Trois analyses de sous-groupes sont présentées.
La première s'appuie sur la rentabilité en synthétisant la
rentabilité économique et la rentabilité
financière. La deuxième repose sur la croissance. La
dernière s'attache à l'examen de la productivité.
-La Rentabilité : L'évaluation
de la survie de l'entreprise suit globalement le schéma suivant : plus
la rentabilité est forte, moins les cadres et dirigeants
s'inquiètent pour la survie de l'entreprise.
-La Croissance : Les entreprises en
matière de croissance se distinguent les unes des autres pour ce qui est
du jugement porté par les cadres ou dirigeants sur plusieurs points :
l'atteinte des objectifs stratégiques, la position sur le marché,
la crainte pour la suivie de l'entreprise, la performance perçue. Ainsi,
il est fort possible que la définition des objectifs stratégiques
et, corrélativement, la nature de ces objectifs soient
différentes, selon la situation économique de l'entreprise. Une
entreprise en difficulté sur ses marchés aura pour objectif de
rétablir sa position au travers d'un accroissement du chiffre
d'affaires. Alors qu'une entreprise en position favorable se tournera vers de
nouveaux objectifs stratégiques.
-La Productivité : Plus le climat
social est bon, plus les performances des membres de l'entreprise sont bonnes,
la valeur ajoutée par salarié s'accroît. Il est donc
possible qu'un effet de seuil se manifeste : un climat social serein permet
d'atteindre de plus forts niveaux de
Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas
André
ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages
mages1@live.fr Sous la direction de
M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011
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Thème : Impacts de la structure sur la performance des
entreprises : Revue de la littérature
productivité, mais au-delà d'une certaine
pression à la productivité, le climat se dégrade
fortement.
SYNTHESE :
Concernant ces implications méthodologiques, il semble
que l'hypothèse générale posée d'une convergence
entre indicateurs subjectifs et indicateurs objectifs de performance soit
corroborée. Pour la conceptualisation de la performance, on constate
qu'il est possible de traduire avec une certaine fiabilité les deux
positions majeures : approche par les buts et approche
par les ressources.
Les questions qui semblent les plus porteuses d'informations
sur la réalité des performances économiques de
l'entreprise sont celles qui portent sur l'atteinte des objectifs
stratégiques, la crainte pour la survie de l'entreprise à moyen
terme et l'appréciation du climat social.
Néanmoins ces indicateurs ne reflètent pas
strictement et linéairement les performances économiques d'une
entreprise. Ainsi deux analyses peuvent être prises en compte :
-La notion d'effet de seuil qui conduirait
le responsable à considérer qu'en deçà d'un certain
niveau de performance objective, la performance organisationnelle est mauvaise
et que, dans le cas contraire, elle est bonne. Ce seuil peut évidemment
varier selon les individus et les caractéristiques de leur entreprise,
et il agirait comme une heuristique simplificatrice.
-la notion de rationalité limitée
Considérant que le cadre qui doit évaluer la performance
de son entreprise n'est pas en situation d'information parfaite - puisqu'il
connaît certes les résultats de son entreprise mais pas ceux de
l'ensemble des entreprises de son secteur - son évaluation n'est pas
strictement et linéairement liée aux résultats
objectifs.
De même, l'évaluation de la performance
réalisée par le cadre n'est pas le fruit d'un processus purement
calculatoire, strictement rationnel. Ce processus imparfait conduit à
une évaluation différente de la performance objective de
l'organisation.
Dans tous les cas, l'évaluation subjective n'est
cependant pas sans lien avec les résultats économiques.