3.3.6. La stimulation
La pratique de la stimulation consiste à inciter, de
l'extérieur, quelqu'un à accomplir telle ou telle action
déterminée et ponctuelle ; elle agit principalement sur les
facteurs extrinsèques mais peut aussi agir par vase communiquant sur les
facteurs intrinsèques et être un complément à une
politique de motivation personnelle. Cette pratique constitue un cercle vicieux
étant donné que dès que les batteries sont à plat,
il faut les recharger et les recharger sans fin car le moteur est
alimenté de l'extérieur.
Cela ne veut pas dire qu'il faille condamner la stimulation ou
que celle-ci soit inutile, bien au contraire. Dans certain cas et pour certains
travaux qui ne comportent aucun facteur de motivation, aucune
possibilité créatrice, on ne peut avoir recours qu'à la
stimulation pour faire avancer et on ne peut agir que sur les facteurs
d'hygiènes, fautes d'existence de facteurs moteurs.
3.3.7. La détermination des buts
La motivation est une prédisposition à agir
d'une façon orientée vers un objectif spécifique. Un
état, dans la perspective de l'individu, qui représente la force
de sa propension à faire des efforts dans le sens d'un comportement
particulier.
C'est l'application ou l'intégration du management par
objectifs (MBO) dans l'espace de travail.
3.3.8. La reconnaissance et l'approbation
Il est établi qu'un salarié qui se sent
apprécié est motivé. Lorsqu'un salarié
s'aperçoit que son apport est non seulement utile mais important et
indispensable, il en résulte une grande mobilisation.
Il existe bien d'autres techniques de motivation des
salariés qui ne sont pas développées ici. Il s'agit entre
autres : la sécurité de l'emploi, la valorisation de l'emploi ou
enrichissement des taches...
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