![]() |
Impact de la structure sur la performance des entreprises. Etude théorique( Télécharger le fichier original )par Thomas André/ Bosson Mages TCHAMGA NTICHI/ AMA FATOU Institut privé polytechnique des sciences avancées de Sfax ( Tunisie ) - Maà®trise en sciences de gestion, option management 2011 |
3.2. Le modèle de LIKERT :
LIKERT conseille la constitution de groupes pour réduire les distorsions dans le cheminement des informations. Le mode de direction participatif est souvent celui qui est le plus compatible avec les attentes des membres de l'organisation. 3.3. La théorie de la décision :C'est surtout dans l'étude de la prise de décision que l'école des systèmes sociaux a fait preuve d'originalité. Economiste américain, prix Nobel d'économie en 1978, Herbert Alexander SIMON (1916) analyse l'économie comme une science du comportement, notion qu'il applique aux organisations et au processus de décision dans l'entreprise. Remettant en cause la valeur opératoire des modèles mathématiques, il approfondit le concept de rationalité limitée, basé sur la connaissance approximative des choix possibles. 3.3.1. La critique de l'école classique :Les classiques voyaient dans l'organisation un ensemble d'activité et de processus stables, où l'homme occupe une place quasiment accessoire. Il allait de soi que le dirigeant commandait et que l'employé obéissait. A l'opposé, pour H.A. SIMON l'organisation est principalement un lieu de problèmes et de décisions individuelles. Toute analyse de l'organisation passe par l'étude des choix individuels. Il étudie donc les décisions conscientes et rationnelles, et la pertinence des choix quant à l'atteinte des buts visés. Le processus de décision Pour étudier le processus de décision, H.A. SIMON le décompose en trois phases : Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas André ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages mages1@live.fr Sous la direction de M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011 28 Thème : Impacts de la structure sur la performance des entreprises : Revue de la littérature Intelligence : identification du problème ; Design : modélisation ou conception des solutions ; Choix : sélection de la meilleure solution. Les limites de la rationalité L'étude du processus de décision montre que la rationalité des décisions, c'est-à-dire leur adéquation aux buts, est limitée. En effet : L'environnement en trop complexe pour être appréhendé dans sa totalité ; La connaissance des conséquences de la décision est toujours fragmentaire ; Il est difficile de préciser la valeur à attacher aux conséquences futures de l'action ; En pratique, on n'examine qu'un nombre très restreint de choix possibles. Dans la plupart des cas, l'individu confronté à un choix construit un modèle simplifié de la réalité en se référant à sa propre expérience (comportement habituel plutôt que raisonné). S'il ne peut se référer à une expérience passée, il va rechercher une solution qui lui apporte un niveau de satisfaction minimum, en effet, ses contraintes (faute de temps, d'information, de capacité) ne lui permettent pas de trouver une solution optimale. Les applications H.A. SIMON a précisé comment son analyse de la décision pouvait servir aux entreprises. Il distingue deux classes de décisions : les décisions programmées (procédures répétitives et routinières), exemple : traitement des commandes, facturations, etc. les décisions non programmées (problèmes non structurés ou de grande importance), exemple : lancement d'un nouveau produit, investissement.. etc. Pour traiter ces décisions, il existe des techniques traditionnelles et des techniques nouvelles (cf. tableau ci-dessous) qui tendent à réduire le nombre de décisions non programmées. Techniques traditionnelles et techniques
Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas André ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages mages1@live.fr Sous la direction de M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011 29 Thème : Impacts de la structure sur la performance des entreprises : Revue de la littérature
Conséquence sur le management Les décisions non programmées sont du ressort des responsables de l'organisation. Le rôle des dirigeants est alors de coordonner les contributions des membres de l'organisation en vue de l'atteinte des objectifs communs et du bien-être individuel. La coordination doit donc permettre de stabiliser les attentes du personnel et de les axer vers la réalisation des objectifs. D'après SIMON, divers mécanismes d'influence de l'action individuelle facilitent la coordination : La division du travail, La définition de procédures et de programmes d'action, La communication des décisions, L'établissement des consignes, L'endoctrinement. |
|