2. `L'ijara' ou commission :
C'est une forme de crédit bail ou de leasing. La banque
achète les équipements, terrains, immeubles, véhicules.
Elle les loue au client. Ce dernier devient propriétaire des biens quand
il a fini de rembourser des sommes qui sont échelonnées dans le
temps et versées à un compte épargne. Le client paye donc
une location à échéance fixe décidée
à la signature du contrat. En fait, le client assume la totalité
des risques, charges des biens en location, entretien, échéances,
sauf s'il est défaillant. Il dispose en général d'une
option d`achat, pendant la durée du contrat.
3. `Le taajir' :
Location ou leasing, cet instrument consiste pour la banque
à acheter équipements et matériaux et à les mettre
à la disposition d'un entrepreneur moyennant une
rémunération fixée à l'avance. Ce dernier devient
propriétaire des matériaux et des équipements au terme des
échéances de remboursement.
4. `Le bai mouajjal', vente reportée :
La banque achète des équipements ou des
matériaux pour les revendre à terme au cocontractant selon des
modalités fixées au préalable dans un contrat à
moyen terme, de deux à quatre ans. Par exemple, dans les
opérations d'exportations-importations, la banque
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peut acheter des marchandises à un importateur pour les
revendre à un exportateur ou le contraire, contre une
rémunération à un terme fixé à
l'avance.1
Les Opérations d'Investissement intéressent
davantage le crédit à moyen et long terme :
5. `La moucharaka' :
Il s'agit de la prise de participation d'une banque au capital
d'un projet chaque partie recevant annuellement une part de
bénéfices proportionnelle à son apport. La banque
intervient dans la formation du capital d'entreprises existantes ou à
créer et dans la gestion des projets en étant
représentée au conseil d'administration. Dans la moucharaka
définitive, le montant de la participation et la part des
bénéfices sont déterminées au préalable. La
moucharaka peut être dégressive. La banque s'engage à
financer en totalité ou en partie un projet jugé rentable. Elle
reçoit une part de bénéfice et le partenaire a le droit de
rembourser en totalité ou en partie la somme investie par la banque.
L'opération s'achève quand le partenaire a remboursé en
totalité la créance de la banque et conserve seul la
maîtrise du projet.
6. `La moudaraba' :
Financement de fiducie, il est une contribution au fonds de
roulement. L'opération consiste pour la banque à participer
à un projet par un apport de capital. De son coté, le promoteur
fournit son travail, son savoir-faire et peut faire également un apport
en capital. Le projet doit présenter à l'origine des conditions
de rentabilité. Les bénéfices se répartissent selon
des proportions déterminées lors de la conclusion de la
moudaraba. Il s'agit d'une forme de capital risque.
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