II.1.3. Caractéristiques
de PME
Toutes les typologies analysées permettent de
distinguer six caractéristiques pour mieux cerner les concepts de PME
sont :
ü La petite taille (personnel, chiffre d'affaires
etc.) ;
ü La centralisation de la gestion
(propriétaire-dirigeant) ;
ü Une faible spécialisation du
travail ;
ü Une stratégie intuitive ou peu
formalisée (absence de plan, projet) ;
ü Un système d'information interne peu
complexe ou peu organisé (dialogue ou contact direct) ;
ü Un système d'information externe simple
(dialogue direct du responsable avec le client pour connaitre leurs
besoins...).
En dehors de ces six caractéristiques, TORRES O.,
(1999) ajoute : la capacité d'innover rapidement pour s'adapter aux
marchés ; l'absence ou très peu de niveau
hiérarchique ; l'organisation en réseaux. (OLIVIER TORRES,
LES PME, FLAMMARION, PARIS, 1999, P.60) :
II.1.4. Typologies des PME
La plupart des spécialistes considèrent qu'une
des plus grandes difficultés dans les études des PME est
l'extrême hétérogénéité qui les
caractérise. Il est pratiquement impossible d'établir de
ressemblance entre les PME étant donné que celles-ci
différentes de la grande entreprise ou l'on sait retrouver plusieurs
centaines des gestionnaires et des cadres aux profils variés.
Par ailleurs, la science fonctionne par la
généralisation et par le regroupement. Les domaines des PME n'y
échappent point quelle que soit la difficulté à les
généraliser ou à les regrouper. C'est ainsi que certains
chercheurs à l'exemple d'André Pierre J., tente de construire les
typologies opérationnelles des PME et TPE pour relever ces ressemblances
ou comportement (moyens).
Dans toutes ces typologies, on retrouve des divisions
basées sur le nombre d'employés, sur les comportements
managériaux ou organisationnels du dirigeant sur l'évolution de
la firme ou de ses relations avec les différents marchés. Ainsi,
on parle de typologie quantitatives, multicritères ou qualitatives et
complexe global.
II.1.4.1. Les typologies quantitatives
Avant toute chose, il serait intéressant de distinguer
les entreprises des établissements. En effet, lorsqu'on parle de PME ou
d'entreprise, on se réfère à des centres de
contrôle, cela pose peu de problème. De fait,
l'établissement se confond de plus souvent avec l'entreprise et la
propriété est bien connue. Cependant, cela est moins clair avec
la moyenne entreprise (...), le critère de distinction le plus retenu
est la notion juridique de l'indépendance. C'est ce qui fait qu'un petit
établissement contrôlé par une grande entreprise ne soit
pas une PME. Malgré cette notion d'indépendance, les typologies
des PME les plus connues et le plus souvent utilisées se
réfèrent à des données quantitatives d'emplois,
d'actifs ou de chiffre d'affaires. Mais la taille en nombre d'employés
diverge selon les pays et même à l'intérieur de ceux-ci,
selon les programmes de gouvernements.
Par ailleurs, il faut souligner que ce dernier peut être
manipulé pour des raisons fiscales, aussi les ventes dépendent de
la conjoncture ou plutôt peuvent varier considérablement selon les
saisons. Bref, selon la conclusion de Pierre André, les typologies
quantitatives, pourtant si faciles à utiliser, demeurent fort
critiquables et ne peuvent être utilisées que comme
première approche. On devait donc ajouter d'autres critères pour
distinguer les différents types de PME. Ceci nous amène à
aborder la question des typologies multicritères.
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