite
* (1) Procès verbal
CINAT 2007
* (2) Prof MASALA, note du
cours de statistique descriptive, UPN 2006, inédte
* (1) DELANDSHERE, G.,
introduction à la recherche en éducation, éd. Armand
Collon Bourellier, 1971, p. 81 et suiv
* (1) Journal officlel de la
RDC, 47e année, 2e partie, kinshasa 2007, p. 61 et
suiv