3.2.2.3. L'approche des dynamiques de l'action
Atkinson, associé à Birch puis à Kuhl
(1970, 1978, 1984) proposent une nouvelle orientation à l'étude
de la motivation au travail. Leurs travaux insistent sur les effets multiples
et dynamiques des tendances motivationnelles manifestées par l'individu
dans l'orientation et la durée de ses actions.
Reprochant le caractère intermittent de la motivation
dans la théorie des attentes, ils s'intéressent à la
stabilité et aux changements de l'orientation du comportement au travail
dans le temps. Cette théorie suppose que l'individu connaît
régulièrement des tendances motivationnelles multiples. Aussi,
son comportement à un moment donné refléterait-il la
tendance motivationnelle la plus saillante. Des changements de comportement
refléteraient des changements dans la tendance motivationnelle
dominante.
Le principe de la théorie des dynamiques de l'action
repose sur l'opposition de deux forces motivationnelles qui
détermineraient le comportement :
· les forces consommatrices ;
· les forces incitatrices.
Les forces incitatrices orientent le comportement vers une
activité particulière à un moment donné, alors que
les forces consommatrices entrent ultérieurement en action afin de
diminuer la motivation pour cette activité. Il est supposé que
l'attente de réussir à une tâche enclencherait plus
probablement une force consommatrice que l'attente d'échouer à
celle-ci.
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